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00:00Avez-vous entendu parler de cette affaire? Alors moi, enfin écoutez, quand on a lu ça, là Thomas Lacroix m'en parlait tout à l'heure,
00:06je peux vous dire qu'on n'en revient pas. Pour le 14 février, la Saint-Valentin,
00:12Nous étions ensemble.
00:14Ça c'est vrai, on s'est passé la soirée ensemble.
00:16C'était une soirée divine, chère Pascale.
00:18Vous étiez merveilleuse.
00:20Il a raison, il a raison, il a raison, on était là sur un rempart.
00:22Pour le 14 février, des détenus de la prison de Seyss près de Toulouse ont pu bénéficier de séances de massage
00:29et pratiquer de la danse country.
00:31Des activités qu'ils n'ont pas pu aux personnels pénitentiaires,
00:35qui dénoncent évidemment un manque de moyens.
00:37Sachez que la semaine prochaine, ces mêmes délinquants, enfin ces détenus de la prison de Seyss pourraient participer à un atelier de yoga.
00:47Bonsoir, Jérôme Combelle, vous êtes secrétaire FO pénitentiaire de Seyss.
00:51Merci d'être avec nous en direction Europe.
00:53Oui, bonsoir, bonsoir à tous.
00:55Bonsoir, merci d'être là.
00:57Est-ce qu'on vous propose de massage ?
00:59Non, on ne vous propose pas ça à la maison d'arrêt de Seyss, dites-moi.
01:02Non, non, nous effectivement, pour les personnels, on ne nous propose pas.
01:06On nous dit qu'il n'y a pas d'argent et qu'il faut travailler.
01:10Pour nous, il n'y a pas.
01:12On n'a pas la chance, si vous voulez, de pouvoir bénéficier d'une gratuité, notamment sur des soins de visage et avec du massage.
01:19Franchement, sans rigoler, quand on entend cette affaire,
01:21je vous le dis, Jérôme Combelle, évidemment secrétaire FO pénitentiaire de Seyss,
01:26j'ai un peu de sourire dans la voix parce que, pardon,
01:28quand on a découvert cette information, les bras nous en sont tombés,
01:30je vous le dis, Jérôme Combelle.
01:32C'est-à-dire qu'en fait, ce sont des détenus,
01:34vous parliez effectivement dans le journal local
01:36de violeurs, de kidnappeurs,
01:38très bien, ils sont en train de purger leur peine,
01:40c'est une chose.
01:41Mais après, qu'ils puissent bénéficier de massages,
01:43de, je ne sais pas, de soins du visage,
01:45comment ça peut passer, ça ?
01:47Racontez-nous.
01:49Écoutez, déjà, ça passe, si vous voulez, par le milieu social.
01:52C'est-à-dire que les CPIP, les conseillers d'insertion et de probation,
01:55qui proposent des activités
01:57ou des mesures de ce style,
01:59et après, ensuite, c'est validé par leur direction
02:01et survalidé par la direction locale
02:03du centre pénitentiaire de Toulouse-Seyss.
02:05Mais vous ne dites rien,
02:07que vous répond la direction ?
02:09Parce que j'imagine que vous avez sollicité la direction, Jérôme Combelle.
02:11Alors, oui, je l'ai sollicité,
02:13enfin, j'ai été sollicité une fois
02:15que j'ai sorti le communiqué local.
02:17C'est-à-dire qu'effectivement, la note de service
02:19qui indique bien qu'il va y avoir
02:21cette activité le 14 février,
02:23elle a été parue le 12 février,
02:25elle date du 6 février.
02:27Donc, bon, on voit bien déjà
02:29que là, ils essayent un petit peu de temporiser
02:31dans le temps pour dire, on le saura un jour et demi avant.
