Du lundi au jeudi, passez la soirée avec Lara et son équipe sur FUN Radio !
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00:00On ne peut pas s'empêcher de continuer à discuter de ce sujet passionnant, les Etats-Unis,
00:12l'histoire des Etats-Unis, de cette puissance qui quelque part... En fait on découvre que tout
00:20est entrelacé dans ce monde et tout se dirige, tout converge vers les Etats-Unis, bon ça va ça
00:26on l'a compris, on le découvre. Quelque part là c'est évident quoi, c'est clair ça nous saute aux
00:34yeux mais ça a toujours été comme ça. C'est quoi la différence quelque part entre ce qu'on voit
00:39aujourd'hui des Etats-Unis au-delà de la volonté maintenant d'en faire quelque chose de plus
00:44comment dire sévère, coercitif ou... C'est quoi le mot que tu as utilisé tout à l'heure de la
00:51volonté de Trump aujourd'hui par rapport à sa volonté ? C'est d'imposer en fait le modèle
01:00américain. Partout ? Partout. Mais avant lui, ses prédécesseurs, est-ce que c'était sous-jacent ?
01:08Oui, ça a toujours existé, ça l'a été depuis la première guerre mondiale, ça a toujours existé.
01:15Et les gens étaient plus naïfs ? C'était quoi l'histoire ? On croyait en nos politiques ?
01:21C'était politiquement correct. Tout était fait de manière politiquement correcte, on a créé un
01:27système qui s'est basé sur 80 ans de diplomatie internationale, on a construit des partenariats et
01:33aucun président américain ne venait et disait, maintenant le golfe du Mexique ça s'appelle
01:38Golf of America, si un président américain devait le faire il aurait pu te dire, on s'entretient
01:43avec nos partenaires des différentes coalitions pour voir ceci et cela, on négocie sur ceci et
01:47cela, alors que là Trump vient et dit, maintenant c'est comme ça. Et donc c'est ça la grosse
01:52différence ? C'est ça la grosse différence, et c'est ce qui fait aussi que Trump veut ce coup
01:56d'éclat, veut se dire que je suis l'homme fort, alors regardez ce que je peux faire.
02:02Mais ça marche un peu ? Ça marche beaucoup. Il est très égocentré du coup, c'est un peu une
02:07question de... Ah oui clairement, clairement ce gars, niveau de fou, démesuré. Oui mais c'est aussi une volonté
02:13business quelque part, sa famille s'installe pour des générations et des générations. Il y a la
02:18volonté business, il y a la volonté de mettre Trump partout, Trump casquette, Trump immeuble, Trump burger.
02:24Oui mais là il en parle même avec les côtes de Palestine, il est en train d'en parler. En
02:31voulant faire la côte d'Azur du Moyen-Orient. La côte d'Azur du Moyen-Orient en disant voilà ça va
02:36être russe, mais c'est vrai que lui quelque part il a un intérêt immobilier, ne serait-ce qu'immobilier,
02:41à construire une marina. Il a fait la même chose avec l'Ukraine par exemple, il a dit à Zelensky
02:47je peux venir t'aider, il n'y a pas de souci, mais il me faut 500 milliards de dollars de terres rares de ton pays.
02:52De terres rares ? Donc tu me donnes 500 milliards de terres rares de ton pays. Mais terres rares, c'est quoi ça ?
02:58Des terres rares, c'est quoi des terres rares ? C'est terres en pluriel, espaces, rares, c'est quoi alors ?
03:11Des terres rares en fait c'est tous ces petites terres qu'on va trouver, qu'on va miner et qui vont
03:18par exemple servir à faire nos téléphones, qui vont par exemple servir, c'est tous ces trucs qu'on
03:22va miner par exemple au Congo typiquement, c'est des terres rares. Le cobalt par exemple c'est des
03:28terres rares, le cuivre c'est une terre rare, et en fait c'est des minéraux et les terres qu'on va utiliser
03:34pour faire nos téléphones, pour faire nos ordinateurs, nos voitures, faire fonctionner nos usines, etc.
03:40Et Trump dit je peux venir t'aider, mais je veux 500 milliards de terres rares.
03:47500 milliards, c'est pas 3-4 millions, c'est en cours. Non, il y a un prix et j'imagine que lui il veut l'équivalent de ce prix en terres rares.
03:55Et ça a été donné ou pas alors ? Zelensky n'a pas d'autre choix d'accepter. Sa population est en train de se retourner
04:01contre lui, elle est fatiguée de la guerre, ça a fait trop de victimes, elle ne fait que reculer,
04:05il ne peut rien faire d'autre. Et l'Union Européenne ne pourra pas continuer à soutenir l'Ukraine sans les
04:10Etats-Unis. En fait c'est simple, sans les Etats-Unis l'ensemble du monde s'effondre comme on le connaît
04:15puisque tout repose sur eux. L'ordre mondial, même avant Trump, l'ordre mondial reposait sur l'idée
04:22que les Etats-Unis étaient tellement forts qu'ils pouvaient défoncer 90% des pays dans le monde
04:26les yeux fermés. Et c'est ça qui en fait crée l'ordre international. La justice internationale,
04:32l'ordre international comme on l'a connu depuis, est basé sur les Etats-Unis, est basé sur l'idée
04:40que les Etats-Unis sont si forts qu'en fait l'ordre c'est eux. Et là Trump dit, moi je ne veux plus
04:48de tout ça. Moi je veux du business et je veux que vous obéissiez à ce que je dis.
04:53Ça marche apparemment. Sur WhatsApp, je vous rappelle le numéro, 0468 425 425, Farid nous dit
05:01j'ai plus peur de Musk que de Trump. Est-ce que Musk c'est un émissaire de Trump qui va faire
05:08un peu sa popote un peu partout etc. et qui signe des deals avec des pays, puisqu'on n'est pas unis
05:14en Europe, donc il va voir l'Italie, il va voir l'Allemagne et derrière ça évidemment il y a
05:19certainement des deals commerciaux etc. qui sont peut-être même idéologiques, puisqu'il s'approche
05:23de partis qui sont quand même extrêmes. C'est quelque chose que Trump soutient ou est-ce que
05:31ça lui échappe ? Comment est-ce que toi tu vois les choses ? Je crois pas que ça lui échappe.
05:35Musk a dit qu'il voulait couper 30% du budget fédéral américain. Ça part à la trappe directe,
05:41et il veut complètement remodeler l'Amérique dans son intérêt en soi. C'est pour mettre en
05:47avant ses entreprises et aussi protéger d'une certaine manière Trump, puisqu'en faisant ça,
05:51il peut aussi avoir accès à des dossiers sensibles grâce au DOJ. Le DOJ c'est une sorte de groupe de
05:56conseils que Trump a créé et à qui il a donné carte blanche pour faire ce qu'il veut. Il appelait
06:00ça le DOJ ? Le DOJ comme Dogecon, business toujours. Et ces gens là autour, c'est quoi ?
06:10C'est Musk ? C'est compliqué à dire qui est dans le DOJ en fait. On sait que Musk y est,
06:16bien sûr. Trump, bien sûr. Tous ses proches, bien sûr. Mais au final, le DOJ n'a pas de légalité
06:23en soi. C'est une oligarchie ? Oui, c'est ça. Mais il n'y a pas de légalité en soi. C'est d'ailleurs
06:27pour ça aussi que beaucoup de procureurs généraux s'offusquent. C'est parce qu'en soi, le DOJ vient
06:31et dit « moi je veux tous les dossiers confidentiels ». Mais en fait, légalement, il n'y a pas de base
06:36sur lesquelles est-ce qu'on doit leur donner ces dossiers. Mais tu ne peux rien faire puisque
06:39ça vient de la présidence des États-Unis. Et le danger en fait, c'est que Trump utilise le DOJ
06:44justement pour avoir accès aux dossiers confidentiels, par exemple du FBI, par exemple
06:49d'autres instances ou bien des procureurs généraux ou du département de la justice, avec l'idée
06:55d'effacer les preuves des méfaits qu'il aurait pu commettre comme par exemple le 6 janvier avec
07:01le Capitole. Maintenant, Elon Musk, lui, n'est rien sans Trump. Le pouvoir d'Elon Musk est tiré
07:09de Trump. C'est de Trump que tout ce pouvoir est tiré. Et la raison pour laquelle je ne pense pas
07:13que Elon Musk va commencer à s'écarter de la ligne Trump, c'est que Trump ne laissera pas faire.
