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Du lundi au vendredi à 18h50 sur C8.
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00:00Éric Ciotti, je voudrais vous remercier, parce que vous avez été un des premiers à tweeter lors de la décision de l'ARCOM,
00:05vous avez été un des premiers encore à réagir aujourd'hui, et je sais que vous ne le faites pas, et je pense, et je le dis sincèrement,
00:11je vous promets, je pense qu'Éric Ciotti l'aurait fait si ça avait été pour une émission sur France 5, pour Au Quotidien, pour cette annonce.
00:19Je suis persuadé qu'il aurait fait la même chose, Éric Ciotti, ce qui n'est pas le cas des amis de Gilles Vernez, qui se réjouissent.
00:28Merci, Éric Ciotti, d'être là. Je sais que vous êtes limite peiné par cette décision.
00:32Oui. Ce soir, c'est une ambiance particulière, parce que vous alliez ici toujours le sérieux sans se prendre au sérieux.
00:40On parle de sujets graves, mais toujours avec humour, avec bonne humeur, avec joie.
00:46Et ce soir, dès que je suis rentré ici dans vos studios, on voit que les mines sont graves.
00:53Et il y a de la tristesse, il y a de l'inquiétude, et chacun a le cœur lourd, et je pense qu'il était important d'être là pour moi,
01:01d'abord pour partager cette émotion, pour exprimer mon soutien à tous ceux qui, derrière vous, ont fait le succès extraordinaire de cette chaîne.
01:10C'est toute une équipe, c'est vous qui êtes là, mais tous ceux qui sont derrière.
01:16C'est une magnifique boîte, c'est une grande entreprise, c'est un beau groupe dans lequel vous êtes.
01:21Et donc, d'abord, c'est un sentiment de tristesse, parce que c'est une aventure qui s'arrête.
01:28Une autre va reprendre, sûrement, et j'en suis convaincu, mais c'est ce sentiment de tristesse.
01:34Et puis après, c'est un sentiment de colère, un sentiment de colère parce que ce qui se passe est injuste et incompréhensible.
01:43Vous êtes la première chaîne de la TNT. C'est une chaîne que les Français aiment, que les Français regardent.
01:50Et c'est quand même mieux qu'on regarde des chaînes, que l'on finance des chaînes qui ne sont pas regardées avec de l'argent public,
01:56parce que là, il n'y a pas d'argent public. Et c'est toute la différence. C'est une chaîne populaire.
02:01Et derrière cette décision, il y a des arrières-pensées très politiciennes, très politiques.
02:09Il y a aussi un mépris d'une certaine caste qui aimerait dire ce qu'on doit penser, ce qu'on doit regarder, ce qu'on doit écouter,
02:18parce qu'eux, ils savent. Ils savent ce qui est le bien et le mal. Il y a le camp du bien, il y a le camp du mal.
02:24Et il y a cette gauche qui se sent propriétaire de la bienpensance, qui donne des labels où l'on doit regarder, où l'on doit bien penser,
02:36où l'on doit bien voter par la suite. Et tout ça, c'est incroyablement injuste. C'est méprisant pour ceux qui vous regardent,
02:45parce que je pense aussi à cette audience qui ne cesse de croître. Ça veut dire que derrière, on méprise les Français qui regardent.
02:52On leur dit mais vous, chacun regarde la chaîne qu'il veut. Si on ne vous aime pas, c'est le droit de chacun.
02:58Si on n'aime pas l'émission, on peut zapper. Il y a des dizaines de chaînes aujourd'hui. Il y en a sur la TNT.
03:05Ils peuvent aller n'importe où, sur des lignes qui sont totalement différentes. Il y en a gauche. Il y en a beaucoup.
03:13L'offre est illimitée. Elle est illimitée. Donc c'est aussi une insulte pour ceux qui regardent. Et c'est ça qui me paraît grave,
03:22parce qu'il y a une petite caste, une dizaine de personnes qui se réunissent avec d'autres qui, au-dessus, tirent des ficelles.
