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Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires étrangères entre 1997 et 2002, était en direct dans "Tout le monde veut savoir" ce mercredi 19 février.

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Transcription
00:00L'élément dominant de tout ça, c'est le changement d'Amérique.
00:04Il faut oublier notre Amérique, que nous aimions, même quand on n'était pas d'accord.
00:10L'Amérique du 20ème, qui va de Wilson à Biden, on va dire.
00:15Elle n'est plus là.
00:17Donc on est revenu à une Amérique brutale.
00:19Il y a eu un mouvement populaire, sinon Trump ne serait pas là,
00:22il n'aurait pas gagné les grands électeurs, le vote populaire, etc.
00:26Il y a eu un vote populaire américain pour mettre un terme à la mondialisation exagérée des locales asiatiques
00:33et d'autre part donner un coup d'arrière au progressisme américain version woke.
00:37C'est un truc très puissant.
00:39C'est un tremblement de terre, il y aura des répliques partout dans le monde,
00:42en tout cas occidental et en Europe.
00:44C'est l'élément commun par rapport à toutes ces questions.
00:47C'est un élément très traumatisant pour les gens qui ont vécu dans le monde économique
00:51de l'americano-globalisation qui a enrichi énormément beaucoup de gens,
00:55de tous les gens qui croyaient au train-train diplomatique habituel,
00:59la communauté internationale, la négociation, blablabla,
01:03et puis la planète progressiste.
01:04Donc il y a des chocs énormes.
01:06Et concrètement, ça veut dire qu'on a fait un Trump qui sur l'Ukraine, sur la Russie,
01:10sur le Proche-Orient, sur l'Iran, sur plein de sujets,
01:13va parler sans aucun surmoi, sans aucune précaution,
01:16et ce sont les Européens qui sont les plus abasourdis par rapport à ça.
01:20Il faut dépasser la sidération.

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