02:33Bon, peut-être que pour les organisations syndicales,
02:35bon, mais ça va, donc,
02:37il nous reste un jour, on diffuse,
02:39on sort le papier le 13 février,
02:41et derrière, on alerte, et on est sollicité
02:43effectivement par la direction locale,
02:45enfin, je suis sollicité par la direction en disant,
02:47avec un échange très courtois,
02:49bien étendu,
02:52en discussion, bon, bien sûr,
02:54leur retour et le mien,
02:56il est totalement différent, c'est-à-dire que là,
02:58ils ne comprennent pas forcément
03:00pourquoi on se rend communiqué, parce que
03:02ça pourrait éventuellement
03:04leur servir
03:06lorsqu'ils sortent,
03:08si vous voulez, donc, lors des rendez-vous.
03:10Attendez, moi, je vais vous dire que dans ce studio,
03:12j'ai vous dire, Jérôme Courbel, Véronique Jacquier,
03:14Paul Melun et moi, on veut bien aussi
03:16des séances de massage pour nous sentir mieux.
03:18Donc, pardon, mais...
03:20Écoutez, Jérôme, je l'ai mis dans le communiqué aussi.
03:22J'ai demandé où est-ce qu'il était le stade pour les personnels,
03:24parce qu'on lui les conditionne de travail.
03:26C'est un truc de dingue.
03:28Mais attendez, je vais lire
03:30ce que vous disiez.
03:32Début février, il y a quatre surveillants en formation
03:34qui ont dû payer leur repas à faute d'un budget nécessaire.
03:36Nos familles, comme tous ceux
03:38qui vivent avec un SMIC, aimeraient aussi
03:40profiter d'activités gratuites.
03:42Et quand vous dites ça à la direction,
03:44ils vous disent quoi ? Ils vous répondent quoi ?
03:46Oui, bon, t'aimes trop ça.
03:48Mais c'est quand même incroyable.
03:50Il faut une pensée de côté, comme on dit.
03:52Mais bon, après,
03:54moi, c'est surtout,
03:56si vous permettez,
03:58moi, c'est surtout sur les familles
04:00des victimes, c'est-à-dire, comme vous avez dit tout à l'heure
04:02en amont, imaginez
04:04quelqu'un qui,
04:06sur un violeur, sur un meurtre,
04:08sur une séquestration,
04:10si les familles des victimes apprenaient
04:12qu'au final, en prison, ce genre
04:14de personnes hébergées puissent bénéficier
04:16gratuitement. Alors, gratuitement,
04:18oui, non, parce que c'est quand même payé par nos impôts,
04:20parce que le matériel qui est amené, il est bien quand même
04:22acheté quelque part, et financé.
04:24Mais c'est inaudible,
04:26c'est pour ça qu'on vous a appelé Jérôme Combelle,
04:28les bras m'ont sont tombés,
04:30je vous le dis. On ne comprend pas,
04:32mais je pense que les auditeurs d'Europe 1
04:34ne doivent pas en revenir.
04:36Il y a eu une histoire qui avait suscité la polémique
04:38où on voyait des prisonniers en train de faire
04:40une séance de karting.
04:42Mais je trouve
04:44que ça en dit long
04:46sur ce qu'est devenue la prison.
04:48Pardonnez-moi, monsieur, mais on a l'impression
04:50que ça devient un club de loisirs.
04:52Il n'y a plus du tout cette notion...
04:54Non, mais la prison
04:56a perdu son sens premier,
04:58c'est-à-dire quand même...
05:00La drogue était les prisonniers.
05:02En face de la notion de réparation,
05:04il a commis quelque chose de grave,
05:06il devrait être dans une situation
05:08où il devrait se demander comment
05:10réparer le mal qu'il a commis,
05:12il devrait être capable d'un semblant
05:14d'introspection pour une forme de réhabilitation
05:16ensuite dans la société.
05:18On s'étonne qu'il y ait tant de récidives,
05:20mais c'est évident puisqu'il n'y a aucun travail
05:22de fait sur l'âme
05:24du prisonnier,
05:26sur son esprit, sur son psychique
05:28pour qu'il ne sorte pas pire qu'il n'est rentré.