03:28Et puis on leur dit mais non, ça, vous n'avez plus le droit de regarder. Mais on est dans quel pays ? Et ça, c'est ma troisième remarque.
03:38C'est, au-delà de cette injustice sur un raisonnement qui est totalement infondé, c'est une colère aussi face à cette atteinte à la liberté d'expression.
03:48On voit bien que, sur beaucoup de domaines, la France, qui est le pays des libertés, des droits de l'homme, aujourd'hui, c'est une fable.
03:55C'est une fable, cette idée. Ce n'est plus vrai. Ce n'est plus vrai dans beaucoup de sujets. Et cela, c'est ceux qui nous gouvernent,
04:03qui ne supportent pas cette liberté, parce que cette liberté, elle a amené de l'impopularité pour eux, parce qu'ils la méritent, et qu'ils ne le supportent pas.
04:13Et donc, ils veulent casser le thermomètre parce que la fièvre est haute.
04:16– Il y a des téléspectateurs qui réagissent et qui sont d'accord avec ce que vous dites, Éric Ciotti, sur le fait qu'il y a beaucoup de Français qui m'écrivent
04:23et qui me disent qu'on ne nous respecte pas, on ne respecte pas le choix des Français. On a choisi Touche pas à mon poste comme premier talk de France.
04:30C'est-à-dire que c'est le talk le plus regardé, toutes chaînes confondues. Voilà, c'est de loin. Donc, on a choisi ce talk show, on nous l'enlève.
04:39C'est encore une suppression de privilèges. En plus, c'est gratuit. C'est encore un des seuls loisirs gratuits, la télévision.
04:48Aujourd'hui, quand on voit les difficultés des Français à terminer les fins de mois et à pouvoir vivre et non plus survivre,
04:56on se dit que, quand même, un divertissement gratuit et un spectacle gratuit tous les soirs, un spectacle, entre guillemets, gratuit, c'est important pour les Français.
05:04Mais est-ce qu'on pense même au moral des Français ?
05:06Moi, il y a énormément de gens, Éric Ciotti, qui me disent, moi, Touche pas à mon poste, c'est mon rendez-vous le soir.
05:11J'ai eu des auditeurs au téléphone qui étaient en pleurs, qui me disaient comment je vais faire sans vous, sans l'équipe, sans la chaîne.
05:19À un moment, je vais vous dire ce que j'en pense plus tard de toute cette histoire, mais il y a quand même un énorme problème dans ce pays, Éric Ciotti.
05:28J'ai l'impression qu'on n'écoute plus les Français.
05:30– C'est clair, ça fait longtemps. – C'est clair.
05:33– C'est un mépris pour les Français. – C'est de pire en pire.
05:35– Et ce qui se passe aujourd'hui de façon scandaleuse pour la télé, ça se répète dans beaucoup de domaines.
05:43– Bien sûr. – Ça se répète à l'Assemblée nationale.
05:46Ça se répète dans les lois. Les Français, en gros, sur un autre sujet, ils veulent moins d'immigration.
05:51Et il y a des gouvernements qui ne cessent d'en vouloir plus et qui ne veulent pas consulter les Français.
05:57Il y a toujours une argotie juridique. On pourrait poser la question aux Français sur des sujets essentiels.
06:03Et là aussi, on confisque la volonté du peuple. Après, le peuple dit ce qu'il veut, regarde ce qu'il veut, vote ce qu'il veut.
06:12Mais quand on casse le thermomètre, et on voit bien aujourd'hui, même quand on est député aujourd'hui,
06:19nos pouvoirs sont extrêmement limités parce qu'il y a de plus en plus ce gouvernement de l'administration,
06:25de la technocratie, le gouvernement des juges aussi, on le voit sur certaines décisions,
06:30qui disent mais non, mais vous, vous pensez mal. Vous n'avez pas compris.
06:35Vous êtes élus par des électeurs qui ne méritent pas le respect.
