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Dans sa nouvelle chronique de « L’oeil de MouMou », le journaliste indépendant Mourad Guichard a mis en avant l’incroyable séquence TV durant laquelle Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la transition écologique s’est pliée en quatre pour défendre le projet d’ouverture d’une ligne aérienne Orly-Pau alors qu’une ligne Roissy-Pau existe déjà. Rappelons que François Bayrou demeure maire de Pau.
Jean-Jacques Bourdin l’a affirmé sur Sud Radio : la chercheuse Françoise Bergeaud-Blackler est apolitique. Elle était pourtant récemment présente activement à un colloque raciste réunissant le gratin de la fachosphère zemmouriste. Fou Allié, le vidéaste récemment invité sur la plateau du Média TV, vient d’ailleurs de lui consacrer un opus pour pointer ses dérives.
De son côté, la Société des journalistes de France Info a enfin pris la mesure du malaise qui règne sur l’antenne de service public. Elle vient de soumettre une motion de défense qui a été largement adopté par les personnels.
Aurore Bergé a décroché un « Top paradoxal » pour sa campagne avortée. Elle proposait de placarder sur les murs de France et de Navarre des affiches titrant « Sale juif » et « Sale juive », rien de moins.
Information importante : la mère de Robert Ménard, le maire ultra-droitier de Béziers, ne portait pas de pantalon. Autre époque, selon lui, où l’on tolérait la pédocriminalité. Une pure aberration. Même Ménard qui pourchasse un couple franco-algérien qui souhaitait simplement se marier.
D’autres « Flop » sont allés à Bruno Tertrais, Nabil Aït Akkache, Richard Millet et Olivier Pardo qui se sont distingués par leurs prestations sur les plateaux des médias Mille Collines.
Le « Microscope » s’est penché sur l’incroyable service après-vente assuré par les médias mainstream qui ont littéralement pris la défense de François Bayrou dans l’affaire Betharram.

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Transcripción
00:00Salut à toutes et à tous, vous regardez un nouvel épisode de L'Œil de Moumou,
00:03la chronique média de Mourad Ghichard, diffusée sur la chaîne YouTube du Média,
00:07sur notre site, lemediatv.fr, sur le canal 165 de la Freebox et également sur Molotov.
00:27Salut Mourad.
00:28Bonjour à toutes et à tous, bonjour à toi Théo.
00:30Alors cette fois-ci, il n'y a pas de préambule, les préambules font la grève.
00:33Oui, je ne sais pas pourquoi, il peut y avoir un petit préambule peut-être.
00:38Allez, cadeau, cadeau.
00:39Un préambulant.
00:40Oui, je vous l'offre, c'est cadeau.
00:43C'est Panier Runacher, la ministre, qui s'est retrouvée sur le plateau,
00:47alors c'est assez drôle, sur un plateau de télé, à défendre,
00:51alors qu'à priori, elle est là pour normalement défendre l'environnement,
00:57la protection environnementale,
00:59elle va se retrouver à défendre l'ouverture d'une ligne aérienne,
01:04tenez-vous bien, entre, vraiment ça m'a fait marrer,
01:08entre Orly et, devinez quelle grande métropole, mégapole,
01:12Pau, la ville évidemment du Premier ministre,
01:14et s'est fait la demande du Premier ministre,
01:16regardez comment elle va se dépatouiller,
01:18c'est absolument extraordinaire, elle ne va pas répondre,
01:21et le journaliste, le confrère, va revenir à la charge
01:24en expliquant qu'il y a déjà une ligne Roissy-Pau,
01:27et qu'elle n'est pas forcément hyper saturée,
01:29je vous laisse regarder un extrait.
01:30On explique à d'autres gens qui sont sur des territoires enclavés
01:33que ce n'est pas grave, ils n'ont qu'à s'en passer.
01:35Il y a déjà une ligne Roissy-Pau,
01:37pourquoi en faire une deuxième Orly-Pau ?
01:39Moi j'avais dans un territoire typiquement qui a perdu des lignes de train,
01:41parce qu'aussi en train, on a perdu des lignes de train,
01:44ça s'appelle de l'aménagement...
01:45Alias Panier Runacher, ce n'est pas le sujet,
01:47il existe un Roissy-Pau, pourquoi faire un Orly-Pau en plus ?
01:50Mais parce que vous avez des créneaux,
01:53enfin pardon, mais là aussi,
01:55c'est une vision qui est extraordinairement parisiano-centrée.
01:59Je viens du Loir-et-Cher, ça va.
02:02Julie, vous vouliez...
02:02Non, non, je me demandais, les avions sont pleins dans les Roissy-Pau ?
02:07Je fais l'hypothèse qu'ils le sont, sinon ils ne tourneraient pas.
02:13Et c'est parti pour les tops.
02:16Je commence par...
02:19Un inhabitué.
02:21Il devrait avoir sa carte premium, c'est Florence Bergeau-Blacklair, absolument.
02:26Alors, le top, il va à Jean-Jacques Bourdin,
02:28il était venu à la rescousse, on l'avait diffusé...
02:30C'est un top paradoxal, d'ailleurs.
02:31C'est un top paradoxal, absolument,
02:33parce qu'il était venu à la rescousse, mais c'est quand même magnifique,
02:34il était venu à la rescousse de Florence Bergeau-Blacklair,
02:38donc une espèce de chercheuse anthropologue au CNRS,
02:42qui a des problèmes en ce moment, d'ailleurs, avec sa direction,
02:44puisqu'elle prend des positions très extrêmes.
02:48Evidemment, à l'extrême droite,
02:49qui a des rapports avec le monde arabe assez particuliers.
02:52Elle est à minima islamophobe, voire arabophobe,
02:56comme on l'a déjà raconté ici.
02:58Et là, Bourdin, je vous rappelle juste cet extrait,
03:01il était magnifique, va expliquer et va anticiper ses rêves les plus fous,
03:06et va expliquer qu'elle est apolitique.
03:08Je vous laisse revoir cette séquence.
03:09C'est-à-dire, vous êtes entravée...
03:10Je ne suis pas aidée.
03:11C'est-à-dire qu'il y a des procédures disciplinaires
03:14qui sont engagées contre moi.
03:16Oui.
03:17Pour des raisons politiques.
03:19Oui.
03:19Donc, effectivement, et ça, ça n'était pas le cas il y a deux ans.
03:21Alors que vous êtes apolitique.
03:23Alors que je suis complètement apolitique.
03:24Alors, apolitique, Florence Bergeau-Blacler,
03:27mais absolument pas.
03:28Elle est de droite extrême, voire d'extrême droite.
