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00:00Votre ancien mentor ou votre mentor en politique Khalifa Babacar Salle
00:04qui réunit plus de 70 organisations dans l'opposition
00:08et qui dit qu'il est temps de former un front pour faire face au gouvernement PASTEF.
00:13Pour toi, est-ce que c'est bien de commencer ou de attendre le moment?
00:18C'est bien parce que Khalifa s'est expliqué aussi.
00:20Est-ce qu'on a bien parlé et qu'on s'est organisé?
00:24Comme je l'ai dit à l'assemblée, Khalifa Salle
00:28présente cette qualité rare en politique de pouvoir parler avec tout le monde.
00:34C'est très intéressant car dans le cas de Côte d'Ivoire
00:39il y a eu plus de 10.000 morts en Côte d'Ivoire mais les acteurs politiques se parlent
00:44de Bagbo qui est venu à Côte d'Ivoire pour recevoir Wattara.
00:51Il a été question de lui rendre ses avantages d'ancien chef d'Etat.
00:54Même pour sa femme.
00:56Pour qu'elle puisse être candidat.
00:58Qu'est-ce qui se passe ici?
00:59Qu'est-ce qui se passe quand on ne peut pas parler?
01:04Qu'est-ce qui se passe dans ce pays?
01:09Est-ce qu'on est en paix?
01:10Est-ce qu'on est en paix de savoir que Gonkou Libaly a été poisonné?
01:14Ou qu'Ambak a été tué?
01:16Est-ce qu'il y a des souvenirs ici?
01:18Non, il n'y a rien ici.
01:20Il y a des souvenirs et je pense qu'on va les arrêter.
01:25C'est ce qui m'a amené à venir ici.
01:29C'est ce qui fait du mal à ces familles.
01:33Ce qui fait du mal à les entendre.
01:36Aujourd'hui, c'est un sentinel pour attaquer les enfants et les mères.
01:42Mais on ne peut pas oublier ce qu'ils ont fait.
01:44Ils ne sont pas en paix.
01:46Je pense qu'il y a des changes avec les plateaux et les chroniques.
01:49Ils devraient être en paix mais pas en paix.
01:53Je veux juste revenir à ce pays et qu'on s'en fasse.
01:57Aujourd'hui, Khalifa est quelqu'un qui peut parler à tout le monde.
02:01On dit souvent que Khalifa ne doit pas s'opposer.
02:06La politique de Khalifa a besoin de 109, de nouvelles têtes et de nouvelles figures.
02:13Je ne suis pas d'accord avec ça.
02:17Il y a beaucoup de gens qui ne sont pas d'accord avec ça.
02:21Il y a des acteurs au Sénégal qui ont voulu un changement dans le personnel politique.
02:29Ce sont les acteurs du parti ou celui de l'autre.
02:34Le parti n'a rien à voir avec la politique du Sénégal.
02:41Pour moi, il appartient aux jeunes politiques de prendre ça en considération et de s'organiser.
02:47On ne peut pas s'organiser comme Khalifa et les autres.
02:51Il y a des avancées.
02:54S'il n'y a pas de changement interne...
02:57C'est la qualité off-politique.
03:00Même si les Ngourgis ont fait du mal, ils sont à leur première année.
03:05Dans un, deux ou trois ans, c'est à cause de leur gouvernance qu'ils se sont mis en opposition.
03:12Les Sénégalais, comme vous l'avez dit, ne sont pas d'accord avec la politique du Sénégal.
03:18Mais ils choisiront autre chose que notre discours.
03:22C'est le temps qui va définir ça.
03:24Comme le dit Khalifa, il est allé au parti socialiste de la mairie de Dakar en 2009.
03:31En 2012, il a soutenu Maxalle.
03:34Parce qu'ils ont gagné la coalition.
03:36Il a dit qu'il allait s'opposer au gouvernement de Maxalle.
03:41En 2019, ils l'ont obtenu.
03:43Non, tu es allé au Sénégal pour travailler ici.