07:19Il est dans cette idée que c'est lui qui contrôle tout. Donc, s'il y a cette image d'Elon Musk,
07:25il peut faire un peu ce qu'il veut, ça ne va pas plaire à Trump.
07:28Oui, mais du coup, c'est l'égo qui va jouer.
07:32Oui, mais du coup, ça peut péter en fait.
07:36Mais des deux, celui qui a vraiment le pouvoir, c'est Trump.
07:38Oui, Elon Musk a de l'argent, mais finalement, concrètement...
07:44Et encore, il n'a pas de l'argent directement sur son compte en banque.
07:47Oui, ses entreprises ont de l'argent.
07:48Ses actions, etc.
07:50Mais il n'a pas de l'argent.
07:51Il est plus riche que Musk, si on prend tout son patrimoine ?
07:56Ou est-ce que c'est quand même Musk ?
07:57Trump ?
07:57Non, Musk est plus riche.
07:59Mais donc, tu vois, la présidence de Trump, à un moment donné, après 4 ans, 5 ans, 10 ans,
08:04même si c'est infiltré de partout, etc.
08:06Quelque part, Musk, il a la conquête spatiale, etc.
08:12Il y a plein de choses sur lesquelles il peut s'engager avec d'autres personnes que Trump.
08:15Mais par exemple, la conquête spatiale pour SpaceX
08:18ne tient que sur le financement qu'il reçoit de la NASA.
08:21Et la NASA, c'est Trump.
08:24C'est une agence fédérale, donc c'est sous l'autorité du président américain.
08:28Mais il y a Tesla, il y a toutes les autres choses sur lesquelles il est engagé.
08:31Finalement, Tesla, concrètement, il y a plein de marquettes mobiles.
08:36Il y a des gens qui sont tristes de conduire des Tesla et qui mettent des mots sur leur Tesla
08:40en disant « j'ai acheté cette Tesla avant de savoir que Musk était un ami ».
08:44J'hésite à en mettre un, moi.
08:45C'est vrai.
08:45T'as une Tesla ?
08:46Oui, elle a une Tesla.
08:47Je l'ai achetée avant qu'il parte en couille.
08:50T'as entendu le ton de la question ?
08:51« T'as une Tesla ? T'as une Tesla ? »
08:54C'est vrai que maintenant, c'est un peu « j'en finisse, je conduis une Tesla, quoi, merde ! »
08:57Avant, tu disais « je conduis une Tesla »,
08:59maintenant, tu la revends sur Ebay, elle vaut pas beaucoup.
09:01C'est triste, c'est triste.
09:02Non, je suis très fière de ma voiture, je l'aime beaucoup.
09:04Elle est magnifique.
09:08Mais il y a un truc qui est vraiment dangereux avec Musk,
09:13par contre, c'est qu'il soit capable de venir, en tant que personnalité publique,
09:19devant tout un public de milliers de personnes,
09:22de faire un salut nazi et que ça passe crème.
09:25Ça passe crème, oui et non, quand même.
09:27Ça passe crème aux yeux de la loi, on va dire, oui,
09:30mais aux yeux du public, il n'y a pas eu...
09:33Enfin, j'en ai oublié, je veux dire, c'est passé comme ça.
09:35Il y en a beaucoup qui ont dit « mais non, c'était pas un salut nazi »,
09:39« disons bonjour », en fait, c'est troublant.
09:41C'est quand même incroyable d'essayer de justifier un gars qui fait un salut nazi.
09:46Mais justement, alors quoi, légalement, juridiquement, il n'y a rien eu,
09:49il n'y a pas de poursuites sur ça ?
09:50Par rapport à Musk, non.
09:51Mais il n'en aura pas ?
09:53Non, il n'en aura pas et même s'il en avait, même s'il était condamné,
09:57au final, il y a Trump qui peut le gracier à tout moment.
09:59Mais donc quoi ?
10:01Il est au-dessus des lois.
10:02C'est quoi ce monde, quoi ?
10:04Ils vont continuer à en faire dans des endroits où ce n'est peut-être même pas filmé,
10:07enfin, tu vois, à propager quand même.
10:10En fait, c'est ça qui est inquiétant.
10:12C'est justement, précisément ça qui est inquiétant.
10:15En plus du pouvoir surhumain que commencent à avoir les entreprises.
10:19Est-ce que tu dis qu'il y a une idéologie vraiment derrière ?
10:21Est-ce que, bon, il fait un salut nazi ?
10:23Oui, il y en a certains qui disent.
10:24Mais non, c'est parce qu'il est Asperger, etc.
10:28Ou celui de Bellamy.
10:29Il ne contrôle pas ses mouvements.
10:30Il est quoi ?
10:31Celui de Bellamy.
10:32Le salut de...
10:33Oui, tout d'un coup, ça devient un autre truc.
10:34J'en sais rien.
10:35Attends, on va lui envoyer je ne sais quelle maladie pour excuser son geste, quoi.
10:39Non, mais la gile de la tourette.
10:40Ah non, mais sérieux ?
10:42Ah bon, c'est sorti comme ça sur le moment, on ne savait pas du tout.
10:47Non, mais parce qu'il parle même dans la conquête spatiale, etc.
10:50Les premières personnes qui veulent...
10:52On sent...
10:53Alors, toi, tu es certainement mieux renseigné, mais je veux dire, derrière, il y a une idéologie
10:58quand même très suprémaciste.
11:00C'est réel, ça ?
11:01Est-ce que c'est vraiment un danger pour l'Amérique ?
11:04Oui, ça c'est sûr.
11:05Et pour nous ?
11:06Après, là, c'est vraiment un avis personnel aussi que je donne par rapport à tout ce
11:09que j'ai pu étudier dans l'histoire, etc.
11:11Les élites américaines ont souvent été proches des nazis, même à l'époque.
11:19D'ailleurs, parfois, il y a même des élites qui étaient taxées de nazis sans être pour
11:22autant nazis, simplement parce que Hitler aimait bien un truc.
11:25Par exemple, Hitler était fan de Mickey Mouse, et donc Walt Disney, le personnage, était
11:32devenu, était considéré comme étant nazi, alors qu'en fait, le gars n'était pas du
11:35tout nazi.
11:36Mais il y a beaucoup d'élites américaines, effectivement, qui sont totalement nazis.
11:39Les Ku Klux Klan, etc.
11:41Peut-être certains WASP.
11:43Ford, par exemple.
11:45Pour d'autres marques, pas forcément nazis.
11:47Enfin, pas forcément américaines, mais qui ont aussi contribué au nazisme.
11:51Coco Chanel, Hugo Boss, Citroën, Volkswagen, Fanta.
12:00Punaise !
12:01Fanta, du coup, le groupe Coca ? Ou juste Fanta ?
12:03Après, ça a été racheté par le groupe Coca, mais à la base, Fanta, c'est une boisson
12:07qui a été créée en 1942 sous surdemande d'Hitler, parce que le Coca ne pouvait plus
12:12être né.
12:13C'est impressionnant.
12:14Fanta, en 1942.
12:16On ne comprend pas un truc, et Lara dit, tu peux nous expliquer ? Il rentre dans tous
12:21les détails.
12:22Fanta, en la création en 1942.
12:24C'est incroyable.
12:25Il est incroyable, Bilal.
12:26Il est vraiment drôle.
12:27Je te jure.
12:28Tu es notre pépite.
12:29Il y a toujours eu une complaisance des élites américaines avec les nazis.
12:34Elle a souvent été, je pense, dissimulée, parce que ça ne se disait pas, ça ne se
12:39faisait pas.
12:40Mais je pense que là, il y a plutôt une libération de la parole.
12:44Autour de ça.
12:45Autour de ça.
12:46Après, n'oublions pas aussi que Musk n'est pas américain.
12:49Il vient d'Afrique du Sud.
12:50Oui, merci de le rappeler.
12:51C'est un immigré.
12:52Le gars est un immigré.
12:53C'est un immigré.
