Retrouvez le replay du débat de l'Équipe de choc du 19/02/2025.
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00:00Oh j'ai plus d'eau à travailler là, merde !
00:07On ne les arrête plus, Eric Perrault, champion du monde de l'individuel au bout du suspens
00:14est tondu par ses coéquipiers, c'était le pari en cas de sacre au lendemain du titre
00:20de Julia, Simon, Quentin, Fillon, Maillet sur la troisième marche du podium.
00:24Quel régal sur la chaîne l'équipe et quelle performance surtout de la part des bleus.
00:29On en parle tout de suite dans l'équipe de choc avec Pierre Bouby, Greg Noaly, Thomas Bonavant et Fred Jean.
00:35Bonjour à tous et bienvenue.
00:37Bonjour.
00:38Ça va ?
00:39Ça va.
00:40Ouais, un petit peu malade.
00:41Ouais, on sort d'un petit virus qui s'appelle la grippe.
00:43En rémission.
00:44Ouais, enfin au mieux.
00:45Allez, je ne vais pas vous faire attendre, on va revivre ensemble tout de suite la victoire d'Eric Perrault avec Greg.
00:50Après la marseillaise hier pour Julia Simon, la troisième place de Loujean Mollo, nouvelle marseillaise donc aujourd'hui pour les hommes.
00:55Eric Perrault s'impose sur l'individuel de Quentin Fillon-Maillet, termine à deux minutes de son compagne-pilote avec cette troisième place.
01:02Eric Perrault signe un 19 sur 20 au tir, une seule petite faute et un temps de 2'15 pour l'emporter.
01:08En fait, la victoire s'est jouée entre Eric Perrault et l'italien Tommaso Giacomelle.
01:11L'italien principal menace avait réalisé un sans faute avant ici d'échouer sur son dernier tir.
01:16Il va repartir derrière Eric Perrault.
01:18La victoire lui tend plus ou moins les bras aux Français, il faudra attendre bien sûr que l'italien passe la ligne pour s'en assurer.
01:23Il s'offre son premier titre mondial à 23 ans, sa troisième victoire en carrière en individuel.
01:28Le point serré à l'arrivée, il savait que le titre était dans la poche.
01:31Quentin Fillon-Maillet a passé la ligne et prend la troisième place avec trois fautes aujourd'hui au tir.
01:36Un incroyable remontador, il était 64ème après son premier tir.
01:39À son arrivée, lui, Eric Perrault était forcément très ému et fier, il a réalisé l'un de ses rêves.
01:44Écoutez-le, c'était au micro de Tanguy Carouas.
01:47C'est assez fou, tellement j'en rêve, tellement j'y pense que des fois je me demande comment on ressent quand on lève vraiment et là c'est un peu bizarre.
01:55J'ai l'impression juste d'avoir fait du bon boulot et en même temps il y a un mix d'émotions que j'ai rarement.
02:00Même un peu pendant un cours, je savais au dernier tir que je jouais forcément quelque chose de gros.
02:04Et du coup je me disais est-ce que je cours pour l'or, est-ce que je cours pour l'argent, c'était une sensation un peu bizarre.
02:09Et là de sentir que c'est fait, ça paraît fou.
02:13Au sommet du monde pendant quelques secondes, j'espère écrire mon petit bout d'histoire petit à petit.
02:17Aujourd'hui c'est une énorme étape.
02:19Fred, ça fait longtemps qu'on le suit, Eric Perrault qu'on voit, son ascension, sa montée en puissance.
02:24Mais ce n'est pas forcément celui qu'on attendait aujourd'hui, c'est une surprise ou pas ?
02:29Non, ce n'est pas une surprise.
02:30Ce n'est pas une surprise, c'est un biathlète qui est jeune mais qui est très complet.
02:34Quand on regarde les stats de la journée, il tire à 19, il a le meilleur temps de ski aujourd'hui.
02:38Au départ, ils étaient quand même une centaine, il n'y avait pas n'importe qui.
