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00:00Bonjour Pascal. Bonjour, on pourra parler de la lettre bouleversante des parents d'Elias qui sont sortis du silence dans un communiqué
00:06et qui ont souligné ce que ne dit pas tout le monde d'ailleurs, et notamment la presse.
00:12L'autre individu qui était armé d'une machette et d'une hachette.
00:17C'est un peu plus grand qu'un couteau ça. Oui mais c'est très intéressant, je vous assure, la période que nous vivons est très très intéressante.
00:25J'ai les deux dépêches de l'AFP d'hier
00:30qui sont sortis à 15h10 et qui rapportent
00:34le communiqué des parents du jeune Elias. Donc ils ont fait une synthèse de la lettre qu'ils ont écrit au député.
00:41Pourquoi l'AFP ne souligne-t-il pas que
00:46le jeune Elias a été tué par une machette et une hachette alors que les parents le disent ? Pourquoi ?
00:51Je vous pose la question et à partir du moment où on pose la question on connaît la réponse.
00:54C'est que le mot machette et hachette est connoté culturellement et que l'AFP fait un travail de censure
01:01automatique d'une certaine manière en ne soulignant pas ce que soulignent les parents. Et on est au coeur de nos sujets,
01:08on est au coeur de l'espace médiatique, on est au coeur de la transmission journalistique.
01:13Il y a des choses qu'on ne veut pas dire et ce n'est pas une censure qui est faite, c'est les journalistes eux-mêmes dans leur bureau
01:22qui comprennent qu'il y a des mots qu'il faut dire et d'autres qu'il ne faut pas dire. Donc on est dans ce climat-là.
01:27C'est quoi notre métier ? C'est témoigner de la réalité. Les parents ont parlé de hachette et de machette, le journaliste il rapporte la réalité.
01:34C'est un cas concret,
01:36chimiquement pur comme on dit, et ça le don
01:39effectivement de Magacé et notre travail effectivement c'est de le souligner parce que l'AFP c'est pas n'importe quoi. C'est juste la première agence française
01:46payée,
01:48fonctionnalisée, payée par les impôts des français. Donc on a le droit d'avoir un regard sur le travail que font les journalistes de l'AFP,
01:57me semble-t-il.
01:59Voilà, autre sujet que vous prévoyez d'aborder dans le tournant d'édition.
02:02On pourra parler de Grenoble. Ce qui est intéressant dans Grenoble,
02:04tous les gens qui réfléchissent à la violence soulignent
02:08l'effet d'auto-entraînement qui peut exister. C'est pourquoi la tolérance zéro doit être appliquée. C'est-à-dire qu'un crime
02:15ou la publication d'un crime va
02:18autoriser celui qui voulait peut-être passer à la violence ou qui hésitait à aussi passer à la violence.
02:24Donc tout le monde, tous ceux qui ont réfléchi sur ces sujets-là disent pourquoi tolérance zéro, pourquoi il faut intervenir dès qu'il y a la
02:30fameuse vitre cassée, c'est la théorie. C'est parce qu'après il y a une sorte de
02:35auto-entraînement, donc dans les paroles, dans les gestes, dans les comportements, la violence amène la violence.
02:41Allez, on en parle de 11h à 13h sur Europe.