05:30Et vous êtes en train de nous dire que non seulement
05:32ces hommes ne font pas ce travail-là,
05:34mais en plus, quelque part, on les entretient dans ce qu'ils sont
05:36en leur disant qu'il faut se faire bichonner
05:38comme s'ils n'avaient commis aucun mal.
05:40Et en plus, on leur donne quand même
05:42des moyens de se détendre,
05:44pardonnez-moi, alors que les Français
05:46en bossant comme...
05:48En bossant, ils n'ont pas
05:50droit à des massages, ça coûte de l'argent !
05:52Pardon ?
05:54Alors Jérôme Combelle ?
05:56Oui, effectivement, si moi je veux
05:58un jour faire... Effectivement, ça va coûter quand même
06:00je sais pas, moi j'ai pas idée.
06:02Une heure de massage, je peux vous dire
06:04qu'à Paris c'est très cher.
06:06Ça dépend des instituts, mais ça peut aller très très haut.
06:08Non mais c'est vrai !
06:10Non mais voilà, en fait, si vous voulez,
06:12là aussi, vous voulez revenir, c'est vous qui l'avez
06:14très bien dit, c'est-à-dire que pour la réinsertion de la
06:16personne hébergée, je sais pas quel est le lien exact
06:18quand même avec ça. En fait, voilà, nous on n'est
06:20pas contre qu'il y ait des... Comme moi j'ai dit,
06:22j'ai proposé, j'ai été fort de proposition, c'est-à-dire
06:24accentuer et accélérer le travail
06:26dans les prisons,
06:28effectivement, ou du sport, parce que le sport
06:30est mis en place pour effectivement les occuper.
06:32Ça c'est très bien, ça.
06:34Nos armes d'activité, effectivement,
06:36les citoyens français le savent,
06:38c'est-à-dire qu'en fait, c'est plus une prison, comme vous dites.
06:40Oui, ça pourrait
06:42effectivement être catalogué comme ça.
06:44Non, mais c'est exagère. Mais franchement,
06:46je vous jure, Jérémie Cobel, on est tout cœur avec vous,
06:48parce que ça doit être très compliqué, vous avez
06:50raison, parce que le salaire des
06:52agents de la pénitentiaire
06:54sont très faibles. Non, sincèrement, monsieur,
06:56c'est même indécent par rapport à vous, par rapport
06:58à votre fonction, par rapport à vos missions,
07:00moi je trouve ça indécent. Bon, Paul Melun ?
07:02Non, c'est vrai. Alors, il y a plusieurs sujets.
07:04Évidemment, la colère du personnel pénitentiaire,
07:06moi je la comprends, c'est des métiers qui sont
07:08très très difficiles.
07:10Que personne ne veut faire, vous êtes très courageux, Jérôme Cobel.
07:12Vous êtes extrêmement courageux, moi j'ai eu l'occasion
07:14de parler avec pas mal d'agents pénitentiaires
07:16qui me parlent de leurs conditions de travail,
07:18et je tombe à chaque fois de ma chaise, je trouve ça scandaleux.
07:20Et je trouve qu'il y a aussi une question de
07:22moyens, qui est très importante, et
07:24vous, syndicalistes et autres, vous agissez beaucoup
07:26en ce sens, et je trouve ça très courageux. Ensuite,
07:28sur l'expression de Véronique,
07:30centre de loisirs, je ne suis pas d'accord. Je ne pense pas
07:32que je puisse dire que les prisons sont un centre de loisirs.
07:34Tout ce bouchon, quand on apprend qu'il y a des activités de massage
07:36et de danse, on trie.
07:38C'est-à-dire que, justement, il ne faut pas
07:40que ce type d'activité, ou ce type de faute,
07:42parce que là, je ne vois pas effectivement ce que des salons de massage
07:44ou du yoga viennent faire dans une prison.
07:46On les considère bientôt
07:48comme des clubs de loisirs.
07:50Donc, si ces événements-là se produisent
07:52et qui sont médiatisés, et ils doivent l'être,
07:54ça nous fait croire que ce serait des centres de loisirs.