03:30Elle a même dit clairement, elle a écrit clairement
03:32qu'elle préférait voter Rassemblement National
03:35en cas de duel entre la gauche et le Rassemblement National.
03:38Et là, elle va participer à un colloque de facholande
03:43absolument extraordinaire.
03:44Vous allez voir les invités, les intervenants
03:47et les journalistes du type Elisabeth Lévy.
03:49Ça laisse absolument aucun doute sur son positionnement politique.
03:52Je vous laisse voir l'affiche de ce colloque.
03:56Et d'ailleurs, notre ami Foilier, qu'on avait reçu il y a quelques semaines,
04:01qui, d'ailleurs, est un stacanoviste complètement...
04:03Enfin, on dirait du Pascal Boniface.
04:06Et c'est extraordinaire.
04:07Il produit des vidéos d'une qualité, d'une longueur
04:10creusées à chaque fois qui sont formidables.
04:12Et cette fois-ci, donc c'est après Sophia Aram,
04:15où il avait eu la gentillesse de nous citer,
04:19il va se pencher sur le cas Florence Bergeau-Blackler.
04:23Et elle va lui répondre que c'est un complotiste, que machin,
04:26diarrhée verbale et compagnie.
04:27En fait, elle lui attribue ses propres tares.
04:30Je vous laisse regarder une petite capture d'écran.
04:32Et je vous invite évidemment à vous abonner aux comptes sociaux de Foilier
04:36et à suivre son travail.
04:39Alors, on continue avec la Société des journalistes de France Info.
04:43Elle a fait une BA, une bonne action.
04:45Oui, pour une fois, parce que je m'étais un peu agacé il y a quelques temps.
04:51Lorsqu'il y avait l'affaire du bandeau.
04:52Vous savez, je vous invite à retrouver ça.
04:54C'est assez facile à retrouver l'affaire du bandeau.
04:57Un journaliste précaire avait, pendant le week-end, mis un bandeau.
05:01Alors, je dis précaire parce que les sanctions sont plus faciles quand on est précaire.
05:05Il avait mis un bandeau qualifiant les 200 Palestiniens échangés d'otages.
05:12200 otages palestiniens, ce qui me semblait...
05:14Échangés contre des Israéliens.
05:16Absolument. Mais eux sont otages aussi.
05:18Ça ne me semblait pas complètement délirant.
05:20Sauf qu'il y a eu les foudres, notamment de la part de Caroline Yaddan,
05:25la députée ultra ultra sioniste.
05:29Et macroniste.
05:31Oui, macroniste et ultra sioniste, proche de Netanyahou.
05:34D'ailleurs, ça va un peu de pair, souvent.
05:35Je ne connais pas beaucoup de macronistes qui soient critiques vis-à-vis de Netanyahou.
05:40Il faudra peut-être creuser le lien entre les deux.
05:42Mais en tout cas, ils ont retiré ce bandeau.
05:45Ils ont présenté leurs excuses.
05:46Et la SDJ, la direction a présenté ses excuses.
05:49Et la SDJ était venue à la rescousse de la direction de France Info.
05:52C'est quand même extraordinaire.
05:53Alors même que la direction de France Info annonçait des sanctions contre le journalisme.
05:56Absolument. Donc, a priori, une SDJ, elle est là pour défendre les salariés.
05:59Enfin, je ne comprends pas.
06:00Et là, enfin, ils prennent conscience de l'étendue des dégâts.
06:04Je rappelle qu'on l'avait fait il y a, je crois, deux semaines ou trois semaines.
06:07On avait fait un microscope sur la dérive de France Info.
06:11Donc, on avait alerté avant que ça parte complètement en vrille.
06:14On avait alerté. Et donc, ça vient confirmer.
06:17Je les remercie de prendre effectivement conscience de l'étendue des dégâts
06:22et a fait voter une motion de défiance à l'encontre de son directeur,
06:27puisque c'est évidemment le directeur qui est responsable.
06:29Ce n'est pas du tout le pauvre précaire qui, lui, a estimé que oui,
06:34il pouvait y avoir des otages palestiniens, sachant, je le précise quand même,
06:39sachant qu'il a été prouvé que l'armée israélienne mettait,
06:45stockait, je le dis bien, très clairement, j'assume le terme,
06:48stockait des prisonniers palestiniens sans autre forme de procès
06:51pour justement pouvoir les échanger.
06:54Et donc, je vous lis cette courte déclaration de la SDJ.
06:59La rédaction de France Info TV a adopté aujourd'hui une motion de défiance
07:02à l'encontre de son directeur, Laurent Delpêche.
07:04À la question au regard des méthodes managériales contestables
07:07de la gestion de la crise et de la détérioration de l'image de la chaîne,
07:11faites-vous confiance à Laurent Delpêche pour diriger France Info TV sur le canal 16.
07:15La rédaction a répondu non à 87 %, 87 %, et oui à 13 %,
07:22donc avec un taux de participation de 84 %.
07:25Pardon, ça peut paraître un peu prétentieux, mais comme je vous le dis ici,
07:29j'aime bien quand l'histoire nous donne raison.
07:31Et là, l'histoire nous a encore une nouvelle fois donné raison.
07:34Et on ferme la boucle des tops avec un autre top paradoxal.
07:38Aurore Berger, la très macroniste Aurore Berger, a encore frappé.
07:42Extraordinaire. Alors, ce n'est pas une personnalité du monde médiatique,
07:46sauf qu'elle est omniprésente sur les plateaux de télé.
07:49Elle vient sortir ce qu'on appelle la hasbara, les éléments de langage.
07:55Je rappelle qu'elle est trimballée, elle a été trimballée, notamment par Elnett,
07:59donc l'agence de lobbying israélienne,
08:02pro Netanyahou, avions, hôtels, restos et compagnie, pour venir revenir en France,
08:08raconter les éléments de langage habituels qu'on retrouve chez Ntoven,
08:11chez Fourest et chez d'autres, chez Amin El Khatami et compagnie.
08:14Tous les gens qui sont en lien avec ces puissances occupatrices.
08:20Et là, elle va lancer une campagne contre l'antisémitisme.
08:25Alors, c'est absolument extraordinaire. Pardon, mais ils finissent par me faire rire, en fait, ces gens.
08:31Elle va lancer une campagne d'affichage pour dénoncer l'antisémitisme, ce qui est bien.
08:36À la base, évidemment, c'est ce contre quoi on se bague, évidemment, contre l'antisémitisme.
08:42Mais elle, ça va être des affiches. Alors, je vous laisse regarder.
08:44Elle a posté un visuel qu'elle a ensuite retiré où il va y avoir sur les rues de France et de Navarre.
08:53Imaginez bien sur les murs, dans toutes les rues, il va y avoir écrit en énorme salle juif et salle juive.
