Retrouvez le replay de l'Équipe de choc du 18/02/2025.
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SportTranscription
01:00Les championnats du monde de biathlon se poursuivent sur la chaîne L'Equipe.
01:28On est toujours à l'end the ride et la France enchaîne les médailles.
01:31Julia Simon vient de remporter l'individuelle femme.
01:34Lou Jean-Mono est montée sur la troisième marche.
01:37On va revoir les images.
01:38Le temps pour moi de vous présenter rapidement qui est en plateau avec moi.
01:42Petit tour rapide.
01:43Bienvenue dans l'équipe de Choc-Pas-De-Sommaire.
01:45Émission très courte.
01:46Donc casting rapide.
01:48Pierre Bouby, Greg Noaly.
01:49Ça va les garçons ?
01:50Très bien et toi ?
01:51Très bien.
01:52Très très bien aussi.
01:53Fred Jean nous fait l'honneur d'être avec nous.
01:54Quanto ?
01:55En forme ?
01:56Ça va un peu fatiguer de l'individuel quand même.
01:57Ben oui, oui.
01:58Là, t'es un petit peu lessivé, non ?
02:00Non, ça va.
02:01Il y a eu des émotions.
02:02Il y a eu beaucoup d'émotions.
02:03On va en parler tout de suite.
02:04On va débriefer de ce nouveau titre.
02:06On va écouter les réactions des Françaises.
02:07Mais d'abord, on va revoir les images.
02:09On va se faire plaisir avec Greg.
02:10Bien sûr.
02:11La France continue sa moisson de médailles au championnat du monde.
02:13Julia Simon est championne du monde sur l'individuel.
02:16Une superbe performance de la part de la Française
02:18qui offre la troisième médaille d'or à l'équipe de France sur l'individuel.
02:21Une seule faute au tir pour Julia Simon.
02:23C'était lors de son dernier tir.
02:24Elle était à la lutte avec l'Allemande de Franziska Preuss.
02:27Preuss a commis deux fautes sur son dernier tir debout
02:30et laisse donc passer à ce moment-là de la course à chance de titre avec ses deux échecs.
02:35Julia Simon triomphe donc devant la Suédoise Ella Alvarsson.
02:39Les bleus font fort puisque Loujain Monod termine à la troisième place
02:42et décroche donc le bronze avec un 19 sur 20 au tir.
02:45Une très belle course de la part de nos Françaises.
02:47Une victoire forcément avec beaucoup d'émotions.
02:49On l'a vu tout à l'heure aussi sur la Marseillaise pour Julia Simon
02:52qui a retenu ses larmes finalement à son arrivée.
02:55C'était au micro de Tanguy Carwasse. On va l'écouter.
02:59Je pense que j'ai tenu la baraque aujourd'hui.
03:01J'ai cherché cette victoire.
03:03C'est pour toutes les personnes qui m'ont soutenue.
03:06C'était des moments difficiles depuis le début de saison.
03:08J'avais coché ces mondiaux mais j'avais un gros taf à faire
03:11pour arriver sur une prépa optimale.
03:13J'ai réussi à le faire.
03:15Ma famille m'a mis dans des super conditions.
03:17Mes amis pareil.
03:18Et j'arrête là parce que je vais me mettre à pleurer.
03:20Huitième sacre mondial pour Julia Simon.
03:22Le quatrième en solo.
03:24Elle a fait une très très grande course aujourd'hui Fred.
03:27C'est surtout de la manière comme elle a construit sa course aujourd'hui.
03:30Elle a eu une gestion de course parfaite.
03:33Elle est partie rapidement mais pas dans les meilleures.
03:36Par contre elle a été capable de terminer très très fort
03:39avec le meilleur temps du dernier tir.
03:41Un 19 sur 20.
03:42Elle a quand même ouvert la porte sur le dernier tir
03:44face à une Frantiska Preuss qui elle aussi pouvait jouer le 20 sur 20
03:47mais rapide sur les skis.
03:50Troisième temps de ski aujourd'hui pour Julia.
03:52Et au final une médaille d'or de plus dans sa collec.
03:54Alors qu'est-ce que ça signifie justement cette médaille pour elle
03:57sur ce format qui est compliqué, le format de l'individuel
04:00et puis un format qu'elle n'avait jamais remporté jusqu'à maintenant ?
04:02Elle avait déjà fait des podiums en individuel
04:04mais elle n'avait jamais été capable de gagner sur ce format.
04:07C'est un format différent.
04:08Il est plus long.
04:09Il y a 15 kilomètres à faire sur les skis.
04:12Il y a quatre tirs.
04:13Donc c'est vraiment le format le plus long.
04:15Quatre tirs.
04:16Elles ont l'habitude sur des mass-starts ou des poursuites.
04:18Mais la pénalité coûte cher.
04:20Il n'y a pas d'autre pénalité.
04:21Aujourd'hui c'est une minute de pénalité par balle manquée.
04:24Donc il fallait être précis en tout cas face aux cibles.
04:27C'est ce qu'elle a très bien fait avec un 19 sur 20.
04:30Puis un 19 sur 20 engagé parce qu'elle fait le troisième temps de ski
04:35mais aussi le troisième temps de tir.
04:37Donc elle a vraiment coché toutes les cases aujourd'hui.
04:40Et en tout cas avec la manière.
04:41Ce n'est pas une médaille d'or au rabais, loin de là.
04:43C'est vraiment une médaille d'or avec la manière où elle a été vite à ski,
04:46vite derrière la cara et mentalement très solide.
04:48Je donne la parole au garçon parce que tu as un canto qui est complètement fan.
04:51C'est un amoureux du biathlon à côté de toi.
04:53Et puis tu as Pierre Bouby qui s'est régalé en regardant cette course.
04:55Oui.
04:56La question que j'ai c'est est-ce que justement cette course-là,
04:59elle ne la gagne pas avec la gestion de ses émotions ?
05:01Plus parce qu'on a vu l'Allemande justement qui a complètement flanché à la fin.
05:05Est-ce que c'est là où c'est déterminant en fait pour le titre ?
05:09Oui.
05:10Ça a été une bagarre mentale.
05:12Parce que l'individuel, il faut être solide mentalement pour aller la gagner.
05:17Elles le savent.
05:18Dans le portillon de départ, la pénalité va coûter super cher.
05:21Preuss, c'est déjà trois courses et trois médailles.
05:23Julia, sur les courses individuelles du week-end dernier, c'est zéro médaille.
05:28Donc Preuss, elle se présente.
05:30On la voit en plus à l'image.
05:31Elle se présente sur le dernier tir.
05:32Elle sait qu'elle peut jouer le titre.
05:34Avec une pénalité, elle joue encore peut-être la médaille.
05:36Elle en sort deux sur le dernier.
05:38C'est déjà à faire classer.
05:41Avec deux pénalités, elle sait qu'elle ne joue plus rien.
