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A l'occasion de la sortie de son nouveau 'Mercato' dans lequel il joue un agent de joueur, Jamel Debbouze était l'invité ce mardi de Rothen s'enflamme pendant une heure !

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Transcription
00:00T'es un vrai Hakim !
00:02Il est bon acteur, il est poli en plus !
00:04Ça c'est sympa !
00:06Tous les trois fait rêver les gars !
00:08En tout cas c'est toi
00:10qui me fait rêver aujourd'hui, parce que franchement bravo
00:12pour ce que tu fais !
00:14Déjà ce film Mercato, allez-y
00:16demain, c'est largement meilleur
00:18que 4-0, ça c'est sûr, donc allez-y !
00:20Tu l'as vu l'autre ?
00:22Bah oui j'ai vu !
00:24J'ai vu les deux, y'en a un j'ai fait un quart d'heure
00:26et l'autre je suis allé au bout !
00:28Merci frère !
00:30On va en parler, puisque l'équipe du film Mercato
00:32avec nous, Djamel Debbouze,
00:34Hakim Gemmilli, et après 19h,
00:36on reviendra sur
00:38l'actu de l'OM !
00:40Les Marteillais se plaignent de l'arbitrage !
00:42Djamel Debbouze a lancé mes feuilles, honnêtement c'est pas bien grave !
00:44Il a dit il laissait passer le champion du monde !
00:46Non mais t'es sérieux là ?
00:48Tu me prends de haut comme ça ?
00:50L'OM se plaint de l'arbitrage ?
00:52Non mais j'ai aucun problème Djamel !
00:54L'OM se plaint de l'arbitrage ?
00:56Parano ou ont-ils raison ?
00:58Ils se plaignent de la nomination de Monsieur Stinat,
01:0032-16, ce sera le débat à 19h, et on lancera
01:02la soirée Ligue des Champions, barrage retour
01:04de Ligue des Champions pour Monaco, à Benfica,
01:06un but à remonter, est-ce que vous croyez en l'exploit ?
01:08Ce sera à 19h30, et puis
01:10Julien Cazard bien sûr, comme tous les soirs,
01:1218h45, le Cazard enchaîné,
01:14spécial Djamel Debbouze !
01:16Waouh !
01:18Franchement j'ai l'impression
01:20qu'à l'automne début j'aurais pas mis un euro,
01:22là franchement je suis impressionné !
01:24C'est le numéro 1 des RMC !
01:26J'ai dégagé chez Fich, ils connaissaient tout
01:28Mais tout, mais c'est un monstre !
01:30Et on y va, c'est l'événement, donc une star internationale
01:32avec nous dans Rotten Sans Flamme !
01:34On a dit de lui qu'il était plein de talent,
01:36sexy, sensible, dynamique,
01:38riant ! Je viens de percuter 42,
01:40vous êtes la femme
01:42du Zemdéo Zedane ?
01:44On l'a comparé à Nicholson, à De Niro,
01:46et à Brando ! Les fondations,
01:48faut compter 2-3 mois, 3-4,
01:509 ! Il est de ces hommes pour qui
01:52un moindre mal est déjà un mieux !
01:54C'est pas possible, il faut au moins
01:568 000 ! Il est celui qui n'est personne
01:58et qui a besoin de quelqu'un !
02:00Vous êtes Thierry Henry de chez Thierry Henry, là ?
02:02Oh là là, que vous faites du football, c'est ça ?
02:04Il est l'homme qui n'a jamais eu sa chance,
02:06jusqu'à maintenant ! Arrêtez de souffrir,
02:08vous commencez à me saouler, là ! Au jeu de la vie,
02:10il n'avait que de mauvaises cartes ! Ça vous fait quoi ?
02:12De connaître Jim Jim Zemdane ? Pour nous,
02:14il restera à jamais Rocky !
02:16Dites-moi pas que c'est pas vrai !
02:19Jamel Debbouze avec nous,
02:21ainsi qu'Akim Gemidi, pour parler
02:23du film Mercato, qui sort demain en salle,
02:25un film sur le foot.
02:27T'es obligé de passer par Rotten Sans Flamme
02:29pour en parler. Franchement,
02:31c'est le meilleur film de foot qu'on a connu, faut le dire.
02:33Arrête de vouloir créer des problèmes
02:35avec tout le monde, de comparer...
02:37Les autres films de foot, en général,
02:39ils étaient pas bons !
02:41C'est vrai ! Je suis d'accord avec toi.
02:43J'aime pas ta franchise, Jérôme.
02:45C'est pour toi.
02:48Filmer le foot,
02:50personne de meilleur que la télé pour le faire.
02:52Filmer cette spontanéité,
02:54c'est quasiment impossible pour le cinéma.
02:56C'est pour ça qu'on s'est attardé sur les coulisses,
02:58qu'on trouvait tout aussi extraordinaires.
03:00Parce que toi, tu joues un agent,
03:02qui est en difficulté,
03:04qui a des problèmes d'argent,
03:06et ça va faire tout le film.
03:08Là où, Akim, toi tu joues...
03:10Sur plein de scènes, on arrive à trouver
03:12des similitudes... C'est Kurzawa !
03:14Ah, c'est Kurzawa !
03:17En gros, c'est un attaquant talentueux,
03:19mais qui se perd complètement et qui a lâché
03:21le cours de sa carrière.
03:23Donc oui, autant sur Bappé,
03:25on voit un moment qu'il y a une sorte de Bappé
03:27qui est bon au réel, mais toi, on avait du mal à te situer.
03:29Pour toi, c'est qui ?
03:31Bah non, mais Kurzawa, je trouve que ça rende bien.
03:33Sauf que c'est un attaquant.
03:35Ouais, moi j'aurais plus dit un mélange entre
03:37Ben Arfa et Kurzawa.
03:39Pour moi, c'est ça un peu le délire.
03:41Exactement.
03:43Le fait que tu sois resté depuis des mois
03:45sur le banc, c'est Kurzawa.
03:47Le fait que t'es pris un peu dans mon point,
03:49on peut aller chercher Ben Arfa.
03:51Qui a pris beaucoup de nuques à un moment donné.
03:53Une grosse dose de nuques.
03:55Ouais, mais qui est un joueur
03:57absolument extraordinaire.
03:59Je l'aime, je l'aime.
04:01Et comparé à Messi, parfois j'ai entendu ce genre de comparaisons
04:03pour Athènes.
04:05Le gâchis, il était évident.
04:07C'est ça qu'on voulait raconter, c'est un joueur qui se gâche.
04:09La vérité, Kurzawa aussi, c'est du gâchis.
04:11Parce qu'on a oublié que c'était un très
04:13bon latéral.
04:15Mais ce qui est extraordinaire, c'est que ce n'est pas eux qui se sont gâchés.
04:17C'est qu'on les a gâchés d'une certaine manière.
04:19En quelque sorte, il y en a certains
04:21qui se sont gâchés aussi.
04:23En l'occurrence, Ben Arfa,
04:25ce n'est pas lui qui s'est gâché.
04:27Ben Arfa, moi pour le connaître un petit peu aussi,
04:29il a mené sa carrière comme il avait
04:31envie d'amener. C'est une évidence.
04:33C'est-à-dire qu'il ne s'est rien imposé.
04:35Je pense qu'il aurait adoré faire
04:37un club européen,
04:39sa race qui claque, évidemment.
04:41Il aurait aimé le faire.
04:43Mais il ne pouvait plus le faire après.
04:45Il a eu le PSG à un moment.
04:47Jamel, sur le film,
04:49la première question, c'est
04:51comment tu t'es mis dans la peau d'un agent ?
04:53Sachant que tu connais le foot.
04:55On le sait, tu le suis depuis
04:57de nombreuses années, depuis ton enfance.
04:59En plus, très pote avec Nico Anelka,
05:01donc tu as suivi aussi Nico.
05:03Derrière agent,
05:05c'est quand même spécifique.
05:07Comment tu t'es mis dans la peau d'un agent comme ça ?
05:09Je ne sais pas spécialement le foot,
05:11mais j'aime le foot profondément.
05:13J'ai eu la chance de vivre
05:15à la même période
05:17qu'Emmanuel Petit
05:19et que cette équipe formidable qui nous a tant fait rêver.
