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Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité.
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00:00L'un des événements de ce week-end, c'était évidemment la prise de parole du vice-président des Etats-Unis, J.D. Vance,
00:07qui a été interprété comme une sorte de leçon à l'Europe, la leçon en tout cas sur l'immigration.
00:11Aucun électeur de ce continent ne s'est rendu aux urnes pour ouvrir les vannes à des millions d'immigrants non contrôlés, a-t-il dit.
00:19Et quelle est la réalité de la France ? Le JDD a publié hier les vrais chiffres de l'immigration.
00:23En 2002, le pays délivrait 160 000 titres de séjour. En 2024, on est à 337 000. Seuls 17 % des titres sont délivrés pour un emploi.
00:34Nous sommes le pays champion d'Europe de l'immigration familiale. Plus de 90 % des obligations de quitter le territoire français ne sont pas exécutées.
00:43Alors, écoutons-le, J.D. Vance, vice-président des Etats-Unis, cet été vendredi à Munich.
00:49Combien de fois devrons-nous subir ces revers épouvantables avant de changer de cap et de donner une nouvelle direction à notre civilisation commune ?
00:58Aucun électeur de ce continent ne s'est rendu aux urnes pour ouvrir les vannes à des millions d'immigrants non contrôlés.
01:07Alors évidemment, ça vient percuter une forme de réalité qui existe dans les médias.
01:12Et par exemple, on parlait de Jabel Debbouze, qui a évidemment beaucoup de talent, qui sort un film ces prochaines heures sur le football.
01:19Ça s'appelle Mercato, mais il était sur TMC. Et c'est intéressant ce qu'il a dit, parce qu'il y a eu une polémique avec Merwan Ben Lazar.
01:27Et évidemment, on ne reproche pas à Merwan Ben Lazar, on ne lui reproche pas d'être habillé comme il était habillé.
01:35Ce n'est pas le sujet. En tout cas, moi, je ne lui ai jamais reproché ça.
01:38Et on en a souvent parlé ici. On a reçu d'ailleurs une avocate qui décryptait son accoutrement, mais c'était son avis à elle.
01:47Et ce n'est pas parce que nous lui avons donné la parole qu'on adhère forcément à ce qu'elle disait.
01:52En revanche, ce qu'on peut lui reprocher, c'est les tweets qu'il avait écrits, et notamment ses tweets sur ses prises de position sur la femme et sur la charia.
02:05Donc ça, ça pouvait évidemment faire sens.
02:08Donc Jabel Debbouze était sur TMC, et il était l'autre soir avec le présentateur que chacun connaît, Yann Barthez.
02:17Et écoutez ce que dit Debbouze.
02:20Il lui reprochait son physique, son allure.
02:22On a parlé des tweets exhumés aussi.
02:24Oui, je ne les ai pas lus, je ne sais pas de quoi il parle, ces tweets.
02:30Mais je connais ce garçon qui est venu au Comedy Club, j'ai vu ses textes, je les ai laissés rentrer chez moi avec plaisir et bonheur.
02:36Bon, ce qui m'ennuie, c'est qu'effectivement, à ce moment-là, le présentateur peut dire, ben voilà ce qu'il a écrit, vous ne les avez pas lus, mais moi je vais vous dire ce qu'il a dit.
02:42C'est ça qui pose problème avec M. Ben Lazar.
02:45Alors, est-ce que c'était du second degré ? Est-ce que c'était de l'ironie ?
02:47Après, la discussion se met en place.
02:49Mais il me semble que le journaliste doit produire ce tweet.
02:53Autrement, il n'est pas dans son métier.
02:56Et quand M. Debbouze dit, je ne les ai pas lus, je suis étonné aussi qu'il dise qu'il ne les a pas lus, qu'il ne les a pas entendus.
03:03Parce que dans l'espace médiatique, on les a quand même beaucoup rappelés, ces tweets.
03:06Mais c'est ainsi, c'est ce que disait Françoise Laborde tout à l'heure.