05:43Elle se bat pour aller chercher un top 10 sur la ligne d'arrivée.
05:46Julia, c'est là où elle a été forte mentalement.
05:49Où elle a pris le dessus sur les autres.
05:52Mais c'est un peu son image.
05:53On voit souvent où elle est capable d'être intenable sur des courses à la confrontation.
05:57Où elle met tout le monde dans le rétroviseur quand il faut être à la bagarre.
06:01Là aujourd'hui, on est sur un individuel.
06:03Mais il y avait quand même une bagarre mentale.
06:05Parce qu'elle voulait cette médaille.
06:07Cette médaille d'or sur un format qu'elle n'avait jamais gagné.
06:10Après un week-end compliqué.
06:12En tout cas, à mes yeux, c'est là où elle a été hyper forte.
06:16Elle ne fait pas de médaille sur le sprint, pas de médaille sur la poursuite.
06:19Déterminée. On l'a vu.
06:21On en a parlé avec Anne-Sophie en avant-course.
06:23On l'a vu dans sa bulle dans la phase d'échauffement.
06:27On l'a vu dans le portillon de départ.
06:29Elle avait le masque.
06:30Elle part à la guerre en fait.
06:31Elle est partie en mission aujourd'hui.
06:33Au final, mission accomplie avec cette médaille d'or.
06:36Vrai fan, vrai connaisseur.
06:38Je ne te demande même pas si tu as appris du plaisir.
06:40Mais c'est quoi ton analyse de cette victoire du jour ?
06:42C'est vrai qu'il a parlé de la notion psychologique.
06:45Aujourd'hui, on l'a ressenti.
06:46Parce que déjà, il y a une fille qui est partie avant tout ce beau monde.
06:48Ce gros groupe.
06:49C'est là Alvarsson qui est à 20 sur 20.
06:50Donc, elle a déjà mis la pression.
06:52Après, si tu prends les grosses favorites de la course.
06:54Elvira Hubert qui était à 15 sur 15.
06:56Preuss était à 15 sur 15.
06:57Tu avais Julia qui était à 15 sur 15.
06:59Justine qui est à 10 sur 10.
07:00C'est ce qui est très vite.
07:01Donc, ce que je veux dire, c'est que vraiment,
07:03à part Lou qui a raté une balle dès son premier tir,
07:05il y a eu cette dimension psychologique
07:07où tout le monde se regardait un petit peu.
07:08On sait que les athlètes ont quand même les informations
07:10des uns et des autres au fil de la course.
07:12Donc, ce sont des éléments qui peuvent compter.
07:14Et on peut même parler de cet élément psychologique de Julia
07:17que, mine de rien, il y a quelques jours,
07:20sur la poursuite, elle fait quand même 6 fautes, 14 sur 20.
07:22Quand on connaît les qualités de tireuse de Julia,
07:24on se doutait qu'elle allait avoir une réaction aujourd'hui.
07:27Est-ce que c'était un format pour elle ?
07:28On a envie de dire, de manière générale, oui.
07:30Parce qu'elle skie bien et elle tire bien.
07:32Et ça ne lui a jamais réussi dans sa carrière.
07:33Et finalement, c'est juste une anomalie
07:35qui a été corrigée pour moi,
07:36de voir Julia gagner un titre en individuel.
07:38Alexis Boeuf nous écoute attentivement
07:40depuis la Suisse.
07:41Il est sur place à Lanzerheide.
07:43Alexis, toi, tu les suis, les Françaises.
07:46Comment tu nous expliques un peu cet exploit
07:48qu'elle a fait aujourd'hui ?
07:49Et puis, les émotions aussi qu'elle a ressenties
07:52et qu'elle ressent toujours ?
07:56Déjà, on l'a beaucoup évoqué, la détermination,
07:58l'envie d'aller chercher un titre
08:00qu'elle connaissait déjà avec d'autres disciplines
08:03et pas encore sur ce 15 kilomètres.
08:05Donc, certainement que ça lui tenait à cœur
08:07d'aller rajouter ça sur son palmarès.
08:09Et puis aussi, d'avoir vu les filles, les copines,
08:12la semaine dernière, peut-être un peu mieux se débrouiller.
08:15On le sait, quand Julia est revancharde,
08:18elle est vraiment difficile à battre.
08:20Également, une belle performance collective
08:22parce qu'il y avait des superskis.
08:24Ça glissait très, très bien pour cette équipe de France.
08:26Aujourd'hui, le staff technique, les techniciens
08:28ont fait un super fartage.
08:30Voilà, un ensemble de choses qui fait que,
08:32dans la douleur, dans le combat,
08:34elle est allée le chercher, ce titre.
08:35Effectivement, on ne lâche pas du monde.
08:37Des courses de très, très haut niveau.
08:38On n'est pas là pour rigoler.
08:40Depuis que les mondiaux ne comptent plus
08:42pour le placement général de la Coupe du Monde,
08:43finalement, seul le podium, seules les médailles comptent.
08:45Donc, si on ne va pas chercher à tout prix un titre
08:47et qu'on ne s'arrache pas pour ça,
08:48qu'on ne va pas chercher une médaille,
08:49finalement, on repart avec rien.
08:51Et on sait qu'à ce petit jeu-là,
08:52Julia a vraiment une détermination
08:55que quasiment aucune autre biathlète ne peut avoir.
08:57Et très heureux que Lou,
08:58malgré le fait que ce soit difficile pour elle d'entrer
09:00avec cette balle de or,
09:01tienne, tienne, tienne
09:03et parvienne à aller chercher une médaille de bronze à la fin.
09:06Merci Alexis.
09:07C'est vrai qu'elles ont toutes les deux remercié les techniciens.
09:09Elles y ont tenu.
09:10Elles ont dit que tous les paramètres étaient regroupés,
09:12que leur rôle aussi est important.
09:13C'est vrai, c'est important de le dire.
09:15Même si vous avez la plus grosse caisse de la planète,
09:17si vous n'avez pas des bons skis,
09:18vous n'êtes pas dans le match.
09:19Et là, aujourd'hui, les techniciens,
09:20ils ont fait un travail de dingue
09:22à l'image de la course
09:24pour fournir du matériel de très haute qualité aux athlètes.
09:28Parce que quand on regarde les temps de ski,
09:30on a trois Françaises aux trois meilleurs temps de ski.
09:32Donc elles sont en forme, c'est sûr.
09:34Mais elles avaient aussi du gros matériel aujourd'hui.
09:36Mais d'ailleurs, c'est dommage pour Justine.
09:38Justine Brezas-Boucher a eu le meilleur temps de ski.
09:40C'est la plus rapide aujourd'hui devant Lou.
09:42Et troisième temps de ski pour Julia.
09:45Mais trois pénalités pour Justine.
09:47Du coup, elle est encore dans le top 10.
09:48Elle est huitième de la course quand même.
09:49Oui, mais elle est forcément un petit peu déçue.
