• il y a 7 heures
Alors que la Ligue 1 est en conflit avec son diffuseur DAZN, Lionel Charbonnier a pointé la responsabilité des présidents des clubs dans cette situation. En toute connaissance de cause, ils ont ré-élu le président de la Ligue (Vincent Labrune) et choisi la diffuseur DAZN aujourd'hui mécontent et qui ne paie plus. 

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Transcription
00:00Lionel, dans le soliton des droites allées, toi t'en veux au président ce soir ?
00:02Bien sûr, parce qu'on tape, on tape, on est les premiers, tout le monde tape sur Jean Tan à droite à gauche,
00:08on tape sur Dazen qui veut pas payer, on tape sur Labrune qui est une vraie calamité, qui est le pire, qui est l'homme à abattre et tout ça.
00:19Mais à l'arrivée, si on en est là, il y a eu un vote.
00:21Qui a voté ?
00:23C'est très simple.
00:25Tu parles de l'élection du président de la République, Vincent Labrune ?
00:27Non, pour Labrune, pour tout ça, qui a voté ? Ce sont les présidents de club.
00:31Présidents et quelques familles de foot aussi ?
00:33Bien évidemment, c'est la famille du foot la première responsable.
00:37Aujourd'hui, c'est la première à pleurer, mais c'était la première qui avait les billes, qui avait tout dans les mains pour pouvoir faire quelque chose de bien.
00:45Ils ont pensé, ils ont voté en leur âme et conscience, en pensant que Labrune était la personne qu'il fallait, la personne idoine.
00:55Au départ, personne n'a gueulé quand c'était Labrune.
00:59Maintenant, on parle de Labrune, il n'est plus bon à mettre au...
01:03Je ne dis pas qu'il est bon, je ne dis pas ceci.
01:05Mais ceux qui, aujourd'hui, lui tapent dessus, les premiers qui ont besoin d'argent, ce sont les présidents de club, il y a des fuites.
01:13Elles viennent d'où ces fuites ?
01:15Des présidents ?
01:17Bah voilà, mais pourtant, c'est Dazone qui ne veut pas payer, c'est Labrune qui est nul, mais on se plaint des fuites.
01:25Ils se plaignent des fuites, mais ce sont des fuites qui sont à l'intérieur de leur tuyauterie, de ce sac de noeuds.
01:32Non, franchement, moi, aujourd'hui, je ne veux pas entendre les présidents se plaindre, parce que c'est eux qui avaient toutes les cartes normales.
01:39Et c'est eux qui se sont mis tout seuls dans la merde.
01:42C'est que ça, ils auraient eu Vincent Labrune en septembre dernier, maintenant, bon, on y est, on en est là aujourd'hui.
01:48Mais pas qu'en septembre dernier, bien avant aussi, c'était eux.
01:51C'est surtout à eux que j'en veux, c'est pas...
01:54Mais maintenant, qu'est-ce qu'on fait ? Qu'est-ce qu'ils peuvent faire ?
01:57Les présidents ?
01:58Ce que tu veux dire, c'est que toi, tu ne voudrais plus les entendre.
02:02Moi, ce que je veux... Déjà, arrêtez de se plaindre, parce que c'est eux que tu ne te plains pas.
02:06Tu te retrousses les manches et puis, tu essaies de trouver la personne idoine pour avoir ce truc.
02:13Alors, j'entends des noms à droite, à gauche, des mecs qui n'ont pas réussi, que ce soit dans le turf, que ce soit canal, que ce soit machin.
02:21J'entends, il faut mettre lui, il faut mettre lui.
02:23Il faut mettre un mec qui connaisse déjà, pour moi, qui connaisse la Ligue 1, qui sache ce que c'est que présider tout de tout ce qu'ont besoin les clubs de Ligue 1.
02:35Il ne faut pas mettre un mec pour remplir une case, il ne faut pas mettre un nom pour un nom.
02:40Il faut mettre un mec qui connaisse la Ligue 1, qui connaisse le marketing, qui connaisse aussi les médias.
02:47Il n'y en a pas cinquante, mais pour moi, voilà ce qu'il faut faire.
02:52Mais ne pas mettre un tel pour mettre un nom. Voilà, c'est tout.
02:563216, si vous voulez réagir à la visionnelle. Kevin ?
03:01Moi, je ne pense pas que ce soit aussi simple que c'est uniquement la faute des présidents.
03:05Moi, je pense que, comme a dit un peu Lionel aussi, c'est la faute de tout le monde.
