Retrouvez le replay de l'Équipe de choc du 19/02/2025.
Catégorie
🥇
SportTranscription
00:00Oh j'ai plus d'eau à travailler, attendez, attendez, attendez !
00:09On ne les arrête plus !
00:11Eric Perrault, champion du monde de l'individuel au bout du suspense,
00:14est tondu par ses coéquipiers.
00:16C'était le pari en cas de sacre au lendemain du titre de Julia,
00:21Simon, Quentin, Fillon, Maillet sur la troisième marche du podium.
00:24Quel régal sur la chaîne l'équipe et quelle performance surtout de la part des Bleus.
00:29On en parle tout de suite dans l'équipe de choc avec Pierre Bouby, Greg Noaly, Thomas Bonavant et Fred Jean.
00:35Bonjour à tous et bienvenue.
00:37Bonjour.
00:38Ça va ?
00:39Ça va.
00:40Ouais, un petit peu malade.
00:41Ouais, on sort d'un petit virus qui s'appelle la grippe.
00:43En rémission.
00:44Ouais, on fait au mieux, on fait au mieux.
00:45Allez, je ne vais pas vous faire attendre, on va revivre ensemble tout de suite la victoire d'Eric Perrault avec Greg.
00:50Après la marseillaise hier pour Julia Simon, la troisième place de Lujan Mollo, nouvelle marseillaise donc aujourd'hui pour les hommes.
00:55Eric Perrault s'impose sur l'individuel de Quentin Fillon, Maillet termine à deux minutes de son compatriote avec cette troisième place.
01:02Eric Perrault signe un 19 sur 20 au tir, une seule petite faute et un temps de 2'15 pour l'emporter.
01:08En fait, la victoire s'est jouée entre Eric Perrault et l'italien Tommaso Giacomelle.
01:11L'italien principal menace avait réalisé un sans faute avant ici d'échouer sur son dernier tir.
01:16Il va repartir derrière Eric Perrault.
01:18La victoire lui tend plus ou moins les bras aux Français.
01:21Il faudra attendre bien sûr que l'italien passe la ligne pour s'en assurer.
01:23Il s'offre son premier titre mondial à 23 ans, sa troisième victoire en carrière en individuel.
01:28Le point serré à l'arrivée, il savait que le titre était dans la poche.
01:31Quentin Fillon-Maillet a passé la ligne et prend la troisième place avec trois fautes aujourd'hui au tir.
01:36Un incroyable remontador, il était 64ème après son premier tir.
01:39À son arrivée, lui, Eric Perrault était forcément très ému et fier, il a réalisé l'un de ses rêves.
01:44Écoutez-le, c'était au micro de Tanguy Carouas.
01:47C'est assez fou.
01:48Tellement j'en rêve, tellement j'y pense que des fois, je me demande comment on ressent quand on lève vraiment.
01:54Et là, c'est un peu bizarre.
01:56J'ai l'impression juste d'avoir fait du bon boulot.
01:58Et en même temps, il y a un mix d'émotions que j'ai rarement.
02:00Même un peu pendant un cours, je savais au dernier tir que je jouais forcément quelque chose de gros.
02:04Et du coup, je me disais, est-ce que je cours pour l'or ? Est-ce que je cours pour l'argent ?
02:07C'était une sensation un peu bizarre.
02:09Et là, de sentir que c'est fait, ça paraît fou.
02:13Au sommet du monde pendant quelques secondes.
02:15J'espère écrire mon petit bout d'histoire petit à petit.
02:17Aujourd'hui, c'est une énorme étape.
02:19Fred, ça fait longtemps qu'on le suit.
02:21Éric Perrault qu'on voit, son ascension, sa montée en puissance.
02:24Mais ce n'est pas forcément celui qu'on attendait aujourd'hui.
02:27C'est une surprise ou pas ?
02:29Non, ce n'est pas une surprise.
02:30Ce n'est pas une surprise.
02:31C'est un biathlète qui est jeune mais qui est très complet.
02:34Quand on regarde les stats de la journée, il tire à 19.
02:37Il a le meilleur temps de ski aujourd'hui.
02:39Au départ, ils étaient quand même une centaine.
02:40Il n'y avait pas n'importe qui.
02:42Il est dans la bonne dynamique.
02:44Il a déjà l'or sur le relais mixte.
02:46Il a fait la médaille de bronze sur la poursuite.
02:48Il est vraiment dans le bon mood du côté de la Suisse.
02:52Ce n'est pas étonnant de le voir aller chercher une médaille supplémentaire.
02:55La dernière victoire française sur l'épreuve remonte à Martin Fourcade au Mondiaux de 2020.
03:00Est-ce que c'est le prochain Martin Fourcade ?
03:03Je ne sais pas si on peut poser la question comme ça.
03:06Il y a des similitudes.
03:08Ils n'ont pas tout à fait le même profil.
03:10Tu n'as pas l'air convaincu.
03:12À mon avis, Eric est un futur grand biathlète.
03:15Mais ils n'ont pas le même profil.