09:52Justement, Lou Germano, qui échoue à moins de deux secondes de la deuxième place,
09:56qui prend la troisième.
09:58C'est formidable, c'est un podium.
09:59Mais est-ce que ce n'est pas un peu frustrant quelque part pour elle ?
10:02Alors après, moi, mon avis, c'est qu'il y a de la frustration, c'est sûr.
10:06Troisième à deux secondes.
10:08À deux secondes d'une médaille d'argent.
10:10Mais en fait, je pense qu'aujourd'hui,
10:11Lou a vraiment construit sa course sur son dernier tir.
10:14Alors, si on isole le temps de tir,
10:16aujourd'hui, Lou fait un temps de tir.
10:18Elle a pris 35 secondes par Julia.
10:20Et aujourd'hui, elle a 39 secondes de Julia.
10:22Donc, on pourrait se dire, si elle avait tiré plus vite,
10:24elle aurait peut-être été championne du monde.
10:26Mais quand on regarde le dernier tir de Lou
10:29et qu'on voit de la manière comment elle construit son tir,
10:32je pense qu'elle a gagné cette médaille de bronze grâce à ce dernier tir.
10:35Elle arrive sur le tapis, elle est en grande difficulté.
10:38On le voit, elle se reprend une fois, deux fois, trois fois.
10:41Elle met plus de six secondes à lâcher la première balle.
10:43C'est énorme, elle tire la première balle en 16, 17 secondes.
10:46Et à ce niveau-là, c'est vraiment très, très lent.
10:49Mais parce qu'on voit qu'elle est dans le dur.
10:51Et au final, elle se bat mentalement une fois de plus
10:54pour aller chercher le sans-faute.
10:56Et grâce à ce sans-faute, elle va chercher la médaille de bronze.
10:58Parce que là, aujourd'hui, clairement, Lou, si sur ce dernier tir,
11:01elle ne se reprend pas et qu'elle fait 4 sur 5,
11:03elle finit, ce n'est pas compliqué, elle finit 7e.
11:06Alors, pour vulgariser un petit peu, ça veut dire quoi construire son tir ?
11:09Construire son tir, c'est surtout sur un tir debout.
11:12Vous avez le tir couché où il y a énormément de technique sur le tir couché.
11:15On voit la Lou, d'ailleurs, qui remet son brassard
11:17puisque le biathlète est relié avec une bretelle à un brassard au bras.
11:21Et alors que le debout, il y a un peu moins de technique,
11:24mais énormément dans la tête puisque ça bouge énormément derrière la carabine.
11:28La cible est un peu plus grosse au niveau du diamètre,
11:31mais ça bouge énormément.
11:33Le cardio, il est au taquet.
11:35Donc, il faut arriver à contrôler son approche dans la cible
11:38entre un cardio qui tape à 190 et la ventilation.
11:42Et puis, ça bouge, ça bouge, ça bouge.
11:44Il y avait un petit peu d'air aussi.
11:46Donc, c'est mental où il faut arriver à se dire
11:49ça bouge trop, je me reprends.
11:51Ça bouge trop, je me reprends.
11:53Ça bouge trop, je me reprends.
11:54Et là, j'y vais. C'est ce qu'a fait Lou aujourd'hui.
11:56Alors qu'une Julia qui est capable de faire des tirs en 23 secondes,
12:00elle, elle est arrivée, c'était bing, bing, bing et à cinq reprises.
12:04Elle n'a jamais eu ce temps d'arrêt où elle a dû se dire mentalement
12:08là, ça va trop vite, il faut que je me reprends parce que je vais la mettre dehors.
12:12Et là, au final, Lou, c'est ce qui lui est arrivé sur cette première balle
12:15c'est qu'en fait, ça bouge trop, tout bouge.
12:18Et elle a eu, en fin de course en plus, elle avait déjà 12 km dans les jambes
12:23en arrivant sur ce dernier tir, Lou.
12:25La difficulté, c'est la lucidité à avoir.
12:27C'est ça en fait.
12:28C'est que là, les filles, elles évoluent à une allure qu'on appelle
12:31dans le milieu le seuil.
12:33Autant sur un sprint, ça part à 95% du max et le but du jeu,
12:37les athlètes sont programmés pour tenir physiquement 23 minutes
12:41pour les filles un sprint à 95%.
12:44Sur un individuel, les filles, elles évoluent plutôt autour des 80-85%
12:48de leur fréquence cardiaque max.
12:50C'est ce qui leur permet de durer dans le temps.
12:53Mais ça use.
12:55On n'utilise pas les mêmes substrats énergétiques, donc ça use.
12:58Et malgré le fait d'être usé, elle a eu quand même cette force mentale
13:01de se reprendre pour aller faire le plein.
13:03Je voulais, tout à l'heure, tu parlais un petit peu justement
13:05de ceux qui sont à l'atelier et qui font les skis.
13:07Moi, j'ai deux questions.
13:09Qu'est-ce qu'ils prennent en compte ?
13:11La totalité de ce qui se passe, la neige, l'humidité, l'air, j'en sais rien.
13:15La deuxième question que j'ai aussi avec eux, c'est
13:18est-ce qu'ils sont complètement intégrés justement à cet effectif ?
13:21C'est un peu les mecs de l'ombre, on les voit rarement.
13:23Mais est-ce qu'ils font vraiment partie de l'équipe ?
13:25Est-ce qu'ils sont associés justement à ce...
13:28Complètement associés.
13:30Moi, je les appelais les druides à l'époque.
13:33C'est un mélange de druides et de chimistes.
13:37Ils ont chacun leur spécificité.
13:40Il va y en avoir qui vont travailler sur les fartes, on va dire, solides.
13:43Surtout que là, depuis 2-3 saisons, il y a une nouvelle norme
13:46où on n'utilise plus une certaine molécule de fluor.
13:49Du coup, on sait que sur les neiges humides,
13:51et c'était le cas aujourd'hui à Lenzerheide où il y avait beaucoup d'humidité,
13:54ça avait tendance à améliorer la glisse.
13:56Là, il n'y en a plus.
13:58Ils ont dû déjà revoir leur copie, revoir leurs notes.
14:00Pour certains, notamment Greg, le chef des techniciens,
14:03qui est là depuis plus de 15 saisons.
14:05Il a dû revoir un peu ses notes.
14:07Il y a eu une grosse remise en question de la part des techniciens français.
14:09Ça n'a pas changé, ils sont toujours aussi bons.
14:11Il y a de la recherche, du développement.
14:13Il y a énormément de développement.
14:14Il y a du farte, il y a la structure qui est sous le ski.
14:17Il y a des fartes solides, il y a des fartes en poudre,
14:19il y a des fartes liquides, des accélérateurs.
14:21Il faut voir le boulot.
14:23Dans le camion de fartage, c'est une fourmilière.
14:25Ils ont chacun leur poste.