05:21J'ai eu la chance de croiser Manu
05:23de temps en temps.
05:25C'est vrai.
05:27Évidemment,
05:29grâce à l'amour
05:31que je leur ai porté, que je me suis intéressé
05:33davantage au foot et Nicolas
05:35venait de Trappes quand il arrivait avec son sourire.
05:37Ça nous a mis une telle tarte,
05:39ça nous a bouché.
05:41Ça a été une sorte d'inspiration extraordinaire.
05:43T'aurais aimé être joueur de foot ?
05:45Attendez, juste parce que Djamel a cité
05:47Nicolas Anelka, c'est un
05:49ami d'RMC, il est dans l'avion,
05:51on voulait la voir en direct avec nous, mais il est dans l'avion
05:53et il a laissé quand même un message pour toi Djamel
05:55Nicolas Anelka.
05:57Petite vidéo spécialement
05:59pour toi de la part de Nico.
06:01Pour te dire félicitations
06:03encore une fois.
06:05Je te le répète,
06:07félicitations pour ton rôle,
06:09t'as assuré de foot.
06:11Félicitations aussi à toi, à toute ton équipe d'avoir pensé à ce scénario-là.
06:13Parce que généralement
06:15les films de foot
06:17ce sont des comédies.
06:19Et c'est très rare
06:21que ça n'existe pas.
06:23Un film de foot sérieux.
06:25Tu es le premier et t'as assuré grave.
06:27T'as vraiment
06:29essayé de faire comprendre ce que c'était ce milieu-là.
06:31C'est un milieu qui a changé,
06:33c'est devenu comme ça.
06:35Et ça on l'a bien compris.
06:37Et on l'a bien ressenti pendant le film.
06:39Félicitations à toi frérot.
06:41Je suis sûr que ça va cartonner.
06:43Et
06:45on se tient au courant.
06:47A très vite.
06:49Et
06:51moins remsé.
06:53Ciao.
06:55Il était en plein atterrissage.
06:57C'est lui.
06:59C'est la famille Nico.
07:01C'était mon voisin de palier.
07:03T'imagines ton voisin de palier qui d'un coup
07:05arrive avec
07:07le drapeau de la France sur les épaules
07:09et qui devient le numéro 9
07:11de cette équipe.
07:13Je me souviens quand il est arrivé
07:15et que je l'ai vu pour la première fois.
07:17On venait de finir un match.
07:19On jouait à 33 contre 47.
07:21Tu les connais ces matchs ?
07:23Tout le monde.
07:25Il y en a qui saignent.
07:27Il y en a qui pleurent.
07:29Tu les connais ces matchs ?
07:31Il est sorti de la bagnole.
07:33Il était tellement beau, tellement charismatique
07:35que ça nous a tous tapés.
07:37Bien sûr que ça m'a inspiré.
07:39T'as été un peu agent à l'époque parce que t'as essayé
07:41d'arranger les choses avec Louise Fernandez
07:43à l'époque avec Nico.
07:45Oui, c'est vrai. J'ai essayé d'arranger les choses.
07:47Ça n'a pas marché par contre.
07:49Non, ça n'a pas marché.
07:51Louise Fernandez, non.
07:53C'est vrai que
07:55je trouvais que c'était injuste pour lui
07:57à plein d'endroits, que ce soit au PSG
07:59ou en équipe de France.
08:01Il subissait des choses injustes.
08:03Le temps nous l'a prouvé.
08:05C'est vrai.
08:07Il y en a un autre
08:09aussi que tu connais bien.
08:11Je le disais tout à l'heure, dans le film,
08:13il y a une similitude. Il y a un attaquant
08:15star français qui joue au Real Madrid.
08:17Là, forcément, on a pensé à Kylian Mbappé.
08:19C'était ça l'idée ?
08:21C'était de faire une sorte de
08:23Kylian Mbappé dans le film ?
08:25Même s'il y a peut-être un mélange aussi avec Pogba,
08:27on s'est dit, avec l'entourage.
08:29On s'est inspiré de tout ça.
08:31On s'est inspiré de tout ça
08:33et on a été chercher.
08:35Le joueur est au Réal et refuse d'aller en Arabie Saoudite.
08:37C'est le cas de Vinicius pour l'instant.
08:39Mais combien de temps ?
08:41C'est ça qui est intéressant de raconter.
08:43Quand on a écrit le scénario, on s'est dit
08:45un milliard, c'est beaucoup.
08:47Abusé.
08:49Peut-être qu'on dit n'importe quoi.
08:51Mais la réalité nous a rattrapés.
08:53C'est un mélange de tous ces gens.
08:55C'est vrai l'affaire Pogba, ça nous a fascinés.
08:57Incroyable joueur qui est rattrapé par son entourage, malheureusement.
08:59C'est vraiment le cœur du film.
09:03On a essayé d'être au plus proche
09:05et le plus réaliste en même temps
09:07de rester très cinématographique.
09:09Parce que ça reste un thriller sportif.
09:11Il fallait garder le côté urgent, haletant.
09:13Mais on s'est inspiré de toutes les réalités possibles et imaginables.
09:15Akim, Jamel t'a bluffé ?
09:19Dans ce rôle-là ?
09:21J'ai toujours su que Jamel était un grand comédien.
09:23Pour moi, lorsque tu es un grand humoriste,
09:25tu es forcément un grand comédien.
09:27Jamel est certainement un des plus grands humoristes français.
09:29C'est la vérité.
09:33Je savais qu'il était capable de...
09:35En fait, je n'ai pas du tout été surpris.
09:37Personnellement, je pense que les gens le sauront.
09:39Après, je le connais un peu plus personnellement déjà.
09:41Je savais qu'il allait faire une grosse performance et c'est le cas.
09:43Donc tu t'es éclaté dans ce rôle-là ?
09:45Moi, tu me proposes un rôle comme ça, c'est extraordinaire.
09:47Moi qui suis fan de foot, qui aime ça jusqu'à la moelle.
09:49Tu me proposes de jouer au parc
09:51et de faire une célébration au parc.
09:53J'en ai pleuré.
09:55Manu, il est crédible, Akim, en joueur de foot ?
09:57Je l'ai trouvé pas mal.
09:59En même temps, il a dit, Jamel,
10:01c'est très difficile de filmer...
10:03Il a dit ça.
10:07Il y a une scène
10:09où on en a parlé entre joueurs.
10:11On a trouvé un petit peu...
10:13C'était un petit peu poussé.
10:15C'est le jour où tu es rappelé dans ta chambre d'hôtel
10:17pour jouer le soir même
10:19avec le Paris Saint-Germain.
10:21C'est les scènes du film.
10:23Lesquelles ?
10:25Avant que tu joues au parc.
10:27Où tu es titulaire et tu marques le but
10:29alors que le match est compliqué au début pour toi.
10:31Et il y a une course poursuite avec Jamel,
10:33avec les personnes qui le suivent.
10:35Tu considères que...
10:37Manu est capable de donner la fin du film et tout.
10:39Tu considères qu'il n'était pas suffisamment prêt
10:41pour rentrer, que c'est compliqué...
10:43Un an sans jouer,
10:45la vie qu'il a, en plus,
10:47dans le film, tu te dis...
10:49C'est compliqué.
10:55C'était pas mal.
10:59C'est là où le cinéma...
11:01C'est là où Jamel a raison.
11:03Ça reste un film.
11:05J'avais une question à te poser
11:07par rapport à ça.
11:09Je crois qu'on doit remercier Hakim.
11:11Je te l'écoute.
11:13J'ai entendu ce que tu as dit
11:15sur Jamel et moi, je trouve que c'est
11:17un rôle extrêmement sombre.
11:19Il y a beaucoup d'humanité qui se dégage de ce rôle-là.
11:21Il a bien très bien écrit aussi
11:23certains paramètres du milieu du football.
11:25Mais est-ce que tu t'attendais à ce qu'il joue ce genre de rôle,
11:27lui qui était un numériste à la base ?
11:29Jamel, ouais, parce qu'en fait,
11:31on l'a vu dans Indigène, on l'a vu faire des trucs...
11:33Tu m'as rappelé Zonzon ?
11:35J'ai commencé par un drame, ouais.
11:37En fait, je savais,
11:39et puis j'ai suivi...