03:18Martin a explosé en 2010 en allant chercher une médaille d'argent olympique
03:24qui s'est transformée depuis en titre olympique.
03:26Mais à l'âge de 22 ans, Eric a 23 ans.
03:30Et derrière, Martin n'a jamais quitté la première place du classement mondial.
03:34Eric a 23 ans.
03:36On le voit depuis déjà trois saisons.
03:38Chaque saison, il franchit une étape en plus, en plus, en plus.
03:42Il y a trois ans, au jeu, il était remplaçant.
03:44Il n'a pas couru aux Jeux olympiques de Pékin.
03:46Et trois ans après, il est champion du monde pour la troisième fois en comptant les titres en équipe et individuelle.
03:54Pierre, tu mettais une petite pièce sur lui.
03:56Oui, parce que comme il l'expliquait, il y a une progression assez linéaire depuis un petit moment.
04:03Et quand tu dis qu'on ne l'attendait pas, je pense que si justement.
04:06On l'attend dans ces moments-là.
04:08Et je pense qu'on en a pour un petit moment.
04:10Maintenant, moi, je n'aime pas trop les comparaisons avec Martin Fourcade.
04:12Je pense qu'Eric Perrault a une grosse personnalité.
04:14Il est en train de construire un petit peu sa carrière.
04:18On a l'impression que c'est calculé, que tout est...
04:20À chaque fois qu'il franchit un palier, on dirait qu'en fait, il coche des cases.
04:23Il coche des cases, ça s'est fait.
04:24Maintenant, il passe à autre chose et il se concentre sur l'avenir.
04:27Autant Martin Fourcade a dû l'inspirer.
04:30Ça, c'est une certitude.
04:31Maintenant, je pense qu'il a une grosse personnalité.
04:33Il est très conscient de ce qu'il est capable de faire.
04:35Et pour moi, c'est le début de quelque chose, en vrai.
04:37Je pense qu'on en a pour 10 piges, vraiment.
04:39Alexis Boeuf est avec nous depuis Lenzerheide.
04:42Salut Alexis !
04:43Toi, tu le connais bien, Eric Perrault.
04:45Tu le suis depuis ses débuts sur le circuit.
04:47Est-ce que tu t'attendais à une performance comme ça aujourd'hui ?
04:53Oui, complètement.
04:55On le sentait sur cette saison.
04:57De toute façon, depuis le début de l'hiver, il ne fait que stabiliser sa régularité.
05:02Mais cette fois-ci, au plus haut niveau.
05:04Comme vient de le dire Pierre, il valide les étapes une à une.
05:07Une fois que c'est coché, c'est coché.
05:09On va à celle d'après.
05:10Et là, celle d'après, c'était tout simplement de devenir champion du monde.
05:13Donc oui, on pouvait s'y attendre.
05:14Moi, ce que j'aime beaucoup avec Eric, c'est qu'il a la tête sur les épaules.
05:17Je viens de le voir il y a quelques minutes.
05:20Et tout de suite, il m'a dit qu'on en profite tant que c'est là.
05:22Parce qu'on ne sait jamais, ça peut tourner.
05:23C'est vraiment quelqu'un qui a un projet.
05:25Qui a envie d'avoir une belle et longue carrière.
05:27Mais qui sait aussi apprécier les moments à leur juste valeur.
05:30Dans l'avenir, on va avoir un bel Eric.
05:32Avec de beaux adversaires.
05:33Giacomelli qui fait deuxième juste derrière lui.
05:35Aujourd'hui.
05:36Et de la même génération.
05:37On a eu le dalle pour la Norvège.
05:38Franchement, le biathlon dans l'avenir, ça risque d'être très très sympa.
05:41Avec ces 3-4 biathlètes qui commencent à sortir du lot.
05:44Merci beaucoup Alexis.
05:45Alexis qui évoquait d'ailleurs à l'instant Giacomelli.
05:48Parce que c'est vrai que la victoire s'est jouée au bout du suspense.
05:51On a dû attendre de voir ce qu'il allait se passer avec l'Italien.
05:54Il nous a un peu tendu, Tomaso Giacomelli.
05:56Mais oui.
05:57Il avait un dossard plus élevé.
05:59Eric avait le dossard 40.
06:00L'Italien, on le voit, il a le dossard 54.
06:02À la fin, à l'arrivée, il y a 52 secondes entre les deux hommes.
06:05Aujourd'hui, on était sur un individuel.
06:07Comme les filles hier.
06:08L'addition, elle a le même tarif.
06:09C'est une minute.
06:10Donc l'Italien, il l'a même dit en interview d'après course.
06:13L'Italien, quand je me suis installé, je savais que si je faisais le plein, je pouvais gagner.
06:17Si j'en ratais une, c'était plié.
06:18Et on le voit, il rate la 19ème balle, il me semble.
06:21Il rate la 19ème.
06:22Donc là, on commence à gamberger.
06:24Il met la 20ème quand même pour se raccrocher à cette médaille d'argent.