03:10Ça fait partie des sujets qui sont très difficiles.
03:13Parce que même quand vous commencez à simplement pouvoir dire des choses différentes,
03:19immédiatement, vous êtes taxé ou d'extrême droite ou de conservateur ou que sais-je.
03:24Alors, Mohamed Bouassi et Françoise Laborde, c'est intéressant.
03:28D'ailleurs, elle en parlait elle-même tout à l'heure.
03:30Ce qu'il a dit sur France Télévisions, sur La banlieue c'est le paradis,
03:34qui est un documentaire qui sera diffusé sur France 2.
03:36En fait, il dit une chose qui n'est pas vraie. Écoutons-le.
03:39On a tout fait pour enclaver.
03:40Et donc, on a construit des quartiers entiers, des bidonvilles et des grands tours.
03:44On ne voulait surtout pas que ces gens sortent de la cité, sortent du quartier,
03:48sortent de la banlieue pour rejoindre la ville.
03:50Mais ça, ce n'est pas vrai. C'est historiquement fou.
03:53Je veux dire, lisez Simnon, lisez tout cela.
03:56Avant, il y avait des bidonvilles.
03:58Et effectivement, dans les années 60, il faut bien comprendre que c'est un progrès absolument incroyable.
04:03La construction de ce qu'on appelle ces barres d'immeubles.
04:06Voyez les reportages des années 60.
04:08Voyez 5 colonnes à la une.
04:10Voyez comment c'est présenté.
04:11C'est-à-dire que c'est un progrès.
04:13Alors évidemment, M. Boivsy peut-être ne le voit-il pas.
04:16C'est un progrès incroyable parce que les gens vont aller dans des logements
04:20où il y a les toilettes, où il y a l'eau courante,
04:24où il y a une douche qui n'existait pas avant.
04:26Alors qu'après, il y ait eu effectivement
04:30une concentration de population
04:34qui était pauvre.
04:36En tout cas en difficulté.
04:38Et après, encore une concentration,
04:40parfois, ethnique,
04:42qui puisse poser problème.
04:44Chacun le constate aujourd'hui.
04:46Mais ça, ça a été une longue dérive.
04:48Mais on a l'impression, quand on entend M. Boivsy,
04:50que ça a été pensé comme ça.
04:52Qu'on a construit ces logements pour que les gens n'entrent pas.
04:56Et qu'ils soient... Ben non !
04:58Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
05:00Et je l'aime bien en plus, Mohamed Boivsy.
05:03C'est un narratif, comme disait Françoise Laborde.
05:07Et sur les plateaux, tout ça est dit
05:10sans que la contradiction ne soit apportée.
05:13Donc c'est un peu ce qui peut m'ennuyer.
05:17Alors Georges Fenech, qui était ce week-end sur CNews,
05:19écoutez-le, lui, il parlait de la réalité dans les prisons françaises.
05:23En réalité, dans les prisons françaises,
05:25vous avez effectivement 24% d'étrangers
05:27et vous avez plus de 60 à 70% de détenus
05:29qui sont de confession musulmane
05:31et d'origine immigrée.
05:33Une fois qu'on a dit ça, c'est pas pour stigmatiser,
05:35c'est pour faire un constat, c'est l'échec de l'intégration.
05:37Oui, alors on peut dire que c'est l'échec de l'intégration,
05:40mais on peut dire, effectivement,
05:42que ça met en perspective,
05:44s'il n'y avait pas d'immigration
05:46de première, de deuxième ou de troisième génération,
05:48ça veut dire que les prisons seraient vides ?
05:50Qu'est-ce qu'il veut dire M. Fenech ?
05:52C'est ça que ça veut dire ?
05:54Laurent Nunez, préfet de police de Paris sur CNews,
05:56écoutez ce qu'il dit sur la réalité pour les cambriolages.
05:5936% des mis en cause dans l'agglomération parisienne
06:01sont des personnes de nationalité étrangère.
06:03On les retrouve aussi
06:05dans un cambriolage sur deux,
06:07dans un vol violence sur deux,
06:09dans 40% des violences sexuelles.