11:41Et puis je sais que c'est un amoureux du football,
11:43donc je savais qu'il allait rentrer dans le rôle.
11:45Parce qu'on a des potes en commun qui sont agents aussi.
11:47Et du coup,
11:49je savais qu'il allait s'imprégner du truc.
11:51Mais c'est génial à jouer ce qu'il a fait.
11:53Hakim, j'en ai autant à ton service.
11:57On n'a pas été surpris finalement,
11:59parce que nos vannes,
12:01elles sont souvent sur un tapis dramatique.
12:03Tu vois, si on veut vraiment te faire rire,
12:05il faut s'appuyer sur du drame.
12:07Si tu te passes ton temps à te foutre de ta gueule
12:09de ta famille,
12:11de ton passé, de ta misère,
12:13et pour autant, c'est dramatique.
12:15Charlie Chaplin, c'est le mec le plus drôle
12:17qu'on ait connu, et pourtant, c'est un clochard.
12:21Hakim, excuse-moi une question.
12:23Tu connais bien Jamel, comme tu l'as dit.
12:25C'est une star, il a le loseil,
12:27il est blindé, tout lui réussit. C'est quoi sa recette ?
12:29Sa recette ?
12:31C'est un rêve, Jérôme,
12:33écoute bien.
12:35J'attends qu'il finisse pour m'occuper de sa tronche.
12:37C'est une très bonne question.
12:39La recette de Jamel ?
12:41Je pense que c'est son physique,
12:43si je peux me permettre.
12:45Non mais vraiment, frérot.
12:47Comme chez nous, les marocains, c'est ça ?
12:51Non mais vraiment, frérot.
12:53Il a enlevé le casque, Jamel.
12:55J'écoute, frérot.
12:57C'est marrant.
12:59Non mais sérieusement,
13:01vas-y, continue.
13:03Développe.
13:05Oui, je vais te le dire.
13:07Je trouve que physiquement, t'as trop de chance.
13:13Là, tu vois,
13:15il est super bien né.
13:17Pour moi, il faut remercier Dieu matin, midi et soir.
13:19Tu lèches la douche ou quoi ?
13:21Je ne sais pas si il y aura un 2 avec Hakim.
13:23J'attends qu'il finisse sa raclée.
13:25Pour l'instant, je ne veux pas oublier.
13:27Là, on me dit, coupez Hakim,
13:29sortez-le du studio, merci,
13:31il y a un taxi qui vient.
13:33C'est ça qui fait que,
13:35c'est comme les joueurs.
13:37Tu l'as vu sous la douche,
13:39c'est bon, on a compris.
13:41Ma taille facilite le jeu ?
13:43Le tout, frère.
13:45Ton visage, la manière dont tu es fabriqué.
13:47T'es parfait.
13:49C'est vrai, il y a des prédispositions.
13:51Donc, il n'est pour rien.
13:53Je suis un peu d'accord avec ça.
13:55J'ai une question.
13:59C'est un compliment ou pas ?
14:01Bien sûr, c'est un compliment.
14:05C'est bon.
14:09Merci Hakim.
14:15Au passage, Hakim, bravo.
14:19Hakim Gemini, Djamel Debbouze,
14:21avec nous à l'occasion de la sortie du film Mercato.
14:23C'est demain, en salle.
14:25On peut écouter d'ailleurs la bande-annonce,
14:27dans Antenne sans Flamme.
14:29Les agents, on est aussi un peu des psys.
14:31Des bébés siteurs,
14:33des ponching balls parfois.
14:35C'est les agents qui ramassent la merde derrière.
14:37T'es un des plus grands joueurs
14:39de l'histoire, tu te caches.
14:41On m'a quitté le PSG.
14:43De quoi tu me parles ?
14:45C'est pas pour moi que je suis là, c'est pour toi, frérot.
14:47T'es 10%, c'est pour le reste du cadre.
14:49Tu nous dois 300K.
14:51300 000 euros où ?
14:53J'ai plus d'oseille, je suis à sec depuis Belle-Lurette.
14:55J'arrive plus à rebondir, j'y arrive plus.
14:57J'arrive plus à larguer, plus personne me parle.
14:59Faut que tu te réveilles, Driss. Le football il a changé.
15:01T'as plus les codes.
15:03Papa, on dort là ?
15:05Dans 8 jours, si on n'a pas nos thunes,
15:07tu vas finir dans une cave, espèce de p'tit enculé.
15:09Putain, qu'est-ce que tu fais là ?
15:11Tous les sacrifices que j'ai pu faire pour ta gueule, ma femme, ma carrière.
15:13Tu te rends compte que tu prends ce qu'il y a d'argent ou pas ?
15:15Je sais pas si c'est toi ou ton métier, mais tu me dégoutes.
15:17T'es là avec tes grandes leçons
15:19sur le capitalisme.
15:21Tu sais combien elle coûte tes putains de baskets vegan là ?
15:23On contrate l'histoire de ce sport.
15:25Eh vas-y, rendors-toi.
15:27Ça marche encore mieux de rêver les yeux fermés.
15:31Un milliard.
15:33Laissez-le jouer ce soir.
15:35Vous avez sa vie entre vos mains.
15:37Pas un match, un championnat, ni une saison.
15:43Sa vie.
15:45Et la mienne avec.
15:47C'est demain donc.
15:49Ce thriller autour du foot, donc
15:51Cato, demain en salle.
15:53Jamel Debbouze avec tout dans Rotten sans flammes.
15:55Alors on a parlé de l'allusion à Kylian Mbappé, le personnage.
15:57Il y a aussi une ode à
15:59Zinedine Zidane.
16:01Une ode à la reprise de volée de la finale de
16:03Ligue des champions en 2002.
16:05Ça, ça te tenait à cœur aussi ?
16:07Oui, oui. Parler de Zizou Christ, évidemment.
16:09J'ai l'occasion de le faire.
16:11Mais surtout pour marquer la passion
16:13dévorante du personnage pour le
16:15football. Parce qu'un agent, ça n'a pas une belle reputation.
16:17Ils prennent 10%, ils ont des cigares.
16:19On les voit, on imagine
16:21Rayola, on imagine Mendes,
16:23mais on n'imagine pas celui que je campe.
16:25Il fait partie des
16:2780% des agents qui galèrent leur race, en vrai.
16:29Et il est au bord du
16:31précipice, et il a du mal
16:33à joindre les deux bouts.
16:35Il passe son temps à se faire humilier devant son
16:37fils, donc il doit gagner le respect
16:39du métier, la dignité de son fils
16:41et sauver sa vie.
16:43Et toi, tu voulais mettre en avant que c'était un passionné de foot avant tout.
16:45Oui, et c'était ça qui primait.
16:47Donc comme on le voit juste courir après l'oseille
16:49et essayer de placer ses joueurs,
16:51il n'est pas très sympathique
16:53au premier abord, ce personnage.
16:55Mais quand on sait que sa passion, c'est le foot,
16:57j'ai l'impression qu'avoir
16:59une passion, ça excuse certaines choses, quand même.
17:01Non, mais ça, c'est important ce que tu dis, parce que...
17:03Excuse-moi, Duga, mais c'est important
17:05ce que tu dis, parce que nous,
17:07on en parle souvent ici, dans l'émission.
17:09On veut mettre la passion avant
17:11tout, au milieu de ce
17:13football business qui est devenu depuis
17:15pas mal d'années. Et c'est vrai qu'à travers ton personnage,
17:17c'est ce qu'on ressent. Tu vois, la passion du
17:19football que tu veux mettre en avant
17:21et tout ça. Et j'ai trouvé ça
17:23vraiment sympa. Et c'est pour ça que les gens vont être agréablement
17:25surpris et peut-être se rabibocher
17:27un petit peu, mine de rien, avec le football.
17:29On l'adorait.
17:31Mais quand même, excuse-moi,
17:33moi, j'ai trouvé le film
17:35génial, je t'ai trouvé incroyable. Et dans un rôle
17:37un peu moins
17:39rigolo, un peu plus sérieux et tout,
17:41sincèrement, je t'ai trouvé incroyable. Donc j'ai vraiment
17:43adoré ce film. Par contre, il m'a fait un peu
17:45flipper pour tout te dire, parce qu'on
17:47parlait tout à l'heure des films sur le foot qui ont existé
17:49et c'est vrai que ça a toujours été des comédies.