06:39Quand on méprise, comme on l'a fait pour la coalition à laquelle j'appartenais, que j'ai dirigée avec Jordan Bardella,
06:4611 millions de voix, et qu'on dit à ces gens vous n'avez pas le droit d'être représentés, rien, on ne vous écoute pas, vous êtes des parias,
06:55c'est ça qui nourrit la colère. Parce qu'il y en a qui ne représentent rien, ou quelquefois 10 fois moins, allez, je suis généreux,
07:0110 fois moins, qui disent non, non, mais ceux-là, ils n'ont rien compris les 11 millions, ils n'ont pas le droit, on les écoute.
07:08Ça rejoint tout ça quelque part.
07:10On a très bien résumé, c'est une minorité qui emmerde une majorité, on ne va pas se mentir.
07:15C'est exactement ce qui se passe avec C8, je vous le dis, c'est incroyable.
07:20Et il y a des gens qui gesticulent sur Twitter et qui tweet, mais les mecs, je vais vous dire, est-ce que vous pensez vraiment que ça va m'atteindre ?
07:29Moi, ce qui m'intéresse, c'est bien entendu les équipes ici, c'est moi qui vais bien entendu m'occuper de ça, on en parlera en fin d'émission bien entendu.
07:37Mais les mecs qui croient m'atteindre avec un tweet, chéri, vous savez, je serai tranquillement sur d'autres projets, que vous serez encore chez vous,
07:48en train de tweeter comme des bolosses. Oui, Géraldine ?
07:52– Oui, monsieur Sutti, je voudrais vous remercier parce qu'en fait, je trouve que vous avez pris la défense de C8 et en particulier de TPMP sans ambiguïté et tout de suite.
08:01– C'est vrai.
08:01– Et moi, à titre personnel, par exemple, je vous ai toujours combattu idéologiquement dans cette émission.
08:06Et je vous remercie, parce que quelque part, vous voulez me donner la parole, cette liberté d'expression que j'ai dans cette émission,
08:11alors que parfois, des hommes politiques ou des femmes politiques que j'ai défendues n'ont pas pris la parole pour défendre, moi, cette liberté d'expression.
08:18Donc c'est quand même, vous voyez, moi, je me sens déçue et un peu cocue, ce sera la première chose.
08:22– Merci pour ce que vous dites, parce que moi, j'ai toujours dit qu'ici, il y avait de la contradiction, il y avait des opinions, des positions qui étaient différentes.
08:33Ce n'est pas le cas sur tous les plateaux, il y a certains endroits où c'est assez monocolore et où on a le sentiment d'être la cible collective de tout le monde.
08:45Là, il y a des positions, on voit bien, il y a Gilles Vernez, il y a Thomas Guénolé, il y a Isabelle.
08:49– Divergentes, elles ne sont pas partagées.
08:50– On est à peu près aux opposés du spectre, il n'y a aucun problème.
08:52– Absolument, et chacun peut le dire.
08:54– Et c'est parce qu'on est niçois tous les deux.
08:55– Voilà, et puis on a le même coiffeur.
08:57– Pas d'humour, pas d'humour.
08:59– C'est dingue parce qu'on vient de voir en un échange qu'Éric Sotti était beaucoup plus drôle que vous, mais c'est vrai, il a été très vite.
09:05Marine Le Pen vient de tweeter, la confirmation par le Conseil d'État de la cessation d'activité de C8 est une terrible régression
09:13et une inquiétante décision qui donne raison aux ayatollahs de la pensée unique,
09:17aux oukhas d'une gauche sectaire qui ne voudraient voir et entendre qu'une seule voix, celle du système.
09:23Cette bien-pensance qui prétend bien penser lorsqu'elle empêche autrui de penser différemment
09:27doit inquiéter les Français sur les menaces qui pèsent lourdement sur le pluralisme et la liberté d'opinion.
09:31Merci à Marine Le Pen en tout cas d'avoir tweeté, il y a Jordane Bardella qui a tweeté également,
09:37je vous dis il y a Laurent Wauquiez qui a fait une vidéo, on va voir ça dans un instant.
09:40Mais c'est fou parce qu'on a l'impression, Éric Sotti, qu'il y a eu un inversement.
09:46C'est-à-dire que ça normalement c'est des tweets qu'on aurait vus à gauche.