02:41Il est dans la bonne dynamique, il a déjà l'or sur le relais mixte.
02:45Il a fait la médaille de bronze sur la poursuite.
02:48Il est vraiment dans le bon mood du côté de la Suisse.
02:52Ce n'est pas étonnant de le voir aller chercher une médaille supplémentaire.
02:55La dernière victoire française sur l'épreuve remonte à Martin Fourcade au Mondiaux de 2020.
03:00Est-ce que c'est le prochain Martin Fourcade ? Je ne sais pas si on peut poser la question comme ça.
03:05Il y a des similitudes, ils n'ont pas tout à fait le même profil.
03:10Tu n'as pas l'air convaincu.
03:12A mon avis, Eric est un futur grand biathlète mais ils n'ont pas le même profil.
03:17Martin a explosé en 2010 en allant chercher une médaille d'argent olympique qui s'est transformée depuis en titre olympique.
03:26À l'âge de 22 ans, Eric a 23 ans.
03:30Derrière, Martin n'a jamais quitté la première place du classement mondial.
03:34Eric a 23 ans et on le voit depuis déjà 3 saisons.
03:38Chaque saison, il franchit une étape en plus, en plus, en plus.
03:42Il y a 3 ans au jeu, il était remplaçant.
03:45Il n'a pas couru aux Jeux olympiques de Pékin.
03:47Et 3 ans après, il est champion du monde pour la 3ème fois en comptant les titres en équipe et individuelle.
03:54Pierre, tu mettais une petite pièce sur lui.
03:56Oui, comme il l'expliquait, il y a une progression assez linéaire depuis un petit moment.
04:03Et quand tu dis qu'on ne l'attendait pas, je pense que si justement.
04:06On l'attend dans ces moments-là et je pense qu'on en a pour un petit moment.
04:10Maintenant, moi, je n'aime pas trop les comparaisons avec Martin Fourcade.
04:12Je pense qu'Eric Perrault a une grosse personnalité.
04:14Il est en train de construire un petit peu sa carrière.
04:18On a l'impression que c'est calculé, que tout est...
04:20À chaque fois qu'il franchit un palier, on dirait qu'en fait, il coche des cases.
04:23Il coche des cases, ça s'est fait.
04:24Maintenant, il passe à autre chose et il se concentre sur l'avenir.
04:27Autant Martin Fourcade a dû l'inspirer, ça c'est une certitude.
04:31Maintenant, je pense qu'il a une grosse personnalité.
04:33Il est très conscient de ce qu'il est capable de faire.
04:35Et pour moi, c'est le début de quelque chose en vrai.
04:37Je pense qu'on en a pour 10 piges, vraiment.
04:39Alexis Boeuf est avec nous depuis Lanzarayde.
04:42Salut Alexis !
04:43Toi, tu le connais bien Eric Perrault.
04:45Tu le suis depuis ses débuts sur le circuit.
04:47Est-ce que tu t'attendais à une performance comme ça aujourd'hui ?
04:53Oui, complètement.
04:55On le sentait sur cette saison, de toute façon depuis le début de l'hiver.
04:59Il ne fait que stabiliser sa régularité.
05:02Mais cette fois-ci, au plus haut niveau.
05:04Comme vient de le dire Pierre, il valide les étapes une à une.
05:07Une fois que c'est coché, c'est coché.
05:09On va à celle d'après.
05:10Et là, celle d'après, c'était tout simplement de devenir champion du monde.
05:13Donc oui, on pouvait s'y attendre.
05:15Moi, ce que j'aime beaucoup avec Eric, c'est qu'il a la tête sur les épaules.
05:18Je viens de le voir il y a quelques minutes.
05:20Et tout de suite, il m'a dit qu'on en profite tant que c'est là.
05:22Parce qu'on ne sait jamais, ça peut tourner.
05:23C'est vraiment quelqu'un qui a un projet.
05:25Qui a envie d'avoir une belle et longue carrière.
05:27Mais qui sait aussi apprécier les moments à leur juste valeur.
