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JD Vance, vice-président des États-Unis a déclaré une guerre idéologique à l'Europe déclarant que "la menace" qui pèse sur l'Europe n'est "ni la Russie, ni la Chine" mais le renoncement a "certaines de ses valeurs les plus fondamentales. Depuis le sommet de Munich, le ministre délégué auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères a réagit.

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Transcription
00:00Absolument, parce que c'est vrai que J.G.Wentz a donné un peu une leçon aux démocraties européennes,
00:04à la fois une leçon sur la liberté d'expression, mais aussi sur la liberté religieuse.
00:08Alors, évidemment, le chef de la diplomatie française a réagi en disant, par exemple,
00:12« personne ne peut imposer son modèle à l'Europe », voici l'une de ses réponses.
00:17Et puis, Jean-Noël Barraud a aussi réagi, suite, vous savez, à ce coup de fil entre Donald Trump et Vladimir Poutine,
00:24un coup de fil qui a duré 90 minutes, mercredi, où les deux hommes ont abordé les modalités d'un arrêt du conflit en Ukraine,
00:32un coup de fil qui a un peu passé pour un coup de tonnerre, parce que les Européens n'étaient pas invités,
00:36ainsi que les Ukrainiens. Le chef de la diplomatie française a réagi. Écoutez-le.
00:42— On est en train de parler d'une administration qui est là depuis trois semaines,
00:44qui est en train de former un jugement sur la crise régionale la plus significative et la plus directement liée à leurs propres intérêts.
00:53Ce qui est clair, c'est ce que je viens de vous dire, c'est-à-dire que le souhait des États-Unis, tel que Marco Rubio l'a exprimé,
01:01c'est d'avoir une paix durable, ce qui suppose que des garanties de sécurité puissent l'entourer.
01:05Et c'est un processus qui ne remette pas en question les alliances que, depuis 75 ans, les États-Unis ont nouées avec les pays membres de l'OTAN.
01:15— Et c'est vrai que l'un des enjeux, notamment ici, de cette conférence à Munich, c'est d'avoir sa chaise à la table des négociations
01:23pour résoudre le conflit ukrainien, à la fois Volodymyr Zelensky, qui s'est exprimé hier et qui a donné ses conditions pour une paix durable.
01:31Notamment, il a dit, le président ukrainien, qu'il était prêt à rencontrer Vladimir Poutine, seulement et seulement s'il y avait
01:37un pacte commun fixé avec ses alliés depuis Kiev. Et vous le voyez, les Européens et la France demandent aussi
01:44à ne pas être mis sur le banc de touche, finalement, de ces négociations en Ukraine. Bref, une conférence ici à Munich
01:52où l'avenir de l'Europe est donc aussi en train de se jouer.

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