14:27Il y en a, Loulou justement, qu'on a vu en après-course
14:30donner les dernières infos à Julia,
14:33qui lui peut aller tester des produits jusqu'à 15 minutes avant le départ.
14:38C'est de la science-fiction.
14:40On revient sur cette journée exceptionnelle de l'équipe de France de Biathlon.
14:46On va aller voir Alexis Boeuf, qui est toujours avec nous,
14:48qui est toujours sur place à Land the Ride.
14:50Alexis, c'est 7 médailles en 6 courses pour les Français jusqu'à maintenant.
14:55Je rappelle que le record total, c'est 13 médailles.
14:58Il reste 6 courses.
15:00Est-ce qu'on peut arriver à atteindre ce record, peut-être le battre ?
15:05Déjà, je l'ai dit plusieurs fois depuis le début de ces championnats du monde,
15:09pour moi, le défi d'aller chercher une médaille par course
15:14me semble largement envisageable.
15:17Peut-être que l'année dernière, on ne pouvait pas trop y penser
15:20parce que chez les garçons, c'était un peu plus difficile.
15:22Le fait que, depuis le début de l'hiver, les garçons soient ultra-performants,
15:25ça nous laisse espérer que ça puisse réussir sur chaque course,
15:30à chaque fois, d'avoir au moins une médaille.
15:32Aujourd'hui, on en a carrément eu deux, donc c'est génial.
15:34On reprend un peu d'avance sur les stats.
15:36Mais, globalement, déjà, ce qu'on peut dire pour demain,
15:39c'est que les conditions de glisse, de neige, vont être vraisemblablement à peu près les mêmes.
15:44On a super bien glissé aujourd'hui, peut-être mieux que la plupart des pays.
15:47Si on se dit que demain, c'est la même chose et que les garçons glissent très très bien,
15:51ça va peut-être les aider pour aller chercher encore une médaille
15:53et tenir, et tenir, et tenir.
15:55Ensuite, on aura des relais, on aura des mass-starts.
15:57Oui, tout est possible.
15:59Le record, on ne peut pas vraiment cibler des records en biathlon,
16:03parce qu'il y a trop de choses, il y a trop de paramètres qui rentrent en compte dans la performance.
16:06Mais on est quand même confiants avec cette équipe de France qui brille.
16:09Déjà, on se dit que sur les relais, normalement, il n'y a aucune raison qu'il y ait une médaille qui nous échappe.
16:14Il reste trois courses individuelles.
16:17C'est quand même bien parti.
16:20Et on s'approche dangereusement du record qu'on ira peut-être chercher.
16:23Ce serait génial.
16:24Merci beaucoup Alexis d'avoir été avec nous.
16:26On se retrouve demain sans faute pour la suite.
16:29C'est les garçons qui vont rentrer en piste.
16:31Merci beaucoup.
16:35Fred, les garçons, toi, comment tu analyses les choses ?
16:39Est-ce que tu vois encore une radia française sur la course de demain ?
16:43Ils sont en confiance, parce que déjà, les filles glissaient aujourd'hui, comme l'a dit Alexis.
16:47Donc déjà, ça pour la tête, c'est important pour les garçons.
16:49Ils sont en confiance parce que le week-end dernier, il y a quand même eu Quentin podium sur le sprint
16:53et Eric podium sur la poursuite.
16:55Donc ça, c'est plein de petits paramètres qui font qu'ils sont dans la bonne dynamique.
16:59Les mondiaux sont bien lancés.
17:01On sait que l'individuel, c'est une course qui peut être ouverte.
17:04Mais comme tu l'as dit tout à l'heure, d'habitude, un individuel, c'est un petit peu long.
17:08Il ne se passe pas grand-chose.
17:10Et là, aujourd'hui, c'était une dinguerie la course.
17:13Moi, je pense que demain, les Français peuvent aller chercher un doublé.
17:16Ça me paraît compliqué.
17:18Mais je pense qu'ils peuvent aller chercher une médaille.
17:21Quanto, tu mets sur qui ?
17:23Si tu dois mettre une pièce, là.
17:25Parmi les Français ?
17:26Non mais tu les suis, tu les connais par cœur.
17:28Parmi les Français, Eric Perrault, que je vois hyper adapté dans ce genre de format-là.
17:32Il tire bien, il va vite sur les skis.
17:34Donc c'est une des grosses chances.
17:35Maintenant, il y a une concurrence en face avec les Norvégiens,
17:37avec Thomas Odiak-Hommel qui montre également de belles choses,
17:40avec beaucoup de biathlètes.
17:42Ce n'est pas sur le papier de la course où tu vas partir favori de ce qui concerne les Français.
17:47Il y aura peut-être plus de chances, à mon sens, sur la Mastart.
17:50Ça sera une course plus ouverte.
17:51Mais sur l'individuel, Eric Perrault, pour moi, est l'un des Français qui aura le plus de chances.
17:55Très bien, on suivra ça attentivement demain dès 13h50 sur la chaîne L'Equipe.
18:00On passe à présent à Planète Sport.
18:02Je lance le jingle.
18:08On commence avec un petit peu de Ligue 2.
18:1023ème journée hier entre Annecy qui est 5ème et Caen, dernier du championnat.
18:14Ça ne s'est pas très bien déroulé pour le stade Malherbe de Caen.
18:17Ouverture du score d'Annecy dès la 13ème minute de jeu.
18:19Un coup franc de Yoann Demency.
18:21Personne ne va toucher le ballon.
18:231-0 pour Annecy qui s'impose, Caen enchaîne une 9ème défaite consécutive.
18:27C'est un record en Ligue 2.
18:29Ils ont 10 points de retard, le stade Malherbe de Caen, sur Clermont qui est barragiste.
18:32Il reste 11 journées.
18:33On le rappelle que le club est détenu à 80% par Kylian Mbappé.
18:37Pierre, est-ce que tu vois encore un peu d'espoir pour le maintien ?
18:40Ou là, franchement, c'est fini pour Caen ?
18:43Il va falloir vite changer quelque chose.
18:47La preuve que Nicolason était loin d'être un problème,
18:51c'était le dernier vaillant du club qui restait un petit peu à l'intérieur
18:54et qui avait une histoire avec le club.
18:56Ils ont changé de coach.
18:57Ça ne change rien du tout.
18:58Il y a un problème beaucoup plus profond, structurel peut-être même.
19:02Il ne suffit pas de racheter un club et d'essayer de faire comme on pense.
19:05C'est très compliqué et on voit que c'est difficile.
19:08Quant au l'année dernière, Caen avait terminé 6ème de Ligue 2.
19:11Là, en une saison, on a l'impression qu'ils ont tout oublié.
19:14Oui, ils ont oublié la philosophie de jeu, ils ont oublié le résultat,
19:17le fighting spirit même pour cette équipe qu'on sent très rapidement abattue
19:21selon les matchs.