12:54C'est un immigré.
12:55À la base de base.
12:56Il vient de l'Afrique du Sud.
12:57Blanche.
12:58Oui.
12:59Oui.
13:00Qui a l'apartheid, etc.
13:01Donc, il vient d'un tissu, certainement.
13:04Un tissu qui déjà favorisait une certaine suprématie.
13:08Après, quand il a quand même renié son fils-fille.
13:12Il y avait une transition.
13:14Sa fille, du coup, est trans.
13:16Parce que la dernière fois, on avait dit son fils, mais c'est en effet sa fille.
13:19Oui, tu as raison de le dire.
13:20Oui, oui.
13:21Et quand il donne le compte de ses enfants, il ne compte pas sa fille.
13:25Il ne compte pas sa fille.
13:26Non, il dit, mon fils, il ne dit pas ma fille, il dit mon fils a été emporté par la maladie.
13:33Oui.
13:35C'est quand même des personnes qui sont obscures, quelque part.
13:38Qui ne représentent pas du tout l'idéal américain.
13:41Ils sont même très loin.
13:43Au final, à cet idéal de liberté, de pouvoir entreprendre, etc.
13:48Où est la liberté, où est la possibilité d'entreprendre
13:51quand on a des entreprises qui sont totalement dérégulées
13:53et elles peuvent faire absolument tout ce qu'elles veulent.
13:55Mais ils sont en train de tuer le rêve américain.
13:57Oui, aussi.
13:58En partie, oui.
13:59Encore faut-il savoir s'il a déjà existé, mais oui.
14:02Et c'est ça la question, c'est ça la question.
14:04Dans ces trucs glorieux, etc.
14:08Ou cette vie qu'on a connue, que certaines personnes...
14:11Les boomers, par exemple, les personnes qui sont les baby boomers,
14:14ils ont connu les 30 glorieuses en se disant, mais en fait, avant c'était mieux, etc.
14:20Mais est-ce que c'est parce que tout ça s'était mis sous silence et qu'on ne le savait pas ?
14:25Evidemment, on en parlait beaucoup moins.
14:27Maintenant, il y a plus de transparence, donc les choses ressortent.
14:31Mais quelque part, ce monde, il a toujours été comme ça.
14:35Il y a deux dictons.
14:36Le premier, c'est quand le dollar tousse, c'est le monde qui s'enrume.
14:41Ça, c'est pour vraiment montrer que le dollar pèse vraiment au niveau du monde.
14:46Et il y a la deuxième qui dit, l'arme la plus puissante au monde,
14:49ce n'est pas l'arme nucléaire, c'est Hollywood.
14:53La propagande.
14:55Parce qu'en fait, c'est par Hollywood que passe tout ça, concrètement.
14:59Aujourd'hui, quand on va voir, par exemple, Pékin, Beijing ou le Kremlin,
15:05on va probablement voir, nous en tant qu'Occidentaux,
15:08la demeure d'un dictateur, probablement sanguinaire,
15:13ou d'un communiste avec le parti unique.
15:16Alors que quand on va devant la Maison Blanche, on ne se dit jamais,
15:19ils ont envahi six pays d'un coup, ils ont tué à gauche et à droite,
15:24ils ont envahi la planète tout entière.
15:27C'est la manière dont ils se sont vendus aussi.
15:30Il y a toute une communication, il y a tous les discours aussi.
15:33On ne va pas se mentir, les discours à l'américaine sont très beaux,
15:36avec de belles phrases bien construites.
15:39Leur histoire est énormément glorifiée.
15:41La déclaration d'indépendance américaine a des phrases qui sont incroyablement magnifiques,
15:46contre la dictature par exemple, etc.
15:49C'est super beau.
15:51C'est une poésie qu'ils nous vendent.
15:53Dans la déclaration, ils disent,
15:56si un groupe veut tendre vers le despotisme,
16:02il est du droit et il est du devoir de chaque américain
16:05de se rebeller contre ce gouvernement
16:07et de pourvoir par leur sauvegarde
16:10à trouver de nouveaux gardiens pour leur sécurité future.
16:13C'est beau ça !
16:15Mais en pratique...
16:17Mais en pratique c'est autre chose.
16:19L'américain vote Trump.
16:22Qu'est-ce qui met à mal ?
16:24C'est toujours une question de là où tu regardes.
16:26Tu peux justifier des actes comme le Capitole par une belle phrase comme ça.
16:30En soi.
16:31En disant qu'on veut sauver la démocratie.
16:33Oui.
16:34Cette belle phrase,
16:36« We the people »,
16:38ça commence très bien, mais au final,
16:40c'est qui le peuple ?
16:42Parce que si on commence à exclure les LGBT,
16:44les transgenres, les femmes,
16:46il est où le peuple concrètement ?
16:48En fait, ce n'est plus le peuple,
16:50c'est une partie qui commence à décider.
16:52Du peuple qui suit ton idéologie.
16:54Bien spécifique et choisi.
16:56Oui.
16:58Avant de faire une toute petite pause,
17:00la question que je n'ai pas oubliée...
17:02Elle est revenue !
17:04On me demandait,
17:06si on dit « je me barre en fait »,
17:08on va aller où sur la planète ?
17:10Parce que du coup,
17:12où qu'on aille,
17:14on est sujet des américains.
17:16On est sujet des américains.
17:18Donc là,
17:20si la situation dégénère,
17:22quelque part,
17:24on est à l'abri nulle part.
17:26En Europe,
17:28tu nous as dit, c'est faible,
17:30il n'y a pas d'armée, il n'y a rien.
17:32À l'autre bout du monde,
17:34où est-ce qu'on pourrait se mettre ?
17:36Où, potentiellement, on est au calme ?
17:38Moi, je disais une île.
17:40Une île, mais apparemment,
17:42les îles...
17:44C'est l'océan qui va venir, s'il te plaît.
17:46Les bases militaires, visiblement.
17:48Apparemment, la marine américaine viendrait sur les îles
17:50parce que c'est le ravitaillement, etc.
17:52Donc, mon autre question,
17:54c'est, est-ce qu'on n'a pas intérêt
17:56à prendre une petite nationalité américaine ?
17:58Vite fait, bien fait.
18:00Est-ce qu'on a intérêt à être américain ?
18:02Je crois qu'à l'heure actuelle, ça va être difficile.
18:04Non seulement ça va être difficile, mais surtout, pour qui ?
18:06Si vous êtes LGBT,
18:08oubliez !
18:10Partons du principe que...
18:12Est-ce qu'être américain aujourd'hui,
18:14avoir le passeport américain,
18:16pour les 10 ans, 20 ans, 30, 40,
18:1850 ans à venir,
18:20est-ce que c'est quelque part quelque chose
18:22qui va nous sauver ?
18:24Je ne sais pas si ça pourrait nous sauver,
18:26mais ce qui est sûr, c'est que le passeport américain est très puissant.
18:28Avoir le passeport américain,
18:30c'est avoir la protection des Etats-Unis.
18:32Des maîtres du monde, quoi.
18:34C'est ça.
18:36Du coup, il vaut mieux l'avoir.
18:38Après, j'ai parlé
18:40une fois avec un pote,
18:42et il me prend la carte du monde,
18:44et il me dit où est-ce qu'on pourrait aller si
18:46jamais on était en crise.
18:48Et on dit déjà, le Nord, il faut oublier.
18:50Le Nord, c'est là où il y a l'Europe,
18:52le Canada, les Etats-Unis, la Chine, la Russie.
18:54Il y a la Suède,
18:56la Finlande...
18:58Tout le monde va déjà commencer à se tirer dessus.
19:00Donc déjà, le Nord, on oublie.
19:02Il faut aller au Sud.
19:04L'Inde, tu oublies parce que c'est trop peuplé.
19:06Le Japon...
19:08En Australie,
19:10qu'est-ce que tu veux aller faire ?
19:12Se faire tabasser par des kangourous ?
19:14C'est là qu'il faut aller !
19:16C'est mieux de se faire tabasser par un kangourou.
19:18On était en train de faire des trucs comme ça,
19:20et ensuite on est arrivés, on s'est dit,
19:22au final, on peut aller dans le Sud du Chili.
