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Le Dr Jean Doridot s'est exprimé en tant que psychologue sur la période de deuil que vivent les proches d'otages du Hamas. «Quand cet espoir s’effondre, c’est une double peine», a-t-il déclaré.

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Transcription
00:00Alors, bien sûr, chacun réagit avec sa sensibilité.
00:03Pour autant, c'est un fait que tant qu'il y a un espoir,
00:08le processus de digestion, si j'ose dire,
00:12si tant est que ce soit digérable, ne peut pas démarrer
00:16parce que la personne, elle s'accroche, bien sûr, à l'espoir.
00:19Et quand cet espoir
00:22s'effondre, là, on est vraiment dans la double peine.
00:25C'est-à-dire qu'il y a vraiment
00:27toute l'angoisse durant l'attente
00:29et en plus, si d'aventure, la personne s'avère être décédée,
00:35là, il y a quelque chose, vraiment, psychologiquement, d'assez terrifiant.
00:39Et c'est là qu'appartient une sorte de choc traumatique ?
00:41C'est-à-dire que quand les personnes reviennent,
00:45même quand elles sont très abîmées, la vie peut reprendre son cours,
00:51même si c'est difficile, même s'il y a des stress post-traumatiques.
00:54Pour l'entourage, c'est très difficile, bien sûr, d'entourer des personnes
00:59tellement abîmées psychologiquement.
01:01Pour autant, c'est la vie.
01:04Là, quand il y a une mauvaise nouvelle,
01:08c'est la double peine.
01:11Il y a eu toute l'angoisse, il y a le décès.
01:14Et puis, il y a ensuite un travail très difficile
01:17sur le fait de ne pas savoir exactement ce qu'il s'est passé.
01:21C'est assez terrifiant.

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