06:27Mais c'est vrai qu'on a un peu tremblé.
06:29Quand on l'a vu à 18 sur 18, on s'est dit non, pas maintenant.
06:32Et au final, c'est quand même Eric qui est champion du monde.
06:35Un petit mot sur Quentin Fillon-Maillé qui prend la 3ème place.
06:39Quentin Fillon-Maillé, il est champion olympique.
06:41Il a le globe de cristal.
06:42Champion du monde en relais.
06:43Et il lui manquait encore ce titre en individuel.
06:46Il a un petit goût d'amertume quand même.
06:50On l'a senti un petit peu triste et déçu.
06:53Déçu dans le sens où le format d'aujourd'hui, c'est un individuel.
06:58Mais il n'a jamais été champion du monde sur toutes les courses individuelles qui existent.
07:02Et il avait annoncé qu'il allait prendre la direction de l'Answer ID
07:06pour un titre de champion du monde sur l'individuel.
07:10C'est une belle médaille de bronze parce qu'il revient de loin quand même, Quentin.
07:13Parce qu'à la sortie du premier tir, ça ne s'est pas super bien passé.
07:17Il en prend deux d'entrée de jeu.
07:20Et on a tout de suite vu que ça n'allait pas être une journée comme hier
07:24où on allait voir que les top athlètes qui allaient jouer devant.
07:27Ça a très très mal tiré.
07:29Je crois qu'il n'y a que 2 20 sur 20 sur toute la course.
07:31Et UNSB aussi qui s'est complètement raté.
07:33UNSB s'est complètement troué. 15 sur 20.
07:36Il y a énormément d'athlètes qui sont passés à côté complet.
07:39Que ce soit au tir ou même physiquement.
07:41Et ça, tu l'expliques comment ?
07:43On est quand même en deuxième semaine.
07:45Ça commence un peu à peser sur les organismes physiquement.
07:48Donc ça, la bonne nouvelle, c'est que les français ont skié très vite.
07:51Et pour le coup, les norvégiens sont passés complètement à côté physiquement.
07:55Ils n'ont pas des bons temps de ski.
07:57Et puis, on l'explique aussi par rapport à cette piste qui est ultra exigeante à Lenzerheide.
08:02Et sur un profil où l'athlète ne s'arrête jamais.
08:07Il récupère uniquement dans une grande descente qui les emmène sur le stade.
08:11Mais tout au long de la piste, il faut toujours pousser sur les bras.
08:14Un coup de chapeau aux ateliers encore.
08:16Un coup de chapeau aussi aux ateliers qui ont bien travaillé pour les skis.
08:19Et puis, il y a aussi le gros travail des farteurs qui, à l'image d'hier,
08:23à l'image de la première semaine, fournissent un matos de fou aux athlètes
08:27avec une glisse incroyable à l'image de toute la saison.
08:31Et puis, c'est un peu la signature des techniciens.
08:33Chaque année, au Mont-du-Haut, ils sont ultra performants.
08:35On va aller voir Alexis.
08:37Alexis, il me semble que tu as testé un petit peu la piste.
08:40Parle-nous-en justement de cette piste, de ce qu'on vient d'évoquer.
08:44Déjà, ce que vous êtes en train de dire, c'est tout à fait vrai.
08:48Regardez les techniciens norvégiens.
08:50Il y a un petit quad qui va nous passer devant.
08:52Les techniciens norvégiens sont là-bas encore au travail.
08:54Il n'y a plus personne sur le stade.
08:55Les techniciens français sont déjà rentrés.
08:57Mais aujourd'hui, ils ont pris vraiment une pilule par l'équipe de France.
09:01L'équipe de France glissait super bien.
09:03Ça glisse depuis le début de ces mondiaux.
09:06Et puis, plus ça se réchauffe et plus l'équipe de France arrive à faire des différences
09:09au niveau de la glisse.
09:11Aujourd'hui, oui, il faisait super chaud.
09:13La neige était très mouillée.
09:15Et on a senti dès le premier tour que ça ne glissait pas bien pour les Norvégiens.
09:19Ils se sont pris en moyenne 20 secondes par les Français dans le premier tour.
09:22Donc là, c'était très mauvais signe.
09:24Il n'y a que, finalement, Johannes qui a réussi à résister.
09:27Mais pour les autres, ça passait assez loin.
09:29Donc, on travaille encore beaucoup pour essayer, à partir de demain,
09:32de rivaliser un petit peu mieux avec l'équipe de France.
09:35Et a priori, les conditions ne devraient plus beaucoup changer.
09:38Donc, on espère, on croise les doigts, que ça tienne comme ça.
09:41Parce que l'équipe de France a trouvé la bonne recette au niveau du fartage pour l'instant.
09:45Merci pour ces petites précisions, Alexis.
09:47Je te relance quand même sur le bilan.
09:49Parce qu'hier, je te disais 7 médailles en 6 courses.
09:52Là, on est à 9 médailles en 7 courses.
09:55Je rappelle que le record, c'est 13.