03:48Le parti de la mairie de Dakar l'a donné à une autre coalition au Sénégal.
03:539 ans d'opposition, c'est dur.
03:55Le parti de la mairie de Dakar l'a donné à une autre coalition au Sénégal.
04:00On ne sait pas s'ils vont vivre en Canada ou pas.
04:02Si ils sont là, ils ne vont pas vivre en Canada en 2019.
04:06C'est la jurisprudence qu'ils ont.
04:08Il faut s'opposer.
04:09D'une part, il avait peut-être raison avec l'histoire.
04:12Mais c'est la position qu'il a.
04:14Il a pris le parti, il est sorti du parti.
04:18Il est allé travailler au Sénégal et au Dakar.
04:21Il a continué à travailler au Dakar, il a fait trois ans de prison.
04:24Tu veux dire que c'est toi qui est allé travailler au Sénégal?
04:29Tu as élevé les enfants, ils t'ont humilié,
04:33ils t'ont trompé, ils t'ont humilié et tu es allé travailler au Sénégal.
04:37C'est ça que tu veux dire?
04:39L'histoire de Khalifa n'a pas commencé avec toi.
04:42C'est moi qui ai commencé ton parti.
04:45Si Khalifa s'est dit que tout ce qu'il avait, c'était de l'opposition
04:49et qu'il allait travailler au Sénégal.
04:51Mais tu as détruit le parti.
04:54Tu as détruit le parti car si tu l'avais dit aujourd'hui, on ne serait pas là.
04:58Ce serait pas contradictoire pour Khalifa Salle d'asseoir sur la même table
05:03avec la paire, ce n'est pas trop contradictoire aussi?
05:09J'écoute les gens qui disent ça, je veux bien les entendre.
05:13Mais Khalifa a fait un choix poétique.
05:16Son parti l'a dit, il ne devait pas faire ça.
05:19Avec le recul, si Khalifa était resté au PS
05:23en 2019, Dieu l'aurait reçu.
05:26Qui serait le patron du PS?
05:28Khalifa Salle aurait eu le plateau sur le tableau.
05:32Ce qui n'était pas le cas en 2013-2012.
05:35Si Khalifa était resté au PS aujourd'hui, il n'aurait pas perdu le maire.
05:39Et éventuellement, il aurait été candidat d'un autre nom.
05:43Donc, refais-le bien.
05:47Ne fais pas la même chose avec un autre parti.
05:50Mais qu'est-ce qu'on fait ici?
05:52On ne devait pas rester ici.
05:54On ne devait pas le consacrer aux réseaux sociaux de manière concertée et organisée.
05:59Pourquoi ne pas faire l'histoire depuis le début?
06:03Et quand tu fais ça, c'est que c'est ton choix.
06:09Il est libre de choisir, je peux avoir toutes les options que je veux.
06:12Sur les 25 dernières années, je fais le choix de m'opposer.
06:16Et comme je l'ai dit tout à l'heure, la politique est un exemple.
06:22Si on regarde les codes de voies, ils sont obligés de s'asseoir à la même table.
06:27Donc, je suis dans l'opposition.
06:30Je veux créer les conditions de dialogue pour que dans ce pays,
06:36il y ait une démocratie, un pouvoir et une opposition.
06:40Comme je l'avais dit dans mon parti.
06:41Donc, est-ce que ce n'est pas lui qui est plus cohérent?
06:45On dirait que le plus urgent pour eux est d'aller au pouvoir de juste avantage
06:49mais si on le considère comme un droit, c'est un homme.
06:53C'est un choix qu'il a fait et si on regarde l'histoire,
06:56il peut être cohérent et s'accepter en fonction de son choix
06:59plutôt que de lui faire un procès et de l'insulter parce qu'il n'est pas incohérent.
07:04Khalifa, mais les faits...
07:06Quels faits?
07:07Je te l'ai dit, l'affaire est récente.
07:11C'est très récent.