06:11Je ne fais pas de lien, pardon,
06:13nous on lutte contre la délinquance,
06:15mais les chiffres parfois parlent d'eux-mêmes.
06:17Là encore, c'est l'effet
06:19et je passe mon temps
06:21à dire qu'un journaliste,
06:23ça témoigne de la réalité.
06:25Ni plus, ni moins, il n'y a pas d'idéologie,
06:27il n'est pas militant journaliste,
06:29il est militant de la vérité.
06:31Et puis après, le commentaire c'est autre chose,
06:33l'éditorialisation c'est autre chose.
06:35Je crois que nous sommes avec Christophe,
06:37qui veut peut-être réagir
06:39sur la séquence que nous venons
06:41de produire.
06:43Bonjour Christophe, vous êtes chauffeur routier je crois.
06:45Bonjour Pascal,
06:47bonjour à toute l'équipe.
06:49C'est vous qui nous avez appelé la semaine dernière déjà ?
06:51Non, je vous l'ai appelé avant
06:53les élections législatives.
06:55Juste après même,
06:57juste après les élections.
06:59Et vous êtes toujours chauffeur routier ?
07:01Oui, toujours
07:03dans le même domaine pour l'instant.
07:05Le domaine qui est ?
07:07Chauffeur poids lourd en travaux publics.
07:09Et là vous êtes en vacances
07:11ou vous êtes en train de travailler aujourd'hui ?
07:13Non, je suis pratiquement bientôt
07:15en pause.
07:17Et c'est le premier jour,
07:19là vous avez travaillé hier ou c'est le premier jour de la semaine ?
07:21Non, je ne travaille pas le dimanche.
07:23Ah oui, les poids lourds n'ont pas le droit de rouler le dimanche,
07:25c'est ça ?
07:27Ah non, en travaux publics, on travaille du lundi au vendredi.
07:29D'accord.
07:31Ceux qui roulent le week-end, c'est les frigorifistes
07:33et puis ceux
07:35qui font l'international.
07:37C'est intéressant de
07:39l'apprendre tel que vous le dites. Et ça fait combien de temps
07:41que vous êtes chauffeur routier Christophe ?
07:43Ça va faire à peu près 15 ans
07:45que je suis dans le domaine du travail public.
07:47Et vous êtes plutôt satisfait ?
07:49Oui,
07:51j'aime mon métier,
07:53bien sûr que j'aime mon métier.
07:55Pour moi,
07:57c'est un métier que
07:59je fais parce que je l'aime, bien sûr.
08:01Mais il y a beaucoup de changements, on voit beaucoup de changements
08:03comme partout dans tous les métiers.
08:05Donc,
08:07c'est plus
08:09les
08:11années 90,
08:13c'est plus ces années-là.
08:15Mais là, vous n'étiez pas chauffeur routier à l'époque ?
08:17J'étais dans le
08:19travail public aussi, j'étais en déplacement
08:21dans les...
08:23J'étais sur les lignes LGV, les débuts
08:25des constructions des lignes LGV.
08:27Vous avez quel âge, Christophe ?
08:2954 ans.
08:31Donc vous travaillez depuis
08:33l'âge de 18, 20 ans ?
08:35Oui, j'ai commencé
08:37à 17 ans, on va dire.
08:39Ah oui, effectivement.
08:41Ça fait quasiment 40 ans,
08:43mais pas loin. On marque une pause, vous restez avec nous
08:45et vous allez nous dire ce que vous avez pensé de la séquence
08:47d'actualité. A tout de suite, il est 11h42,
08:49vous avez l'appareil.
08:51Alors,
08:53moi je suis
08:55tout à fait d'accord avec le Premier ministre
08:57des Etats-Unis.
08:59Enfin, quelqu'un qui remet
09:01à leur place tous ces incompétents
09:03et puis ces
09:05gens qui sont imbus
09:07de leur personne, surtout,
09:09et surtout qui font la morale aux
09:11Français, mais qui eux, les premiers,
09:13ne comprendraient jamais qui que ce soit chez eux.
