Trois hommes ont été interpellés et placés en garde à vue dans l'affaire Bétharram, annonce Rodolphe Jarry, procureur de la République de Pau, dans un communiqué de presse, ce mercredi 19 février. Ils sont entendus pour "viols aggravés, agressions sexuelles aggravées et/ou violences aggravées susceptibles d'avoir été commis entre 1957 et 2004" au sein de l'établissement scolaire Notre-Dame de Bétharram, précise le magistrat.
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00:00La Civis a souhaité faire un communiqué de presse ce matin pour deux raisons.
00:04D'abord pour exprimer sa solidarité et sa fraternité complète et sans réserve avec l'ensemble des victimes.
00:14On sait ce que ça représente d'avoir traversé de telles choses et de prendre la parole plus tard.
00:21Donc ça c'est un point.
00:23Le deuxième point c'est qu'on sait qu'il y a 160 000 enfants par an qui sont victimes de violences sexuelles.
00:29Ils sont bien quelque part.
00:31Ils étaient à Betharame mais ils sont aussi dans le milieu du théâtre et du cinéma et de la télé.
00:36On l'a vu avec les affaires récentes.
00:38Ils sont aussi dans le sport.
00:40Ils sont aussi partout.
00:41Partout il y a des enfants, y compris dans les familles.
00:44Mais partout il y a des enfants, il y a des agressions sexuelles sur enfants.
00:47Et à chaque affaire qui fait beaucoup de bruit, on monte un dispositif spécifique qu'après on n'évalue pas forcément.
00:57Par exemple le dispositif Signal Sport qui a été mis en place suite à la révélation de Sarah Bitbol il y a quelques années.
01:03Il fonctionne mais à quel point c'est bien, à quel point c'est pas bien.
01:08On vous dit qu'il faut tout évaluer.
01:10Il faut tout évaluer et il faut des systèmes de remontée d'informations et de quantification dans tous les endroits où il y a des groupes d'enfants.