07:12Ils l'ont mis en prison, il est sorti.
07:15Et au-delà de ça, la position de Yéyé Askan envers le gouvernement du président Macky Salle.
07:21Certains vont rire en me regardant le défendre.
07:26Mais je ne le défends pas.
07:28Yéyé Askan est sorti de la maison de Yéyé,
07:31des gens de Yéyé, des moins qu'à rien sont là pour qu'elle fasse un comité.
07:36Ils l'ont arraché et Khalifa Salle n'a rien dit à Yéyé.
07:41Pendant des jours, il n'a rien dit à Yéyé.
07:47Il a dit qu'il s'est réunit avec Yéyé.
07:49Pourquoi a-t-il failli créer une coalition avec Détiefal et Le Pur?
07:55Ils étaient là quand on a détruit la liste de Yéyé.
07:59Mais qui l'a détruit?
08:00Qui exactement?
08:02Khalifa Salle n'était pas en DGL.
08:03Qui l'a détruit?
08:05Je ne vais pas revenir sur ça mais qui était en DGL?
08:10C'était Détiefal.
08:15C'est le manitaire de la coalition.
08:17Pourquoi a-t-il détruit la liste?
08:21Détiefal a porté l'organisation d'une coalition.
08:26Donc la liste a été détruite.
08:28On disait qu'à l'époque, les choix dépendaient de Khalifa Salle.
08:31Il pouvait avoir une coalition avec Sonko mais son choix n'était pas impliqué.
08:38Il était le troisième ou le quatrième dans la liste.
08:42Oui, la liste nationale.
08:43J'ai entendu un débat sur la liste de Sonko avec 14 députés.
08:50Si les 14 députés n'étaient pas au Sénégal, les 8 étaient des suppléants.
08:55Il n'y avait pas de liste titulaire mais des suppléants.
09:00Aujourd'hui, il y a 3 députés au Sénégal, 5 pour moi et un dans la liste de Pikine.
09:06C'est tout ce qu'on a au niveau des départements.
09:09Si la liste ne s'était pas détruite, on aurait eu 5 députés.
09:15Je ne veux pas parler de Khalifa ou de Pasté.
09:20Si la liste ne s'était pas détruite, on aurait eu 3 députés.
09:25C'est ce qu'il y a dans le bloc.
09:28C'est ce qu'il y a dans la liste.
09:30Donc, c'est archi-faux de trahir Pasté ou de détruire l'équipe.
09:35En ce qui vous concerne, pourquoi n'avez-vous pas été dans la liste avant?
09:39C'est à cause de moi que vous avez choisi le Sénégal.
09:44Khalifa Salle peut faire son choix.
09:48C'est pourquoi il faut qu'on lui donne une cohérence.
09:50Il faut qu'on lui donne une cohérence.
09:52Non, je ne pense pas.
09:55Je pense qu'il faut avoir la capacité de construire l'offre politique au Sénégal.
10:03Il y a des partis qui ont exercé le pouvoir.
10:11Le PS, Tahawou, PS, Réumi, APR, PDS...
10:17Toutes les parties du Sénégal ont exercé le pouvoir.
10:21Il est normal qu'à un moment, les partis ne puissent plus créer un discours politique.
10:29Si j'étais un PS ou un PDS, j'aurais créé le mouvement France dégage.
10:36Je ne veux pas être affilé PS.
10:38Mais on ne peut pas dire France dégage.
10:42Si je suis un PS ou un PDS, je veux être affilé.
10:47Je crée un mouvement qui s'appelle Les Nationalistes.
10:49J'ai vu Sonko faire une évolution qui était assez intéressante
10:53où il fait la différence entre patriotisme et nationalisme.
10:55Et l'évolution parce qu'il parlait d'une loi sur la souveraineté économique.
11:00Maintenant, il parle d'une loi sur le patriotisme économique.
11:02C'est très important car je suis ce qu'il dit.
11:07Si je suis un PS, je crée mon parti national.