09:15Donc, ça, c'est
09:17bien de dire
09:19oui, c'est sûr que là,
09:21ils ont été touchés dans leur orgueil.
09:23Donc là, évidemment,
09:25ça, ils n'aiment pas. Ça, évidemment,
09:27dès qu'on leur touche
09:29dans leur orgueil,
09:31ça ne leur correspond pas.
09:33Ça, c'est sûr. Mais en attendant,
09:35l'immigration, ce n'est pas eux qui la subissent
09:37parce qu'eux, ils habitent
09:39dans des endroits où ils ne sont pas embêtés.
09:41Nous, aujourd'hui, nos enfants,
09:43ils se font tuer.
09:45Les prisons, on n'en parle même pas, c'est une catastrophe.
09:47Voilà, ça, c'est le résultat
09:49des incompétents qui nous gouvernent
09:51depuis 30 ans.
09:53Je vais même revenir plus loin, en arrière.
09:55Le mal, il a été créé, au départ,
09:57par un certain monsieur
09:59Julien Dré et monsieur
10:01Arlène Désir.
10:03C'est ces gens-là qui ont mis toutes les associations
10:05en route, qui ont mis tout
10:07ce système en route. C'est ces gens-là,
10:09aujourd'hui, qu'il faudrait mettre en prison.
10:11Et qu'il faudrait punir. Parce que c'est eux
10:13qui nous ont...
10:15Vous avez le droit d'exprimer le sentiment
10:17que vous exprimez.
10:19C'est le résultat d'aujourd'hui, de là où on en est.
10:21C'est-à-dire qu'il y a eu
10:23beaucoup de choses qui se sont passées
10:25mais ce qui est vrai, c'est qu'il y a
10:27une idéologie sans doute
10:29immigrationniste
10:31qui a été trop puissante, trop forte.
10:33Mais tout le monde a une part
10:35de responsabilité. Parfois le patronat,
10:37qui a fait venir aussi cette immigration.
10:39Parfois le politique.
10:41Avec le rassemblement
10:43familial.
10:45Il y a tellement
10:47de raisons.
10:49Excusez-moi parce que je vous coupe.
10:51Le patronat qui a fait venir une immigration,
10:53c'était des gens qui respectaient la France.
10:55Qui ont appris à parler
10:57le français. Et c'est des travailleurs que je respecte.
10:59Parce que c'est des gens, aujourd'hui,
11:01qui ont 55, 60 ans,
11:03voire 65 ans. Et qui travaillent
11:05très dur.
11:07La difficulté qu'on a, paradoxalement,
11:09c'est avec des français comme vous et moi, qui parfois
11:11ont, avec la France,
11:13avec son histoire, avec ses mœurs,
11:15un rapport difficile. Mais quand vous dites
11:17ceux qui nous gouvernent,
11:19vous ne votez plus, par exemple,
11:21aujourd'hui, Christophe ?
11:23J'ai jeté ma carte d'électeur après les élections
11:25négociatives.
11:27J'ai jeté ma carte d'électeur.
11:29Parce que les français,
11:31pour moi,
11:33c'est un peuple de lâches.
11:35Donc,
11:37le français,
11:39il n'y a pas pire que le français.
11:41A l'époque de la...
11:43La police, à l'époque
11:45de la guerre, pendant la Résistance,
11:47c'est ce qu'on représente, aujourd'hui,
11:49les français. C'est un peuple de lâches.
11:51Il n'y a pas d'autre mot.
11:53Donc, moi, j'ai abandonné ça.
11:55Maintenant, je me permets,
11:57à la fin, je devrais me taire.
11:59Je ne vote plus.
12:01Parce que les gens ne pensent pas comme vous, qu'ils sont lâches.
12:03Ils ont simplement des idées différentes.
12:05Ah non, mais on a vu aux élections
12:07les élections négociatives.
12:09Il n'y a pas besoin d'aller plus loin.