17:51Mais parce que j'avais l'impression quand même que le foot était
17:53aussi une comédie, était des
17:55sourires, du plaisir, de la joie. Et
17:57je te cache pas, alors je suis
17:59dans le milieu, je suis pas naïf non plus,
18:01je suis pas un imbécile, même si des fois je le suis plus
18:03que d'autres. Je me dis
18:05est-ce que c'est véritablement ce qui se
18:07passe aussi ? Et je me dis aujourd'hui, le football,
18:09ce qui me fait rêver, ce qui m'a fait rêver,
18:11c'est devenu aussi ça,
18:13aussi terrible que ça puisse paraître, parce que je pense que
18:15t'as voulu en garder
18:17un peu sous le pied pour pas non plus,
18:19c'est un sport que t'aimes et tout. Donc
18:21ça m'a fait flipper un peu. Je me dis le football, c'est devenu
18:23ça, c'est horrible.
18:25C'est plus vraiment le football que j'ai connu et
18:27ça me fait peur en vérité. Par moments,
18:29il y avait des scènes qui m'ont fait flipper.
18:31Écoute, ça me touche.
18:33Ça veut dire que ça a marché sur toi.
18:35Et effectivement, c'est pas glorieux.
18:37Mais je sais pas comment c'était
18:39qu'elles étaient
18:41les coulisses du foot avant.
18:43Là, les enjouages, ils sont fous. On parle
18:45d'un milliard, les amis.
18:47À partir d'un milliard,
18:49on a l'impression que la vie de l'être humain compte
18:51moins. Évidemment, c'est pas le cas.
18:53Mais à un milliard, tout est
18:55possible.
18:57Moi aussi, je suis surpris de voir
18:59ces sommes, mais je suis pas surpris de voir
19:01les conséquences. Je suis pas surpris
19:03de voir que c'est aussi violent
19:05parce qu'on a l'impression
19:07que la faim justifie les moyens.
19:09Et d'ailleurs, il y a d'autres choses abordées, notamment
19:11les conséquences au bas de l'échelle
19:13sur le foot amateur, sur les jeunes
19:15également. On va en parler dans une seconde.
19:17Jamel Debbouze avec nous
19:19dans Roten Sans Flamme sur RMC.
19:21On a des surprises en plus dans les minutes qui viennent.
19:23Restez avec nous sur RMC.
19:2518h25 sur RMC. On est là, on est bien
19:27dans Roten Sans Flamme. Mission exceptionnelle
19:29et oui, pourquoi ? Parce qu'on reçoit la star internationale
19:31Jamel Debbouze qui est là
19:33pour son film Mercato qui sort demain.
19:35Allez-y, c'est fantastique.
19:37On en parle depuis 18h avec
19:39Manu Petit, avec Christophe Dugarry et avec Jean-Louis Tour.
19:41On remercie aussi Hakim
19:43qui est venu tout à l'heure
19:45nous parler
19:47de son aventure aussi sur ce film
19:49qui a été excellent aussi.
19:51On l'embrasse, on pense à lui
19:53et il est dans les taxis, il nous écoute.
19:55Alors notre Jamel Debbouze
19:57à nous dans Roten Sans Flamme, c'est Julien Cazard
19:59tous les soirs, 18h45.
20:01Il sera là pour son Cazard Enchaîné.
20:03Mais on continue de discuter
20:05avec Jamel parce qu'il y a plein
20:07de sujets qui nous touchent
20:09dans Roten Sans Flamme qui sont abordés dans Mercato
20:11réalisé par Tristan Seguela.
20:13On ne l'a pas mentionné encore.
20:15Il sort demain au cinéma.
20:17Notamment sur
20:19le foot amateur et la place
20:21des agents concernant les jeunes.
20:23On y voit d'ailleurs, c'est marrant
20:25parce qu'on voit que ton personnage est complètement
20:27tiraillé avec un jeune qu'il a repéré
20:29dans un club amateur
20:31où d'abord il explique
20:33à la maman, c'est mieux qu'il joue avec
20:35ses amis, qu'il continue de grandir
20:37dans son petit club. Et puis finalement, rattrapé
20:39par les enjeux financiers et tout,
20:41ton personnage essaie d'arranger une histoire
20:43à Salzbourg qui recrute
20:45les joueurs très jeunes. C'est ça que tu voulais
20:47mettre en lumière, vraiment, les difficultés
20:49pour les parents, pour les jeunes
20:51joueurs de foot aujourd'hui ?
20:53Écoute, on avait pour ambition de faire un film
20:55sur le foot et
20:57ses coulisses. Évidemment, ce qu'on appelle
20:59aujourd'hui le projet Mbappé, ça en fait partie.
21:01Ces parents complètement tarés
21:03qui sont après leurs enfants et qui les
21:05oppressent.
21:07On a voulu
21:09mettre le doigt dessus, mais
21:11pour autant, joué par
21:13Marie Papillon, la maman de cet enfant,
21:15finit par rester une maman
21:17et le protéger.
21:19Au départ, moi aussi, je suis très protecteur
21:21et je veux qu'il évolue, qu'il grandit comme il faut
21:23et dès que j'ai besoin d'oseille, je suis prêt à le vendre, coûte
21:25coûte. C'est un peu ça aussi les agents,
21:27c'est un peu ça aussi le problème de ce métier,
21:29c'est que
21:31l'argent avant tout,
21:33même si ce n'est pas qu'une question d'argent,
21:35c'est quand même central.
21:37Oui, mais c'est ça qui a évolué dans le
21:39foot et tu as raison de mettre le doigt dessus,
21:41mais le rôle d'agent a évolué
21:43de ce côté-là. Avant, ils étaient moins tournés
21:45comme ça. C'est surtout les parents qui ont changé.
21:47Non, mais tout, c'est un tout, c'est un ensemble de choses,
21:49tout l'entourage. Tu vois les menaces que reçoivent
21:51les éducateurs, les entraîneurs
21:53aujourd'hui. Mais de toute façon, ils deviennent,
21:55les gens deviennent complètement cinglés,
21:57que ce soit les entourages, que ce soit les agents.
21:59À partir de 10 ans, ton gamin, il a 8 ans,
22:0110 ans, 12 ans.
22:03Tu dénonces aussi, tu dénonces une pratique aujourd'hui
22:05qui existe depuis quelques années, c'est la préformation
22:07qui ne devrait pas exister en football.
22:09La préformation, c'est ridicule, c'est trop tôt.
22:11C'est-à-dire déraciner des gamins qui vont
22:13à 11, 12 ans dans des espèces
22:15de centres de formation.
22:17A cet âge-là, tu ne vas pas
22:19dans un centre de formation ou de préformation.
22:21Non, mais non, tu rentrais plus tard.
22:23Non, à notre époque, ça n'existait pas.
22:25Tu rentres dans la formation à partir de 15 ans.
22:27Oui, c'était de la préformation.
22:29Oui, mais si ça existait, tu étais où ?
22:31Tu n'étais pas dans le centre de formation,
22:33tu étais chez tes parents.
22:35Mais c'était moins la règle à l'époque quand même, Manu.
22:37Non, mais à cet âge-là,
22:39tu ne te rends pas compte, tu n'as pas la maturité nécessaire
22:41pour prendre du recul, ça reste un plaisir, un jeu
22:43pour toi et en fait, tu ne te rends pas compte que tu joues ton avenir.
22:45Moi, j'ai côtoyé des joueurs
22:47qui étaient peut-être plus talentueux que moi, qui n'ont pas réussi
22:49parce qu'à un moment donné, l'adolescence aussi,
22:51s'il y a une précarité aussi,
22:53qu'on ne voit pas chez les adolescents lorsqu'ils arrivent à grandir,
22:55donc on doit tout gérer.
22:57Le fait de tomber amoureux, la puberté,
22:59il y a beaucoup de choses, la croissance,
23:01sur l'aspect mental également.
23:03On leur enlève l'enfance.
23:05Tu as besoin de te faire engueuler le soir
23:07par ton papa, manger la tarte aux fraises
23:09que ta maman va te préparer, te disputer avec ta petite sœur,
23:11tu as besoin de rentrer le soir chez toi,
23:13tu as besoin d'avoir une vie.