09:50– Oui, c'est ça.
09:51– Et c'est fou qu'aujourd'hui la censure vient de la gauche et de l'extrême gauche
09:55alors que ceux qui sont à droite, au contraire, voilà, ils n'ont jamais,
10:01je l'ai dit tout à l'heure, on n'a jamais entendu Éric Sotti, Marine Le Pen, Jordane Bardella
10:06dire qu'on veut interdire Libération, qu'on veut interdire une émission sur France 5.
10:10– Ce ne serait pas grave, personne ne le lit.
10:11– Oui, je sais, peu de gens s'en rendraient compte, ce n'est pas comme C8.
10:15– Et puis ça ferait des économies d'argent public parce que…
10:17– Exactement, parce qu'il y a les subventions, qui sont très très nombreuses.
10:20– Des millions d'euros chaque jour pour quelques centaines d'exemplaires vendus.
10:25– Exactement, centaines, on est d'accord, c'est vrai.
10:27Il y a plus de gens dans le public que de gens qui lisent Libération.
10:29– Oui.
10:30– Pas dit chez eux.
10:31Oui, Guillaume Chanton.
10:32– Je trouve qu'Éric Sotti a soulevé un point très intéressant,
10:34c'est que l'audience ne cesse de croître et après tout,
10:37on aurait pu imaginer un scénario où depuis le 24 juillet,
10:39l'annonce de l'arrêt potentiel de la chaîne, les gens se barrent,
10:41les gens arrêtent de regarder, les audiences s'effondrent
10:43et je trouve que comme il n'y a pas de référendum, comme il n'y a pas de sondage,
10:46c'est un peu la manière des gens de s'exprimer et d'apporter leur soutien à l'émission.
10:48– Ça tweet beaucoup, le ministre de l'Intérieur vient de tweeter, Bruno Retailleau,
10:53C8 avait trouvé son public.
10:55Sa disparition du paysage audiovisuel le prive d'un espace d'expression.
10:58Tous mon soutien aux nombreux salariés et intervenants qui ont perdu leur emploi.
11:02C'est fort que le ministre de l'Intérieur en poste,
11:06je me posais la question tout à l'heure, qui tweet sur C8, franchement…
11:08– C'est très courageux, oui.
11:11– Un destin, c'est sûr.
11:12– Éric Sotti, c'est pas mal.
11:13– Oui, c'est bien.
11:14– Surtout que ce que je vais dire tout à l'heure,
11:15il aurait pu ne pas le faire, Bruno Retailleau.
11:18Merci à lui, oui, Gilles Vernez.
11:19– J'ai une question.
11:19– Gilles Vernez et ses amis.
11:24– Mes amis, monsieur Sotti, d'abord merci, parce que je combats vos idées,
11:28mais là vous êtes limite, j'ai envie de voter pour vous.
11:31– Je ne vous l'interdis pas.
11:34– Monsieur Sotti, on voit là des responsables politiques comme vous,
11:38des députés, des élus, un ministre qui s'engage.
11:41Est-ce que la force politique transpartisane peut faire évoluer la décision ?
11:47Est-ce qu'il peut y avoir quelque chose à l'Assemblée, au Sénat ?
11:50Est-ce que ça peut encore bouger à votre avis ?
11:52Parce qu'on sait très bien que cette décision est politique.
11:53En France, tout est politique.
11:55Est-ce qu'il y a des leviers encore pour inverser la décision ?
11:59– Malheureusement et sincèrement, je ne le crois pas.
12:02Je ne le crois pas, il y aura peut-être une bataille juridique.
12:04– La seule chose qui peut arriver, Éric, et je vais vous le dire,
12:07et je pense que ça va arriver, c'est ça le pire,
12:09c'est qu'il va y avoir un recours à la Cour européenne des droits de l'homme.
12:13Et il est bien possible que la Cour européenne donne raison à C8 et au groupe.
12:20– Et ce sera trop tard.
12:21– Oui, mais ce sera trop tard, mais vous imaginez le dédommagement.