09:00Et en tout petit, c'est l'explication que mon fils ou ma fille a été traité comme ça à l'école ou à l'université.
09:08C'est complètement extraordinaire, mais c'est un peu comme si on mettait une énorme croix gammée.
09:13Et puis Adolf Hitler en train de tendre le bras et qu'on mette en tout petit le nazisme.
09:19C'est pas bien. Ça n'a aucun sens.
09:21Je veux dire, à la limite, pour le coup, les antisémites diraient Ah ben voilà, salle juive, salle juive, ça me va très bien.
09:28Donc, c'est tellement débile que je ne comprends pas comment on a pu arriver à ce résultat lamentable.
09:37Alors, c'est pas qu'elle qui a décidé de ça. C'est toute une chaîne.
09:41C'est pour ça que je vous en parle. C'est toute une chaîne de décisions.
09:43C'est à dire que dans ces ministères, au gouvernement, il y a des gens qui sont...
09:49Alors, il faut que vous mesuriez parce que les gens qui bossent dans les services com et compagnie sont payés entre 5000, 6000, 7000 euros par mois pour pondre ce genre de connerie.
09:57Les cabinets qui sont extérieurs aussi perçoivent des dizaines, des centaines de milliers d'euros pour produire ça.
10:05Et ça m'a rappelé quelque chose. Ça m'a rappelé que l'intelligence collective, finalement, c'est pas une garantie de réussite et d'intelligence tout court.
10:13Je ne dis pas que l'intelligence collective n'aboutit pas à de l'intelligence tout court.
10:17C'est pas ça. Je dis juste que ça n'aboutit pas toujours.
10:20Et je me rappelle, ça m'a rappelé quelque chose, je crois que c'était dans les années 80, une biscuiterie industrielle dont j'ai oublié le nom avait sorti un gâteau industriel,
10:33un petit gâteau qui était en fait une espèce de sablé extérieur, un peu bombé.
10:38Et à l'intérieur, il y avait une pâte à tartiner dont je tairai le nom.
10:42Mais vous voyez à peu près. Donc, c'était dur à l'extérieur et puis moelleux à l'intérieur.
10:45Et donc, ils ont cherché un nom et ce nom est sorti du chapeau.
10:49Ça a été validé par l'ensemble des chaînes commerciales, marketing et compagnie.
10:55Et juste avant que ça parte en prod, quelqu'un a tiré la sonnette d'alarme en disant non, on ne peut pas sortir ce nom là.
11:01Et le nom, c'était quoi ? C'était, pardon, c'est la minute bigard de l'émission.
11:06C'était croque moelleux.
11:08Et donc, le gars explique, on ne peut pas dire en France, on ne peut pas appeler un gâteau croque moelleux.
11:13Ce n'est pas possible. Ils vont s'attirer toutes les railleries de la Terre et c'est normal.
11:18Voilà. Et ben voilà, l'intelligence collective a mené à ce fiasco qui a coûté sans doute des centaines de milliers d'euros aux contribuables
11:28au moment où ils cherchent à faire des économies.
11:29Et voilà. Donc, Aurore Berger, je termine là dessus, pardon d'avoir été un petit peu long,
11:33a décidé raisonnablement de le retirer, notamment devant les critiques très fortes de certains de nos concitoyens de confession juive
11:46qui ont dit, mais ce n'est pas possible, on ne peut pas en France aujourd'hui, en 2025,
11:50voir marquer salle juive ou salle juive sur les murs de nos villes et de nos campagnes.
11:56Alors, merci Mourad. Et on passe au flop avec Robert Ménard, qui est maire de Béziers, mais qui est assez souvent à Paris sur les plateaux télé,
12:08notamment suite BFM, je ne sais pas si c'est le cas là.
12:11C'est sur-di-men-tionné. Je ne comprends pas la présence de Robert Ménard, qui, avec toute la sympathie que je peux avoir pour les habitants de Béziers,
12:21c'est quand même pas une... Voilà, Robelote, c'est pas une mégapole, et je ne comprends pas qu'il soit aussi présent, alors qu'il ne représente finalement pas grand-chose, alors peut-être...
12:31T'es peut-être jaloux, Mouroud ?
12:32Ça doit être ça. J'aimerais bien avoir mon émission de télé, moi aussi.
12:36Non, non, mais je veux dire, je ne comprends pas, alors peut-être, j'ai creusé, j'ai posé des questions par rapport à ça,
12:42peut-être que c'est son statut d'ancien directeur de Reporters sans frontières qui fait qu'il a un lien privilégié avec les journalistes, mais ça n'explique pas tout.
12:51Et là, il va complètement divaguer, puisqu'il va partir sur la question de la pédocriminalité, et que, selon lui, ça aurait été acceptable à une époque...
13:02Évidemment, on parle de l'affaire de l'école de Bétharame, près de Pau, où, a priori, le ministre, mais on en reparlera tout à l'heure,
13:12le ministre de l'époque de l'éducation nationale, à savoir François Bayrou, et l'actuel Premier ministre, et le président du conseil général, à l'époque, du coin,
13:23et, en même temps, maire de Pau, historique, il va expliquer que c'était acceptable, la pédocriminalité, à cette époque-là, parce que, tenez-vous bien, sa mère ne portait pas de pantalon.
13:36C'est lunaire, je vous laisse écouter.
13:38Je crois que, réellement, on n'avait pas... Attendez, moi, je me méfie toujours, tu sais, de juger au jour du ex ce qu'on a dans nos têtes, ce qui s'est passé il y a 40 ans.
13:47Je ne l'excuse pas, Benjamin Duhamel, je dis simplement le regard... Non, Benjamin, le regard qu'on porte sur ce genre de choses n'est pas le même.
13:55Attendez, mais moi, je sais, je me souviens des rapports entre hommes et femmes, à la maison, et tout ça. Honnêtement, moi, je vous raconte un...
14:05Ma mère, elle n'a jamais osé porter des pantalons parce que ça ne faisait pas plaisir à mon père.
14:12Alors, ça pourrait prêter à sourire, sauf que n'oublions quand même pas que Robert Ménard, il est aussi capable de ce genre d'ordurerie, de saloperie. Je vous laisse regarder.
14:23— Psychologiquement, c'est relativement compliqué. Les journées, elles sont longues, elles sont sombres. C'est très dur de s'en remettre.
14:31Ça a été une dégringolade. Et les gens n'ont pas considération de ce qui nous a été fait. Les gens croient que M. Ménard a agi en grand super-héros
14:41et qu'il a sauvé la France d'un troubleur d'ordre public alors qu'il a juste gâché une vie de famille. Et c'était juste un numéro de titre de séjour.