03:08C'est la faute de tout le football français.
03:10Ça fait des années, ça fait même des décennies qu'on se voit plus beau que ce qu'on est.
03:14Et pour le coup, l'after a été précurseur.
03:16On dit, vous critiquez la Ligue 1.
03:18Mais non, ce n'est pas le problème de critiquer ou pas critiquer.
03:21On est lucide.
03:23Hier, j'entendais, ou tout à l'heure, j'entendais dire que, ah ouais, mais il y avait un auditeur qui était d'origine portugaise
03:29qui disait, ah le championnat portugais, c'est quand même pas mal.
03:31Mais non, mais c'est en dessous de la Ligue 1, pas de problème.
03:33C'est la différence, Kevin.
03:35La différence, c'est que le portugais va défendre son club.
03:38La preuve, nous, on le démonte.
03:40Non, non, mais ce n'est pas ça.
03:41C'est vrai que c'est ce que tu montes, c'est ce que tu dis souvent.
03:43Tu dis qu'on critique trop la Ligue 1.
03:44Trop, trop, trop.
03:45Laisse-moi finir.
03:46Aujourd'hui, en Ligue 1, on ne se rend pas compte.
03:51Le problème, ce n'est pas d'être bien ou moins bien qu'un autre championnat.
03:55C'est qu'aujourd'hui, maintenant, le fossé s'est creusé.
03:58Puisque Olivier Lettand disait cet après-midi, qu'il rappelait fort justement que la Bundesliga
04:03a un milliard de droits télés.
04:05Et nous, on peine à avoir 400 et quelques millions.
04:08Mais aujourd'hui, dans une fiscalité différente, et plus avantageuse pour eux.
04:14Oui, mais quand même, aujourd'hui.
04:16Mais attention, en Allemagne, il y a beaucoup de fiscalité aussi.
04:18Je sais que souvent, vous croyez qu'en France, on est plus taxé.
04:20Non, non, non, beaucoup moins que la France.
04:21Mais par exemple, aux Pays-Bas, c'est le pays qui taxe le plus en Europe.
04:24Oh, j'ai regardé Kevin, on a eu une discussion, j'ai regardé.
04:27Il y a 20% de moins de taxes pour les sociétés.
04:30Oui, pour les sociétés, mais pas pour les joueurs.
04:33Les joueurs, c'est 52%.
04:36Le budget d'un club, c'est 20% de moins d'une société.
04:39Oui, mais n'empêche que les joueurs, c'est 52% sur leur salaire.
04:42Donc en fait, c'est à peu près équivalent en France, en tout cas pour les joueurs et les impôts des joueurs.
04:47Oui, c'est les gros salaires en France.
04:48Mais aujourd'hui, à partir du moment où on avait d'énormes budgets,
04:53on a des masses salariales qui sont pharaoniques.
04:57Et par contre, aujourd'hui...
04:59Ça, c'est encore les présidents qui les donnent, Kevin.
05:01Oui, mais ce n'est pas que les présidents, c'est tout un engrenage.
05:04C'est tout un engrenage qui fait que quand tu te vois plus beau que ce que tu n'es,
05:08forcément, tu n'es pas dans les réalités.
05:10Et donc, oui, les présidents.
05:12Mais aujourd'hui, les présidents, même s'ils avaient voulu pour voter pour quelqu'un d'autre,
05:15le football français est organisé de telle façon que l'entre-soi prédomine pour tout.
05:21Et donc, ils ne pouvaient même pas presque voter pour qui ils voulaient,
05:23puisqu'il fallait être parrainé par le parrainage, du parrainage.
05:26Et qu'en fait, ils font tout pour se protéger eux-mêmes.
05:28Qu'il n'y ait que des incompétents.
05:30Ils s'en foutent complètement du moment que c'est mon pote.
05:32C'est mon pote, il est compétent.
05:33Il n'est pas compétent, ce n'est pas grave puisque c'est mon pote.
05:35Non, mais donc, en fait, on voit des trucs qui sont surréalistes.
05:38Je rappelle quand même les discours des représentants des différentes familles du football
05:46qui ont sorti des discours lunaires.
05:48« Ah ouais, mais moi, mon pote, je le connais depuis 20 ans.
05:50Donc, on aurait pu aussi le mettre dans le truc. »
05:52Donc, en fait, tous ces discours-là sont aujourd'hui inaudibles.
05:56C'est inaudible.
05:57Il faut que tout le monde se regroupe pour l'intérêt du football français.