09:57Bon, je ne vais pas te reposer la même question
09:59en te disant est-ce qu'on va y arriver ou pas.
10:01Mais j'ai l'impression qu'on est quand même bien parti.
10:05Si on compte bien ce qu'il nous reste,
10:07demain, un single mixte.
10:08C'est peut-être la course où c'est le plus risqué.
10:10Parce qu'en fait, tout peut se passer très vite sur cette course.
10:13A priori, on aura Quentin et Julia au départ qui seront associés.
10:16Donc, on va avoir une super équipe.
10:18Mais voilà, on ne sait jamais.
10:19C'est une course qui est tellement électrique.
10:21Peut-être que c'est celle qui est la plus difficile à aller chercher.
10:24Ensuite, on va avoir deux relais par sexe.
10:26Donc là, on se dit, les filles, il n'y a pas de raison qu'elles n'aient pas de médaille.
10:28Les garçons, ils ont tout gagné depuis le début de l'hiver.
10:30Il n'y a pas de raison qu'il n'y ait pas de médaille.
10:31Et puis, on terminera avec les Mastart.
10:33Là aussi, on voit que sur les courses individuelles comme aujourd'hui,
10:35avec quatre tiers, les Français arrivent coup sur coup,
10:38que ce soit chez les filles ou chez les garçons,
10:39à mettre deux personnes sur le podium à chaque fois.
10:42Donc voilà, tous les espoirs sont permis.
10:44Et oui, jusqu'au bout, on va croiser encore une fois les doigts
10:47pour se dire que ça peut le faire et qu'on aura une médaille sur chaque course.
10:50Pour moi, c'est vraiment demain que ça risque d'être le plus compliqué.
10:53Merci Alexis. On va suivre ça attentivement avec toi.
10:55Évidemment, sur la chaîne L'Équipe, je te libère.
10:58Fred, je viens de te voir.
10:59Je t'ai vu réagir pendant qu'Alexis parlait.
11:01C'est demain que ça va être le plus compliqué.
11:02Tu es d'accord, toi ?
11:03C'est là où ça peut être le plus compliqué.
11:05Parce que, comme l'a dit Alexis, c'est ultra électrique.
11:08On a un format.
11:09Les gars, aujourd'hui, se sont mis 20 bornes dans le cornet.
11:12Et là, demain, la boucle, on la ramène à un kilomètre et demi.
11:15Donc, c'est hyper rapide, hyper électrique au niveau du tir
11:19où les athlètes arrivent super excités.
11:21Et c'est sur ce format-là, parfois, où on a tendance un petit peu à s'affoler
11:25et à s'enflammer un peu derrière la cara et faire des pénalités.
11:27Après, quand on voit l'équipe de France de demain,
11:30il y a quand même une équipe 5 étoiles, mine de rien.
11:34Tu ne vas pas en outsider.
11:36Il faut être clair.
11:37Non, clairement.
11:38Il y a 7 courses, 9 médailles.
11:39Il reste 5 courses jusqu'à la fin.
11:41Tu l'as dit, le record, c'est 13.
11:42Il faudrait égaler le record à 13.
11:44Donc, 9 plus 5 courses, ça fait 14.
11:46Et c'est plié, quoi.
11:47Honnêtement, avec ce qu'on a en ce moment en termes de médailles,
11:51ne pas arriver à 13, ça veut dire qu'il y a un peu une débandade
11:55sur l'après-course à partir d'aujourd'hui.
11:57C'est la normalité.
11:58C'est ce qu'on a en droit d'attendre de cette équipe de France.
12:01Maintenant, considérer que c'est un échec de ne pas arriver à 13.
12:04Moi, je pense.
12:05Après, je ne suis pas expert non plus,
12:07mais tu es en droit d'attendre qu'ils égalisent le record, voire le battent.
12:11La France fait partie de ces rares nations
12:14où ils peuvent aligner des hommes et des dames ultra solides.
12:17Donc, demain, sur le single, ils en ont deux costauds.
12:20Derrière, depuis le début de la saison,
12:22sur les relais hommes ou les relais dames,
12:25les gars, il y en a eu quatre.
12:26Ils ont gagné les quatre.
12:27Les filles, elles ne sont quasiment jamais sorties du podium.
12:29Donc, ça veut dire que s'il n'y a pas de médaille sur ces formats-là,
12:32ce serait vraiment un énorme échec.
12:35Et c'est presque plus sur les masses
12:37où il va falloir voir comment les organismes ont récupéré de cette quinzaine
12:42et ce sera les meilleurs qui seront devant.
12:44Et c'est le titre qui manque à Julia Simon, si je ne me trompe pas.
12:46La Mastarse.
12:47Tant mieux.
12:48Elle va vraiment jouer le rôle actuel.
12:49Je pense qu'elle va être animée par ce format-là.
12:51Justement, tu nous parles de complications en deuxième semaine,
12:54de fatigue physique.
12:55Comment ça se gère ?
12:57Ça s'est géré déjà en amont dans la préparation
13:00parce qu'à Lanzarayde, c'est en altitude.