05:30Dans l'avenir, on va avoir un bel Eric.
05:32Avec de beaux adversaires.
05:33Giacomelli qui fait deuxième juste derrière lui.
05:35Aujourd'hui.
05:36Et de la même génération.
05:37On a eu le dalle pour la Norvège.
05:38Franchement, le biathlon dans l'avenir, ça risque d'être très très sympa.
05:41Avec ces 3-4 biathlètes qui commencent à sortir du lot.
05:44Merci beaucoup Alexis.
05:45Alexis qui évoquait d'ailleurs à l'instant Giacomelli.
05:48Parce que c'est vrai que la victoire s'est jouée au bout du suspense.
05:51On a dû attendre de voir qu'est-ce qui allait se passer avec l'Italien.
05:54Il nous a un peu tendus.
05:55Tommaso Giacomelli.
05:56Il avait un dossard plus élevé.
05:59Eric avait le dossard 40.
06:00L'Italien le dossard 54.
06:02À la fin, à l'arrivée, il y a 52 secondes entre les deux hommes.
06:05Aujourd'hui, on était sur un individuel.
06:07Comme hier, l'addition à le même tarif.
06:09C'est une minute.
06:10Donc l'Italien, il l'a même dit en interview d'après course.
06:13L'Italien, quand je me suis installé.
06:15Je savais que si je faisais le plein, je pouvais gagner.
06:17Si j'en ratais une, c'était plié.
06:18Et on le voit, il rate la 19ème balle il me semble.
06:21Il rate la 19ème.
06:22Donc là, on commence à gamberger.
06:24Il met la 20ème pour se raccrocher à cette médaille d'argent.
06:27Mais c'est vrai qu'on a un peu tremblé.
06:29Quand on l'a vu à 18 sur 18, on s'est dit non, pas maintenant.
06:32Et au final, c'est quand même Eric qui est champion du monde.
06:35Un petit mot sur Quentin Fillon-Maillet qui prend la 3ème place.
06:39Quentin Fillon-Maillet, il est champion olympique.
06:41Il a le globe de cristal.
06:42Champion du monde en relais.
06:43Et il lui manquait encore ce titre en individuel.
06:46Il a un petit goût d'amertume quand même.
06:50On l'a senti un petit peu triste et déçu.
06:53Déçu dans le sens où le format d'aujourd'hui, c'est un individuel.
06:58Mais il n'a jamais été champion du monde sur toutes les courses individuelles qui existent.
07:02Et il avait annoncé qu'il allait prendre la direction de l'Answer ID
07:06pour un titre de champion du monde sur l'individuel.
07:09C'est une belle médaille de bronze parce qu'il revient de loin quand même, Quentin.
07:13Parce qu'à la sortie du premier tir, ça ne s'est pas super bien passé.
07:17Il en prend deux d'entrée de jeu.
07:20Et on a tout de suite vu que ça n'allait pas être une journée comme hier
07:24où on allait voir que les top athlètes qui allaient jouer devant.
07:27Ça a très très mal tiré.
07:29Je crois qu'il n'y a que 2 20 sur 20 sur toute la course.
07:31Et UNSB aussi qui s'est complètement raté.
07:33UNSB s'est complètement troué. 15 sur 20.
07:36Il y a énormément d'athlètes qui sont passés à côté complet.
07:39Que ce soit au tir ou même physiquement.
07:41Et ça, tu l'expliques comment ?
07:43On est quand même en deuxième semaine.
07:45Ça commence un peu à peser sur les organismes physiquement.
07:48La bonne nouvelle, c'est que les Français ont skié très vite.
07:51Et pour le coup, les Norvégiens sont passés complètement à côté physiquement.
07:55Ils n'ont pas des bons temps de ski.
07:57Et puis, on l'explique aussi par rapport à cette piste qui est ultra exigeante à Lenzerheide.
08:02Sur un profil où l'athlète ne s'arrête jamais.
08:07Il récupère uniquement dans une grande descente qui les emmène sur le stade.