06:01Moi, je ne sais pas si c'est Pierre Ferrati, si c'est Michel Denisot.
06:05Je ne sais pas exactement qui il faudra choisir.
06:07Une chose est sûre, c'est que Vincent Labrune, c'est terminé pour lui.
06:10Il faut qu'il laisse sa place.
06:11Il faut qu'il laisse sa place parce qu'aujourd'hui,
06:13un des acteurs historiques du football français, ça reste Canal+.
06:18Que ce soit avec ou sans Canal+, avec le bouquet Canal+,
06:22ou sans le bouquet Canal+, comme j'ai expliqué hier.
06:24En tout cas, cette personne-là, elle est discréditée, elle est disqualifiée.
06:28Alors, juste sur Canal+, effectivement, le bouquet, c'est une chose.
06:32C'est-à-dire, par exemple, d'inclure la chaîne dans les offres.
06:34Mais Canal, en tant que chaîne elle-même, aurait beaucoup de mal à mettre
06:38l'argent nécessaire à acheter la Ligue 1.
06:40Mais il y a toujours des solutions pour arriver à travailler avec eux.
06:44Et Vincent Labrune, son mandat, c'est 2028.
06:47T'as aussi le produit que tu vends, t'as pas que l'argent que tu mets.
06:49C'est-à-dire que tu peux donner un peu moins d'argent,
06:51mais vendre un produit un peu meilleur que ce qu'on a quand même.
06:55Tiens, justement, dans un instant, on écoutera Jean-Michel Larké,
06:57qui a poussé un gros coup de gueule cet après-midi dans Rotten Sans Flamme.
07:00Mais d'abord, il y a Alexandre qui nous a appelés au 3216 et qui veut venir réagir.
07:03Salut Alexandre !
07:05Bonjour, bonsoir Thibault, bonsoir Kevin et bonsoir Léon.
07:09Ah oui, alors c'est Lionel, t'es sur YouTube.
07:12Pas Léon, il n'a pas le bonnet ce soir, Lionel.
07:14Il n'a que les lunettes, mais il n'a pas le bonnet.
07:16Je ne l'ai pas mis.
07:17Oui, mais le reste, c'est Léon.
07:19Oui, mais sans le bonnet, tout de suite, ça le fait moins, tu vois.
07:22Bon, c'est pas grave.
07:24Sinon, je l'ai écouté, j'ai vu ses paroles comme guirou buvé de la cristalline.
07:29Et Kevin a dit, oui, Dazzo n'est responsable, Labrune n'est responsable.
07:35C'est vrai, mais les présidents sont les premiers responsables
07:38parce que ce sont eux qui ont élu l'homme qui a proposé ce diffuseur pourri.
07:42Oui, mais de toute façon, bien sûr qu'ils sont responsables,
07:44mais de toute façon, ils ne pouvaient même pas voter pour qui ils voulaient
07:47puisque avec ce système de gouvernance, il faut vraiment que tu sois parrainé par tout le monde.
07:52Donc en fait, si tu veux un peu arriver pour changer les choses
07:55et si tu veux enlever le pain de la bouche de certains,
07:57de toute façon, tu sais que tu ne pourras même pas être candidat.
07:59Donc c'est quand même compliqué.
08:01Oui, mais au-delà de ça, au-delà de ça, au-delà de ça, Kevin,
08:06de toute façon, les présidents...
08:07Cet épisode-là, c'est l'épisode 2 de ce qui avait commencé avec Médiapro
08:11parce que les présidents, ce qui les a perdus, on l'a vu là, c'est leur cupidité.
08:16Parce que Médiapro, c'était la même chose.
08:18Ils ont dit à Didier Quillot, tu nous trouves un milliard ou on te jette dehors.
08:22Et du coup, lui, comme Canal+, ne voulait pas mettre un milliard pour la Ligue 1,
08:27il est allé voir ailleurs et ça a créé la situation merdique qu'on a vue
08:30parce que les présidents de Ligue 1, plus ils en ont d'argent, plus ils en veulent.
08:34Ils ont été gavés aussi un petit peu.
08:37C'est aussi un petit peu de la faute de l'ancienne direction de Canal+,
08:40parce que je rappelle, c'est Stephen Guy qui avait dit ça quand il était encore chez vous,
08:43Bertrand Méheux, l'ancien directeur de Canal+, avait tué la concurrence
08:49en surpayant le produit pour avoir le monopole de la Ligue 1.
08:53Donc, à force d'avoir de l'argent, ils en ont voulu toujours plus, toujours plus, toujours plus.
