Avec plus de 4 000 personnes en une journée, Station F est devenue pour quelques heures l’épicentre de l’intelligence artificielle. Entrepreneurs, investisseurs, politiques… La promesse d’animer la French Tech à l’occasion du sommet pour l’action sur l’IA a été tenue. L’occasion pour B SMART de recueillir les réactions et les attentes de l’écosystème présent au Business Day.
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00:00Bonjour Thomas, on vous retrouve ici à Station F, au milieu de tout cet écosystème français.
00:13Je voulais savoir, pour un incontournable de la data, de l'IA, comment vous percevez cet écosystème français ?
00:19L'écosystème français est très dynamique, extrêmement dynamique.
00:23On vient de s'installer à Station F pour prendre un espace pour accueillir les startups qui veulent construire sur la plateforme Snowflake.
00:30On a aujourd'hui une très grande majorité des startups en France qui tournent sur la plateforme Snowflake,
00:36de manière à construire des applications que l'on rend disponibles à travers nos 10 000 clients dans le monde.
00:41C'est pour cela qu'il y a un intérêt très fort en France en particulier.
00:44Il faut aussi dire que nos deux confédérateurs sont français, Benoît Dachville et Thierry Curanes.
00:50Donc il y a un affectif particulier avec la France et c'est aussi ce qui attire beaucoup de startups français.
00:56Il y a aussi tous ces questionnements autour de l'IA, ce développement, alors qu'on le trouve parfois trop lent mais parfois trop rapide.
01:03Cela dépend où on se place dans la société.
01:05Comment est-ce qu'on travaille cette question de la responsabilité autour du déploiement de l'IA ?
01:09Déjà, la responsabilité passe par la gouvernance des données.
01:13C'est très important de pouvoir avoir la maîtrise des données en entreprise.
01:16Les données aujourd'hui sont en entreprise majoritairement silotées dans différentes applications.
01:20Il faut pouvoir les centraliser, les gouverner et appliquer des politiques autour de ces données
01:26de manière à pouvoir assurer la fiabilité de ces informations-là pour qu'elles soient utiles au quotidien pour les entreprises.
01:34Vous avez le sentiment aujourd'hui que le déploiement est à quelle vitesse ? Vitesse rapide, de croisière ?
01:41Aujourd'hui, il n'y a plus de barrières techniques à l'IA.
01:45Il n'y a pas de problématiques de mise à l'échelle.
01:50Il n'y a plus aucune limite technique en termes de volumétrie de données qu'on peut stocker ou de performances que l'on peut obtenir.
01:57Cela va très vite d'un point de vue technique.
01:59Par contre, c'est un peu plus lent d'un point de vue éducation.
02:03Snowflake a décidé d'investir 20 millions de dollars de manière à former plus de 100 000 professionnels à l'IA
02:10et de manière à pouvoir accélérer ce mouvement de prise de conscience de l'impact de l'IA en entreprise.
02:18C'est-à-dire, c'est travailler autour de cas d'usage ?
02:21Tout à fait. On se base essentiellement autour de cas d'usage.
02:24Comme je le disais, il n'y a plus vraiment de limites techniques.
02:27La vraie limite, c'est d'imaginer ce que l'on va pouvoir faire avec l'ensemble de ces nouvelles infrastructures
02:34de manière à pouvoir bénéficier à l'entreprise et bénéficier les employés de l'entreprise avant tout.
02:38Et ici, on en voit beaucoup des cas d'usage ?
02:40Alors, il y a énormément de clients ici. Effectivement, je ne peux pas tous les nommer.
02:43Il y en a beaucoup, beaucoup. Et on a notamment des grands groupes hôteliers.
02:47On a le groupe Accor, par exemple, qui a réussi à mettre en place une plateforme de données pour ses clients.
02:52Son service marketing a accès à ces données 85% fois plus rapide.
02:57Il a un accès beaucoup plus rapide à ces données et à une vision de ces données clientes beaucoup plus personnalisée
03:05de manière à pouvoir activer des campagnes marketing et fidéliser sa base de clients.