19:24Oh, quelle bonne idée ! Ou en Patagonie, tiens.
19:26Ouais, voilà, en Patagonie.
19:28La Patagonie serait le plus en sécurité.
19:30En tout cas, t'aurais une belle vie.
19:32Plus ou moins.
19:34Il nous faut combien d'argent pour avoir une belle vie
19:36jusqu'à la fin de sa vie, là-bas ?
19:38Aucune idée.
19:40On va demander à Florent Pagny, du coup.
19:42Et potentiellement, il y a plein de vaches,
19:44peut-être même des vaches brunes,
19:46qui font du CCML,
19:48qui font du lait au chocolat.
19:50Mais le crois-tu ? Les Américains pensent que c'est
19:52les vaches brunes qui font du lait chocolaté.
19:54Voilà.
19:56Une grande partie, en tout cas.
19:58On va s'écouter
20:00le nouveau single de The Weeknd.
20:02C'est spécial pour toi, Irene,
20:04je sais que t'adores.
20:06Et devine c'est quoi le single de The Weeknd,
20:08de son nouvel album Hurry Up Tomorrow, c'est lequel ?
20:10Cry For Me.
20:12C'est ça le titre ?
20:14Yeah, we speak English here.
20:16On se fait une petite pause, The Weeknd,
20:18et puis Stromae et Pomme, et on se retrouve
20:20jusqu'à la fin de l'émission. Il est 22h22, les amis,
20:22faites un vœu. On fait le vœu que
20:24ça se passe bien pour nous, parce que
20:26on est peut-être un peu dans la merde.
20:280478 425 425,
20:30ça c'est le numéro de notre WhatsApp pour venir discuter avec nous.
20:32On continue la soirée jusqu'à 23h avec Bilal, notre invité du jour.
20:42Oh, elle n'a pas entendu.
20:44C'était pour toi, Irene.
20:46J'ai entendu, j'avais le son super fort sur mon casque.
20:52C'est Irène.
20:54Irène nous a enregistré ça l'autre jour, elle ne savait pas que ça allait se retrouver ici.
20:56Elle pensait que c'était juste pour moi, pour écouter
20:58sous mon oreiller avant de dormir.
21:00C'est pour tout le monde.
21:02On a Raph qui est là avec nous ce soir.
21:04Coucou Raph.
21:06Bonsoir l'équipe.
21:08Comment vas-tu ?
21:10Très très bien. Si vous ne m'entendez pas super bien, c'est parce que je suis sur la route.
21:12On a cru comprendre.
21:14On entend le bruit de la route, mais on t'entend aussi.
21:16Je roule moins vite.
21:18Je sors pour faire moins de bruit.
21:20Raph, tu nous as envoyé un message
21:22sur notre WhatsApp, un message super gentil.
21:24Tu nous dis, émission comme on adore.
21:26Déjà, ça fait super plaisir, merci.
21:28Avec plaisir, avec plaisir.
21:30Tu parles bien, il faut le dire.
21:32Oh, tu es adorable. Merci beaucoup.
21:34Le sujet Etats-Unis, le monde, la politique,
21:36ça t'a intéressé là ?
21:40Les Etats-Unis depuis toujours.
21:42Maintenant,
21:44je reviens avec ce que
21:46Bilal disait.
21:48Par rapport aux Etats-Unis
21:50et Trump et tout ce qui s'en suit,
21:52moi j'ai juste un petit commentaire
21:54par rapport à ça.
21:56Qu'est-ce qui est le plus intéressant dans la vie ?
21:58Une personne qui retire, c'est le seul président,
22:00il faut quand même savoir que c'est le seul président
22:02américain depuis des décennies
22:04qui a retiré ses troupes
22:06un peu partout dans le monde.
22:08C'est le seul président américain.
22:10Trump.
22:12Ok, il est excentrique.
22:14Il est mature, excentrique.
22:16On peut lui donner énormément de défauts.
22:18Mais la seule chose qui est,
22:20c'est qu'il ne cherche pas la guerre.
22:22A mon humble avis, je pense
22:24que c'est vraiment le seul
22:26qui cherche le dialogue. C'est le seul président
22:28qui a été en Corée du Nord, par exemple.
22:30Il a serré la main de
22:32Kim Jong-un.
22:34Ça n'a pas fonctionné.
22:36Ça n'a pas trop fonctionné son...
22:38Mais il a tenté. C'est le seul.
22:40C'est vrai.
22:42C'est le seul qui a été voir...
22:44Les présidents sud-coréens ont déjà été voir
22:46Kim Jong-un à la frontière.
22:48Les présidents sud-coréens ?
22:50Pas président américain.
22:52On est en Corée du Nord.
22:54Oui, oui.
22:56Les présidents sud-coréens ont déjà fait plusieurs rencontres avec...
22:58Mais pas les États-Unis.
23:00Donc lui, c'est le premier...
23:02Après, il ne veut peut-être pas la guerre physique,
23:04mais comme disait Bilal, il y a la guerre économique.
23:06L'ancienne.
23:08Comme avec le Canada,
23:10parce qu'il aimerait bien l'annexer.
23:12Le Groenland, il aimerait bien aussi
23:14s'agrandir. C'est tout pour le peuple américain.
23:16Il est sorti de la Cour de Paris.
23:18La question, c'est
23:20est-ce qu'annexer des pays,
23:22c'est vraiment pour le peuple américain ?
23:24Je ne sais pas.
23:26Qui ne l'a pas fait ?
23:28On parlait beaucoup d'Hitler, là, tout de suite.
23:30L'Allemagne nazie.
23:32Mais au final,
23:34toutes proportions gardées,
23:36bien entendu, c'est extrêmement grave ce qui s'est passé.
23:38Mais qui est le plus grand
23:40génocidaire du monde ?
23:42C'est les Anglais. Et on n'en fait pas tout à fond.
23:44Vous voyez ? Les Français.
23:46C'est énorme ce qu'ils ont fait.
23:48On n'en parle même pas.
23:50Les Belges au Congo aussi.
23:52On commence à en parler.
23:54Ce qui fait la particularité
23:56du nazisme et de ce qui s'est passé,
23:58ce n'est pas tant
24:00le génocide en lui-même,
24:02parce que c'est vrai, des génocides, il y en a eu plein.
24:04En fait, c'est l'industrialisation de la mort
24:06qui a été faite par le régime nazi.
24:08Donc là, on ne parle pas
24:10juste de guerres qui ont ensuite dégénéré
24:12en génocide. Là, on parle vraiment
24:14d'une mort qui était littéralement
24:16programmée, institutionnalisée,
24:18financée pour tuer
24:20massivement des gens dans
24:22des crématoriums, dans des
24:24chambres à gaz. C'était vraiment l'industrialisation
24:26de la mort. Et ensuite, un business
24:28sur la mort, puisque pour les Allemands
24:30qui n'étaient pas juifs, du coup,
24:32leurs cendres devaient être payées
24:34par la famille pour pouvoir les récupérer. Il fallait payer
24:36les cendres pour pouvoir les récupérer.
24:38Juste ce qu'ils ont volé.
24:40Les fortunes qu'ils ont volées
24:42aux Juifs.
24:44Oui, l'argent, évidemment.
24:46Mais ce que tu veux dire, c'est que
24:48quelque part,
24:50ce que fait l'Amérique en ce moment...
24:52Donc, tu as écouté l'émission depuis le début ?
24:54Non, quand j'ai fini le boulot,
24:56j'ai fini à 22h.
24:58Je ne suis pas arrivé tout au début.
25:00Mais en fait, c'est vrai que
25:02dans toute l'explication que Bilal a donnée,
25:04on se rend compte que, quelque part,
25:06les Etats-Unis sont présents
25:08à tous les niveaux
25:10qu'on peut imaginer, imaginables
25:12et non imaginables
25:14de ce monde globalisé et global.
25:16Du fin fond
25:18à Nouvelle-Zélande, en passant par
25:20la Colombie, le Japon,
25:22nous, tout est
25:24basé sur le dollar
25:26qui est la monnaie
25:28mondiale et tout converge
25:30vers ça.
25:32Et donc, quelque part,
25:34en comparant peut-être les guerres
25:36dont tu parles, les morts, etc.