08:58Et voilà où on en est.
09:00Mais c'est pour ça que je disais hier, quand tu vends quelque chose
09:04et que tu sais qu'il est un peu survendu, puisque c'est de l'autorité publique,
09:09tu viens de le dire, tout le monde le sait,
09:11mais quand tu vends quelque chose et que tu te dis
09:15« je suis quand même content de l'avoir vendu à ce prix-là »,
09:17tu ne vas pas forcément t'attendre l'année suivante à refaire le même coup.
09:21Il faut quand même te préparer au cas où et en conséquence.
09:24C'est ça la lucidité aussi, la lucidité de bien vendre et de bien acheter.
09:28Tu ne peux pas toujours bien vendre et tu ne peux pas toujours bien acheter.
09:31Donc, il faut te préparer.
09:33Et c'est pour ça qu'il faut faire attention à qui on vend le produit.
09:37Si l'acheteur n'est pas fiable, on en arrive là.
09:40Oui, Lionel.
09:41Oui, ce que je voulais dire aussi, c'est que, oui, ce soir je tape sur les présidents,
09:46mais attention, il va falloir que tout le monde mette de l'eau dans son vin,
09:50à commencer par les acteurs.
09:52Les acteurs, que ce soit les clubs et tout ça, il faut vendre un produit.
09:56Il faut vendre, il faut laisser les gens rentrer dans les vestiaires.
09:59Entre guillemets, pas tout le temps, pas ceci, pas cela.
10:02Mais en ce moment, qu'est-ce qu'on fait ?
10:03Mais ça, ce n'est pas de la faute de...
10:04Mais ça vient du club proprement dit.
10:08Alors, sûrement pas du président, mais aussi de l'entraîneur qui veut tout faire en catimini.
10:13Alors maintenant, c'est à celui qui va divulguer le moins d'informations possibles.
10:19Parce que si jamais le PSG sait comment on joue, on va peut-être pouvoir leur en mettre un.
10:24Non, mais c'est bon, il faut arrêter.
10:26Tout le monde sait comment on joue.
10:28Maintenant, tu fais du mercredi au samedi, c'est pratiquement à huis clos.
10:34Du lundi au samedi, c'est à huis clos ?
10:36Oui, le mercredi...
10:37Les gars, les gars, les gars !
10:38Non, mais attends, juste que je termine.
10:41Et donc, ce qu'il faut, c'est aussi changer.
10:43C'est-à-dire aussi les joueurs.
10:45Donc là, je parlais d'ouvrir un petit peu, d'être un peu plus...
10:49Avoir cet esprit d'ouverture et de communication.
10:54Et ne pas fermer les portes quand les caméras arrivent et tout ça.
10:57Ça, c'est la première chose.
10:58Deuxième chose, c'est aussi...
10:59Je me souviens, dans les années 90, ça aussi, on était dans le vestiaire, quoi.
11:02Alors, je ne dis pas qu'avant, c'était mieux, ce n'est pas ce que je veux dire.
11:05Non, pas du tout.
11:06Ce que je veux dire, c'est qu'il faut que tu vendes quelque chose.
11:08Aujourd'hui, tu vends quoi ?
11:10On vend que des trucs que c'est...
11:12J'ai entendu dire que machin, nani, nana...
11:15Et ça, t'as besoin de temps plein, justement.
11:18Mais je les comprends.
11:19Et le diffuseur, c'est ce qu'il dit aujourd'hui au tribunal de commerce de Paris.
11:22Je les comprends tout à fait.
11:23Il n'a pas les accès qu'il devrait.
11:24Et il n'y a pas que les diffuseurs.
11:25Il y a aussi, vous, les journalistes, nous, les consultants.
11:30C'est-à-dire qu'il s'est créé, et ça, c'est quelque chose que moi, j'ai vécu.
11:33Justement, ce passage de ce que tu disais, dans le temps, on ouvrait les portes, nanana...
11:38Oui, dans le temps, il n'y avait pas les portables, il n'y avait pas les réseaux sociaux, il n'y avait pas tout ça.
11:41Et il va falloir aussi qu'on fasse un petit peu le ménage vis-à-vis des joueurs
11:45et qu'on change leur manière de voir les choses.
11:47C'est-à-dire qu'au lieu de s'auto-gérer sur les réseaux sociaux,
11:53qu'il y ait cette connivence aussi avec les journalistes.
11:56C'est-à-dire, tu vois, et que les journalistes ne trompent pas non plus,
11:59quand je te parle en off, c'est en off.