19:22C'est vrai que quand tu regardes le bilan comptable,
19:24tu te rends compte qu'ils ont 10 points de retard déjà sur le barragiste.
19:27Il va falloir faire une série très positive, voire très très positive
19:31pour arriver à enchaîner des matchs parce que sinon,
19:33c'est tout droit vers la nationale.
19:344 victoires depuis le début de l'année.
19:35Ce n'est pas énorme.
19:36Direction l'Espagne maintenant.
19:38Avec un changement de leader en Ligue 1,
19:40le Barça reprend la tête du championnat avec sa victoire 1-0.
19:43C'était hier soir face au Rayo Vallecano.
19:45Ouverture du score sur ce pénalty à la 28e minute de jeu.
19:48Une faute dans la surface, ça se passe juste en bas de votre écran.
19:5132e but pour Robert Lewandowski cette saison avec cette conclusion sur pénalty.
19:56D'ailleurs, le Barça ne se met pas vraiment à l'abri.
19:58Ils vont même un peu lever le pied les Barcelonais.
20:00Ils vont se faire peur en toute fin de match à la 90e minute de jeu
20:03avec cette tête manquée d'Ofruto.
20:05Ça passe juste au-dessus de la transversale.
20:07Le Barça est leader avec 51 points à égalité avec le Real Madrid.
20:10Ils ont un point d'avance sur l'Atletico.
20:12L'Atletico, c'est ultra serré.
20:14Moi je te demande, qui est ton favori ?
20:16Parce que là, franchement, ça joue un point et ce n'est pas facile.
20:18Il y a quelques semaines, on se disait que c'était déjà gagné pour le Real Madrid.
20:21Il y avait 10 points d'avance sur le FC Barcelone.
20:23Désormais, au vu de la dynamique et au vu de la meilleure équipe de ce championnat en termes de jeu,
20:27qui est le FC Barcelone, j'ai envie de te dire que le Barça est pour moi le nouveau favori
20:32pour remporter cette Ligue 1.
20:34Maintenant, on sait qu'il va y avoir la Ligue des Champions au milieu.
20:36On sait qu'il va y avoir des blessés d'ici la fin de la saison.
20:38On verra quels sont les joueurs impactants qui vont manquer pour ces grosses équipes.
20:41Atletico Madrid, Real Madrid, FC Barcelone.
20:43C'est dans ces moments-là qu'on aura la vérité.
20:46Mais le Barça part avec une longueur d'avance, en tout cas psychologiquement.
20:49Pierre, un tout petit mot sur Robert Lewandowski.
20:5132 buts, toute compétition confondue.
20:53Est-ce que pour toi, il peut un petit peu venir perturber la course au Ballon d'Or ou il part trop loin ?
20:57Je crois que le train est un peu déjà passé pour Lewandowski, malheureusement.
21:03On ne va rien apprendre à personne en disant que Lewandowski est capable de mettre 35 buts par saison.
21:08Ça peut devenir le meilleur buteur de l'année civile.
21:11Maintenant, on va voir.
21:14Et s'il arrive à cartonner, qu'il fait une belle performance en Ligue des Champions,
21:17s'il gagne le titre avec la Liga, pourquoi pas.
21:19Maintenant, il y a quand même des gens qui font plus rêver que Lewandowski.
21:22Notamment Rafinha, peut-être, au Barça.
21:24Une nouvelle déclaration dans le feuilleton des droits de télé.
21:27Vous le savez, qui oppose Dazone à la LFP.
21:29C'est le président de la Fédération française de football, Philippe Diallo, qui s'est exprimé aujourd'hui dans les colonnes du journal L'Equipe.
21:34Le président de la 3F réclame un peu d'ordre dans ce conflit.
21:37Regardez ce qu'il a déclaré.
21:39« Il faut prendre conscience de la dégradation de l'image et de la crédibilité du foot professionnel.
21:43Il n'y a pas de solution sans un rassemblement de tout le monde.
21:46Et c'est à la fédération d'en être l'instigatrice.
21:48Je vais inviter l'ensemble des clubs pros, la DNCG notamment, la Ligue et CVC pour faire le point sur cette actualité brûlante.
21:56Mais plus profondément, pour partager une réflexion sur le modèle économique de nos clubs et sur la question de la gouvernance de notre football. »
22:03Pierre, dégradation de la crédibilité du foot, c'est des mots forts.
22:06Est-ce que tu partages un petit peu sa prise de position à Philippe Diallo ?
22:09J'aurais aimé qu'il l'apprenne un peu plus tôt.
22:11C'est trop tard ?
22:12C'est trop tard.
22:13S'il faut attendre de couler pour pouvoir se réveiller et essayer de dire « bon, il faudrait peut-être qu'on se mette autour de la table un de ces quatre », ça m'ennuie un peu.
22:20Je trouve que la campagne électorale pour redevenir président de la fédération a pris du retard sur ce genre de dossier.
22:28Maintenant, c'est important et de toute façon, on a un produit qui est dramatique.
22:32Évidemment qu'on est au plus bas.
22:34Revoir le modèle économique, pour moi, c'est l'une des clés pour sauver le foot français et qu'on arrête de se mettre des menottes au poignet constamment et être dépendant des autres.
22:42Il faut juste essayer de faire en sorte que tous les acteurs de ce système aient quelque chose à gagner ensemble.
22:48Maintenant, c'est loin d'être facile sur le papier, mais il faut essayer de gérer les égaux maintenant.
22:53Quanto, tu penses honnêtement que la fédération française de football, c'est peut-être la clé pour régler le souci des droits télé ou finalement, la solution doit venir de la LFP de Vincent Labrune ?
23:03Je ne suis pas sûr que ce soit la clé.
23:04Monsieur Diallo, de par sa position de président de la FFF, évidemment qu'il se doit de réagir et que c'est un personnage très important du football français.
23:12Maintenant, comme l'a dit Pierre, c'est une intervention qui est très tardive.
23:16Maintenant, comme il le dit et c'est là où il est quand même intéressant dans sa proposition, c'est de dire qu'il va falloir tôt ou tard se réunir et penser au bien du foot français.
23:24Parce qu'aujourd'hui, moi, tout ce qui m'intéresse, c'est la situation économique de certains clubs.
23:27On voit que Montpellier est obligé de se faire complètement dépouiller de ses meilleurs joueurs et c'est le cas de beaucoup, beaucoup de clubs.
23:33Donc, pour la survie de ces clubs-là, il va falloir travailler ensemble et vite.
23:36On marque une pause.
23:37Fred, merci d'avoir été avec nous.
23:38Je te laisse filer.
23:39Vous, restez avec nous parce qu'on parle du 15 de France.
23:43Grosse surprise.
23:44Deux joueurs phares écartés pour le match contre l'Italie dimanche.
23:47Mathieu Jalibert, Damien Peuneau, les détails après la pub.
23:50A tout de suite.