13:03C'est à un petit peu plus de 1500 mètres.
13:05Donc, ça commence un petit peu à taper sur les organismes,
13:08au niveau ventilatoire surtout.
13:10Ça rend les choses compliquées au niveau du tir,
13:13les arrivées au pas de tir.
13:14Et ça, les Français l'ont très bien préparé.
13:16Ils ont passé énormément de temps en altitude
13:18durant toute leur préparation estivale
13:20et même encore une partie à l'automne.
13:23Il y a eu des choix différents dans certaines nations,
13:28mais plutôt dans la dernière ligne droite.
13:30Quand on regarde les Norvégiens,
13:31qui à l'issue de la Coupe du Monde d'Antolles,
13:33où il s'était déjà mis trois semaines de Coupe du Monde,
13:35ils sont restés en altitude en Italie,
13:38alors que les Français n'ont pas fait de stage de prépa.
13:41Ils ont joué la carte, on rentre à la maison,
13:43on fait du jus, on recharge les batteries
13:45et on va à Lanzarayde, on joue sur la fraîcheur
13:47et ça va le faire.
13:48Et tu penses que la préparation des autres nations
13:50se sont aussi préparées pour la fin de la saison ?
13:55Peut-être que le bloc des étrangers
13:59qui ont fait le choix d'aller en altitude après Antolles,
14:02peut-être qu'ils auront les bienfaits
14:04sur cette fin des Mondiaux.
14:05Mais là, en tout cas, aujourd'hui,
14:07les Norvégiens, ça n'a pas payé du tout,
14:09parce qu'à part Johannes,
14:11qui a fait un temps de ski correct,
14:13mais il a quand même ramassé 35 secondes par Eric,
14:16si on prend le temps de ski du deuxième Norvégien,
14:18c'est son frère, Tarié,
14:20il est déjà à 2 minutes 15,
14:21il a ramassé 2 minutes 15 par Eric, c'est énorme.
14:23Allez, on va se faire le plaisir
14:25et on va finir cette page Biathlon
14:27avec l'image du jour,
14:29l'image qu'il y a beaucoup plus à Pierre Bouby,
14:31cette image d'Eric Perrault, tendu.
14:33Il faut terminer le dossier quand même,
14:34parce qu'il y a quand même un côté fractal.
14:36Là, tu restes comme ça, c'est compliqué, non ?
14:38Il n'y avait plus de batterie dans la sondeuse.
14:40Il faut respirer, il faut recharger.
14:42Je pense qu'il va se faire propre ce soir,
14:44mais là, autant, il a gagné la médaille d'or,
14:47mais il n'a pas fait un coup avec la tondeuse.
14:50Mais c'est bien.
14:52Non, mais Fred, entre nous,
14:54si la France bat le record,
14:56tu te tournes la tête ?
14:58Ça fait déjà 3 ans que je ne suis plus coach.
15:00Des délires et des défis un peu dingues comme ça,
15:05j'en ai déjà fait suffisamment.
15:07Mais avec nous, équipe de shop, tu n'en as jamais fait.
15:09Je veux bien me lancer un défi.
15:11Tu veux que je te fasse les cheveux bleus aussi ?
15:13Allez, allez, allez.
15:15On va y arriver.
15:17Moi, je n'ai pas besoin de Paris.
15:19J'ai tendance à plus faire les défis sportifs.
15:22Oui, mais ça ne nous intéresse pas.
15:25On a envie de rigoler,
15:27on a envie de te raser la tête.
15:29Très sincèrement, me raser la tête, c'est dur.
15:31Bon, les cheveux bleus.
15:33Plus les cheveux bleus.
15:35Si il y a quoi, les cheveux bleus ?
15:37Si on bat le record.
15:39Apparemment, c'est du trottinette.
15:41Et c'est Pierre-Louis qui te teint les cheveux en bleu.
15:45Ok, donc ça veut dire ?
15:47La France fait 14 médailles.
15:49Allez, 13.
15:5113, ils égalent.
15:53Cheveux bleus ?
15:55Allez, cheveux bleus.
15:57Allez, je veux la poignée de main.
15:59Ne t'inquiète pas, ça va se faire tranquille.
16:01Merci beaucoup.
16:03Très bien, on a fini cette petite page Biathlon.
16:05Je suis très fière de moi.
16:07On verra très bien si moi j'y crois.
16:09Je fais confiance à l'équipe de France.
16:11Elle nous regarde en plus.
16:13Alors, s'il vous plaît, on compte sur vous.
16:15On veut voir Fred avec les cheveux bleus.
16:17On passe à présent à Planète Sport.
16:19Je libère d'abord Fred.
16:21Je te laisse y aller.
16:23Merci d'avoir été avec nous.
16:25On te retrouve comme d'habitude.
16:27Tu nous remercieras.
16:29Un petit peu de folie.
16:33On va commencer cette Planète Sport
16:35avec des nouvelles un peu moins bonnes
16:37nouvelles pour le Biathlon.
