Ce mercredi, lors des questions d’actualité au gouvernement, la ministre de la Culture, Rachida Dati a été interpellée sur l'arrivée dans l’émission de France 5 "C à Vous" de l’humoriste Merwane Benlazar, au coeur d'une vive polémique en raison de sa tenue vestimentaire, mais aussi d’anciens tweets qui ont refait surface, qui peuvent être considérés comme proches du salafisme.
C'est la sénatrice centriste, Nathalie Goulet, qui a interpellé Rachida Dati: « Coutumier d’exégèse de la charia sur son compte Twitter et de recommandations de sites ouvertement salafistes […] si l’habit ne fait pas le moine, reconnaissons que le propos fait le salafiste », a d'abord estimé la sénatrice, évoquant d'anciens tweets du chroniqueur. Et de demander: « Comment peut-on participer, avec l’argent du contribuable, à normaliser les idées que véhicule ce personnage ? ».
Avant de dénoncer « le silence assourdissant de l’Arcom ».
La ministre de la Culture, Rachida Dati, a répondu à Nathaie Goulet en rappelant dans un premier temps que le recrutement des chroniqueurs relevait du libre choix de l’antenne et des producteurs. « Sur la chronique que vous citez, est-ce qu’il y avait quelque chose de répréhensible ? Non. Donc, il n’avait pas lieu de saisir l’Arcom ».
Avant d'estimer « que des propos scandaleux », ont été tenus par Merwane Benlazar sur les réseaux sociaux. Par conséquent, « Suite à ces propos, France Télévisions en a tiré les conséquences, il ne sera plus à l’antenne », a annoncé Rachida Dati.
La Ministre de la Culture a également dénoncé « les dérives et les dérapages » du chroniqueur. « L’apparence, le physique, la tenue vestimentaire ne doivent pas disqualifier sans aucun fondement ».
C'est la sénatrice centriste, Nathalie Goulet, qui a interpellé Rachida Dati: « Coutumier d’exégèse de la charia sur son compte Twitter et de recommandations de sites ouvertement salafistes […] si l’habit ne fait pas le moine, reconnaissons que le propos fait le salafiste », a d'abord estimé la sénatrice, évoquant d'anciens tweets du chroniqueur. Et de demander: « Comment peut-on participer, avec l’argent du contribuable, à normaliser les idées que véhicule ce personnage ? ».
Avant de dénoncer « le silence assourdissant de l’Arcom ».
La ministre de la Culture, Rachida Dati, a répondu à Nathaie Goulet en rappelant dans un premier temps que le recrutement des chroniqueurs relevait du libre choix de l’antenne et des producteurs. « Sur la chronique que vous citez, est-ce qu’il y avait quelque chose de répréhensible ? Non. Donc, il n’avait pas lieu de saisir l’Arcom ».
Avant d'estimer « que des propos scandaleux », ont été tenus par Merwane Benlazar sur les réseaux sociaux. Par conséquent, « Suite à ces propos, France Télévisions en a tiré les conséquences, il ne sera plus à l’antenne », a annoncé Rachida Dati.
La Ministre de la Culture a également dénoncé « les dérives et les dérapages » du chroniqueur. « L’apparence, le physique, la tenue vestimentaire ne doivent pas disqualifier sans aucun fondement ».
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TVTranscription
00:00Merci monsieur le président, mesdames et messieurs les sénateurs et sénatrices, madame la sénatrice Goulet.
00:04Tout d'abord, vous le savez, le recrutement des chroniqueurs, des journalistes, relève du libre choix et de l'antenne et des producteurs.
00:11Sur la chronique que vous citez, est-ce qu'il y avait quelque chose de répréhensible ? Non.
00:17Donc l'ARCOM n'a pas lieu d'être saisi. Aucun propos n'est répréhensible dans cette chronique.
00:23Ensuite, est-ce que des propos ont été tenus par ce chroniqueur qui sont scandaleux ?
00:28Oui.
00:30Donc suite à ces propos, France Télévisions en a tiré les conséquences. Il ne sera plus à l'écran.
00:35Mais pour conclure,
00:37non mais pour conclure, moi je veux quand même dire aussi une chose.
00:41Vous disiez le silence assourdissant,
00:43mais je veux aussi dénoncer le bruit
00:46important des dérives et des dérapages.
00:50L'apparence, le physique, la tenue vestimentaire ne doivent pas discafidifié sans aucun fondement. Je vous remercie.
00:58Applaudissements.