24:02On est de retour sur le plateau de l'équipe de choc.
24:04Camille Macalli nous a rejoint pour évoquer la compo probable à suivre du 15 de France contre l'Italie dimanche.
24:11Ça va Cam Cam ?
24:12Ça va très bien.
24:13On en parle dans quelques minutes.
24:15Mais d'abord, la Ligue des champions revient ce soir avec les barrages retours pour décrocher une place en huitième de finale.
24:21Je vais d'abord aller voir Mika Lefebvre du côté de Lisbonne parce que Monaco peut rêver de l'exploit.
24:26Contre Benfica, les hommes d'Adiluterre n'ont perdu qu'un zéro au match allé.
24:30Coup d'envoi à 21h.
24:32Comment on se sent dans les rangs monégasques, Mika ?
24:34Salut, déjà.
24:35Et puis, ça va être quoi la clé ce soir ?
24:38Bonsoir, Pierre Vignier.
24:40On se sent plutôt confiants, en tous les cas, même s'il y a ce score de 1 but à zéro à rattraper.
24:45Que qu'aucune équipe française n'ait venu s'exposer ici à la Ligue des champions en 18 confrontations.
24:51Voilà, c'est l'exploit qui doit être fait ce soir par cette équipe de l'AS Monaco.
24:56Mais Monaco peut y croire pour deux raisons.
24:58Déjà, les talents de cette équipe monégasque, avec en particulier les jeunes Ben Seguir et Akliouche.
25:04Buteur en feu, Mika Biret.
25:06Auteur de 7 buts en 5 matchs de Ligue 1.
25:097 buts sur 6 matchs de compétition confondus.
25:13Donc voilà, il y a de l'espoir du côté de l'AS Monaco.
25:16Parce qu'il n'y a qu'un score, finalement, de 1 à zéro au match allé.
25:20Même s'il faudra quand même composer sans plusieurs joueurs absents ou suspendus.
25:25On pense en particulier à Zakaria, au milieu de terrain.
25:29Tout comme Almisrati, exclu au match allé.
25:32Steve Anderson en latéral droit et Golovin qui est absent.
25:35Donc ça fait pas mal d'absents du côté de l'AS Monaco.
25:38Mais voilà, il y a un match à jouer.
25:4090 minutes à aller chercher un score pour vaincre cette équipe du Benfica.
25:44Merci Mickaël Lefebvre.
25:46C'est vrai que Biret enchaîne les buts.
25:48On va le surveiller ce soir attentivement.
25:50Direction le Parc des Princes.
25:51A présent retrouvé Giovanni Castaldi pour l'affiche 100% française entre Brest et le PSG.
25:57Il n'y a pas eu match allé.
25:583-0 pour les Parisiens.
25:59Est-ce qu'il va y avoir match au retour ?
26:01Est-ce que Luis Henrique envisage un petit peu plus d'adversité ?
26:07Comment se sent le coach Giovanni ?
26:11Luis Henrique toujours aussi calme en conférence de presse.
26:15Il a évoqué la gestion de ce groupe.
26:17Notamment les cas Bradley Barcola qui a été encensé en début de saison.
26:21Puis après un petit peu décréé dans la presse.
26:23Il dit que c'est à lui de gérer ça.
26:25L'excès de confiance en redonnée à ses joueurs.
26:27Côté des absents.
26:28Toujours Warren Zahir-Emery qui ne s'est pas entraîné ce matin à Poissy.
26:32Mais c'est logique.
26:33Il se remet de sa blessure qu'il a subie face à Stuttgart.
26:35Et Lucas Hernández était absent aussi également pour raisons familiales.
26:39Mais rien de grave.
26:40Je vous propose d'écouter Luis Henrique au micro de Jérémy Diangro.
26:43Pour lui, le match de Brest c'est peut-être un match piège.
26:46On l'écoute.
26:50C'est toujours un match piège justement.
26:53Malgré ce très bon résultat, notre travail consiste à considérer la victoire comme obligatoire.
27:01Dès la première minute, sans calcul, sans rien à défendre, nous devrons juste attaquer et défendre de manière totale.
27:09Avec une immense intensité.
27:11Merci beaucoup Giovanni.
27:13On ne fait pas trop de bruit.
27:15On ne veut pas te déranger.
27:17On comprend quand on fait des directs comme ça en salle de conférence de presse.
27:21Ce n'est jamais très évident.
27:22Bon, une petite réaction en plateau.
27:23Non, on n'a pas le temps.
27:25On termine par du rugby cette émission.
27:29Pourquoi ? Parce que Fabien Galtier a décidé de faire beaucoup de changements dans le 15 de départ pour le match en Italie dimanche.
27:34Match du tournoi Destination.
27:36Exactement.
27:37D'après les informations du journal, l'équipe des surprises sont à prévoir dans la compo de Fabien Galtier.
27:40Romain Tamac, lui on vous le rappelle, toujours suspendu.
27:43Damien Penaud, qui n'a pas donné satisfaction face à l'Angleterre, ne sera pas titulaire.
27:48Théo Attisogbe devrait donc le remplacer.
27:50L'élier de l'UBB devrait même être allé le libérer ce week-end pour jouer face à Clermont.
27:54Autre changement dans cette potentielle composition du 15 de France.
27:58Mathieu Jalibert ne devrait pas débuter.
28:00Il était d'ailleurs absent aujourd'hui à l'entraînement, visiblement malade.
28:04Léo Barré, remis de sa commotion, devrait débuter à l'arrière dans ce cas.
28:07Thomas Ramos devrait donc être aligné en 10 aux côtés d'Antoine Dupont.
28:10Alors Camille, on va en parler forcément.
28:13C'est pour ça que tu es là.
28:14Pour Mathieu Jalibert, on peut se dire qu'il y a une forme de logique.
28:17Mais pour Damien Peuneau, même si ce n'est pas la première fois qu'un joueur du 15 de France est sanctionné après un mauvais match,
28:22pourquoi lui plutôt qu'un autre ? On est quand même assez surpris par ce choix.
28:26Et ça fait beaucoup de bruit.
28:28Je ne vous cache pas qu'une polémique est en train de naître parmi les suiveurs du rugby.
28:33Damien Peuneau, certes, il a été un petit peu à l'image de l'équipe de France à s'écrouler en fin de partie face aux Anglais.
28:40On rappelle quand même qu'il a inscrit un petit essai.
28:43Mais c'est compliqué parce que c'est un joueur qui vous fait basculer un match dont vous avez besoin.
28:48C'est un des tauliers de cet air Galtier.
28:51Et c'est un match winner qui peut, si c'est compliqué face aux Italiens, on imagine une grosse bataille devant.
29:00Parce qu'on va aussi peut-être en parler jeudi quand il y aura la composition.
29:04Mais on s'apparente à avoir un banc avec 7 avants et un seul 3 quarts.
29:09Donc ça aussi ce serait une grosse prise de risque pour Fabien Galtier.