25:38Là, ici,
25:40de toute évidence,
25:42le nouveau monde
25:44que les Etats-Unis sont en train
25:46d'établir, qui se base
25:48sur tout ce qui s'est passé ces dernières années,
25:50ces 20, 30, 100 dernières années même,
25:52il va passer
25:54par énormément de violences.
25:56Ce ne sera peut-être pas des violences
25:58visibles comme celles dont tu parles
26:00là, Yonora,
26:02mais c'est une violence
26:04quotidienne, une violence de tous les jours,
26:06sociale et économique.
26:08Par exemple,
26:10c'est ce que je disais en tout début
26:12d'émission, c'est que la guerre
26:14en tant que telle avec des soldats,
26:16c'est vrai, ça coûte énormément de vie,
26:18mais la guerre économique
26:20est non seulement beaucoup plus rapide,
26:22mais elle est beaucoup plus mortelle
26:24que la guerre
26:26faite avec des soldats. C'est vrai que Trump
26:28a retiré des troupes.
26:30Après, il ne faut pas oublier qu'en Europe,
26:32il en a ajouté, il en a envoyé des troupes.
26:34Normalement, on est à 70 000 soldats
26:36en permanence
26:38sur le territoire européen.
26:40Trump est monté à 100 000
26:42voire 140 000 soldats
26:44américains sur le sol européen.
26:46Donc il a retiré, c'est vrai,
26:48ses troupes. Maintenant, pour l'Afghanistan
26:50par exemple, Trump demande
26:52à ce que les Afghans lui remettent
26:54le matériel militaire laissé par les Américains
26:56sous peine 1 de sanction,
26:58voire de renvoyer des soldats
27:00pour aller les chercher, ce matériel militaire.
27:02Ça, c'est la première chose.
27:04Est-ce qu'il y a vraiment eu du dialogue
27:06quand on envoie bouler
27:0880 ans d'histoire diplomatique
27:10et quand on fait juste du chantage ?
27:12Soit tu fais ça, soit tu ne le fais pas.
27:14Normalement, quand il y a un dialogue,
27:16il y a des concessions, des rétrocessions, etc.
27:18Peut-être pour rejoindre ce que Raaf
27:20disait, c'est que là, tu utilises
27:22le mot de diplomatie,
27:24mais en fait, il y a
27:26un certain équilibre
27:28qui est gardé quelque part
27:30à la surface, on va dire, par la diplomatie.
27:32Mais
27:34les décisions, là, aujourd'hui,
27:36il prend des décisions, il abolit
27:38la diplomatie,
27:40il n'y a plus de diplomatie, soit tu le fais, soit voilà,
27:42il n'y a plus de discussion.
27:44Mais quelque part, de tout ce que tu as raconté
27:46depuis le début de cette émission,
27:48c'est que tout converge de toute façon
27:50vers la soumission aux Etats-Unis.
27:52Donc la diplomatie, c'est qu'un petit
27:54blabla qui est là pour...
27:56Ça vient du bon vouloir du Président, finalement.
27:58Par exemple, Bush avait une vision très unilatérale
28:00des relations diplomatiques,
28:02c'est les Etats-Unis font, le reste du monde
28:04suit ou ne suit pas. Ensuite, on est
28:06arrivés avec Obama qui lui avait une vision beaucoup plus
28:08multilatérale du monde
28:10et donc là, lui aussi, jouait le jeu de la diplomatie.
28:12Si on n'était pas d'accord, il essayait de trouver
28:14des accords, etc. Finalement, c'est vraiment
28:16au bon vouloir du Président.
28:18Biden aussi, par exemple, était dans cette idée de multilatéralisme.
28:20D'essayer de
28:22faire converger des idées, d'essayer d'aller chercher par-ci
28:24et par-là. Mais est-ce que ça fait bouger une plaque
28:26tectonique qui est juste à la surface, ça je veux dire ?
28:28Parce que quelque part, le système américain, il est fondé
28:30sur la domination.
28:32Donc, évidemment,
28:34l'espoir,
28:36est-ce qu'on peut avoir de l'espoir ?
28:38Parce que si il y a un Obama,
28:40il ne faut pas non plus en faire un saint non plus.
28:42Obama, c'était un Président américain,
28:44donc il avait des intérêts
28:46à préserver.
28:48Mais est-ce que, quelque part, si on a quelqu'un
28:50qui est vraiment l'antithèse, on va dire,
28:52de Trump, qui est plus ouvert,
28:54multilatéral, etc.
28:56Est-ce que
28:58ça entretient
29:00une espèce de rêve ?
29:02Ça fait avancer, peut-être, certaines causes, etc.
29:04Mais finalement, le fond
29:06du problème
29:08et de la violence sociale et économique,
29:10il est là, et il sera toujours là
29:12tant que ce système continue comme ça.
29:14Parce que le fond du problème, c'est que nous, les êtres humains,
29:16on n'a toujours pas réussi à trouver un système qui soit
29:18autre que celui de la loi du plus fort.
29:20Au final, c'est ça le truc.
29:22C'est qu'on n'a pas d'autre système que ça,
29:24on n'a pas réussi à trouver un autre système que ça,
29:26un système d'équilibre où les nations seraient
29:28soumises à une sorte de droit international,
29:30à une véritable justice, finalement,
29:32puisque, au final, la justice ne repose
29:34que sur le bon vouloir américain.
29:36Alors là, c'est vrai que ça tend
29:38vers une conclusion de l'émission même, parce que là,
29:40est-ce que c'est pas...
29:42On n'a pas trouvé encore une solution.
29:44Peut-être que c'est la nature humaine.
29:46C'est la nature, en fait.
29:48Après, je pense qu'il y a quand même de l'espoir,
29:50et ça, c'est ce que je disais un peu plus tôt dans l'émission.
29:52Je pense qu'il y a trois manières
29:54de voir cet espoir.
29:56Le premier, Trump, pour l'instant,
29:58c'est vrai, a l'ensemble du pouvoir.
30:00Mais dans deux ans, il va y avoir
30:02des élections législatives
30:04qui vont potentiellement
30:06rebattre les cartes, et donc
30:08ne pourront plus permettre au président américain
30:10de faire passer ce qu'il veut avec une majorité.
30:12Donc ça, c'est possible.
30:14Ça, c'est la première chose. La deuxième chose,
30:16l'espoir peut aussi être européen
30:18si on travaille véritablement à une vraie
30:20coopération intra-européenne
30:22avec les 27 pays membres. Comme je l'ai dit,
30:24si les 27 pays membres sont unis
30:26et avancent avec une seule et unique action
30:28comme un seul homme, en fait, ils peuvent
30:30clairement, concrètement, faire face
30:32à ce que l'Amérique
30:34pourrait déployer comme arme. Ce ne sera pas une partie
30:36de plaisir, mais ils le peuvent.
30:38Et donc, c'est travailler en interne,
30:40et ensuite, au niveau national, travailler aussi
30:42pour nos acquis et nos droits
30:44qu'on ne nous les retire pas.
30:46Parce que là, finalement,
30:48on est en train de voir un monde qui va
30:50beaucoup vers l'absolutisme
30:52et le pouvoir d'un président
30:54mais bien sûr aussi d'entreprises.
30:56Demain, par exemple,
30:58il y aura une manifestation nationale
31:00ici en Belgique. Et justement,
31:02c'est peut-être ça aussi l'enjeu. Essayer de faire
31:04en sorte que, en tout cas en Belgique,
31:061. les entreprises ne puissent pas faire ce qu'elles veulent
31:08et 2. que nos droits
31:10les plus fondamentaux soient préservés.
31:12Oui, mais du coup, c'est très isolé.
31:14Quelque part, oui, Audrey.
31:16Je pense que...
31:18Quel est l'espoir
31:20qui est le plus probable ?
31:22Le plus probable, je pense que c'est au niveau national.
31:24C'est-à-dire ?
31:26Au niveau de la Belgique. Essayer de préserver
31:28nos droits et essayer de faire en sorte
31:30que les entreprises n'aient pas un pouvoir
31:32qui soit totalement...
31:34C'est juste une petite coupole au-dessus de notre pays.
31:36Après, dans nos vies, peut-être
31:38que ça garde
31:40encore des choses sous contrôle.