12:23C'est de l'ordre de 300, 400 millions.
12:26Donc imaginez, et qui va payer ?
12:28C'est les Français qui peuvent payer pour la bêtise de nos institutions.
12:33Parce que c'est les 300… voilà, je vous le dis,
12:35c'est un coup de… voilà, une chaîne de télé qui ferme.
12:37C'est, je pense, voilà, avec le préjudice, etc.,
12:39ça va être entre 300 et 500 millions.
12:42– Et ce sera pour qui les 500 millions ?
12:44– Mais ce sera pour nous, pour…
12:46– Le contribuable.
12:50– Non, non, non, ça ne l'a pas, c'est le contribuable.
12:52– Mais ce sera pour Canal+, pour le groupe.
12:54– Ils pourront tweeter après, nos amis de l'Assemblée,
12:56ils pourront tweeter avec l'argent du contribuable
12:58que Cyril est définitivement fini.
13:00Ce sera pour Canal+, les 500 millions.
13:02Il faut le dire.
13:03Ça, oui, il faut le dire.
13:04Une bêtise monumentale.
13:05Alors, moi, je ne voulais pas le dire, parce que, voilà,
13:06j'étais pas là-dedans, mais tu as raison de le dire, bravo, c'est bien.
13:10C'est fou.
13:11Il y a Marion Maréchal qui a tweeté également.
13:13La confirmation par le Conseil d'État de la suppression de ces 8 premières chaînes
13:16de la TNT par l'ARCOM classe la France comme un pays
13:19où le pluralisme médiatique, déjà marlant point recul.
13:22J'ai pu constater, et merci Marion,
13:23les qualités d'intervieweur politique de Cyril Hanouna,
13:26bien au-dessus de nombreux journalistes qui le méprisent
13:28et la liberté de ton qui régnait sur le plateau de TPMP.
13:30J'espère sincèrement que Cyril et son équipe
13:32trouveront rapidement refuge sur une autre antenne.
13:34Merci, merci Marion, merci, merci Marion.
13:38Voilà, est-ce que, Paul Sklax, vous pensez de tout ça ?
13:41– Moi, déjà, je trouve ça dégueulasse.
13:43– Merci.
13:43– Oui, voilà, il y a un truc qui m'énerve,
13:45c'est qu'il y a des gens qui se réjouissent, du coup,
13:46parce qu'ils voulaient vous voir tomber,
13:48ou voir tomber Géraldine Maillet ou Gilles Verdez.
13:50– Ouais, pourquoi non ?
13:51– Vous aussi, vous êtes riches, vous êtes riches, donc nous…
13:55– Qui a dit qu'on était riches ?
13:56– Donc nous, ça va aller.
13:58Évidemment, on est tristes, parce qu'on kiffe venir ici.
14:01Et moi, ce qui me fait vraiment la peine, c'est les équipes,
14:02et surtout le public, parce que quand je vais dehors,
14:04les gens me parlent, moi, je leur parle,
14:05qu'ils soient dans le taxi, à la boulangerie,
14:06je ne sais pas, quand je fais mes courses.
14:07Et vraiment, tout le monde est très, très triste,
14:09c'est leurs habitudes, et ça me fait trop de la peine pour eux,
14:11parce que c'est eux, la première victime.
14:13– Le public, ça va être notre priorité, bien entendu, vous le savez.
14:16Et on parlera de tout ça en fin d'émission.
14:19En tout cas, merci et…
14:21– Vous avez raison.
14:22– Bravo, bravo pour ce que vous avez dit, c'est important.
14:24Éric Ciotti, je voudrais vous remercier.
14:26– Merci à vous.
14:27– Et franchement, je vous le dis, vous êtes là depuis le début,
14:31et lors de notre prochaine aventure,
14:35j'espère que vous viendrez nous voir, ça me fait plaisir, bien entendu.
14:37– Il y aura de belles aventures, j'en suis sûr, et je vous le souhaite.
14:40– Merci Éric Ciotti.
14:40Merci Éric Ciotti d'être avec ton peuple.
14:42– Merci.
14:42– Merci.