29:12Mais ce qui est compliqué aussi, même si on l'avait déjà évoqué ensemble au mois de novembre,
29:16il avait fait une grosse piqûre de rappel à Grégory Aldryth, à Charles Olivon, à Gaël Ficou, qui était parmi ces tauliers.
29:22Plus personne ne semblait indispensable à part Antoine Dupont.
29:26Mais là c'est un joueur qui a besoin de confiance en fait.
29:29Et qui a raté le début de ce rassemblement, de ce tournoi parce qu'il avait une gêne musculaire.
29:34Ensuite il a travaillé de son côté, il est revenu.
29:37Il passe un petit peu à côté de sa fin de match et on lui reproche de ne pas assez défendre.
29:41Mais à la limite on le prend entre 4 yeux et on lui explique.
29:44On attend que tu sois un peu plus chien fou pour défendre.
29:52Mais de là à faire une sanction et à lui dire une énorme piqûre de rappel, ça fait mal à l'ego.
29:58Et ce n'est pas un joueur qui en a forcément besoin.
30:00Donc c'est un peu dur à lire.
30:02Puis le message envoyé en termes de gestion humaine, qu'est-ce que vous en pensez, Quanto, Pierre ?
30:07Moi je pense que le fait de ne pas avoir de statut, c'est le problème de Galtier aussi.
30:12Il fut un temps, il avait son truc et il ne fallait pas bouger exactement tout ce qui était bien en place.
30:16Force est de constater que ça n'a pas marché.
30:18Donc pourquoi pas justement changer un petit peu les règles du jeu.
30:21Et je ne vois pas où est-ce qu'un garçon comme Damien Penaud, ça fait partie de son métier la concurrence.
30:28Atisogbé a fait une bonne rentrée, il a prouvé des choses.
30:30Je ne dis pas qu'il va prendre sa place.
30:32Je dis que se sortir un petit peu de ce fauteuil dans lequel tu t'installes pendant un moment,
30:36quand tu es habituellement avec un statut et que tu es imbougeable,
30:40des fois ça ne fait pas de mal.
30:42Je ne sais pas si ça va être révolutionnaire dans le management de Galtier ou si ça va lui faire du bien.
30:46Toujours est-il que quand tu vois ça d'un côté, tu te dis que ça peut t'arriver aussi quand tu es de l'autre côté.
30:51Il ne faut pas faire ce métier si tu n'aimes pas la concurrence à un moment donné.
30:55Je veux bien les égaux, les égaux, mais si tu as raté ton match et que tu peux te faire un petit coup de pression,
31:00des fois ça remet les idées en place.
31:02Après c'est quelqu'un qui compte sur lui, dans sa vision globale de l'2027 Coupe du Monde, il compte sur lui.
31:08Le problème c'est que très bien ça a marché une fois, Grégory Aldryd qui était son vice-capitaine,
31:13ça a marché, il est revenu d'ailleurs, c'était un des meilleurs joueurs face au pays de Galles, etc.
31:17Charles Olivon, ça a marché aussi.
31:19Là on n'est pas sûr qu'il sera jusqu'à la campagne de 2027.
31:22Mais en fait ça n'a pas marché avec tous.
31:24Il y a des garçons.
31:26Mais alors à qui, qui a le plus à perdre là-dedans ?
31:29Fabien Galtier.
31:31Ah bon ?
31:32Bah oui, parce que c'est quand même un de tes joueurs qui te fait briller,
31:36qui t'a sauvé des matchs quand tu étais en galère face à l'Italie lors des précédents tournois.
31:41Ce prétexte qui t'a sauvé en fait, tu chouchoutes.
31:43Ce n'est pas les grands services qui ont chouchouté.
31:45Mais donc dans ce cas-là, on peut sortir toute la compo face à l'Angleterre, on peut tous les remettre en question.
31:49Et Antoine Dupont pareil.
31:50Les attentes qu'il y a auprès de Damien Otonno ne sont pas les mêmes que t'attends avec les autres.
31:53C'est précisément nul au point d'avoir son statut remis en question.
31:56Je ne dis pas ça.
31:57Parce que Théo Attisogbe, ça fait partie de mes chouchous, je vous en avais parlé, je vous l'avais vendu.
32:01Mais il n'est pas là non plus à titiller quelqu'un comme ça.
32:05Enfin je veux dire, c'est comme si on dit qu'Iliane Mbappé, il a raté 20 minutes sur son match.
32:10Et bien voilà, on le met remplaçant ou en remplant.
32:12T'es en train de comparer qu'Iliane Mbappé à Damien Otonno là ?
32:14Mais non, mais oui, parce que ça fait partie de tes gars qui changent un match en fait.
32:18Camille t'évoque justement l'impact que peut avoir la sortie de Penault de cet effectif-là.
32:24Guy Novesse, l'ancien sélectionneur de l'équipe de France, on en a parlé dans Sud-Ouest.
32:28Regardez ce qu'il a déclaré.
32:29Si l'on veut préserver l'unité du groupe, il faut le mettre sur le terrain.
32:32C'est quand même un des joueurs les plus efficaces de l'équipe de France.
32:35Quant au ? Est-ce que là aussi il y a un risque finalement de perdre, pour Fabien Galtier, de perdre son groupe ?
32:39Non, moi c'est quelque chose qui me gêne énormément dans le rugby quand on parle de statut.
32:43Et quand on est en train de faire justement un sujet autour de la non-titularisation de Penault au profit d'Atisog B.
32:49C'est que, comme le dit Pierre, moi je fais partie de ceux qui pensent que dans le sport il y a une concurrence.
32:53Et que le fait de perdre sa place sur un match, ce n'est pas perdre ta place définitivement dans l'équipe.
32:58Ce n'est pas un manque de respect de la part de l'entraîneur.
33:00C'est simplement que c'est générationnel.
33:02Parfois il y a des petits qui vont arriver, qui sont forts et qui sont jeunes et qu'il faut essayer.
33:05Et qu'il faut faire progresser également parce que l'avenir va passer par eux.
33:08Et aujourd'hui si Penault a été moins bon sur un match et qu'on va essayer Atisog B, non pas par punition pour Penault.
33:14Mais parce qu'Atisog B est également prometteur, on a besoin de le mettre.
33:18Pour moi ce n'est pas un manque de respect vis-à-vis de Penault.
33:20Au contraire, ça permet de faire progresser, d'avoir des ailiers supplémentaires.
33:23On a vu les statistiques où Bielbaret a notamment fait 9 placages réussis sur 9 alors qu'on est à 2 sur 7 pour Penault.
33:29Il y a des statistiques qui sont parlantes.
33:31Pour moi ce n'est pas une punition, ce n'est pas une remise en question du statut de Penault.
33:36C'est un message envoyé à la jeunesse aussi.
33:40Oui mais moi je suis assez surprise de vos points de vue.