31:42Mais de manière générale, on le voit bien
31:44que, quelque part, aujourd'hui,
31:46le bouche-à-oreille,
31:48etc., maintenant c'est fini.
31:50C'est complètement décloisonné.
31:52T'as tous les réseaux sociaux qui nous poussent
31:54vers des dérives extrêmes.
31:56C'est la vérité. On le voit partout.
31:58Et tout ça, c'est entretenu
32:00par...
32:02Par...
32:04C'est pour ça qu'on doit faire, nous aussi, des législations au niveau national.
32:06Par exemple, on a déjà le cordon sanitaire,
32:08médiatique et politique au niveau francophone.
32:10Et, objectivement,
32:12l'extrême-droite
32:14francophone n'existe pas.
32:16Oui, mais ça tient
32:18sur un petit fil.
32:20On n'est pas assez, comme tu dis,
32:22unis en Europe
32:24pour faire face à
32:26des suprêmes puissances.
32:28Et le problème, c'est que
32:30c'est pas prêt.
32:32Là, ce qui est en train de se passer, c'est plutôt
32:34l'inverse. On va plutôt
32:36vers le repli sur nous-mêmes.
32:38Donc, comment faire ?
32:40Alors, toi, Raph, t'avais
32:42une solution, peut-être ?
32:44J'allais justement dire ce que vous avez dit
32:46par rapport à le repli
32:48sur nous-mêmes. Pourquoi ne pas faire comme les Suisses, au final ?
32:50Ah !
32:52Essayer d'attaquer les Suisses, je n'ai pas dit qu'ils
32:54gagneront, mais
32:56ils ne seront pas pris comme les Belges
32:58lors de la Deuxième Guerre mondiale, au bout de deux semaines.
33:00Même les Français, on n'en parle même pas,
33:02la grosse puissance mondiale
33:04de l'époque, ils se sont fait avoir comme des bleus.
33:06Mais les Suisses, ils ont tellement
33:08barricadé
33:10leur... Après, ils ont aussi
33:12la typographie du pays
33:14à leur avantage, mais ils ont
33:16utilisé ça. Au final,
33:18ils sont bien protégés. Même le peuple
33:20finalement est protégé. Nous, en Belgique,
33:22s'il y en a quelque chose, parce qu'il y a un moment donné,
33:24ils ont eu un peu peur, je ne sais pas si vous vous renseignez un petit peu sur ça,
33:26mais le regain des bunkers
33:28personnels par rapport aux maisons
33:30et tout ce qui s'en suit. Et en Suisse,
33:32je ne sais plus exactement, mais
33:34il y a quasi un bunker par personne.
33:36J'en suis peut-être loin,
33:38mais c'est quasi ça qu'en Belgique,
33:40s'il se passe quoi que ce soit,
33:42on est foutu.
33:44On est vraiment foutu.
33:46Alors que finalement, la Belgique, la première guerre mondiale,
33:48je pense qu'elle était dans les 5 puissances mondiales.
33:50Qu'est-ce qui s'est passé
33:52en 100 ans ?
33:54Je ne comprends pas.
33:56Au 19e siècle, la Belgique était la deuxième puissance économique mondiale.
33:58Ah oui ? Oui, tout à fait.
34:00Avec Léopold. Et les Allemands, ils sont arrivés,
34:02ils ont tout pris.
34:04On se retrouve où on est avec la politique ?
34:06Vous parlez de politique, mais désolé,
34:08je ne sais pas comment on a fait,
34:10mais on s'est bien fait avoir sur ce gouvernement-là,
34:12parce que
34:14on a un Premier ministre qui, depuis le début,
34:16il ne rêve que de l'ascension de la Belgique.
34:18Depuis le début, comment voulez-vous qu'on avance
34:20correctement ? Donc encore plus divisé,
34:22quelque part, pas du tout unir,
34:24mais désunir.
34:26On sait ce qu'il nous reste à faire.
34:28On dit, même si on arrivait
34:30à vaincre l'Amérique, au niveau militaire,
34:32imaginons qu'on arrive à vaincre
34:34l'armée américaine, le système américain,
34:36et bien, juste
34:38essayer d'envahir le territoire
34:40américain est déjà un défi, non pas forcément
34:42que par sa taille, mais aussi par sa population
34:44qui est la plus armée au monde.
34:46La population civile américaine
34:48est plus armée que l'ensemble
34:50des civils
34:52du monde réunis.
34:54Donc tu mets l'ensemble des civils du monde
34:56d'un côté,
34:58qui sont moins armés,
35:00que la population américaine
35:02à elle seule.
35:04C'est un défi.
35:067 milliards 700 millions en fait, puisqu'ils sont 300 millions.
35:08C'est énorme.
35:10C'est fou.
35:12C'est une dinguerie.
35:14Donc en fait, on est dans la merde.
35:16Mais on fait quoi alors ?
35:18On fait quoi ?
35:20Ce qui est sûr, et c'est pour ça que je dis
35:22qu'il faut regarder aussi un peu chez nous,
35:24c'est que ce n'est pas la Belgique qui va changer les choses
35:26au niveau international, et c'est pour ça que je dis
35:28qu'il faudrait peut-être déjà
35:30essayer d'assurer nos propres droits
35:32chez nous en Belgique, avant de vouloir
35:34aussi les assurer au niveau international.
35:36Parce que si nos propres droits sont déjà violés, rien qu'en Belgique,
35:38alors on n'ira rien faire.
35:40Si on va trop grand, on n'arrivera jamais à
35:42y aller. C'est une bonne chose.
35:44Déjà faisons en sorte de préserver nos droits ici en Belgique,
35:46avant de vouloir les préserver
35:48dans le reste du monde.
35:50Il me semble que c'est le mot de la fin.
35:52Quelque part, on a une
35:54solution, une petite solution pour
35:56nous rendre nos vies
35:58de tous les jours.
36:00Raph, merci d'avoir participé à l'émission.
36:02Un grand plaisir.
36:04Je me suis mis sur le côté justement,
36:06parce que j'arrive près de la frontière française,
36:08donc du coup j'aurai mon réseau à l'échanger.
36:10Ah oui, c'est vraiment adorable.
36:12On est ravis de
36:14t'entendre dans l'émission, et merci aussi pour tes
36:16messages, parce que je vois que les messages que tu envoies
36:18ce n'est que le soir.
36:20Tes premiers messages étaient dans cette émission, et ça nous fait vraiment
36:22très très plaisir.
36:24C'est une belle émission, donc finalement,
36:26c'est très agréable à écouter aussi.
36:28Merci beaucoup Raph, ça nous fait très plaisir.
36:30Bonne fin de soirée à toi, bonne route.
36:32Merci, également à vous aussi.
36:34Voilà, et bisous aux français.
36:36Non, non, j'habite en Belgique, mais j'habite vraiment
36:38à la frontière, et le problème, t'entends, c'est qu'il va capter
36:40le réseau français.
36:42Ah, d'accord, mais bisous aux français quand même.
36:44On les embrasse, ils nous écoutent.
36:46Bisous Raph, gros bisous.
36:48Bonne soirée à vous, à plus, au revoir.
36:50Ciao, ciao.
36:52C'est vrai que Bilal, il a 21 ans.
36:54Quoi ?
36:56Il a 21 ans.
36:58La jeunesse comme ça ?
37:00Tu me donnais quel âge ?
37:02Je ne sais pas, en tout cas...
37:0453 ?
37:06Non, pas du tout.
37:08Je ne suis pas à la fin de vingtaine, mais même au niveau de la culture...
37:10Il est incroyable.
37:12Je commence minif, moi.
37:14C'est ouf, tu vas revenir nous voir bientôt ?
37:16Oui, bien sûr.
37:18On a encore plein de choses à se dire.
37:20La politique américaine, mais tu te passionnes
37:22de plein d'autres choses.
37:24J'aimerais que tu...
37:26Le billet Bilal.
37:28Le billet géopolitique,
37:30pour qu'on apprenne un peu.
37:32De temps en temps, tu viens nous voir, tu nous fais un petit
37:34tour.
37:36C'est tellement intéressant,
37:38t'es incroyable. Merci beaucoup d'avoir été avec nous.