08:11Mais tout au long de la piste, il faut toujours pousser sur les bras.
08:14Un coup de chapeau aux ateliers encore.
08:16Comment ?
08:17Avec un coup de chapeau aux ateliers qui ont bien travaillé pour les skis.
08:20Et puis, il y a aussi le gros travail des farteurs qui, à l'image d'hier,
08:23à l'image de la première semaine, fournissent un matos de fou aux athlètes
08:27avec une glisse incroyable à l'image de toute la saison.
08:31Et puis, c'est un peu la signature des techniciens.
08:33Chaque année au Mont-du-Haut, ils sont ultra performants.
08:36On va aller voir Alexis.
08:37Alexis, il me semble que tu as testé un petit peu la piste.
08:40Parle-nous justement de cette piste, de ce qu'on vient d'évoquer.
08:44Déjà, ce que vous êtes en train de dire, c'est tout à fait vrai.
08:48Regardez les techniciens norvégiens.
08:50Il y a un petit quad qui va nous passer devant.
08:52Les techniciens norvégiens sont là-bas encore au travail.
08:54Il n'y a plus personne sur le stade.
08:55Les techniciens français sont déjà rentrés.
08:57Mais aujourd'hui, ils ont pris vraiment une pilule par l'équipe de France.
09:01L'équipe de France glissait super bien.
09:03Ça glisse depuis le début de ces mondiaux.
09:06Et plus ça se réchauffe et plus l'équipe de France arrive à faire des différences
09:09au niveau de la glisse.
09:11Aujourd'hui, oui, il faisait super chaud.
09:13La neige était très mouillée.
09:15Et on a senti dès le premier tour que ça ne glissait pas bien pour les Norvégiens.
09:19Ils se sont pris en moyenne 20 secondes par les Français dans le premier tour.
09:22Donc là, c'était très mauvais signe.
09:24Il n'y a que, finalement, Johannes qui a réussi à résister.
09:27Mais pour les autres, ça passait assez loin.
09:29Donc on travaille encore beaucoup pour essayer, à partir de demain,
09:32de rivaliser un petit peu mieux avec l'équipe de France.
09:35Et a priori, les conditions ne devraient plus beaucoup changer.
09:38Donc on espère, on croise les doigts, que ça tienne comme ça.
09:41Parce que l'équipe de France a trouvé la bonne recette au niveau du fartage pour l'instant.
09:45Merci pour ces petites précisions, Alexis.
09:47Je te relance quand même sur le bilan.
09:49Parce qu'hier, je te disais 7 médailles en 6 courses.
09:52Là, on est à 9 médailles en 7 courses.
09:55Je rappelle que le record, c'est 13.
09:57Bon, je ne vais pas te reposer la même question
09:59en te disant est-ce qu'on va y arriver ou pas.
10:01Mais j'ai l'impression qu'on est quand même bien parti.
10:05Si on compte bien ce qu'il nous reste,
10:07demain, un single mixte.
10:08C'est peut-être la course où c'est le plus risqué.
10:10Parce qu'en fait, tout peut se passer très vite sur cette course.
10:13A priori, on aura Quentin et Julia au départ qui seront associés.
10:16Donc on va avoir une super équipe.
10:18Mais voilà, on ne sait jamais.
10:19C'est une course qui est tellement électrique.
10:21Peut-être que c'est celle qui est la plus difficile à aller chercher.
10:24Ensuite, on va avoir deux relais par sexe.
10:26Donc là, on se dit, les filles, il n'y a pas de raison qu'elles n'aient pas de médaille.
10:28Les garçons, ils ont tout gagné depuis le début de l'hiver.
10:30Il n'y a pas de raison qu'il n'y ait pas de médaille.
10:31Et puis, on terminera avec les Mastart.
10:33Là aussi, on voit que sur les courses individuelles comme aujourd'hui,
10:35avec quatre tiers, les Français arrivent coup sur coup,
10:38que ce soit chez les filles ou chez les garçons,
10:39à mettre deux personnes sur le podium à chaque fois.