14:50Il avait eu un récépissé. C'était pas un voyou. Et on était là juste pour s'aimer. On voulait vivre nos vies tranquillement.
14:56— On poursuit les flops avec Bruno Tertrais. — Oui, alors qu'il est une espèce de porte-parole du Likoud et d'idéologie colléniale.
15:05— Mais c'est d'abord un universitaire. — Oui, oui. Mais Florence Bergeau-Blackler est aussi une chercheuse... Enfin une anthropologue du CNRS.
15:13Donc voilà. Malheureusement, ces titres-là sont un peu dévoyés. Il va expliquer et faire un parallèle entre le fait de soutenir ou du moins de condamner
15:24un génocide ou une épuration ethnique, ce qui se passe au Moyen-Orient avec Gaza. Il va en faire un parallèle historique avec 3 événements légers,
15:33simples à comprendre et tout à fait acceptables. Pouf ! Évidemment, c'est ironique. Je vous laisse écouter.
15:39— Oui. Je rappelle pour une grande partie du public francophone qui ne le sait pas. C'est que la cause palestinienne, qui, je le répète,
15:47est une cause éminemment légitime sur le principe et sur le papier, trouve en fait ses racines dans les 3 grandes idéologies mortifères du XXe siècle,
15:58à savoir le nazisme, l'islamisme et le soviétisme. — Alors on poursuit avec Nabil Haït Attach. C'est qui ?
16:07— Ouais, c'est un macronard qui allait se perdre sur un plateau de télé et s'est retrouvé face à des... Alors j'allais dire à 2 RN, non, 1 RN,5,
16:20c'est-à-dire à 2 personnes de droite extrême et d'extrême droite. Et il va se retrouver sur le plateau d'un pédophile condamné en appel.
16:31Donc on peut le dire. C'est un pédophile condamné en appel. Et il va s'étonner que, quand on va à la rencontre de fachos sur le plateau d'un pédo,
16:40il peut se passer des choses pas forcément très agréables. Je vous laisse regarder. Je vous laisse écouter, surtout parce que c'était prévisible.
16:48Et il semble choqué par ce qui était tout à fait attendu. Je vous laisse écouter.
16:52— Vous n'avez pas croisé un vrai Français depuis combien de temps ? — Vous êtes une violence... Si, mais vous inquiétez pas.
16:55— Vous devriez d'abord défendre les intérêts de notre pays. — Oui, mais je suis un Arabe qui est avec des Arabes. C'est ça, exactement.
17:00Vous n'avez pas croisé un Français depuis très longtemps. Mais qu'est-ce que vous racontez, en fait ?
17:03— C'est grave, ce que vous dites. — C'est grave, ce que vous dites. — C'est grave, ce que vous dites.
17:06— Expliquez-vous là-dessus, qu'il n'y ait pas de malentendus. Bon, ça y est. — Non, on parle pas comme ça. On parle pas comme ça.
17:10— Justement. Je lui ai demandé de s'expliquer. C'est ce que je suis en train de faire.
17:12— Vous croyez que je vous considère comme un Arabe ? — Non. Mais je vous ai pas dit... J'en sais rien, ce que vous dites. Je m'en fiche.
17:17— Alors on poursuit avec une affaire triste, une affaire terrible dont on a déjà parlé. C'est l'affaire de la petite Louise.
17:24— Oui. Alors ils sont en grande difficulté. Donc je parlais des charognards de frontières la semaine dernière.
17:32Ils sont emmerdés parce que... Alors il y a eu beaucoup, beaucoup d'éditos, je pense notamment à celui de Patrice Cohen,
17:41qui ont, entre guillemets, sont allés dans le même sens que ce que nous disions la semaine dernière.
17:47C'est-à-dire que ce sont, voilà, des gens qui ont complètement travesti la vérité, travesti les faits.
17:53Et par souci de vouloir à tout prix dire que c'est un Arabe qui a trucidé cette pauvre gamine, ils vont tendre le coup à la vérité.
18:03Eh bien Richard Millet, on en a déjà parlé ici, le fameux écrivain, bon, qui n'est spécialiste de rien,
18:11il va être au top sur cette affaire, puisque lui va découvrir quelque chose qu'on ne soupçonnait pas.
18:19Il va découvrir la raison pour laquelle l'individu soupçonné, donc l'assassin présumé, mais qui a reconnu les faits quand même,
18:26l'assassin présumé, il va découvrir pourquoi il est devenu assassin. Je vous laisse écouter ces sidérants.
18:34Monsieur Villegard, tout à l'heure, m'a dit le nom qu'on n'a pas le droit de divulguer de ce ONL, mais moi c'est le prénom qui m'intéresse.
18:42Il me semble que toute la violence de cette affaire est contenue dans le prénom. Pourquoi ?
18:48Parce que d'un côté, vous avez Louise, c'est un prénom chrétien, français, etc.
18:52Et de l'autre, vous avez ce prénom de série américaine porté par quelqu'un qui, probablement, vit dans une espèce de sous-série américaine
19:00et qui, lorsqu'il a un bobo psychique, dit je vais sortir pour tuer, etc.
19:06Donc on est dans un monde complètement déréglé et tout ceci fait partie de cela.
19:10Vous imaginez dans quel torpeur il se trouve ? Comme ce n'est pas un arabe, ce n'est pas un bougnoule,
19:17ils vont essayer de trouver le prénom Owen, etc.
19:21Et le Figaro, d'ailleurs, avait fait un titre absolument extraordinaire en disant que ce garçon d'une famille plutôt aisée,
19:30d'une famille française, classique, ils vont réussir, le Figaro, à dire qu'il se comportait comme une racaille
19:36et qu'il avait des fringues de racaille et que donc, racaille, ça veut dire arabe,
19:40il ne faut pas prendre les gens pour des cons, ils arrivent à aller chercher son prénom pour justifier cette horreur.
19:45Ces gens sont indignes, ce sont des charognards indignes qui ne devraient pas avoir leur rond de serviette sur les plateaux de télé,
19:55mais malheureusement, nous sommes à une époque un peu particulière par rapport à ça.
19:59– En parlant d'indignité, tu reviens sur Olivier Pardo, l'avocat d'Éric Zemmour,
20:05qui a été également le contradicteur de Claudia Serre sur le plateau.
20:08– Oui, cher Claudie.
20:09– On a évoqué ce sujet la semaine dernière.
20:13– Oui, alors Olivier Pardo, je ne vais pas l'accuser directement lui, ce qui est quand même exceptionnel,
20:19mais je veux juste pointer quelque chose de l'ordre de la déontologie ou de l'éthique.
20:25Il va, dans cet extrait, défendre les positions d'Éric Zemmour.