37:40Tu es le bienvenu dans cette émission,
37:42quand tu le souhaites.
37:44Les filles, alors, on fait quoi ?
37:46Moi, je propose
37:48qu'on aille au spa.
37:54C'est bien, parce que ça remet
37:56les idées en place,
37:58on a des choses à faire.
38:00On ne va pas sauver le monde, mais on peut
38:02rayonner autour de nous.
38:04Individuellement,
38:06chacun avec sa petite personne,
38:08qu'est-ce que tu peux faire individuellement ?
38:10Qu'est-ce qu'on peut tous apporter ?
38:12A part continuer...
38:14Demain, on se réveille, on continue
38:16notre petite vie, mais qu'est-ce qu'individuellement,
38:18en vrai...
38:20Pour faire quoi ? Pour changer ?
38:22Deux choses, avoir une force collective pour protéger nos droits
38:24et aller voter.
38:26Ça, heureusement, chez nous,
38:28c'est vraiment merci.
38:30Le fait que ce soit obligatoire, c'est top.
38:32On ne peut pas s'en plaindre. Personnellement, je trouve ça génial.
38:34Moi aussi, je trouve ça génial.
38:36Non, je n'aime pas me lever le dimanche.
38:38C'est vrai ?
38:40Non, j'ai été votée.
38:42J'étais en train de réfléchir.
38:44Je me rappelle, ce jour-là, j'avais hésité.
38:46J'étais là, mais est-ce que je vais voter ? Je ne vais pas voter.
38:48On a dû voter deux fois d'affilée assez récemment.
38:50Oui, pour les européennes.
38:52Oui, c'est ça, le 9 juin et le 13 octobre.
38:54Ah, c'est ça qui était un peu emmerdant.
38:56J'y étais le 9 juin et le 13 octobre,
38:58je ne suis pas sûre.
39:00Quand on entend ce qu'il se passe dans le monde,
39:02quelque part...
39:04C'est vrai que quand tu vois
39:06l'immensément grand, tu te dis
39:08c'est trop loin.
39:10Qu'est-ce que je peux faire ?
39:12J'ai l'impression que finalement, tu fais...
39:14On est impuissant.
39:16Il y a un côté cyclique.
39:18Il y a un côté, comme on dit,
39:20quelque part, les choses qui sont visibles
39:22et ce monde invisible
39:24auquel on n'a pas accès.
39:26C'est comme ça.
39:28C'est aussi quelque part normal
39:30que tout ne soit pas...
39:32Mais peut-être dans nos vies de tous les jours,
39:34on peut faire en sorte, avec des petites choses,
39:36de remplir les cœurs
39:38ou de faire en sorte que les gens
39:40qu'on côtoie autour de nous
39:42soient moins enclins à être
39:44dans la peur, à être mal dans leur peau.
39:46Parce que c'est ça aussi
39:48qui fait que c'est des mouvements de société
39:50qui se dirigent,
39:52qui cherchent de l'espoir
39:54ou des réponses dans des discours
39:56qui sont...
39:58Voilà, ceux qu'on connaît.
40:00Il ne faut pas oublier aussi que généralement,
40:02même si on voit que le gouvernement, c'est loin,
40:04il y a la commune.
40:06Et la commune, c'est un niveau de pouvoir
40:08qui agit directement sur les gens.
40:10Encore pareil, c'est un truc que je trouve
40:12que dans le quotidien...
40:14Qu'est-ce que tu veux dire ?
40:16La commune.
40:18Le travail de la commune sur ton quotidien.
40:20Je trouve, en tout cas,
40:22si je dois juste prendre ma petite personne,
40:24qu'on ait changé de gouvernement,
40:26qu'on n'ait pas changé de gouvernement,
40:28qu'il y ait eu...
40:30Il faut aller parler avec les voisins plus vieux
40:32ou alors des vilals de ton quartier.
40:34Par exemple,
40:36quand on paye les courses
40:38ou, par exemple,
40:40si on est propriétaire, quand on paye le cadastre,
40:42en fait, tous ces prix-là,
40:44ça dépend d'un niveau de pouvoir,
40:46que ce soit de la commune, que ce soit de la région,
40:48que ce soit de n'importe...
40:50Ça dépend finalement toujours d'une autorité politique.
40:52Même la taille de nos dentifrices
40:54ou bien de nos brosses à dents
40:56dépend d'une autorité politique.
40:58Au final,
41:00on n'a pas l'impression
41:02qu'il y a quelque chose qui est fait,
41:04mais quand on regarde autour de soi et qu'on se pose les questions
41:06de se dire pourquoi,
41:08on trouve qu'il y a toujours un lien avec la politique.
41:10Tu es en train de me dire que je ne me pose pas assez
41:12la question du pourquoi, c'est ça ?
41:14C'est quoi ton why ?
41:16Pourquoi ? Non, mais il a raison.
41:18De toute façon, il a raison.
41:20Mais tu as raison de tout.
41:22De toute façon, tu pourrais nous dire même,
41:24on serait là, oui, waouh !
41:26Tu vois quand on suit les autres qui suivent les idéologies ?
41:28C'est la même chose !
41:30C'est sûr que tu nous aides
41:32à y voir plus clair.
41:34C'est chouette de pouvoir étayer un discours
41:36avec de l'histoire, parce que l'histoire
41:38nous donne les réponses en vrai.
41:40C'est vrai. C'est de l'histoire que tout est puisé.
41:42Finalement, c'est un peu l'origine de tout.
41:44On dit que l'histoire est cyclique, qu'à chaque fois ça recommence.
41:46Et j'ai l'impression que c'est en train de recommencer.
41:48Qu'est-ce qui recommence, Bilal ?
41:50L'histoire de la Seconde Guerre mondiale, par exemple.
41:52Les crises, à chaque fois.
41:54On est en train
41:56de brûler des livres, on est en train de censurer
41:58des scientifiques, on abolit
42:00des ministères de la culture.
42:02Tout ce qui fait qu'au final, on est humain
42:04et qu'on arrive à se lier grâce à cette humanité.
42:06Et bien,
42:08on la retire, finalement.
42:10Oui.
42:12Pour imposer, du coup,
42:14une vision unique.
42:16Pour faire la guerre, et puis pour refaire
42:18la paix, et puis après pour oublier,
42:20et puis pour repartir, pour avoir peur, et puis pour repartir
42:22à la guerre. Et surtout une vision
42:24qui revient à chaque fois, patriarcale,
42:26blanche, homme, masculiniste.
42:28C'est ça, c'est vrai
42:30que c'est quand même troublant dans tout ça,
42:32parce qu'on ne l'avait pas vue venir,
42:34celle-là, j'avoue.
42:36Les femmes, en tout cas,
42:38essayent de prendre de plus en plus de place
42:40et la parole autour de tout ça
42:42se libère de plus en plus, malgré tout.
42:44C'est ça qui est énorme.
42:46Et en plus, à chaque fois qu'il y a une crise,
42:48les premières personnes touchées,
42:50ce sont les minorités, et surtout les femmes.
42:52C'est les premières personnes qui sont touchées,
42:54parce que c'est les personnes qui,
42:56dans un monde vu comme étant patriarcal,
42:58sont les personnes qui ont
43:00le moins de voix et de légitimité.
43:02Ce sont les personnes qu'on écoute le moins.
43:04Et donc au final, c'est elles qui sont les premières touchées.
43:06Alors, un film à aller regarder,
43:08les amis, qui vient de sortir,
43:10c'est un film.
43:12C'est pas les Avengers.
43:14C'est pas Avengers Civil War.
43:16C'est Civil War, le film. Allez le voir, on va en parler.
43:18Peut-être si vous avez le temps de le voir ce soir, on en parlera demain.
43:20Ça veut dire qu'il faut le revoir pour me rappeler, non ?
43:22Allez le voir, faites-vous plaisir.
43:24Et alors, un autre,
43:26une autre série, peut-être,
43:28qui peut bien nous foutre les boules,
43:30et bien nous faire voir ce qui pourrait potentiellement arriver bientôt,
43:32c'est quand même The Handmaid's Tale,
43:34La Servante Ecarlate.
43:36Tu vas un peu loin quand même.