11:11Mais il a fallu un parti différent comme le PASTEF pour avoir une extrême droite
11:16à travers Guy Marissa Ndiaye ou Tahirou Sar.
11:19C'est ça l'évolution politique.
11:21Mais entre ces partis et le PASTEF, au niveau interne, qu'est-ce qu'il va se passer?
11:25Ce n'est pas Amadou Ba qui va nous donner de nouvelles responsabilités.
11:28Si le Sénégal n'avait pas fait ce qu'il a fait, Amadou Ba ou Sonko n'auraient pas pu s'intégrer dans la politique.
11:33Aujourd'hui, tous ces jeunes dans ces partis doivent avoir la capacité de construire une offre intermédiaire.
11:39Entre ces gens qui viennent du privé
11:43les Amédou Tchaou, les Madana Khan
11:47qui viennent avec un regard sur l'administration et qui ne font rien
11:52ou des jeunes comme nous qui sont issus de ces partis
11:56qui ont fait l'administration et qui peuvent dire que ce discours ne peut pas aller
11:59entre votre discours et le nôtre, il y a une offre intermédiaire qu'on peut construire.
12:03Ce n'est pas là où se trouve le problème cette offre?
12:05Malgré votre jeune âge, vous êtes des politiques
12:10et ces gens-là viennent imposer au-dessus de vous.
12:13Et là, l'offre est très importante.
12:16Je connais un jeune politique qui a fait une émission
12:19et qui a pris l'exemple de Sad Ablayouad.
12:21Il a dit que c'était un emprunt qui n'était pas nécessaire.
12:26Je lui ai dit que le prix peut être exorbitant
12:30et l'emprunt peut être exorbitant mais quand on parle de Sad Ablayouad
12:33c'est le Sénégal qui compétitait au Sad Ladior.
12:35C'était l'indigène de notre football car on n'avait plus de sades viables.
12:38N'y avait-il pas beaucoup plus d'urgence qu'un sade de football?
12:41C'était un besoin qui est là et c'est ce qu'on fait actuellement.
12:44On est allé prendre le financement, faire le sade et compétir là-bas.
12:49Les chinois viendront faire la sade amitié et je serai là-bas quand c'est fait.
12:55Je prends un club comme le Giraffe.
13:02Si un sade comme le Sade Dembodiop est rénové par la FIFA
13:06avec 20.000 places, le Giraffe sera qualifié.
13:09Dans le cadre des JOJ, on est en train de revendre le Sade Dembodiop.
13:12On passe d'un désert d'infrastructures de qualité à une multitude d'infrastructures.
13:16C'est ça qu'il faut combattre.
13:19Après, tu décroches tes milliards.
13:21Je vais vous donner des documents.
13:24Ce document est le résumé des rapports d'évaluation.
13:28Tous les projets d'Etat au Sénégal sont évalués avant d'être inscrits au budget.
13:32C'est un programme proposé à l'inscription du budget.
13:35Tu as entendu ce qu'a dit Amine, ils ont trouvé 500 propositions de projets.
13:40Chaque projet a une fiche d'évaluation sur beaucoup de critères.
13:46J'ai parlé à Gouldaran de plusieurs projets mais il m'a dit que
13:50le respect du timing, de la dépense et du suivi est le problème.
13:55Je te donne un exemple de fiche de synthèse de projet évalué.
13:58Le projet est évalué sur l'objectif du projet.
14:00Sur la cohérence, la pertinence et l'opportunité.
14:03Sur la pertinence des activités et des biens fondés.
14:07Sur l'équité territoriale, sur la viabilité et la rentabilité financière.
14:10Sur la rentabilité socio-économique, sur l'avantage coût intermédiaire.
14:14Pérennité et durabilité.
14:16Tous les projets d'Etat sont évalués avec des calculs mathématiques et des ratios.
14:20Donc, ce que j'ai dit au Sénégal...
14:21Dans la faisabilité, certains textes sont bons.
14:24C'est la question principalement du financement.