12:11Vous dites lâches, mais ils ne pensent pas comme vous.
12:13Pourquoi lâches ? Ils sont
12:15sur une autre position
12:17politique, éditoriale, que vous.
12:21On peut dire ça
12:23comme ça.
12:25La France Insoumise, par exemple,
12:27ils ne sont pas lâches. Ils veulent
12:29une autre société que vous.
12:31Ils veulent une autre vision que vous.
12:35La France Insoumise, c'est encore
12:37un autre
12:39cas.
12:41À part des dealers qu'il y a
12:43et des gens qui connent sur leurs femmes.
12:45Et puis, si c'est ça
12:47qu'ils veulent, les français,
12:49c'est bien ce que je dis. Le français,
12:51c'est un peuple de lâches.
12:53En tout cas, il me semble que vous avez une certaine colère
12:55de ce point de vue-là.
12:57Plus que de la colère. Parce qu'aujourd'hui,
12:59quand j'ai 54 ans,
13:01mon Dieu, où sont
13:03mes 15 ans ? Où sont mes 16 ans ?
13:05Là, c'est l'époque
13:07où j'étais heureux.
13:09Aujourd'hui, c'est
13:11catastrophique. À tout niveau.
13:13Que ce soit dans le travail,
13:15dans la vie de tous les jours,
13:17c'est d'une tristesse.
13:19J'ai même pas le mot pour décrire
13:21ce que c'est la France aujourd'hui.
13:23Écoutez,
13:25gardons quand même un poil
13:27de morale, si j'ose dire. Parce qu'autrement,
13:29il n'y a plus qu'à tout arrêter
13:31et effectivement, à rentrer
13:33chez soi et ne plus en sortir.
13:35Christophe, je vous remercie beaucoup. En tout cas, je rappelle
13:37que vous êtes chauffeur routier.
13:39Je ne sais pas si Frédéric Masquelier,
13:41qui est le maire républicain de
13:43Saint-Raphaël, je ne sais pas s'il était
13:45déjà branché s'il nous écoute,
13:47mais s'il a entendu ce témoignage d'un français
13:49comme les autres, ou parmi les autres.
13:51Bonjour monsieur Masquelier.
13:53Bonjour. Et c'est intéressant
13:55parce que vous-même, vous êtes un homme
13:57engagé en politique. Vous êtes maire
13:59républicain de Saint-Raphaël et
14:01d'abord, je vous félicite parce que vous avez beaucoup de chance
14:03d'habiter Saint-Raphaël et d'habiter
14:05dans le sud de la France,
14:07dans un pays merveilleux.
14:09Quand vous entendez, par exemple, un auditeur
14:11parmi d'autres, qui dit, voilà,
14:13les hommes politiques sont lâches,
14:15ils ont fait n'importe quoi depuis 30 ans, 40 ans.
14:17Quand on entend Ginny Vance
14:19qui donne la leçon, effectivement,
14:21et qui dit une chose simple, effectivement, aucun d'électeur
14:23du continent ne s'est rendu aux urnes
14:25pour ouvrir les vannes à des millions d'immigrants.
14:27Comment vous réagissez ?
14:29Qu'il ne faut pas désespérer.
14:31Il ne faut pas renoncer. Et puis, en tant
14:33que maire, c'est se demander ce qu'on peut faire
14:35avec les responsabilités
14:37et les moyens qu'on a.
14:39Et ici, à Saint-Raphaël, on a
14:41choisi de mettre en avant le
14:43patriotisme. Toute la ville
14:45est pavoisée, l'ensemble des
14:47bâtiments publics,
14:49les promenades. On essaie aussi
14:51d'initier
14:53les plus jeunes
14:55au patriotisme avec des
14:57parcours citoyens, en les faisant participer
14:59aux commémorations
15:01et puis encore très récemment
15:03en faisant
15:05un lever de drapeau dans les centres
15:07de loisirs et en chantant la Marseillaise.
15:09C'est redonner du sens et c'est ce
15:11que j'essaye de faire en tant que maire.

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