33:42Parce que si on parlait de l'équipe de France de Didier Deschamps et qu'Iliane Bappé va sur le banc parce que...
33:46Arrêtez de comparer ça à rien.
33:48Il a parlé de sa statue dans le rugby, moi je parle de foot.
33:51Oui mais c'est encore autre chose.
33:53On l'a vu ces dernières années avec le cas Olivier Giroud qui est le meilleur buteur de l'histoire de l'équipe de France.
33:57Et qui a fait banquette dans des compétitions internationales notamment.
34:00Et qui a vu son statut lui être remis en question.
34:03On peut parler d'Antoine Griezmann quand il a été moins bon, qu'il est sorti de sauve.
34:06Et ça a fait parler.
34:07Oui mais ça fait parler mais ça fait partie du sport pour moi.
34:09Non mais alors je veux juste rappeler aussi un des messages qu'a envoyé Fabien Galtier pendant la tournée de novembre.
34:13Pour nous expliquer que ce n'était pas des sanctions Aldridge, ce n'était pas des sanctions Olivon, ce n'était pas des sanctions Gaël Ficou.
34:19C'est que soi-disant le 15 de France n'est pas Koh-Lanta, ce n'est pas le survivant etc.
34:24Donc moi je veux bien mais là on est en train de stigmatiser la défaite face au 15 de La Rose sur un garçon.
34:32Non mais c'est le message que toi tu vois, moi je ne le vois pas du tout comme ça.
34:36Bah si parce qu'à ce moment là on dit bon bah voilà il a raté 5 plaquages donc c'est lui qui prend pour ce match là.
34:41Et on se croit suffisamment fort pour battre l'Italie à Rome.
34:45Non mais on se croit suffisamment fort pour battre l'Italie à Rome pour dire notre élément numéro 1 qui est depuis 2 ans.
34:51Celui qui nous a inscrit 36 essais, qui est en train de battre tous les records du 15 de France.
34:56On le renvoie à la maison, il va jouer son match de top 14 tranquille ce week-end parce qu'il va être libéré peut-être.
35:01Et nous on est au-dessus et on envoie la jeunesse.
35:03Non mais moi il n'y a pas de problème et dans ce cas-là on le fait avec tout le monde.
35:05Tu ne l'attendais pas à Twickenham toi ?
35:07Si mais je les attendais tous, j'attendais aussi Antoine Dupont.
35:10Antoine Dupont il n'est pas irréprochable sur le match à Twickenham.
35:13Bah alors tu veux changer toute l'équipe ?
35:15Bah dans ce cas-là je ne vois pas pourquoi on met un seul gars sur le banc.
35:18Si c'est une punition collective.
35:20Si personne n'est irremplaçable.
35:23Oui mais je comprends ce que tu veux dire, j'entends ton truc.
35:25C'est que je pense que Galtier connaît la personnalité de chaque joueur.
35:29Moi pour moi c'est comme ça que tu fonctionnes si tu es sélectionneur.
35:32Il y en a qui vont réagir à l'orgueil.
35:34Il y en a d'autres qui vont réagir d'une manière, d'autres d'une autre manière.
35:36Peut-être que Damien Penaud ça va peut-être lui faire du bien.
35:38Je ne dis pas que c'est la solution.
35:40Je ne dis pas que c'est très bien fait pour lui.
35:42Ce que je veux dire c'est qu'à un moment donné quand tu es joueur et qu'on attend quelque chose de toi,
35:45c'est bien qu'un sélectionneur qui attend énormément de toi
35:48en fait te remette un petit peu les yeux en place pour te remettre en question.
35:51Et on ne peut pas t'en parler droit comme ça entre quatre hommes en disant
35:54t'es passé à côté ça ne va pas.
36:00En lui faisant le coude et de novembre.
36:02Et là, terminé.
36:04Là il est en train d'appeler un médecin pour prendre des antidépressants le garçon.
36:08Fais pas ce sport alors, t'es marrante toi.
36:10Mais ce n'est pas la question.
36:12Mais c'est ce que je te dis, c'est qu'en fait quand c'est Antoine Dupont et Romain Ntamac
36:15il n'y a zéro hiérarchie remise en question.
36:18Romain Ntamac il revient quand même bien.
36:21Mais rappelle la saison.
36:23Il revient, il n'est pas encore incroyable en top 14.
36:26Et qu'on le remet dès qu'il est prêt pour allumer sur le tournoi des Cines.
36:30Pourquoi dans le rugby c'est une anomalie de sortir du 15 de départ
36:33quand tu as été moins bon sur un match.
36:35Mais il a raté 20 minutes le garçon là.
36:3720 minutes.
36:38Et donc on ne peut pas lui redonner un petit peu confiance.
36:40Alors qu'il a raté déjà le Pays de Galles parce qu'il revenait de blessure.
36:43Je veux dire là c'est pareil.
36:44On rappelle Léo Barré qui soit disant est la solution de Ramos à l'arrière.
36:47Le gars il revient de protocole commotion.
36:49Il a fait une saison très moyenne avec le stade français en top 14.
36:53Et c'est notre nouvelle solution.
36:55Alors disant Ramos était imbougeable en 15.
36:57Et Atisogbe là tu crois qu'il le prend comment lui ?
36:59Non mais moi je suis très contente pour lui.
37:01Mais moi si je ne pouvais avoir que des gailletons.
37:02Louis Bielbiarré, Nicolas Deporter, Atisogbe.
37:05C'est parfait je les adore.
37:07On les a eu sur la chaîne équipe.
37:08Mais ce que je veux dire c'est qu'à un moment donné ça ne marchera pas avec tout le monde.
37:13De dire ok je t'envoie à la maison.
37:15Tu regardes les autres et tu vas revenir.
37:17Tu vas être encore plus fort parce que je t'ai piqué un peu.
37:19Ça ne marchera pas avec tout le monde.
37:20Bon moi ce que je retiens c'est qu'on va inviter Kamima Kali beaucoup plus souvent.
37:23Parce que Pierre Boubi fait moins le malin quand il est face à elle.
37:26Il y a du répondant, il y a de la poigne.
37:28C'est bien.
37:29Merci à tous de nous avoir suivis.
37:30Dans un instant c'est l'équipe de Greg sur la chaîne l'équipe.
37:33On vous donne rendez-vous demain toujours à 17h30.
37:36Parce qu'on est juste après les championnats du monde de biathlon en Suisse.
37:40Demain c'est l'individuel homme.
37:42On va faire une photo de groupe tous ensemble pour la réconciliation.
37:45Parce que bon c'était un petit peu animé comme débat.
37:47Mais non mais KamKam c'est la famille.
37:48Ce n'est pas un problème ça.
37:49Non mais bien sûr.
37:50Et puis en plus je suis 100% d'accord avec Ami.
37:53Photo générale.
37:55Et là-bas la caméra.
37:56À vous.
37:57Pas laquelle.