12:01Et qu'il n'y ait pas de, excuse-moi le mot, de salopes, ni d'un côté, ni de l'autre.
12:06Non mais là, et ben alors ?
12:07Ni de l'autre, ni de l'autre.
12:08Là, c'est 50 euros dans la clignée de l'after, directement.
12:10C'est pas grave.
12:12Mais ce que je veux dire, c'est qu'il va falloir que tout le monde mette de l'eau dans son vin,
12:16qu'on parle, qu'on raconte une histoire, qu'on raconte des trucs.
12:20Moi, je te promets, j'ai écouté un jour, je suis allé, l'année dernière,
12:25j'étais invité au micro d'or.
12:27J'ai une histoire que j'avais lue d'un mec sur les micro d'or,
12:31que j'avais vue sur un réseau social.
12:33Bon, je l'ai lue vite fait, ça ne m'a rien fait.
12:37J'ai vu cette même histoire racontée par un journaliste professionnel.
12:42J'avais les larmes aux yeux.
12:44Pourquoi ? Parce qu'il y a des gens qui savent beaucoup mieux raconter les histoires.
12:49Ne déconne pas, parce que ce que je dis, c'est très important.
12:52Parce qu'il va falloir, j'essaie de défendre votre corporation.
12:55Ce que je dis, c'est très important.
12:57Il y a des gens qui savent raconter les histoires.
13:00Que les joueurs jouent, que les gens qui savent raconter les histoires,
13:05aillent voir les joueurs, que les joueurs s'ouvrent,
13:08pas pour tout, mais qu'ils puissent parler en off,
13:12et laisser raconter les histoires à ceux qui savent bien faire le travail.
13:16C'est tout.
13:17Lionel, tu sors de cris du cœur ce soir.
13:20Jean-Michel l'a fait aussi cet après-midi dans Rotten sans flammes.
13:23Je n'ai pas tout dit, je n'ai pas tout fait.
13:25Écoutons-le maintenant.
13:26Il faut prendre l'un pour taper sur l'autre.
13:28C'est-à-dire que Dazone achetait le produit à la LFP
13:32en leur disant, écoutez, votre produit, personne n'en veut.
13:36Ce sont des oeufs de limpe et on va vous le payer au plus bas prix.
13:41Une fois qu'ils ont vu acheter Dazone,
13:43ils avaient acheté, comme je vous l'ai dit, des oeufs de limpe
13:46et ils ont voulu vendre du caviar aux consommateurs à 40 euros par mois,
13:52sans rien dedans.
13:54Donc, ils ont pris tout le monde pour des idiots
13:56et ils se retrouvent le bec dans l'eau.
13:58Le verre, il n'est pas dans le fruit.
14:01Le fruit, les amis, il est pourri.
14:04Il est bouffé par tous les verres.
14:06Et c'est irréversible.
14:08L'histoire, elle va mal se terminer.
14:11Jean-Michel Larquet, cet après-midi, dans Rotten sans flammes,
14:14il renvoie un peu dos à dos.
14:15Tu vois, la Ligue est Dazone, quand même.
14:17C'est ça, le problème, c'est qu'aujourd'hui,
14:19et moi je l'ai dit, des fois je parle avec des agents,
14:22avec des conseillers de joueurs et je leur demande,
14:24mais vous êtes conscients que l'eldorado, c'est terminé, quand même ?
14:28Vous êtes conscients que quand un club va vous dire
14:30que dans quelques mois, dans quelques années,
14:31on ne peut plus donner des salaires comme ça,
14:33il ne faudra pas le voir comme un...
14:35C'est ce que tu dis, mais on ne le voit pas, ça, encore.
14:37Le fameux manque de respect.
14:39Il y a encore des salaires quand même astronomiques.
14:43On n'a pas vu la baisse encore.
14:44Bien sûr, mais de toute façon...
14:46Tu vas la voir.
14:47À un moment donné, le prix va tomber.
14:49Je reviens avec ma comparaison,
14:51où on dit souvent, ah oui, mais toi, tu nous parles d'un truc...
14:55Tout à l'heure, c'était l'auditeur qui parlait du Portugal,
14:58du Pays-Bas, de la Belgique...
15:00Est-ce qu'on se rend compte des salaires, des budgets ?
15:04Les écarts par rapport à la France.
15:05Les budgets, l'écart, il est monstrueux par rapport à la France
15:08en termes de rapport qualité-prix.
15:10Victoire en Coupe d'Europe, prix dépensé.
15:12C'est fou !

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