10:42Donc voilà, tous les espoirs sont permis.
10:44Et oui, jusqu'au bout, on va croiser encore une fois les doigts
10:47pour se dire que ça peut le faire et qu'on aura une médaille sur chaque course.
10:50Pour moi, c'est vraiment demain que ça risque d'être le plus compliqué.
10:53Merci Alexis. On va suivre ça attentivement avec toi.
10:55Évidemment, sur la chaîne L'Équipe, je te libère.
10:58Fred, je viens de te voir.
10:59Je t'ai vu réagir pendant qu'Alexis parlait.
11:01C'est demain que ça va être le plus compliqué.
11:02Tu es d'accord, toi ?
11:03C'est là où ça peut être le plus compliqué.
11:05Parce que, comme l'a dit Alexis, c'est ultra électrique.
11:08On a un format.
11:09Les gars, aujourd'hui, se sont mis 20 bornes dans le cornet.
11:12Et là, demain, la boucle, on la ramène à un kilomètre et demi.
11:15Donc, c'est hyper rapide, hyper électrique au niveau du tir
11:19où les athlètes arrivent super excités.
11:21Et c'est sur ce format-là, parfois, où on a tendance un petit peu à s'affoler
11:25et à s'enflammer un peu derrière la cara et faire des pénalités.
11:27Après, quand on voit l'équipe de France de demain,
11:30il y a quand même une équipe 5 étoiles, mine de rien.
11:34Tu ne vas pas en outsider. Il faut être clair.
11:37Il y a 7 courses, 9 médailles.
11:39Il reste 5 courses jusqu'à la fin.
11:41Tu l'as dit, le record, c'est 13.
11:42Il faudrait égaler le record à 13.
11:44Donc, 9 plus 5 courses, ça fait 14.
11:46Et c'est plié.
11:47Honnêtement, avec ce qu'on a en ce moment en termes de médailles,
11:51ne pas arriver à 13, ça veut dire qu'il y a un peu une débandade
11:55sur l'après-course à partir d'aujourd'hui.
11:57C'est la normalité.
11:58C'est ce qu'on a en droit d'attendre de cette équipe de France.
12:01Maintenant, considérer que c'est un échec de ne pas arriver à 13.
12:04Moi, je pense. Après, je ne suis pas expert non plus.
12:07Mais tu es en droit d'attendre qu'ils égalisent le record, voire le battent.
12:11La France fait partie de ces rares nations
12:14où ils peuvent aligner des hommes et des dames ultra solides.
12:17Donc, demain, sur le single, ils en ont deux costauds.
12:20Derrière, depuis le début de la saison,
12:23sur les relais hommes ou les relais dames,
12:26les gars, il y en a eu quatre, ils ont gagné les quatre.
12:28Les filles, elles ne sont quasiment jamais sorties du podium.
12:30Donc, ça veut dire que s'il n'y a pas de médaille sur ces formats-là,
12:33ce serait vraiment un énorme échec.
12:36Et c'est presque plus sur les masses
12:38où il va falloir voir comment les organismes ont récupéré de cette quinzaine
12:43et ce sera les meilleurs qui seront devant.
12:45Et c'est le titre qui manque à Julia Simon, si je ne me trompe pas.
12:47La Mastart.
12:48Donc, elle va vraiment jouer gros là-dessus.
12:50Je pense qu'elle va être animée par ce format-là.
12:52Justement, tu nous parles de complications en deuxième semaine,
12:55de fatigue physique, comment ça se gère ?
12:57Ça s'est géré déjà en amont dans la préparation
13:00parce qu'à Lanzarayde, c'est en altitude,
13:04c'est à un petit peu plus de 1500 mètres.
13:06Donc, ça commence un petit peu à taper quand même sur les organismes,
13:09au niveau ventilatoire surtout.
13:11Ça rend les choses compliquées au niveau du tir,
13:13les arrivées au pas de tir.
13:15Et ça, les Français l'ont très bien préparé.