16:39C'est Monaco en Ligue des Champions
16:41qui devait absolument gagner.
16:43On vous le rappelle après sa défaite 1-0
16:45à l'aller face à Benfica.
16:47Les Monegasques se sont fait surprendre
16:49au bout de 22 minutes de jeu.
16:51C'est Singo qui va perdre le ballon
16:53suite au bon pressing.
16:55Pavlis va contourner Thilo Kerrer
16:57pour s'entrer au second poteau
16:59pour acteur Koglou.
17:011-0.
17:03Monaco relève la tête avec Minamino
17:05qui fait deux partout.
17:07Benfica revient.
17:09Monaco repart à l'attaque
17:11avec Imenikena qui va se jouer
17:13avec cette faute de main du gardien.
17:15Ça fait 3-2 pour Monaco.
17:17Et en toute fin de match,
17:19le but légalisation de Benfica
17:21au cumulé des deux rencontres.
17:23C'est donc bien Monaco qui est éliminé.
17:25Thomas, est-ce que tu es en colère
17:27contre la prestation des Monegasques hier ?
17:29Les deux prestations.
17:31Parce que ce Monaco-là
17:33je trouve ça un peu ridicule.
17:35Très en colère du match hier.
17:37Après la Ligue des champions,
17:39c'est la compétition des deux surfaces.
17:41Hier, ils ont été très bons
17:43dans la surface de Benfica.
17:45Ils ont été catastrophiques dans leur surface.
17:47Et en Ligue des champions,
17:49même face à une équipe de Benfica
17:51qui est une des actrices de cette Ligue des champions
17:53et qui a sorti des gros matchs,
17:55ils prennent déjà la porte
17:57au stade des barrages.
17:59C'est une vraie grosse déception
18:01parce qu'il y avait possibilité de s'offrir
18:03un gros huitième de finale.
18:05Mais en colère,
18:07je trouve ça un peu ridicule ce qu'a proposé Monaco.
18:09Pierre, à 18h, à la fin du match,
18:11il disait quand même que Monaco avait été
18:13la meilleure équipe.
18:15Thomas, il y a trop d'erreurs,
18:17notamment en défense, à ce niveau-là.
18:19On connaît le chantier de Monaco.
18:21De toute façon, ils ont des talents.
18:23Ils sont capables d'exprimer
18:25beaucoup de choses intéressantes devant.
18:27Maintenant, là où ils pêchent,
18:29c'est défensivement.
18:33Il y a eu des gardiens plus ridicules
18:35que Magéquier en ce moment.
18:39C'est des boulettes individuelles qui plombent
18:41tout un protocole qu'avait envie
18:43de mettre en place Monaco pour la Coupe européenne.
18:45C'est dommage pour eux.
18:47Maintenant, je pense qu'ils sont largement
18:49assez abattus eux-mêmes de leurs prestations.
18:51C'est surtout le match allé.
18:53Moi, c'est le match allé qui me pose plus de problèmes que le match retour.
18:55La qualif, tu la perds à l'allé.
18:57Autre surprise dans cette Ligue des champions.
18:59C'est Milan qui recevait le Feyenoord.
19:01Score au match allé.
19:03Une défaite 1-0 des Italiens.
19:05Ils n'ont pas forcément traîné.
19:07Dès la 30e seconde de jeu, ce corps en air.
19:09Le centre du gauche de Pulisic pour Thiau
19:11qui va être au second poteau.
19:13La remise pour Jiménez. 1-0.
19:15C'est l'ancien joueur de Feyenoord qui ouvre le score.
19:17Derrière, Milan va perdre complètement pied.
19:19Notamment avec un joueur qui le symbolise.
19:21C'est Thauvin Hernandez.
19:23Premier carton jaune pour cette fois.
19:25Simulation 7 minutes plus tard.
19:27Le français est donc exclu.
19:29Milan va d'ailleurs reculer.
19:31Thauvin Hernandez laisse son équipe à 10
19:33sur un super centre de la gauche.
19:35C'est Carranza qui bat Ménia en portant.
19:37Score final 1-2.
19:39Milan est éliminé dès les barrages de cette Ligue des champions.
19:41Thomas, honnêtement, les deux fautes de Thauvin Hernandez
19:43à ce niveau-là, il n'a pas le droit.
19:45En quelques minutes comme ça.
19:47C'est ridicule de faire cette prestation.
19:49Déjà qu'il était très critiqué par la presse italienne.
19:51Il a pris 4 cartons.
19:53Il a pris 4 cartons jaunes en séance cette saison.
19:55Il n'y a aucune faute.
19:57C'est des prises de bec, un ballon,
19:59un tirage de maillot.
20:01Il dégoupille.
20:03Il a tué son équipe hier.
20:05Il était en marche pour se qualifier.
20:07Le match de Thauvin Hernandez,
20:09sur la continuité de sa saison,
20:11il est assez critiqué.
20:13A partir du moment où il est sorti,
20:15Milan n'a plus vu le jour.