07:56Or non, il y a des conditions carcérales qui sont
07:58aussi difficiles, c'est dit par à peu près
08:00tous les experts. On n'a pas suffisamment de cellules.
08:02Parfois, on est obligé de mettre des matelas
08:04à même le sol. Et les conditions carcérales
08:06sont aussi pas bonnes. Donc, il faut créer des places.
08:08C'est aussi un sujet
08:10d'inconfort.
08:12Véronique,
08:14si jamais on fait croire aux Français
08:16et on dit que la prison, c'est un centre de loisirs,
08:18on imagine le centre de loisirs dans toutes
08:20ces configurations.
08:22C'est pertinent de leur proposer
08:24des massages.
08:26Dans ces cas-là, construisons des prisons et gardons
08:28de l'argent pour construire des prisons et permettre
08:30au début de vivre dans des conditions décentes.
08:32Et surtout, de vous renforcer.
08:34Jérôme Convel, vous manquez cruellement
08:36de personnel.
08:38Au-delà de ça, il manque effectivement
08:40du moyen de personnel.
08:42Et des prisons aussi.
08:44Vous l'avez dit, les matelas au sol,
08:46peut-être qu'il y en a. Si, il y en a.
08:48On est quasiment, si vous voulez,
08:50on est quasiment à 300 matelas
08:52au sol, c'est-à-dire que c'est 300 personnes
08:54qui dorment
08:56même à 10 cm du sol
08:58dans une cellule
09:00qui fait un petit peu plus de 10 mètres carrés.
09:0263 dedans.
09:04Alors effectivement, leur condition d'incarcération
09:06elle est très compliquée,
09:08et bien sûr que ça va avec les conditions
09:10de travail des personnels,
09:12mais là-dessus, c'est vrai qu'on dirait qu'on favorise,
09:14qu'on essaye de favoriser un petit peu plus
09:16les conditions d'incarcération que les conditions
09:18de travail. Quand nous, on demande, quand nous,
09:20représentants syndicaux, on demande, effectivement,
09:22de pouvoir améliorer par de biais, et là,
09:24c'est toujours le même refrain qu'il y a, mais il n'y a pas d'argent,
09:26et non, écoutez, on verra, on attend,
09:28on repousse, et voilà.
09:30Et quand on apprend qu'il y a
09:32un acte gratuit de telle sorte,
09:34qui est la première sur le CP de Seyss,
09:36ça fait 10 ans que j'y suis, moi, sur le CP de Toulouse-Seyss,
09:38franchement, moi, ça m'horrifie,
09:40et je peux vous assurer
09:42que l'ensemble des personnels de Toulouse-Seyss,
09:44ils ne comprennent pas.
09:46Non, non, c'est normal, ça.
09:48Dites-moi, Jérôme Combel, secrétaire FO
09:50pénitentiaire de Seyss,
09:52si vous aviez Gérald Barman qui nous écoute, peut-être,
09:54le garde des Sceaux devant vous,
09:56que lui diriez-vous ?
09:58Ah ben, écoutez, je dirais
10:00qu'il faut qu'il prenne attache avec le service associé
10:02et que cette action-là
10:04ne puisse pas se reproduire, puisque
10:06a priori, d'après ce que j'ai bien compris,
10:08c'était une action qui, peut-être,
10:10aurait pu ou pourrait se reproduire
10:12dans les jours, voire les mois à venir.
10:14Donc, là-dessus, non,
10:16c'est plus possible, c'est-à-dire qu'il faut rendre
10:18les prisons comme des prisons, c'est-à-dire qu'effectivement,
10:20il ne faut pas que ça devienne, alors ça a été
10:22vraiment un petit peu exagéré, un centre de loisirs,
10:24mais la récidive,
10:26elle y est, forcément, moi je le vois
10:28à Seyss, les gens reviennent
10:30en prison, c'est-à-dire que
10:32la prison ne fait plus peur, je suis désolé,
10:34je le dis, je le maintiens,
10:36et si la surpropagation
10:38carcérale, et bien disons,
10:40si elle faisait peur, autant qu'elle n'en fait pas autant,
10:42et que, voilà, mais j'ai envie de dire...