20:30Il va prendre sa défense, notamment sur l'abandon de l'État de droit,
20:33sauf que, sur le plateau, aucun journaliste, et ça, ce n'est pas normal du tout,
20:38ne va préciser à ce moment-là que c'est, accessoirement, l'avocat d'Éric Zemmour.
20:44Je vous laisse écouter.
20:45– La notion d'État de droit, c'est une notion évolutive.
20:48L'État de droit n'est que ce que l'ensemble des règles sont posées,
20:53à la fois constitutionnelles et également juridiques.
20:57Évidemment que l'État de droit est contraignant à certains endroits,
21:01c'est aux politiques de le faire changer.
21:02Il me semble que Bruno Rotaillot, là, est en train de mettre des petits cailloux
21:08pour dire ce que serait, éventuellement, sa campagne à l'élection présidentielle.
21:13Et vous avez raison, elle ressemble terriblement, cette perspective,
21:17à celle d'Éric Zemmour, parce qu'au fond, les thématiques sont à l'identique.
21:21– Et de Marine Le Pen.
21:22– Moins de Marine Le Pen sur le plan économique.
21:24– Ah oui, sur le plan économique, pas sur l'État de droit.
21:26– C'est pour ça que je trouve qu'il ressemble terriblement à Éric Zemmour,
21:29dans le sens où il est très conservateur sur le plan des problèmes de société,
21:34des principes immigrateurs, il reprend d'ailleurs ces mêmes thèmes,
21:36la lutte contre le gouvernement des juges,
21:38et en même temps, il est très libéral sur le terrain économique.
21:41C'est pour ça que je dis que ça ressemble beaucoup plus à Éric Zemmour que à Marine Le Pen.
21:47– Effectivement, si c'est l'avocat d'Éric Zemmour,
21:49on sait très bien de quel type de liberté d'expression il veut parler.
21:52En tout cas, Daniel Obono le sait très bien,
21:55elle qui a subi les caricatures racistes de Valeurs Actuelles.
22:01– Absolument.
22:01– C'est désormais le moment du microscope,
22:06et tu as choisi de t'intéresser à François Bayrou, notre bien-aimé Premier ministre,
22:10et à sa stratégie de défense dans ce qu'il est convenu d'appeler l'affaire Bétharame.
22:16François Bayrou peut compter sur un service après-vente ?
22:21– Absolument, voire même un contrat de confiance à ce niveau-là,
22:24parce que vous l'avez traité largement au Média et de manière assez approfondie,
22:31donc je ne vais pas revenir sur l'aspect politique.
22:33Évidemment, nous sommes ici sur la question médiatique.
22:37Et donc effectivement, Bayrou peut compter sur eux, sur nos élitocrates,
22:41et notamment notre cher Croissando qui va répondre à la question
22:48s'agit-il, oui ou non, d'une affaire politique, puisque la défense,
22:51l'une des défenses, enfin, la grande défense de la Macronie,
22:54avec des éléments de langage repris, vous savez, un peu comme je dis souvent,
22:57les poupées, on tire la ficelle dans le dos, blblblbl, c'est un règlement de compte,
23:01et les filles règlent ses comptes, c'est une manipulation politique,
23:04c'est une affaire politique, gna gna gna gna gna.
23:06Eh bien lui va reprendre, alors que les politiques viennent sur les plateaux dire ça,
23:10ça ne me dérange pas plus que ça, c'est leur job, au Macronard.
23:14Que ce soit des journalistes qui le fassent, ça me dérange un tout petit peu plus.
23:16Donc je vous laisse regarder la manière dont Croissando va embrayer le pas
23:20à la Macronie de manière quasi, quasi, je dis bien militante, je vous laisse écouter.
23:25Le regard de la société et peut-être le sien ont aussi changé depuis l'époque
23:29où se sont déroulés les faits, parce que le regard de la société,
23:32il a changé sur cet établissement à la réputation stricte
23:35où on menaçait d'envoyer les enfants en passage,
23:37il a changé sur les abus qui ont pu se dérouler dans ces institutions religieuses,
23:41il a changé sur le recueil de la parole des victimes,
23:44François Bayrou n'est pas responsable des faits survenus à Notre-Dame-de-Bétarame,
23:47il est, comme beaucoup d'entre nous à l'époque, il faut le dire aussi, passé à côté.
23:51Alors j'aurais pu mettre la députée, alors évidemment il n'y a pas que des scènes comme celle-ci,
23:56j'aurais pu mettre la députée LFI, Nouveau Front Populaire, Sarah Legrain dans les tops,
24:02sauf que comme il y avait ce sujet central, je l'ai déplacé ici,
24:07elle va garder son calme face aux, pardon de le dire comme ça,
24:11mais je m'autorise, aux petits requets inconséquents de Ronald Guintrange.
24:16Comme cuivre.
24:16Oui, oui, oui, c'est un petit requet inconséquent parce que c'est lui qui avait,
24:21vous vous rappelez, traité Villepin d'antisémite, ce qui avait obligé BFM,
24:25déjà pour arriver à ça, waouh, ça avait obligé BFM à présenter des excuses,
24:29écrites, en disant non, on ne peut pas traiter Villepin,
24:32un homme d'État comme Villepin d'antisémite sans preuve,
24:35et il avait dit que si les propos de Villepin avaient été tenus par un petit arabe de banlieue,
24:41ça pouvait passer, deuxième truc complètement hallucinant.
24:45Et là, il va interdire à Sarah Legrain, tout simplement,
24:49de parler de l'affaire Bayrou et l'affaire, évidemment, de ce fameux établissement scolaire.
24:55Différents niveaux de responsabilité sur la personne de François Bayrou.
24:58Il y a une première responsabilité qui est juridique, et je tiens à le rappeler,
25:00parce que là, on ne parle pas de petites choses.
25:02On parle de crimes de masse, institutionnels, présumés, bien sûr présumés,
25:08mais institutionnels, et on voit le caractère massif,
25:12et donc c'est pour ça que nous, la France Insoumise, nous avons aussi saisi la justice pour dire,
25:15eh bien, en vertu de l'article 40, M. Bayrou, parce qu'il était député,
25:19parce qu'il était ministre, parce qu'il avait plein de leviers,
25:22et il avait une responsabilité, qui est la responsabilité déjà de tout citoyen
25:25qui connaît un délit ou une suspicion de délit ou de crime et qui doit le dénoncer,
25:29mais a fortiori, pour un dépositaire, pardon, excusez-moi,
25:34mais je vous laisse responsable du parallèle que vous êtes en train de faire,
25:37avec la question de couvrir des violences de masse sur des enfants.
25:42Je vous laisse responsable de ce parallèle.