13:17Ils ont passé énormément de temps en altitude
13:19durant toute leur préparation estivale
13:21et même encore une partie à l'automne.
13:24Il y a eu des choix différents dans certaines nations,
13:28mais plutôt dans la dernière ligne droite.
13:30Quand on regarde les Norvégiens qui,
13:32à l'issue de la Coupe du Monde d'Antolles,
13:34où il s'était déjà mis trois semaines de Coupe du Monde,
13:36ils sont restés en altitude en Italie
13:38alors que les Français n'ont pas fait de stage de prépa.
13:41Ils ont joué la carte, on rentre à la maison,
13:43on fait du jus, on recharge les batteries
13:45et on va à Lanzarayde, on joue sur la fraîcheur
13:47et ça va le faire.
13:49Les autres nations se sont aussi préparées
13:52pour la fin de la saison ?
13:55Peut-être que le bloc des étrangers
13:59qui ont fait le choix d'aller en altitude après Antolles,
14:02peut-être qu'ils auront les bienfaits
14:04sur cette fin des Mondiaux.
14:06Mais là, en tout cas, aujourd'hui,
14:08les Norvégiens, ça n'a pas payé du tout
14:10parce qu'à part un Johannes
14:12qui a fait un temps de ski correct,
14:14il a quand même ramassé 35 secondes par Eric.
14:16Si on prend le temps de ski du deuxième Norvégien,
14:18c'est son frère, Tarié,
14:20il est déjà à 2 minutes 15.
14:22Il a ramassé 2 minutes 15 par Eric, c'est énorme.
14:24On va se faire plaisir et on va finir
14:26cette page Biathlon avec l'image.
14:28L'image du jour, l'image qu'il y a
14:30beaucoup plus à Pierre Bouby.
14:32Cette image d'Eric Perrault, tendu.
14:34Il faut terminer le dossier quand même.
14:36Il manque un coup.
14:38Il y avait plus de batterie.
14:40Il faut respirer, il faut recharger.
14:42Je pense qu'il va se faire propre ce soir.
14:44Autant, il a gagné la médaille d'or,
14:46mais il n'a pas fait un coup
14:48avec la tondeuse.
14:50Mais c'est bien.
14:52Fred, entre nous,
14:54si la France bat le record,
14:56tu te tournes la tête ?
14:58Ça fait déjà 3 ans que je ne suis plus coach.
15:00Des délires et des défis
15:02un peu dingues comme ça,
15:04j'en ai déjà fait suffisamment.
15:06Avec nous, équipe de shop,
15:08tu n'en as jamais fait.
15:10Je veux bien me lancer un défi.
15:12Tu veux que je te fasse les cheveux bleus aussi ?
15:14Allez, on va y arriver.
15:16Moi, je n'ai pas besoin de Paris.
15:20J'ai tendance à plus faire les défis sportifs.
15:22Oui, mais ça ne nous intéresse pas.
15:24On a envie de rigoler.
15:26On a envie de te raser la tête.
15:28Très sincèrement, me raser la tête,
15:30c'est dur.
15:32Les cheveux bleus.
15:34Les cheveux bleus, c'est vendu.
15:36Les cheveux bleus, s'il y a quoi ?
15:38Si on bat le record.
15:40Et c'est Pierre-Louis
15:42qui te teint
15:44les cheveux en bleu.
15:46Je veux une poignée de main.
15:48La France fait 14 médailles.
15:50Allez, 13.
15:5213, ils égalent cheveux bleus.
15:54Allez, cheveux bleus.
15:56Allez, je veux la poignée de main.
15:58Ne t'inquiète pas, ça va se faire tranquille.
16:00Voilà, merci beaucoup.
16:02Très bien, on a fini
16:04cette petite passe Biathlon.
16:06Je suis très fière de moi.
16:08T'as bien fait de venir.
16:10Je fais confiance à l'équipe de France.
16:12Elle nous regarde en plus.
16:14On veut voir Fred avec les cheveux bleus.