10:44La prison, elle ne fait plus peur,
10:46puisque les gens reviennent, en fait,
10:48et nous, ce qu'on peut entendre,
10:50des fois, c'est, oui, mais moi, j'ai envie
10:52d'être là, sur là, enfin, nous,
10:54il y a un bâtiment, un machin, ce qu'on appelle
10:56Maison Marie-Rome 1 et Maison Marie-Rome 2,
10:58oui, mais j'ai envie d'être là, parce que je le connais,
11:00c'est de la cité Entelle,
11:02c'est tout possible, c'est-à-dire que c'est à moins de 9h,
11:04c'est bon,
11:06et du coup, c'est vrai que tout ménager,
11:08tout ménager, mais avec nos conditions qui sont
11:10de plus en plus pénibles, un manque crucial d'agents,
11:12des heures supplémentaires qui explosent,
11:14enfin, au-delà de 5-8h au trimestre,
11:18c'est vrai que, comme on dit, la cocotte,
11:20c'est ça, la cocotte,
11:22la cocotte, effectivement,
11:24vous allez faire grève, Jérôme Combel,
11:26ou pas, vous allez entamer une action ?
11:28Je vais déjà attendre, voir comment la direction,
11:30l'échange que je vais pouvoir avoir
11:32avec la direction, mais si ça devait perdurer,
11:34et s'ils n'entendaient pas le message
11:36envoyé, oui, effectivement,
11:38on mènera des actions, alors un mouvement,
11:40je ne sais pas, mais en tout cas, il y aura d'autres actions
11:42qu'une communique locale, ça, oui,
11:44on ne va pas rester là, effectivement.
11:46Il n'est plus, je vous le dis, Jérôme Combel,
11:48alors là, vous êtes sur un repos, il est 19h53,
11:50c'est devenu national, je pense que votre direction,
11:52on sera certainement informé,
11:54je pense.
11:56Oui, oui, non, mais bon, oui, oui, moi,
11:58sur un plan, sur l'effort national, oui, je sais déjà
12:00qui j'en ai télévisé, puisque, bon, je l'aurai transmis, mais,
12:02effectivement, après, voilà, nous,
12:04l'important était de médiatiser,
12:06je ne clôtille pas le travail
12:08des CPIP, mais à un moment donné,
12:10il faut qu'on en discute tous ensemble,
12:12c'est-à-dire que, effectivement, rien n'est facile,
12:14personne n'a un métier, voilà, facile,
12:16mais le tout, c'est quand même d'en discuter
12:18un petit peu avec les acteurs.
12:20Jérôme Combel, si ces associations
12:22fournissaient des psychologues,
12:24peut-être, pour accompagner les détenus,
12:26des, je ne sais pas, moi, des coachs, pour les aider
12:28à trouver un travail en sortant, bien sûr que tout le monde
12:30comprendrait, mais c'est le coup du massage,
12:32si vous voulez, la Dance Country et les cours de yoga,
12:34pardon, mais quand on voit ça,
12:36je pense qu'il n'y a pas une seule personne
12:38en France qui n'est pas outrée.
12:40La Dance Country, elle n'a pas eu lieu encore.
12:42Normalement, elle devrait avoir eu lieu dernier jour,
12:44ou plus loin à venir.
12:46Quand on emploie volontairement le mot de clé de loisir,
12:48je suis provocante, mais c'est pour dire que
12:50ça n'a rien à voir avec la réinsertion
12:52ni l'idée même
12:54de réhabilitation
12:56ou de rédemption, c'est-à-dire que
12:58quand on sort de la prison, on doit quand même sortir autrement
13:00après avoir commis quelque chose de grave,
13:02en principe. C'est le sens même de la prison.