25:45Moi, je vais respecter les victimes ici, je ne vais pas faire de parallèle avec des choses
25:48qui n'ont rien à voir, parce qu'il n'y a pas de victimes dans l'affaire dont vous parlez,
25:51et là, on parle de 120 victimes au bas mot.
25:54Alors, heureusement, il y a les experts de plateau de télé qui sont invités,
26:00notamment par le service public, et là, on a une certaine Magali Vicente,
26:05je ne sais pas comment on prononce, est-ce que ça te parle, Théo ?
26:08– Bien, Vicente, je pense à Lizarazu, joueur de foot de 1998.
26:13– Est-ce que ça te parle ? Est-ce que tu la connais, cette…
26:14– Non.
26:15– Non ? Alors, elle va analyser de manière scientifique.
26:18Alors, on ne rigole plus.
26:20Elle va analyser la situation politique par rapport à cette affaire Betaram,
26:24elle va l'analyser au travers de chat GPT.
26:27Waouh ! Je ne sais pas comment elle a osé faire ça, mais en tout cas, elle l'a fait,
26:33et elle va pouvoir développer le résultat sans problème et sans aucune contrariété.
26:39Je vous laisse écouter, ça en devient risible,
26:41et vraiment, je le dis très sincèrement du fond du cœur,
26:44ils finissent vraiment par me faire marrer tellement c'est ridicule tout ça.
26:47Je vous laisse écouter.
26:49– Le sujet, ce n'est pas François Bayrou, le sujet, c'est Betaram.
26:51Voilà, il ne faut pas se tromper, et on voit bien que, oui,
26:55il y a une instrumentalisation politique, il faut le dire,
26:59même si vous demandez aujourd'hui à l'intelligence artificielle
27:03de son avis sur le sujet.
27:05– Vous avez essayé ?
27:05– Voilà, j'ai essayé hier soir, je me suis dit,
27:07tiens, on va voir ce qu'il en pense sur tous les réseaux que j'ai testés,
27:11même l'intelligence artificielle exprime qu'il y a une récupération
27:15et une instrumentalisation politique de l'affaire Betaram.
27:17Voilà, donc après, il s'agit d'aller creuser un petit peu,
27:20d'aller regarder un petit peu la façon dont les uns et les autres s'expriment sur le sujet,
27:24mais voilà, il ne faut pas se tromper, il ne faut pas se tromper de sujet,
27:26il ne faut pas se tromper de cible, la colère elle est là,
27:30on voit certains qui l'expriment, on sait, le sujet ce n'est pas François Bayrou,
27:34le sujet c'est Betaram.
27:35– Alors qui est-elle cette fameuse Magali,
27:37quelle que soit la manière dont on prononce son nom,
27:40elle est présentée comme politologue, mais en fait, politologue de droite
27:43et notre amie caisse de grève a fait un florilège absolument intéressant
27:49et pertinent que je vais vous inviter à voir,
27:52et vous inviter évidemment à suivre Caisse de Grève sur les réseaux sociaux.
27:56En fait, elle est tout simplement une ancienne conseillère municipale,
27:59les Républicains et une ancienne candidate aux législatives pour le même parti
28:03et ça, ce n'est pas précisé, donc évidemment, si on n'a pas ça en tête,
28:06on ne peut pas comprendre pourquoi elle va cirer à ce point-là
28:09les pompes des candidats LR, notamment à la présidence du parti,
28:14c'est complètement fou de laisser quelqu'un comme ça
28:19balancer des prises d'opposition qui semblent scientifiques
28:22alors qu'en fait, elle est tout simplement partisane,
28:25même pas militante, partisane, je vous laisse écouter.
28:27Même l'intelligence artificielle exprime qu'il y a une récupération
28:30et une instrumentalisation politique de l'affaire Bétarame.
28:32On sait très bien que oui, il y a des économies à faire sur les postes de fonctionnaires.
28:37On parle de matraquage fiscal, on est carrément à un hold-up fiscal.
28:41C'est clairement les valeurs et l'idéologie portées par Bruno Retailleau depuis le départ.
28:45Il a cette image de l'homme d'État en capacité effectivement de faire aussi consensus,
28:51d'écouter les autres, mais de poursuivre aussi sa ligne politique.
28:54Les Français étaient déjà dans une pensée de défiance envers les politiques.
28:59Ils y ont cru au moment des législatives
29:02et au second tour, ils ont vite compris qu'effectivement, ça allait être très compliqué.
29:08On a une notion derrière de patriotisme qui incarne les valeurs de la France,
29:12qui vient en fait se confronter avec l'extrême gauche
29:15qui diffuse des valeurs de haine et qui renie les valeurs de la France,
29:18que refusent de voir d'ailleurs les extrêmes gauches,
29:21voir que non, ils n'ont pas affaire aujourd'hui à des fascistes dans l'extrême droite,
29:25mais à des gens qui sont patriotes,
29:27puisque c'est là-dessus qu'avait axé sa campagne Jordan Mardela.
29:29On a quand même une provocation permanente à l'intérieur de l'Assemblée
29:32et à l'extérieur de l'ensemble des députés insoumis.
29:34On ne peut pas laisser dans cette Assemblée nationale
29:37un groupe politique avoir une voix telle qu'ils l'ont aujourd'hui
29:41qui est contre les Français, contre la République.
29:45LFI est en train de manipuler les citoyens et la classe jeune sur les réseaux sociaux.
29:50On est encore dans la stratégie de message de manipulation
29:53qui sous-entendrait, et le pouvoir de nuisance de LFI il est là,
29:56qui sous-entendrait qu'au travers des lois que l'on a,
29:59et notamment celles de l'antiterrorisme,
30:01on est en train finalement de donner moins de liberté aux gens.
30:06Ce qui est intéressant c'est de couper la voix de Jean-Luc Mélenchon
30:09et de ne regarder que sa posture et son comportement.
30:10C'est ce que vous avez fait je crois.
30:11Voilà, moi c'est ce que j'ai fait parce que finalement on n'a pas besoin de l'écouter parler.
30:15Moi j'invite les gens vraiment à ne regarder que son comportement,
30:19à ne regarder que son visage quand il parle,
30:21et on comprendra de suite en fait quels sont les objectifs de ce personnage.
30:24Je suis contente d'entendre aussi François Hollande dire qu'il y a deux gauches.
30:27Maintenant ce serait bien que s'il veut qu'on puisse vraiment acter qu'il y a deux gauches,
30:32et bien qu'il y ait deux gauches au sein de l'Assemblée.
30:35On est en train de parler de sport.
30:37Le sport c'est un élément fédérateur, c'est un élément de rassemblement,
30:40et donc à un moment donné c'est aussi un moment de paix.