14:27Je veux que le Sénégalais sache que l'administration ne s'occupe pas d'eux-mêmes.
14:31Ou qu'on fait n'importe quoi.
14:33Il y a des explications ou les mecs sont là.
14:37Il y a des manquements à corriger.
14:39Il y a des lampeurs à réformer.
14:42On est un pays sous-développé.
14:46Si on avait un budget, on n'aurait pas besoin d'emprunter.
14:51Aujourd'hui, on est dans une situation économique.
14:53Les mecs sont en train de sortir de là-bas.
14:56Mais on l'a tellement fait qu'on ne peut pas...
14:59Je pense que le ministre des Finances doit être très fort.
15:02Pour gérer tout ce que j'ai vu là, il faut être très fort.
15:07On sait ce qu'on fait mais on doit revenir à beaucoup plus de sérieux.
15:11Beaucoup plus de rigueur et de transparence.
15:13C'est une exigence sur laquelle les Sénégalais ont fait leur choix.
15:17C'est pour ça qu'on est en tournoi de mandat.
15:19Ce sont des gens qui arrivent en politique avec un profil différent.
15:22Ils vont croire aux Sénégalais qu'ils n'ont rien à voir avec les autres.
15:29Tout ce qu'il faut faire en bien, les gens le savent.
15:33Mais est-ce qu'ils l'ont tout le temps fait?
15:35Et pourquoi pas?
15:37C'est pour ça qu'on a une offre politique intermédiaire.
15:42Avec une génération qui dépasse son âge.
15:45Khalifa, il peut avoir un âge qui le permette de vivre...
15:48C'est une méthode qui peut vous différencier.
15:50J'ai entendu parler de l'importance de la réconstruction.
15:55C'est une idée politique qui doit être rassemblée.
16:00Il faut trouver des méthodes pour la différencier.
16:05Je ne parle pas de la classe politique, il y a des jeunes qui arrivent.
16:09Il y a Amène Diallo de Gorioubes, Madana Khan, Amidou Tchao...
16:13Il y a beaucoup de jeunes qui sont là.
16:16Il y a Moussa Diagaté qui vient d'arriver.
16:19Il y a Amidou Anne qui vient d'intégrer la PR.
16:23C'est un choix très intéressant.
16:25Ce garçon qui a été diplômé et qui fait le choix d'intégrer un parti qui a perdu le pouvoir.
16:32Au début, quand on part à la PS, on s'attendait à ce qu'ils fassent.
16:38Ousmane Thano n'a pas fait la fausse décision.
16:40Mais ils ont créé une convivialité socialiste opposée.
16:44On ne peut pas croire qu'ils auront fait la fausse décision.
16:489 ans après la perte du pouvoir, la première élection locale en 2009
16:51on prend la mairie de Dakar, la mairie de Dioubé Jacques Bonnet, la mairie de Louga...
16:56Mais c'est comme ça, il y a toujours un temps de travail, de construction.
16:59Autant le pouvoir est en train d'asseoir son pouvoir,
17:04autant dans l'opposition ce travail va se faire.
17:06Ca prendra 3, 4 ou 5 ans mais ça arrivera.
17:10Tu penses qu'il y a pas de problème?
17:11Bien sûr que non.
17:13Tu penses qu'il y a pas de problème?
17:14Si tu veux construire aujourd'hui un parti politique...
17:17C'est pour ça que je ne suis pas d'accord avec l'autisme du califat.
17:21Si le califat a un âge de 5 ou 10 ans,
17:26on a le même perceptible.
17:29Donc, on a un autre travail qui n'est pas en opposition avec eux.
17:33Mais rien que l'âge nous différencie car derrière le califat, c'est toute une génération.
17:38C'est le califat, Babacar Gaye, Omar Sar, Metzal, tous ces gens-là qui sont là.
17:43Tu peux m'identifier.
17:44Aujourd'hui, il y a un Anta ou un Abdoumbaou
17:47mais derrière, il y a une nouvelle génération politique qui va faire son espace.
