Le film 'The Brutalist' de Brady Corbet introduit un entracte au milieu de son film. Une tradition oubliée du cinéma. Mais si à l'époque, ils étaient nécessaires pour des raisons techniques, ici, le réalisateur le justifie par un choix artistique.
Catégorie
📺
TVTranscription
00:00Les lumières viennent de se rallumer, mais non, la projection n'est pas finie, l'entracte de The Brutalist commence.
00:07Le retour d'une vieille tradition au cinéma, les nostalgiques sont ravis.
00:11Ça me rappelle ma jeunesse, avec la marchande d'esquimaux.
00:15C'est très très bien et ça devrait recommencer parce qu'on vit une vie trop rapide.
00:19Quand d'autres spectateurs trouvent ces 15 minutes de pause trop longues.
00:23Ça me fait rappeler à l'époque quand je regardais la télé où il y avait des pubs.
00:27Pour le cinéma, cette coupure imposée par le réalisateur Brady Corbet a nécessité quelques ajustements.
00:33Les spectateurs vont sortir de la salle.
00:35Cela nécessite peut-être de faire attention aux horaires des autres séances,
00:38de telle sorte à ce qu'il n'y ait pas trop d'affluence en même temps.
00:43A l'époque, ces entractes étaient une nécessité technique.
00:46Il fallait changer de bobine quand les films étaient longs.
00:49Plus besoin avec le numérique, pour The Brutalist, il s'agit d'un choix artistique.
00:53Il raconte une histoire sur plusieurs périodes.
00:56Sur un architecte qui va arriver aux Etats-Unis et qui va essayer de faire carrière.
01:01Et à un moment de l'histoire, Brady Corbet a considéré qu'il fallait une pause.
01:05C'est-à-dire que le public devait se poser, peut-être réfléchir avant la fin du film.
01:09Entracte compris, comptez 3h35 pour aller voir le film.