30:43Et est-ce que justement ce n'est pas à ce moment-là qu'il faudrait s'abstenir
30:46d'avoir ce genre de déclarations dans l'intérêt de tous les citoyens de ce monde ?
30:51Excusez-moi, mais on parle de sport, on parle d'athlètes,
30:55sortir des postures purement politiques à un moment donné.
30:58Madame, il y a des enfants qui meurent tous les jours, c'est des postures politiques ?
31:01Alors on a aussi Tréhard qui va se retrouver face à Ségolène Royale.
31:05Alors là pour le coup il va vraiment être face à Ségolène Royale.
31:07Yves Tréhard du Figaro.
31:08Oui pardon, Yves Tréhard du Figaro,
31:09qu'on a plusieurs fois épinglé pour racisme militant ici,
31:14racisme anti-arabe militant.
31:16On a tous les éléments pour le confirmer et l'affirmer.
31:19Lui aussi va venir en service après-vente avec toujours le même truc.
31:24C'est quand même, ça a duré très longtemps ça,
31:27sur le contexte où on aurait accepté à la belle époque la pédocriminalité.
31:33Mais en fait absolument pas.
31:34J'ai envie de dire mais comment on peut affirmer ça ?
31:38Ce n'est pas, les derniers faits je rappelle quand même,
31:41que les derniers faits remontent à très peu de temps,
31:43à une trentaine ou je crois à une quarantaine d'années maximum.
31:45Heureusement Ségolène Royale, et je la remercie vraiment,
31:48va le recadrer sur ces questions-là.
31:51Il va le recadrer avec des faits et pas simplement des impressions.
31:54Je vous laisse écouter, c'était sur BFM TV.
31:56Cette circulaire, puisque à l'époque j'étais dans un journal où on a traité ce sujet.
32:03Vous m'aviez même appelé, je me souviens.
32:05C'était difficile, vous savez, il y avait beaucoup de pression.
32:07Le problème, le problème, et bien justement, il est là le sujet.
32:11Parce que l'institution se protège.
32:12Le sujet, c'est qu'aujourd'hui, nous sommes en 2025,
32:15et qu'il y a 25, 26, 30, 40 ans,
32:19on n'avait pas du tout le même regard et les mêmes réflexes.
32:23Et si, vous savez très bien, pourquoi on a attendu, pourquoi ?
32:29Je ne cherche pas à défendre, je ne suis pas l'avocat de François Bayrou.
32:35Je vous dis simplement qu'on n'avait pas le même regard,
32:38qu'on n'avait pas les mêmes réflexes à l'époque.
32:40On écoutait peut-être moins les enfants.
32:41Écoutez, regardez l'affaire Abbé Pierre, c'est quand même assez flagrant.
32:45Mais c'est la loi du silence.
32:46Mais voilà, c'est la loi du silence.
32:49Donc là, on est sur des enfants.
32:50On n'a pas regardé pas la chose avec la même gravité et avec le même regard.
32:55C'est faux, vous êtes déjà dans l'excuse.
32:57Un viol sur enfant, ce n'est pas un viol sur enfant.
32:59Je suis pas du tout dans l'excuse, j'essaye de me remettre, je ne suis pas un grand dureur.
33:02Alors, dans ce cloaque, une bonne nouvelle,
33:04on a maintenu le journaliste Julien Benedetto sur France Info,
33:08on l'a maintenu en plateau.
33:09Alors, je rappelle qui est Julien Benedetto, c'est l'homme de la Riviera.
33:12Vous savez, du débat sur la Riviera à Gaza, est-ce que c'est viable ?
33:15Est-ce que ça, économiquement, c'est intéressant ?
33:17Puis, c'est un bon spot, il fait beau, il y a la mer et tout ça.
33:20Et puis, il avait été retiré en douce par France Info
33:24parce que c'était tellement intenable et insupportable.
33:27Et ça avait valu également des critiques des journalistes en interne.
33:31Et donc, il est toujours à l'antenne et il fait toujours aussi bien son job.
33:36Là, il se trouve face à la députée Nouveau Front Populaire, Gabrielle Cattala.
33:41Et il va, tout simplement, lui interdire de parler de l'affaire Bayrou.
33:45Je vous laisse écouter.
33:46Moi, ce soir, on m'a invité à cette émission en me disant
33:48qu'on parlerait du scandale de Betarame.
33:50C'est un scandale d'État.
33:51On n'a pas le temps.
33:52Exactement, qui est un scandale d'État qui n'a même pas été mentionné
33:56au titre d'actualité tout à l'heure.
33:57Et sur les agences de l'État, si vous voulez que je vous réponde,
34:01le RN propose de supprimer toutes les agences.
34:02Donc, l'Office français pour la biodiversité.
34:05Alors, c'est absolument exceptionnel.
34:07Je veux dire, les mecs, ils ne doutent de rien.
34:10Ils ne sont pas sanctionnés.
34:12Je veux dire, pour ce qu'il a fait, déjà, il aurait dû être dégagé des plateaux
34:15et aller dans un autre service, mais même pas.
34:16Ils le remettent et le mec, il revient à la charge
34:19et il va décider de ce qui est abordable et pas abordable par des invités politiques.
34:23Je trouve ça tout à fait magnifique.
34:25L'autre bonne nouvelle, celle-ci, c'est une vraie bonne nouvelle.
34:27C'est Jean-Michel Apathy qui a fait un édito que je vous laisse aller voir.
34:32Vous pouvez, c'est un peu long, mais je vous laisse aller voir
34:34où il va fustiger, effectivement, la position de Bayrou dont tu parlais au début de cet entretien.
34:39Et il va expliquer qu'un ancien surveillant est, depuis un petit moment,
34:46conseiller municipal dans une commune voisine et qu'il est connu
34:49et que Bayrou, évidemment, ne pouvait pas ignorer son existence
34:52et qu'il a été accusé, évidemment, d'attouchement, voire de viol.
34:58Et Bayrou dit je ne savais pas.
34:59C'est quand même le résumé de son positionnement à Bayrou, c'est je ne savais pas.
35:03Il se trouve qu'une téléspectatrice, une internaute de l'œil de Moumou m'a contacté.
35:11Et en fait, son compagnon, ils sont tous les deux de là-bas,
35:15son compagnon, en l'espace de quelques minutes et notamment via des forums
35:18qui parlent de ces questions, de cette affaire, en quelques minutes,
35:22a retrouvé la trace de ce fameux conseiller municipal ancien surveillant
35:26et a retrouvé, tenez-vous bien, son 07, son numéro de portable en quelques minutes.