20:17C'est une belle équipe de Feyenoord.
20:19Assez surprenante.
20:21Assez surprenante de voir en 8ème.
20:23C'est leur meilleur résultat dans cette compétition.
20:25Bien fait pour Théo.
20:27Bien fait pour Milan.
20:29Un mot de vélo.
20:31Avec la première victoire
20:33de Tadej Pogacar en 2025.
20:35C'était sur la 3ème étape du Tour des Emirats Arabes Unis.
20:37Le Slovene s'est imposé sur les 181 km du jour.
20:39Une victoire au sprint.
20:41A l'arrivée pour Tadej Pogacar.
20:43Il avait annoncé la tenue parole.
20:45Il est longtemps resté dans le peloton.
20:47Avant de se montrer aux avant-postes
20:49il a fait 3 derniers kilomètres.
20:51Le maillot de leader du classement général.
20:53Il a maintenant 18 secondes d'avance
20:55sur le britannique Tarling.
20:57Une première victoire.
20:59Une longue série de succès.
21:01Troisième étape.
21:03Sa première victoire.
21:05Il est pas mal.
21:07Dans un mois,
21:09tout pile.
21:11La Formule 1 est de retour
21:13avec le Grand Prix d'Australie.
21:15Hier soir, le monde de la Formule 1
21:17est venu à la grande soirée
21:19pour présenter ses nouvelles monoplaces.
21:2115 000 personnes.
21:23La très attendue Ferrari
21:25a été présentée
21:27avec une petite nouveauté.
21:29Une bande blanche à l'arrière
21:31qui n'était pas présente l'année dernière.
21:33L'occasion de voir Lewis Hamilton
21:35accueillir un rockstar.
21:37Il a annoncé se sentir revigoré.
21:39Prêt à se battre
21:41aux côtés de Charles Leclerc.
21:43Red Bull avec Max Verstappen.
21:45Pierre Gasly est là
21:47pour sa troisième saison avec Alpine.
21:49Jacques Douan sera son coéquipier.
21:5110 monoplaces sont prêtes.
21:53Les essais seront le 26 février.
21:55Le 16 mars, le premier Grand Prix.
21:57Pierre, on va commencer.
21:59Je vais vous demander de choisir
22:01votre livret de Formule 1 préféré.
22:03Coup de coeur, Ferrari.
22:05Floquer du numéro 44.
22:07Ca me donne...
22:09J'aime beaucoup.
22:11Et aussi la Racing Bull
22:13qui donne un côté vintage.
22:15J'aime beaucoup.
22:17Ferrari avec le numéro 44.
22:19Ca fait stylé.
22:21Ce rouge n'est pas Ferrari.
22:23Ce n'est pas tout à fait ce rouge-là.
22:25Dans les présentations,
22:27elles brillent.
22:29Après, ils les rendent un peu plus mat.
22:31La Racing Bull.
22:33Hommage à Honda.
22:35Avec un nouveau français.
22:37Isaac Alger.
22:39C'est surtout pour ça que j'aime bien.
22:41Restez avec nous.
22:43On marque une petite pause.
22:45Plus que quelques heures
22:47avant le coup d'envoi
22:49du match entre Brest et le PSG.
22:51Les Parisiens ont déjà un pied
22:53en 8e.
22:55On en parle avec Giovanni Castaldi.
22:57A tout de suite.
22:59On est de retour sur le plateau
23:01de l'équipe de choc.
23:03Le PSG affronte Brest
23:05en barrage retour de Ligue des Champions.
23:07Ce soir, coup d'envoi.
23:0921h au Parc des Princes.
23:11On va en parler en plateau
23:13avec Thomas Bonavant,
23:15Pierre Bouby, Greg Noaly.
23:17On est aussi au Parc des Princes
23:19avec Giovanni Castaldi.
23:21Paris a largement gagné
23:23à l'allée 3-0.
23:25Sauf énorme surprise.
23:27C'est quasiment plié.
23:29Joe, est-ce que c'est un match
23:31pour du beurre ?
23:33C'est la question que je te pose.
23:35Bien habillé. Très élégant.
23:37Bonsoir Virginie.
23:39Ça fait plaisir d'entendre votre douce voix.
23:41Pour du beurre, non.
23:43C'est un barrage retour
23:45de Ligue des Champions.
23:47Le PSG n'a pas pour habitude
23:49de prendre des rencontres
23:51à l'emporte-pièce.
23:53C'est toujours un moyen
23:55d'inventer un suspense fou.
23:57Il y a de fortes chances
23:59que le PSG se qualifie.
24:01Mais les matchs face à Brest sont toujours compliqués.
24:03Même à l'allée, il y a eu 3-0.
24:05Brest a touché deux fois les montants.
24:07C'est une équipe qui est présente athlétiquement.
24:09Ça sera une rencontre qui va compter
24:11dans la saison du PSG.
24:13La manière qu'elle a gérée une avance.
24:15Le comportement.
24:17C'est un match avec un suspense
24:19pas énorme, mais qui compte.