23:15Oui, ça fait partie de la vie
23:17que doit avoir un gamin de 12 ans, de 13 ans.
23:19C'est le rôle aussi des agents, ça,
23:21de donner un peu d'affection au niveau de leur joueur.
23:23Il est là le problème, Jamel,
23:25quand tu regardes le film,
23:27et moi je trouve,
23:29c'est mon constat aussi, moi j'ai un gamin qui joue au football,
23:31depuis peu, je l'ai mis en club et tout ça,
23:33mais tu vois, si tu veux, à travers le film,
23:35que tu as envie
23:37d'arrêter ce rôle d'agent
23:39jusqu'à, on va dire,
23:4117-18 ans, 16-17-18 ans.
23:43Avant, tu n'as pas besoin d'avoir un agent.
23:45Non, bien sûr que non, bien sûr.
23:47Et aujourd'hui, ils en ont tous.
23:49C'est un peu normal tout ça, les amis,
23:51j'ai l'impression, vous m'arrêtez si je me trompe,
23:53mais l'Île-de-France, c'est quand même un des plus grands...
23:55Ça a toujours été le cas.
23:57Oui, c'est vrai.
23:59On est l'un des plus grands exportateurs
24:01de footballeurs professionnels au monde,
24:03avec Rio de Janeiro,
24:05donc ça suscite quand même quelques convoitises.
24:07Et puis, les grandes écoles sont fermées.
24:09Tu vois, il n'y a pas beaucoup d'alternatives
24:11quand tu habites en banlieue.
24:13Tu parles de l'ascenseur social.
24:15Oui, bien sûr.
24:17T'es en zone d'éducation prioritaire,
24:19t'es en zone franche quand tu veux monter un commerce,
24:21t'habites en zone d'urbanisation prioritaire,
24:23t'es un zona.
24:25T'es en dehors de la zone périphérique.
24:27Et c'est vrai qu'heureusement que le sport
24:29et la culture permettent de s'élever un petit peu
24:31socialement.
24:33C'est aussi une alternative extrêmement forte.
24:35Si Sciences Po,
24:37l'ENA ou Henri IV
24:39étaient aussi ouverts que le PSG, que l'ANSE ou que Marseille,
24:41j'ai l'impression qu'à cet endroit-là,
24:43on les pousserait davantage.
24:45Même s'ils font des efforts, attention.
24:47Mais quand même,
24:49c'est un endroit
24:51où il n'y a pas de problème
24:53avec la mixité et la diversité.
24:55Et de racisme aussi.
24:57Oui, c'est pour ça que...
24:59Dans un vestiaire, on n'a jamais connu de forme de racisme.
25:01Bien sûr, c'est la méritocratie, la vraie.
25:03Et je suis désolé, c'est un des rares
25:05endroits où ça existe encore, la méritocratie.
25:07Djamel Debbouze sur RMC dans
25:09Hautaine Sans Flamme à l'occasion de la sortie du film
25:11Mercato demain.
25:13C'est très sérieux sur la vidéo, parce que quand
25:15t'as insulté vos mères, que ça parte en caca,
25:17ça va arriver.
25:19Énervez-moi un peu. Ouais, comment ça ?
25:21Il peut pas jouer latéral !
25:23Écoute, je vais te poser une question sur la relation.
25:25Tu étais très proche
25:27de Kylian Mbappé, très proche de Nasser El-Rafi,
25:29quand tu vois les...
25:31D'ailleurs, je vous ai entendu parler de Kylian Mbappé
25:33à différentes reprises. Je vous ai pas trouvé gentil.
25:35C'est vrai, c'est vrai.
25:37Toi, t'étais pas gentil, toi.
25:39Moi, j'ai été gentil.
25:41Laisse-moi finir.
25:43J'ai le droit de répondre à ton attaque.
25:45Comment ça ? Tu crois que c'est ton émission, quoi ?
25:47J'ai été...
25:49J'ai été gentil.
25:51Très gentil. Et après,
25:53gentil n'a qu'un œil, tu vois.
25:55Et je me suis aperçu de pas mal de choses.
25:57Après, peu importe.
25:59Mais quand tu vois la fin de l'histoire
26:01entre le Paris Saint-Germain, Kylian Mbappé,
26:03entre Nasser El-Rafi et Kylian Mbappé,
26:05ils ont passé cinq ans,
26:07six ans merveilleux.
26:09T'as pas voulu
26:11arranger les choses. T'es très proche des deux.
26:13Mais bien sûr qu'on adorait que ça soit
26:15idyllique au départ. T'as essayé ?
26:17Non, pas du tout. C'est pas mon endroit.
26:19Mais tu sais pas ce qui se passe dans la vie d'un couple.
26:21Tu sais, les gens, d'un coup, ils s'aiment,
26:23ils font des enfants, ils s'adorent, ça dure des années. Et puis un jour, ils divorcent.
26:25C'est de la faute de qui ?
26:27C'est de la faute de quoi ? Qu'est-ce qui s'est passé dans le lit ?
26:29Non, mais c'est vrai. Qu'est-ce qui s'est passé dans cette baraque ?
26:31On n'est pas au fait, on n'a pas...
26:34Non, non, non.
26:36Eh, ta gueule, Dugarrison.
26:38Sinon, j'avoue que tu trafiques de l'huile d'olive.
26:40Je te le dis, je suis au courant de ce que tu fais à Marrakech.
26:42Jamais, jamais.
26:44Il dit ça parce qu'on est tous divorcés.
26:46Ah oui, bah ouais.
26:48Oui, mais moi, j'ai cette chance extraordinaire.
26:50Et Manu, plusieurs fois.
26:52Non, non, mais moi, j'ai fait le bon choix tout de suite.
26:54Oui, tu sais pas
26:56ce qui s'est passé. J'ai entendu dire
26:58qu'on avait touché à sa famille.
27:00Après,
27:03tu peux avoir une orgueille mal placée.
27:05Peu importe le reste des humains.
27:07J'aurais voulu qu'ils lui disent merci.
27:09J'aurais voulu qu'ils disent merci à Nasser,
27:11à Kylian, pour tout ce qu'il a fait, malgré tout.
27:13Et que ça se finisse dans la joie et la bonne humeur.
27:15Mais on sait pas.
27:17Ces gens sont tellement exposés.
27:19Manu, c'est pas toi que je vais dire, ni toi, Dugar.
27:21Encore moins à toi.
27:23Et les sommes s'enfolent également.
27:25Evidemment, la sollicitation est tellement...
27:27Globalement, en France, on a été trop durs avec Bappé.
27:29Mais on est trop durs.
27:31Ils gagnent des millions. Ils sont sur le toit du monde.
27:33On a le droit de les critiquer.
27:35Mais pour autant, moi qui les connais humainement,
27:37je suis obligé d'humaniser l'histoire.
27:39Je sais ce qui se passe dans son cœur.
27:41On touche à sa famille, il a mal.
27:43On touche à sa valeur, il a mal.
27:45On touche lui, humainement, il a mal.
27:47On dit que sa mère,
27:49elle rentre partout
27:51et qu'elle fait n'importe quoi, il a mal.
27:53C'est pas vrai, c'est pas le cas.
27:55J'ai pas, moi, les réponses,
27:57mais je me mets facilement à la place de ces gens.
27:59Je me souviens que Zizou aussi,
28:01il avait été attaqué à une période,
28:03ça m'avait fait tout drôle d'entendre des critiques le concernant.
28:05Rien à voir, quand même.
28:07Mais quand même, tu vois, après le coup de tête,
28:09il a été obligé de s'excuser
28:11sur la place publique.
28:13C'est un peu normal.
28:15C'est pour ça.
28:17Les critiques, c'est 5%.
28:19Bien sûr.
28:21Alors que Kilian, c'est 80%.
28:23Je peux te parler de Neymar,
28:25je peux te parler de plein de joueurs...
28:27Oui, mais là, c'est pas des joueurs français.
28:29Donc c'est différent.
28:31Mais ça reste des joueurs qui sont sur le toit du monde et qui font vibrer la planète tous les dimanches.
28:33Je suis d'accord.
28:35Sauf que là, on parle d'une...