13:04Je trouve l'attitude de notre interlocuteur
13:06intéressante et constructive par rapport à sa hiérarchie
13:08et aux autres acteurs de dire, à ce moment-là,
13:10est-ce qu'on ne peut pas plutôt mettre en place des cours de sport
13:12qui sont plus adaptés, etc.
13:14Il ne s'agit pas de blâmer le rôle des associations, mais plutôt
13:16de réorienter leur rôle sur la réinsertion des détenus.
13:18Exactement !
13:20Vous pourriez, Jérôme Combel, peut-être,
13:22secrétaire FO pénitentiaire, en parler avec la direction ?
13:26Bien sûr, bien sûr ! De toute façon, j'en parle tous les jours.
13:28On a un exchange qui est très
13:30constructive tous les jours, et du coup, je suis ouvert
13:32au dialogue, parce que c'est ce qui fait avancer les choses.
13:34Effectivement, on n'est pas d'accord
13:36sur tous les points, mais en fait, ça sert à ça aussi.
13:38C'est-à-dire que chacun amène sa pierre à l'édifice
13:40et on essaie de pouvoir trouver
13:42des pistes qui pourraient améliorer.
13:44Mais là, c'est vrai
13:46qu'il n'y a pas eu cette concertation-là,
13:48et nous, on l'a appris
13:50d'une terce personne, et ça ne va pas.
13:52C'est-à-dire qu'on ne peut pas
13:54laisser ce souci là.
13:56Jérôme Combel, vous savez ce qu'on va faire, vous nous tenez au courant.
13:58Vous vous rappelez d'Adrien Bagé, qui vous a appelé
14:00pour vous mettre à l'antenne.
14:02On veut savoir si la country a eu lieu.
14:04Jérôme Combel, on fera un point dans une semaine
14:06pour savoir un peu comment cette affaire a évolué.
14:08Merci beaucoup, Jérôme Combel.
14:10Secrétaire FO pénitentiaire de SAIS.
14:12Merci d'avoir été en direct avec nous.
14:14Merci Véronique Jacquet, merci Paul Mollard.
14:16Merci Pascal.
14:18Finez vite de ce studio.
14:20J'espère bien.
14:22Donc Véronique, à samedi prochain.
14:24À samedi.
14:26Adrien Bagé, merci de noter.
14:28Une annonce antenne, évidemment,
14:30pour les copains d'Europe 1 au cœur de l'histoire.
14:32Tous les jours de 15h à 16h sur Europe 1
14:34avec Stéphane Bern du lundi au vendredi
14:36et Virginie Giraud samedi et dimanche.
14:38Ils vous font le récit d'événements, de lieux et de personnages
14:40qui ont façonné l'histoire.
14:42Demain, Stéphane Bern retrace l'histoire
14:44d'Honoré de Balzac, figure emblématique
14:46de la littérature, père de la comédie humaine.
14:48Aussi célèbre
14:50pour ses liaisons amoureuses.
14:52Vous restez avec nous dans un instant.
14:54Le journal de 20h, bien sûr.
14:56Et puis je recevrai Franck Alizio, député RN
14:58des Bouches-du-Rhône. On va revenir avec lui
15:00sur la candidature de Bruno Retailleau, qui fait
15:02beaucoup réagir. Est-ce une menace pour le
15:04rassemblement national ? On va lui poser aussi
15:06une question sur la nomination de Richard Ferrand.
15:08Ça aussi, ça fait beaucoup, beaucoup parler
15:10à la tête du conseil constitutionnel.
15:12Et puis on parlera également
15:14tiens, je ferai réagir
15:16mes... Gabriel Cluzel
15:18et Nathan Devers, mes chroniqueurs
15:20du dimanche choix.
15:22Sur le drapeau
15:24à Saint Raphaël, le maire à Saint Raphaël,
15:26j'en ai parlé hier, je voudrais avoir leur avis.
15:28Qui instaure une levée de drapeau, une marseillaise,
15:30un centre de loisirs ? A tout de suite sur Europe 1.