35:31C'est-à-dire que vous avez des internautes, vous avez des gens qui suivent le Média,
35:35alors pardon de le dire comme ça, mais vous avez des citoyens lambda
35:38qui, en quelques minutes, retrouvent la trace de ce conseiller municipal ancien surveillant
35:42et son numéro de téléphone, alors qu'un ancien ministre, actuellement Premier ministre,
35:46n'a pas fait la recherche et que l'État, puisque quand même un Premier ministre, ça dirige,
35:52l'État n'est pas foutu de trouver ça, c'est juste intenable et insupportable.
35:58– Alors merci, la semaine dernière, on a été sevrés de tes coups de cœur et de tes remerciements.
36:03– Absolument.
36:04– Nous y voilà.
36:07– Parmi mes coups de cœur aujourd'hui, il y a un livre qui s'appelle
36:10Alexandre Milliardière, c'est assez drôle comme nom, milliardaire pardon,
36:14Le dernier homme, c'est un roman signé Daniel Roualand, c'est à l'Armatan,
36:20c'est édité chez l'Armatan et c'est tout à fait surprenant par ce qu'il va raconter.
36:27Il ne l'a pas écrit en deux jours, bien évidemment, il va raconter ce qui se passe
36:31avec Elon Musk en fait et donc il va expliquer, avec Elon Musk et puis même maintenant,
36:37depuis que je l'ai lu, avec Bernard Arnault, c'est-à-dire qu'il va expliquer que ces gens,
36:42cette famille, les milliardaires en fait sont ambitieux, cette famille d'entrepreneurs français
36:47lancée dans une course et freinée à la richesse ne vise rien d'autre que la domination matérielle
36:51de la planète, cette conquête s'étend sur deux siècles et cinq générations jusqu'à 2068,
36:56elle mènera le monde à son épuisement et l'humanité vers la tragédie.
36:59J'étais tellement surpris par ce livre que j'ai appelé Daniel Roualand,
37:03il m'avait laissé son numéro de téléphone, d'ailleurs je vous invite à le faire quand
37:06vous m'envoyez un livre, à mettre vos coordonnées, c'est toujours bien de pouvoir échanger avant
37:10d'en parler, il n'a pas vu le film Don't Look Up alors qu'en fait c'est exactement ça,
37:16c'est-à-dire des gens tellement avides qu'ils vont pomper, pomper, pomper la planète jusqu'à
37:23la détruire ou la laisser se détruire juste pour leur envie de pouvoir et d'argent,
37:30à ne plus savoir qu'en faire. Donc voilà, je trouve ça extrêmement intéressant,
37:33je le félicite, donc c'est Daniel Roualand, Alexandre Milliardaire, Le Dernier Homme,
37:40c'est un roman, donc chez L'Armatant, dans la collection Miroir du Réel, Science-Fiction.
37:45Et donc on poursuit avec les remerciements.
37:50Je démarre par Alain, qui est Carleur, qui a 80 ans et qui nous suit de manière régulière.
37:56Carleur à la retraite ?
37:57Ah ben un peu, un peu, monde veut, j'espère le pauvre. Et qui nous suit depuis Marseille,
38:02c'est son fils qui m'a fait un coucou et voilà, il m'a signalé que son papa était fan de cette
38:07émission, donc je l'embrasse très affectueusement. Alors j'étais dans mon tour de France des villes,
38:13parce que je vais rencontrer régulièrement, je suis à votre disposition évidemment,
38:16je vais rencontrer les internautes et les téléspectateurs, ça me fait très plaisir,
38:19je crois que c'est un peu réciproque, d'être en contact comme ça les uns les autres.
38:24Et donc j'étais à Decazeville, dans l'Aveyron, et donc je voudrais saluer notamment Martin,
38:30qui est un créateur de vêtements, qui est en train de lancer sa ligne.
38:35J'espère qu'il va réussir, donc j'ai eu le plaisir de le croiser là-bas.
38:38Je veux bien qu'il m'aille.
38:39Oui, il va le faire, il va le faire. Martin, si tu nous regardes, pense à Théo, s'il te plaît.
38:44Il y a également Christian, qui est un cheminot CGT, toujours de Decazeville.
38:49Évidemment, il y a nos deux amis, qui sont à la fois Christophe et Emma,
38:59Christophe qui tient le fameux bistro, qui a ouvert ce fameux bistro,
39:03le Frendi, et qui nous a accueillis vraiment de manière absolument extraordinaire.
39:07Je tiens à le remercier très, très chaleureusement.
39:10Il y a Moumini, qui est le libraire de Decazeville, et qui prête...
39:16Moumouni ?
39:17Moumini, oui. Pourquoi ?
39:19Je ne sais pas.
39:20Oui, tout le monde confond Moumou, lui et moi, donc c'est un peu bizarre.
39:25Tout le monde l'appelait Moumou, m'appelait Moumou,
39:27et il y a eu une confusion, mais c'est son prénom.
39:30Donc il est libraire à Decazeville, je le salue très chaleureusement.
39:33Il y a Zahia d'Argenteuil, qui est une maman,
39:38qui nous suit également, et que j'embrasse très affectueusement.
39:43Karim M, alors Karim, c'est abonné à l'œil de Moumou.
39:48Alors, je vous invite à le faire, effectivement,
39:49parce que tout le monde ne pense pas forcément à s'abonner,
39:50puis aux médias, évidemment, sur YouTube.
39:53Donc, je le salue très chaleureusement.
39:56Il y a Elondo de Paris, Emma et Adrien de Bondy, Cécile Auger et Kevin R.
40:03Kevin R, qui ça peut être, ça ?
40:04Il paraît que c'est un humoriste qui passe sur le média.
40:07En tout cas, je les embrasse très chaleureusement.
40:09Il y a Patrick de Cermez dans le Loiret, Butter Enjoyer sur les réseaux sociaux,
40:15Sophie, Raphaël, Philippe de la Provence d'Orléans et Sophia, alias laDaron82.
40:24J'adore ce terme, Daron, ça me fait toujours marrer.
40:26Voilà, je vous embrasse toutes et tous,
40:27et puis merci pour votre fidélité, très sincèrement.
40:30Merci, Mourad le Daron.
40:32Et merci à vous de nous avoir regardé,
40:34d'avoir regardé l'œil de Moumou sur la chaîne YouTube du Média,
40:38sur notre site internet, sur votre Freebox, au canal 165,
40:41sur Molotov également.
40:42On rappelle que le Média, votre Média, ne vit que des dons
40:45et des abonnements de soutien de celles et ceux qui le regardent et qui l'aiment.
40:48Alors, si vous le pouvez, allez sur lemediatv.fr,
40:51slash soutien et faites le geste qui compte.
40:54Donnez-nous de la force, donnez-vous de la force, restez connectés au Média.

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