28:37Là, je te présentais comme une star internationale,
28:39ce qui est la réalité dans ce que tu fais.
28:41Et encore bravo et merci d'être là.
28:43Mais là, on parle de Zinedine Zidane, c'est la même chose.
28:45On parle de Kylian Mbappé, c'est la même chose.
28:47Non, non, c'est pas la même chose.
28:49Ces gens-là s'adressent à des milliards de personnes.
28:51Je te jure, c'est pas pareil.
28:53C'est pas la même charge émotionnelle.
28:55Tu es en France, par exemple,
28:57t'es français.
28:59Je pense que Zinedine Zidane a toujours été
29:01très soutenue de toute façon.
29:03Et tant mieux, il le mérite certainement.
29:05Kylian Mbappé...
29:07Je sais qu'il peut pas le plairer.
29:09Tu comprends ce qui s'est passé dans les vestiaires ?
29:11Mais pas du tout.
29:13J'étais là, frère.
29:15C'est vrai, t'étais juste derrière la porte.
29:17T'as pas essayé de le mettre dans le film ?
29:19Il est dans le film.
29:21Tu en parles, mais lui, physiquement...
29:23Ça aurait vampirisé le film, je pense.
29:25Il y a plus de budget.
29:27Il est trop cher.
29:29Tu sais combien il coûte sa calvitie ?
29:31Mais t'as proposé à Louis Scampos.
29:33J'ai proposé à Louis Scampos.
29:35C'est une info.
29:37Mais j'ai proposé à Rotten aussi.
29:39C'est une info aussi.
29:41Ah oui, pourquoi ?
29:43T'étais vraiment perdu quand même.
29:45Non, on voulait des figures.
29:47Tu voulais pas que ça marche, ton film, au départ.
29:49T'as décidé.
29:51Moi, je te faisais un hommage.
29:53J'y allais avec les écarteurs de narines.
29:55Moi, je me permets juste une remarque, quand même, Jamel.
29:57Le film est ultra réaliste sur plein de trucs.
29:59Sauf un, quand même.
30:01À un moment, ils sont dans la voiture.
30:03En fin d'après-midi.
30:05Et ils écoutent pas RMC.
30:07On a pas fait ça.
30:09C'est quand ils mangent de magnos.
30:11Ils sortent demain le film.
30:13Christophe Séguéla a fait quelque chose.
30:15Si tu m'écoutes.
30:17C'est vrai.
30:19C'est une erreur.
30:21On a un auditeur.
30:23Personne peut bléler Jérôme.
30:25C'est fou, ça quand même.
30:27On a Pablo qui est là au 32-16.
30:29Il vient dans quelle émission ?
30:31On a Pablo qui est là au 32-16
30:33et qui a assisté à la première hier.
30:35Je connais pas le Boudère.
30:37Il a vu le film hier avec Jamel.
30:39J'ai rigolé.
30:41C'était très bien.
30:43Mais je n'ai pas aimé la langue du football.
30:45Boudère.
30:47C'est très fort.
30:49C'est très fort.
30:51C'est Boudère.
30:53C'était ma meilleure imitation.
30:55Tu t'es reconnu, encore.
30:57Je t'ai reconnu.
30:59Mais comment je t'ai reconnu ?
31:01T'imitais quoi ? L'italien, là ?
31:03Vas-y, casse-toi.
31:05Arrête, Boudère.
31:07Fais-toi l'imitation de Mickey,
31:09l'entraîneur de Rocky.
31:11Je vais te dire sur la tête de ma mère
31:13si j'avais défoncé cela.
31:15C'est incroyable.
31:17Mickey, tu peux me donner un conseil ?
31:19C'est moi qui choisis.
31:21D'accord ?
31:23C'est qu'à l'arrivée, je vais te démolir, Rocky.
31:25C'est incroyable.
31:27C'est la meilleure imitation du monde.
31:29Tu veux Chantal Goya ou c'est bon ?
31:31Fais-moi Chantal Goya, vite fait.
31:39Le nounou.
31:41Hier, j'étais dans la salle.
31:43J'ai pris un coup d'acting.
31:45Vraiment bien.
31:47C'était vraiment très bien.
31:49On est vraiment bien au milieu des agents.
31:51On a un ami commun, Rachid.
31:53Rachid Chilarbi, qui est là, qui nous regarde.
31:55Il est là, dans l'écran.
31:57Il est juste derrière, dans les coulisses.
31:59Franchement, ça m'a rappelé, moi,
32:01quand j'étais à Chelsea,
32:03mon agent était très très fort.
32:07Je me souviens, tu jouais pour les Poney de Chelsea.
32:09J'étais très bon au premier poto.
32:13Jamel, tu te rends compte
32:15que Boudère, maintenant, sur TF1,
32:17il fait plus d'audience que l'équipe de France.
32:19C'est incroyable.
32:21Boudère, il a été aller chercher un par un
32:23les téléspectateurs.
32:25Moi, je suis témoin, je te jure.
32:27C'est vrai, ça fait des années
32:29qu'il fait un super boulot.
32:31Bravo Boudère, on est fiers de toi.
32:33Bravo pour l'imitation.
32:35Allez, on t'embrasse.
32:37Je m'en remets pas de son imitation.
32:39Boudère, il était entraîneur
32:41à Aubert.
32:43Son équipe, elle perdait tout le temps.
32:45Tous les dimanches, elle perdait l'équipe.
32:47Parce qu'elle était au bord de la pelouse ?
32:49Non, les parents, ils venaient le voir.
32:51Ils lui disaient, pourquoi vous perdez tous les dimanches ?
32:53Je dis, si vous voulez gagner, je prends pas votre fils.
32:57Il est bon Boudère.
32:59C'est soit votre fils joue,
33:01soit on gagne.
33:03Mais ça, c'est du social.
33:05Je me sers de la transition. Ton fils joue au foot.
33:07Il a 16 ans ?
33:09Oui.
33:11Tu nous disais qu'il était au PSG.
33:13Au niveau de l'association.
33:15Il a commencé extrêmement tard.
33:17Il a troqué son chapeau de Luffy
33:19contre un maillot de Kylian Mbappé.
33:21Je l'ai vu prendre physiquement perpète
33:23pendant le match France-Argentine.
33:25Le jour où Kylian s'est transformé en scooter.
33:29Là, je l'ai vu enlever son chapeau,
33:31le pousser et se rapprocher de la télé.
33:33Depuis, il n'a pas arrêté.
33:35Ce que je trouve extraordinaire,
33:37c'est qu'il n'était pas fait pour ce sport.
33:39Il a été obligé d'aller chercher une force
33:41à l'intérieur de lui.
33:43C'est ce que donne le foot.
33:45Il a des valeurs extraordinaires.
33:47L'abnégation, le dépassement de soi.
33:49Je ne peux être que fier.
33:51Et le rêve ?
33:53Son rêve, c'était de jouer au PSG.
33:55Son rêve, c'était de jouer au foot.
33:57Il adorait être au PSG,
33:59comme beaucoup de gamins.
34:01Mais son rêve, c'est d'être
34:03sur la feuille de match.
34:05Il continue d'être passionné
34:07et de rêver.
34:09C'est le plus important.
34:11J'ai une info du Gary.
34:15Je sais qu'on t'a proposé
34:17un poste de ministre.
34:19Pourquoi t'as refusé ?
34:21Alors, t'es sur quoi ?
34:23T'es sur TikTok ?
34:25Ecoute, mes infos, ne fais pas
34:27tous tes filles pas, s'il te plaît.
34:29Non, non, c'est pas vrai du tout.
34:31De ministre, absolument pas.
34:33Mais à l'époque, ils proposaient
34:35des postes de sous-secrétaire d'État à n'importe qui.
34:37Pour être sérieux, la dernière fois que t'es venu sur RMC,
34:39c'était avec Duguay, tu nous avais dit ça.
34:41On m'a proposé d'être secrétaire d'État.
34:43Il voulait savoir si depuis,
34:45tu n'étais pas secrétaire d'État.
34:47Depuis, ils se sont réveillés.
34:49Non, non.
34:51Réveillés, non.
34:53Depuis, non.
34:55Mais ça prouve bien que
34:57ils sont perdus.
34:59Et qu'il faut qu'ils continuent à chercher.