17:51Pourtant, j'ai vu ce qui s'est passé.
17:54Aba Mbaye, Anta Babacar Ngom, Tahirou Sar, Amidou Tchaou,
17:59Ahmed Diallo Gokhi Bes...
18:02C'est une très belle organisation.
18:04Mais c'est une très belle organisation.
18:07C'est un message qui est là et je ne condamne pas Off Positif.
18:14Je ne veux pas dire qu'ils n'ont pas d'affaires.
18:17Ils sont dans leur cohérence.
18:20Ils appartiennent à la génération intermédiaire de prendre ses responsabilités.
18:23Ils appartiennent aussi aux gens qui gèrent le pays
18:26de comprendre que tu ne peux pas gérer le pays avec 200.000 militants.
18:30Tu dois construire une majorité sociologique large pour stabiliser ton pouvoir.
18:34Faire participer tout le monde.
18:35Mais personne ne le fera.
18:37Il faut avoir la vertu de le dire comme c'est.
18:39Attends, je ne parle pas d'aller occuper des postes.
18:43Je parle d'avoir la possibilité de participer au débat public.
18:47Que vous donniez votre avis de temps en temps.
18:49Que vous faites des propositions de temps en temps.
18:51Est-ce que ça a été une bonne idée d'enlever le Conseil international environnemental?
18:56C'était un cadre de dialogue avec les syndicalistes, les gens qui ne sont pas élus.
18:59Qui ne sont pas dans la politique.
19:01Ou le premier ministre aurait dû faire une audition
19:07auprès du Conseil international environnemental.
19:11Parler avec les partenaires sociaux.
19:12Les rapports qui se trouvent là-bas n'apportent pas beaucoup de choses.
19:15Les CSE, les HTCT, les rapports...
19:19Il y a toujours un soft power, tout n'est pas tangible.
19:23Il y a des choses qui se jouent sous les opinions, les esprits, les perceptions.
19:27Avant d'enlever, est-ce que tu ne pouvais pas changer?
19:32Est-ce que tu n'étais pas capable d'adapter?
19:36Mais il faut tout enlever, je suis d'accord que tu l'enlèves mais je t'en prie au conseil.
19:40Au niveau de la politique publique, tu ne peux pas avoir au conseil
19:45l'agence nationale de l'aménagement du territoire, l'agence de la décentralisation
19:48l'agence nationale de développement, l'ADEME, l'agence de développement municipale.
19:51Il y a une surcharge institutionnelle sur ce secteur de la gouvernance du territoire.
19:55Je suis d'accord que tu l'enlèves au conseil mais le conseil économique aurait pu être divisé
19:59pour que comme je te l'ai dit, quand tu gères un pays, tu es au confluent des intérêts
20:03et quand tu es dans l'opposition, tu es au confluent des frustrations.
20:07Et c'est la position la plus simple.
20:08Merci beaucoup.
20:10Thomas, je n'ai rien à dire, je n'ai rien à dire.
20:14Merci beaucoup, c'est toujours un plaisir de te voir.
20:17On reviendra quand tu veux, on reviendra ici.
20:21C'est notre responsabilité de parler au Sénégalais et de donner notre opinion sur l'affaire.
20:28C'est notre rêve, on est en tournage de mandat.
20:32Je crois que les réformes de ce rapport seront plus efficaces si on les fait.
20:38Je ne suis pas riche, je ne suis pas un milliardaire.
20:41Si j'avais un enfant, je me prie pour qu'il n'ait pas cette situation.
20:47Il y a beaucoup d'enfants qui sont enceintes dans ce pays.
20:51Mais il n'y a pas d'enfants qui sont enceintes ici.
20:57Parce que tu n'es pas un milliardaire.
21:00Donc, si tu considères que l'enfant est ton fils
21:04et qu'il n'y a pas d'interprétation, il n'y a pas de problème.
21:11Il n'y a pas de problème.

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