43:38Bah, sorry, mais je ne sais pas.
43:40Histoire de te rassurer, elle va un peu loin quand même, non ?
43:42Est-ce que tu as vu la série
43:44La Servante Ecarlate, The Handmaid's Tale ?
43:46Ces gens, ils vont prendre,
43:48et du coup, les Etats-Unis,
43:50ils vont faire un raid pour récupérer les femmes
43:52qui arrivent à avoir des enfants, parce qu'on est dans
43:54un monde, un Etats-Unis,
43:56où les femmes ne sont plus fertiles.
43:58Et donc, la...
44:00Non, les hommes aussi, les hommes ne sont pas fertiles.
44:02Oui, les hommes et les femmes. Mais bon, majoritairement
44:04les femmes spéciales qui sont
44:06enceintes. Et donc, ils vont chercher, en fait,
44:08même au Canada, etc., dans les pays limitrophes,
44:10les femmes qui peuvent tomber enceintes.
44:12Et en fait, les familles riches sont ensemble
44:14dans leur petite rue, qu'ils ont créé une petite communauté
44:16dans les Etats-Unis,
44:18comme une secte religieuse. Hop, ils vont choper les femmes
44:20et en fait, ils font des viols, en fait, sur les femmes.
44:22Ils forcent ces femmes-là, qui sont fertiles,
44:24à porter des enfants pour cette communauté,
44:26etc., etc. C'est un peu ce qui s'est passé
44:28durant la Seconde Guerre mondiale, quoi.
44:30Et quand tu vois ce qui se passe
44:32avec l'avortement aux Etats-Unis,
44:36les centres
44:38d'avortement qui n'arrivent pas
44:40dans les recherches, les femmes qui font des recherches
44:42pour des jeunes femmes, par exemple,
44:44qui veulent se faire avorter,
44:46et les premières recherches, en fait, sont
44:48payées, etc., pour te diriger
44:50vers des centres religieux
44:52qui sont subventionnés, etc.,
44:54par des fonds religieux, pour t'empêcher
44:56de... Ah oui, ah oui.
44:58Oui, vu que maintenant, c'est dans la majorité des Etats.
45:00Cette série, c'est vraiment un truc qui est,
45:02je pense, inspiré de la réalité, parce que
45:04durant la Seconde Guerre mondiale, le régime nazi
45:06avait ce qu'on appelait les Lebensborn,
45:08donc c'était des pouponnières où
45:10les femmes venaient, et elles devaient être
45:12accouchées là, leur enfant était pris,
45:14et s'il était difforme,
45:16il était tout de suite tué.
45:18Et on disait aux femmes
45:20qu'en fait, elles devaient rester là, et servir
45:22seulement de fertilité.
45:24La Gestapo et la SS avaient reçu
45:26pour ordre de faire au moins quatre
45:28enfants avec leurs femmes, mais de faire
45:30un maximum d'enfants hors mariage.
45:32Et, en fait, le truc, c'est que le régime nazi s'est
45:34rendu compte que c'était pas suffisant, qu'il n'y avait pas assez d'enfants
45:36qui étaient faits, et donc ce qu'ils faisaient, c'est qu'ils allaient
45:38prendre les enfants des femmes qui étaient
45:40prises dans les conquêtes,
45:42et on décidait deux choses,
45:44un, si elles étaient germanisables,
45:46et donc si ces enfants
45:48étaient germanisables, on les envoyait vers l'Allemagne
45:50pour être germanisés, s'ils ne l'étaient pas,
45:52ils étaient réduits en esclavage.
45:54C'est un peu ça, en fait,
45:56finalement, parce que les femmes, en tout cas dans la série,
45:58elles sont séparées
46:00de leurs
46:02enfants, et finalement, il y a même l'actrice principale
46:04qui a son enfant de base qu'elle avait déjà eu
46:06dans sa vie normale,
46:08qui était rentrée dans ce système-là,
46:10et qui avait été attribuée à une famille X,
46:12etc.
46:14Quand l'enfant était germanisable,
46:16on le germanisait, on le mettait dans une famille,
46:18et cette famille devait s'occuper
46:20de son éducation nationale-socialiste,
46:22et ensuite, vers l'âge
46:24de 8 ans, parce que c'était ça le régime,
46:26vers l'âge de 8 ans, les enfants étaient pris de toutes les familles
46:28allemandes, et ils devaient tous aller vers la Hitlerjugend,
46:30donc les jeunesses hitlériennes, pour rentrer
46:32encore une fois dans ce régime.
46:33Là, il y a un scandale qui vient de sortir là, mais je ne retrouve pas
46:35l'article, mais je l'ai lu aujourd'hui, il y a des femmes
46:37qui ont été séquestrées dans un
46:39pays asiatique, et on leur a enlevé tous leurs
46:41ovocytes,
46:43donc il y a vraiment un problème de fertilité, déjà,
46:45dans ce monde, on le sait, donc bon, l'émission se termine
46:47là, mais la vérité, c'est que, allez voir
46:49Civiloire,
46:51et regardez peut-être The Handmaid's Tale,
46:53et on en reparle, voilà.
46:55Toi, tu l'as déjà vue ?
46:57Oui.
46:58Toi, tu ne l'as pas vue, Jeanne ?
46:59Non, je ne l'ai pas vue. Franchement, elle est bien.
47:01Il te faut deux mois, parce que c'est une longue série,
47:03et il y a beaucoup de saisons.
47:05Beaucoup de saisons.
47:07J'ai l'impression qu'il y en a trois ou quatre.
47:09Euh...
47:11Je pense.
47:13À la fin, je trouve que c'est un petit peu tiré,
47:15les premières saisons,
47:17voilà, ils ont tiré en longueur, les premières saisons,
47:19vraiment, c'est une immersion dedans, c'est vraiment tout ce
47:21truc autour,
47:23toute cette construction de cet organisme,
47:25qui est vraiment intéressant
47:27et qui est vraiment même très choquant,
47:29etc.
47:31Mais on se dirige, il me semble qu'avec les
47:33dernières décisions qui ont été
47:35prises depuis l'investiture,
47:37quelque part, on se dirige
47:39un peu vers ça. Donc, comme l'a dit Bilal,
47:41écoutez, essayons déjà
47:43à notre niveau de nous
47:45empêcher de dériver.
47:47C'est toujours important de dire, on n'est pas d'accord.
47:49On n'est pas d'accord !
47:51Absolument. Demain, il y a une grosse grève, courage à vous.
47:53Si vous devez prendre les transports,
47:55ça va être un peu compliqué.
47:57Mais on sera là à 20h pour vous
47:59accompagner pendant votre soirée,
48:01tous les soirs de la semaine, ça sera notre dernier soir.
48:03On vous offrira encore 100 euros de bijoux.
48:05Victoria, vous pouvez toujours vous inscrire au 6322 en envoyant
48:07mon bijou par sms.
48:09Jeanne, bonne nuit. Tu as aimé cette émission ?
48:11J'ai appris plein de choses.
48:13Bilal, chaque fois qu'il vient, il nous abreuve.
48:15Tu nous nourris.
48:17Absolument.
48:19Audrey, bonne nuit aussi.
48:21On se retrouve la semaine prochaine pour la Girls Night,
48:23le mercredi prochain. Irène, bonne nuit.
48:25On va aller revoir cette émission en replay
48:27sur la Funvision de Fun Radio.
48:29Bilal, merci beaucoup.
48:31De rien.
48:33Merci pour tout ça.
48:35Bonne soirée à toi.
48:37On va arrêter de te saucer là.
48:39Tu veux de la sauce barbecue Mc Donald's ?
48:41On en a plein.
48:43Et vive l'Amérique !
48:45Bonne nuit à vous.
48:47C'est Lucas qui vous accompagne
48:49jusqu'à minuit avec un invité spécial
48:51ce soir dans l'after, c'est le Colonel Réel.
48:53Aurélie n'a que 16 ans.
48:55Elle attend un enfant.
48:57Ses amis et ses parents lui conseillent
48:59l'avortement.
49:01Bonne nuit à vous.
49:03Et n'oubliez pas que...
49:05Demain, Monsieur Leblanc !
49:07Et voilà, on a les droits !
49:09Bonne nuit !