35:01Jamel Debozo, qui est avec nous
35:03sur RMC, ça sort demain.
35:05Mercato, donc, en salle.
35:07Merci, Jamel,
35:09d'être avec nous.
35:11C'est pas fini encore ?
35:13Ah non, t'as Julien, quand même.
35:15Il t'a réservé une belle surprise, je pense.
35:17Tous les jours, il fait son journal du foot.
35:19C'est sur toi.
35:2118h45 sur RMC.
35:23Les dix dernières minutes de la première
35:25de Rotten sans flammes.
35:27On est là, on est bien magnifique.
35:29Jamel Debozo, toujours là, bien sûr.
35:31Ça va être le moment de Julien Cazard
35:33sur Jamel. Jamel, merci encore d'être là.
35:35Vraiment, on s'est régalé.
35:37Surtout, voir le film demain, Mercato.
35:39C'est le meilleur film de foot.
35:41Allez-y, il sort demain.
35:43Allez-y, nombreux.
35:45On est avec Manu Petit,
35:47avec Christophe Dugarry, avec Jean-Louis Tour.
35:49Après, il y a eu Didier aussi, comme film de foot.
35:51Excellent Didier.
35:53C'était super Didier.
35:55Un mort à la bite aussi, c'était pas mal à l'époque.
35:57Ça n'a rien à voir.
35:59C'est une comédie, c'est ce qu'on disait.
36:01Et après 19h, on reprend nos débats habituels.
36:03Les Marseillais ont-ils raison
36:05ou sont-ils parano sur l'arbitrage ?
36:0732.16, donc, juste après 19h.
36:09Mais là, tout de suite, c'est le moment de l'artiste.
36:11RMC Rotten sans flammes.
36:13Le casard enchaîné.
36:15Bonsoir à tous,
36:17bonsoir les amis, bonsoir Jamel.
36:19Bonsoir, alors, malheureusement,
36:21je ne suis pas en plateau avec vous.
36:23Désolé, parce que je suis en exil fiscal,
36:25comme vous le savez, au Luxembourg.
36:27Non, bien sûr, je plaisante, bien sûr.
36:29On ne peut pas sortir du territoire
36:31avec un bracelet électronique.
36:33Donc, il faut savoir qu'on s'est vus qu'une fois avec Jamel,
36:35c'était un mariage d'une amie commune.
36:37C'était génial, c'était en banlieue.
36:39J'ai adoré ta robe.
36:41C'est vrai, mais tu sais que...
36:43Je la mets toujours, mais j'enlève le concombre.
36:45Bonsoir à toutes et à tous.
36:49Nous sommes...
36:51C'est toi le connard.
36:53Bien sûr, mais moi, c'est mon métier.
36:55Nous sommes le mardi 18 février, ce soir.
36:57Si tout se passe bien ce soir, on n'en parle pas beaucoup,
36:59mais ça sera la fête !
37:01Et oui, si tout se passe bien,
37:03l'UPEFICA va se qualifier en huitième
37:05des finales de Ligue des Champions,
37:07parce qu'on est tous derrière les Portugais, évidemment.
37:09Monaco, c'est un club français, Julien.
37:11Putain, tu fais chier, Jean-Louis.
37:13On avait dit qu'on arrêtait avec ce délire de Monaco.
37:15Personne, tu sais quoi ?
37:17Personne, à part Jérôme Rotten, ne s'intéresse à ce club !
37:19T'es pour qui, Jamel, ce soir ?
37:21Monaco ou Benfica ? Sois honnête.
37:23T'as plus de potes...
37:25T'as plus de potes portugais ou monégasques ?
37:27T'es vraiment un enfoiré.
37:29Je suis un enfoiré, bien sûr.
37:31J'ai toujours eu du mal avec toi.
37:33C'est normal, mais t'es pas le premier et t'es pas le dernier.
37:35C'est pour ça que je suis encore ici.
37:37Je serai à Hollywood.
37:39Jamel, tu t'en fous du Prince Albert.
37:41T'as choisi, t'es un monarque, c'est le roi du Maroc, t'as pas à te faire chier avec Albert II.
37:43De toute façon, c'est simple, le match...
37:45C'est pas un roi, c'est un prince.
37:47Le match, c'est Mohamed VI-Albert II.
37:49T'as compris le score.
37:51Donc à un moment donné, tu sais qui t'as choisi.
37:53Bon, ça va, Jamel.
37:55T'es en pleine forme.
37:57Tu viens de nous présenter ton film Mercato.
37:59Mais c'est pas ton premier film sur le foot,
38:01d'après ce que j'ai compris.
38:03Parce que j'ai regardé ta filmographie,
38:05le biopic de Nasser qui a acheté Mbappé
38:07et qui n'a plus laissé partir le nouveau jouet.
38:09C'était vachement bien, déjà.
38:11Le film sur l'OM,
38:13Le ciel, les oiseaux et ta mère.
38:15Ça résume bien le projet du club.
38:17Le biopic sur Roland Courbis, Zonzon.
38:19Et t'as participé
38:21au boulet, évidemment.
38:23Biopic sur Jérôme Rotten.
38:25Ça fait quand même pas mal de films.
38:27Mais lui, c'est vrai.
38:29J'ai pas d'amis, je te rassure.
38:31Jamel sait surtout
38:33que c'est la famille.
38:35La famille du PSG.
38:37C'est un parisien né dans le 10ème à Panama.
38:39Mais oui, les gens ne savent pas.
38:41Mais t'es un vrai parisien.
38:43Ça fait plaisir dans ce monde de footiks.
38:45Les Bouders et compagnie qui supportent un peu tout le monde.
38:47On les connaît.
38:49Les mecs supporters du Real alors qu'ils sont nés à Montluçon
38:51ou à Gilles-sur-Yvette.
38:53Toi, t'es un vrai.
38:55T'as du Phil Collins dans le cœur.
38:57Ça finit bien comme le prouve ce son.
38:59C'est vraiment une vie que j'apprécie particulièrement.
39:01Toutes les cultures possibles, imaginables.
39:03Les cités sont dans la ville.
39:05Tout près des cathédrales.
39:07C'est vraiment particulier.
39:09Tu vas dans n'importe quelle rue à Marseille
39:11et tu cries « Aux armes ! »
39:13C'est parti tout de suite.
39:15Nous sommes les Marseillais
39:17Et nous allons gagner
39:19Et nous allons gagner
39:21Tu vois bien que je suis un calmeur.
39:23Arrêtez-moi ça, arrêtez-moi ça.
39:25Cazard, je vais te casser ta gueule.
39:27J'ai ton adresse TikTok.
39:29Je vais te casser ta gueule, tu vas voir.
39:31Tu sais que privé, tu fais du privage.
39:33Non mais c'est normal.
39:35C'est pour ça que t'es pas en face de WAM.
39:37Tu sais très précis.
39:39Il jette un truc.
39:41Il jette un rouleau.
39:43Attention à nos télés quand même.
39:45Je t'en veux pas, ta gueule, Cazard.
39:47Je ne t'en veux pas.
39:49Tu sais quoi ? Je ne t'en veux pas.
39:51Tu sais pourquoi je ne t'en veux pas ?
39:53Parce que...
39:55Non, je ne t'en veux pas parce que c'est normal.
39:57C'est une ville de fou.
39:59C'est normal, t'es sympa avec eux.
40:01Quand t'es là-bas, c'est normal, tu vas pas les insulter.
40:03Après, quand t'es à Paris, t'es parisien.
40:05Faux, faux, usage de faux. Rien à voir.
40:07À Marseille, tu vas dans n'importe quelle rue,
40:09ça sent le football.
40:11Bien sûr, ils bossent pas, ils sont au chôme-nu.
40:13Ils ont que ça à foutre.
40:15Mais c'est facile.
40:17C'est ça qui est dommage.
40:19Si tout Paris pouvait s'enflammer pour le PSG,
40:21je serais heureux.
40:23Si tout le monde était comme toi,
40:25t'es pas le mec qui va un coup au Récin, un coup au Paris FC.
40:27Toi, t'as que le PSG dans ton cœur à Paris.
40:29Et ça, ça fait du bien. Point final.
40:31C'est vrai.
40:33Quand la première histoire d'amour avec Paris ?
40:35J'étais même fan avant le Paris Saint-Germain.
40:37J'étais fan...
40:39Du foot.
40:41Du matelas Racing.
40:49Tu crois que je vais y aller ?
40:51Non mais...
40:53Il va trop loin.
40:59Quand c'est en Coupe d'Europe, t'es quand même pour Paris.
41:03Imagine, on joue un grand club européen,
41:05t'es pour Paris.
41:07On vérifie quand même.
41:13Comment vous avez vu ce match ?
41:15Dans le noir. Je vais pas le regarder.
41:17Bon, alors...
41:19Alors, écoute.
41:21C'est parce que t'aimes Zizou.
41:23Mais parce que t'aimes Zizou, ça compte pas.
41:25Attends, je crois que Zinedine est au téléphone.
41:27On a Zinedine.
41:29Bonjour, ça va bien ?
41:31On est avec votre amie Djamel. C'est incroyable, Zinedine.
41:33Ça fait plaisir.
41:35J'ai encore les 50, les Djamel.
41:37Salut, c'est Jérôme. Ça peut être Jérôme Bretagne,
41:39Jérôme Alonso, Jérôme Gnarko,
41:41Jérôme Brissard, l'arbitre.
41:43Vous, Jérôme Bretaine ?
41:45Je parlais de votre amie Djamel.
41:47Le ciel, les oiseaux et ta mère.
41:49Vous vous rappelez de lui ?
41:51Ça fait plaisir. Qu'est-ce que tu deviens, Djamel ?
41:53Djamel Debouze. Votre amie Djamel Debouze.
41:55Ah, lui, d'accord.
41:57Le petit relou qui me colle depuis Astérix.
41:59Il a tout le monde après des copains.
42:01T'inquiète, c'est pas le seul.
42:03Il y a aussi l'autre avec qui je joue à Bordeaux.
42:05Deux âmes. Lui, c'est le pire.
42:07J'ai engagé un sosie vocal pour lui prendre à tous ses coups le téléphone.
42:09Sinon, je craque.
42:11Il est là aussi. Il vous embrasse. C'est Christophe.
42:13Des pics assiettes et des têtes à selfie.
42:15Enfin, t'inquiète pas, machin.
42:17Bah si, machin, il est là. C'est son émission.
42:19Ah oui, c'est vrai. Machin se brûle.
42:21Retraite sans flamme.
42:23J'appelle juste pour que vous arrêtiez votre blague.
42:25Comme quoi, je supporte Adoreme.
42:27C'est fatigant. Les gens, ils y croient et tout.
42:29Ça me saoule.
42:31Je vous laisse. Je dois aller à un gala de charité.
42:33Pour les enfants atteints de syndrome d'antipaspholie
42:35de je sais pas quoi.
42:37Ils sont quatre dans le monde et on cherche un remède.
42:39Alors que tu les fous dans la voiture à Pierre Palmade et ça règle le problème.
42:41Je promets que j'arrive.
42:43Merci.
42:47Merci Ginédine.
42:49C'est vrai, le mec, il en a marre. Il en peut plus.
42:51Normalement, les galas de charité, les mecs...
42:53T'as compris les maladies orphelines.
42:55Merci, c'est tout. Ça fait plaisir.
42:57Vous allez parler. J'ai le temps de finir avec
42:59quelque chose de positif.
43:01Jamais on n'a eu le temps, Julien.
43:03Il a peu à n'avoir annoncé.
43:05Jamais il est groggy.
43:07Il est plus conservé.
43:09J'attends que tu finisses.
43:11Je disais, en ce moment,
43:13vous allez en parler, Marseille.
43:15Il y a quand même un truc avec l'arbitrage à Marseille.
43:17Parce qu'on se demandait comment ça se fait qu'ils ont dix points de retard,
43:19les Marseillais. C'est pas logique. Ils ont la meilleure équipe d'Europe
43:21en bonne vie. Tu es fou.
43:23C'est parce que, bien sûr, la faute,
43:25c'est la VAR.
43:27Et un gars de la VAR qui bosse
43:29pour le Hockeye. Un mec qui appuie sur un
43:31bouton, qui lance les ralentis.
43:33D'après ce que j'ai compris en écoutant
43:35l'after, c'est ça. Où est-ce que se situe
43:37le centre Hockeye ? À Paris.
43:39Forcément, ça va être dur
43:41que le pigiste soit un
43:43niçois ou un marseillais.
43:45Ça va être du gentil, un centre de VAR
43:47par ville pour être sûr de...
43:49Ça pose question, Jimmy. Il y a une vraie question, là.
43:51RMC, couscous Garbit,
43:53La Clinique de l'aspirateur, Les Peintures Seigneuries,
43:55Gédimat, Daniel Riolo, Patrick Montel,
43:57Maître Divizio, Kandace Owens et William Golladel
43:59présentent les complots
44:01de la baballe. Si toi aussi,
44:03tu penses que le Covid était extrait d'un flacon d'urine
44:05de Louis Campos, que Michel Obama est un homme
44:07ou que Vincent Lagaffe a mangé Billy Big Deal et qu'on l'a remplacé
44:09par son frère, achète les complots
44:11de la baballe. En cadeau, une photo
44:13délicacée de Daniel.
44:15C'est pas nous ? Ah, Daniel, nous ?
44:17Et ouais, mon gars.
44:19Voilà, donc... Juste, on peut finir
44:21avec un dernier son, ou pas ?
44:23Je me moque de Gilbert,
44:25mais c'est quand même d'abord un journaliste, surtout
44:27un journaliste qui aime la précision. Et franchement,
44:29parce que là, le gars avec qui il parlait, c'était un gars de
44:31Massilia Zone,
44:33d'un truc marseillais. Un compte Twitter.
44:35Un compte Twitter de Marseille. Et quand
44:37il le présente, il précise, et c'est important
44:39d'écouter. Ariles, bonsoir. Bonsoir.
44:41Bonsoir à tous, merci pour l'invitation.
44:43Et je précise qu'évidemment, comme le nom,
44:45son nom l'indique, Massilia Zone
44:47suit de près l'actualité de l'OM.
44:49Evidemment.
44:51Précisons simplement que vous êtes
44:53un groupe de supporters
44:55de Marseille, Ariles.
44:57Merci, on n'avait pas deviné.
44:59Merci, vous êtes sur RMC.
45:01Je vais vous laisser. Allez, bonne soirée.
45:03Merci, Julien.
45:05RMC, le casard enchaîné.
45:07Réécoutez Julien Cazard en podcast
45:09sur rmc.fr et l'appli
45:11RMC. Ah, il est fort.
45:13Il est très fort, cet enfoiré. Dommage qu'il soit
45:15complètement cinglé, mais...
45:17On est en in encore ? Oui, on est en in encore.
45:19C'est l'alcool, ouais.
45:21Bon, Jamel, merci beaucoup.
45:23C'est pas ce que je pense. En tout cas, vraiment,
45:25merde pour demain. Merci la famille.
45:27Et c'était un plaisir, vraiment, de te recevoir
45:29dans l'émission. On va voir Mercato demain dans toutes les salles.
45:31Allez-y. Jamel Debouza, Kim Jemily,
45:33Tristan Seguela. Merci infiniment pour l'accueil,
45:35les amis. J'espère que j'ai pas
45:37trop trahi votre histoire.
45:39Ah non, non, c'est bon.
45:41On a été vraiment ravis de t'accueillir.
45:43Moi, je suis très content que tu sois là.
45:45Tu me l'avais dit, déjà, il y a très longtemps, de venir
45:47dans l'émission. Là, c'était l'occasion
45:49de le faire pour le film Mercato
45:51demain. Donc, bravo pour ce rôle
45:53et encore merci d'avoir tenu ta parole.
45:55Merci, mon pote. Bravo, Jamel.
45:57Du gars, tu m'entends ? Oui, je t'entends.
45:59Tu me mets quelques semaines de côté, s'il te plaît ?
46:01J'arrive la semaine prochaine. Avec plaisir, mon pote.
46:03Quand tu veux. Avec plaisir. On sera là.
46:05On embrasse la famille. C'est là-bas.
46:07Les Marseillais ont-ils raison ou sont-ils parano
46:09sur l'arbitrage ?

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