24:21Merci Joe.
24:23Je vais aller voir Thomas.
24:25Tu n'es absolument pas d'accord.
24:27Si j'étais avec Giovanni ce soir
24:29autour d'un verre
24:31et qu'on avait un match à regarder,
24:33pas certain qu'on se soit branché
24:35devant ce PSG-Brest.
24:37Je vais être très honnête.
24:39Le match ce soir, je n'en ai rien à faire.
24:41Je n'aurais aucun insonnement
24:43à tirer du PSG.
24:45Je pense qu'ils peuvent même
24:47perdre ce soir.
24:49Je ne serais pas surpris.
24:51Tu ne te dis pas que c'est un match
24:53pour affirmer leur très bonne forme ?
24:55Le cap qu'ils ont passé ?
24:57Le contexte du 3-0
24:59au match allé, pour moi,
25:01ils flinguent tout. Dans l'approche du match,
25:03dans l'approche technique, tactique, psychologique
25:05de ce match. Le 3-0, la retour au parc.
25:07Je suis désolé. On ne m'invite nulle part.
25:09On m'a appelé 6 fois pour aller
25:11dans les loges ce soir.
25:13C'était 4 tout à l'heure. Ça suffit.
25:15Je suis un peu marseillais.
25:17Pour te dire à quel point je pense
25:19que ce soir n'intéresse pas.
25:21Le match qu'il va y avoir au Bernabeu
25:23me raconte un peu plus d'histoires
25:25ce soir entre Mbappé, Bellingham,
25:27Guardiola, la fiche,
25:29Real-Catif. J'ai beaucoup plus
25:31d'histoires intéressantes à aller chercher
25:33du côté de Madrid ce soir que sur ce PSG-Brest.
25:35Avec tout le respect que j'ai pour Paris,
25:37tout le respect que j'ai pour Brest.
25:39S'il y avait de l'enjeu, j'aurais regardé ce match.
25:41S'il y avait un 0 ou un petit écart,
25:43j'aurais regardé ce match. Mais là, ce soir, 3-0.
25:45Si Brest le fait,
25:47je me fais les cheveux bleus comme Fred.
25:49Je reviens à l'aspect.
25:51J'ai le coiffeur.
25:53Je vais venir te voir pour rajouter
25:55un petit soupçon d'optimisme.
25:57En tout cas, un peu de joie
25:59parce qu'on a envie de pleurer.
26:01Je vais regarder Real-City.
26:03Si la question, c'est de savoir
26:05où est-ce qu'il y a le plus d'enjeux,
26:07je suis d'accord avec Thomas.
26:09Je vais le regarder pour la simple et bonne raison
26:11que j'aime l'évolution.
26:13Si tu veux me mettre à ma place dans mon siège,
26:15je vais le regarder pour la simple et bonne raison
26:17que j'ai envie de voir le prolongement
26:19de ce qui est en train de se créer du côté du PSG
26:21dans l'approche tactique du truc.
26:23Tu l'as dit, jouer contre Brest,
26:25c'est loin d'être une partie de plaisir.
26:27Mais ça a toujours été
26:29le fantôme du PSG.
26:31Ça a toujours été le PSG eux-mêmes.
26:33Le fait déjà de passer un palier
26:35et de ne pas être suffisant
26:37sur ce genre de match après avoir gagné 3-0,
26:39je pense que c'est déjà une évolution au PSG
26:41parce que ça fait longtemps qu'on ne les a pas vus
26:43lever le pied
26:45et être un peu plus tranquille
26:47parce qu'il y a le père Louis-Henriqué qui est derrière.
26:49Et moi, je vais le regarder d'une approche
26:51un peu tactique, savoir ce qui continue
26:53de se mettre en place.
26:55Et c'est des choses qui me plaisent.
26:57Mais c'est comme ça que j'aime regarder les matchs.
26:59Ce n'est pas forcément l'enjeu qui va me faire regarder le match.
27:01C'est plus l'approche tactique et ce qui va continuer
27:03d'être mis en place.
27:05Maintenant, les enjeux, évidemment, de l'autre côté
27:07avec City et la Réal,
27:09il va être super intéressant.
27:11Est-ce qu'il y a la compo probable qu'on a vue ?
27:13Elle est probable.
27:15La compo aussi...
27:17C'est pas certain.
27:19Joe est là ou pas ?
27:21Il a des informations un peu plus précises sur la compo.
27:23Est-ce que ça peut déterminer aussi le côté pour Dubord
27:25de ce match ?
27:27Parce que s'il y a un turnover, pour moi, de Louis-Henriqué ce soir,
27:29il y a Lyon. Un championnat, il y a de l'avance, etc.
27:31Je pense que
27:33terminer un vacu est un objectif pour le PSG.
27:35Il y a Lyon le week-end prochain.
27:37Je me dis, s'il fait un turnover, par exemple, ce soir,
27:39ce qui peut être envisageable,
27:41ça enverra comme un signal par rapport à ta question.
27:43On va écouter la réponse de Giovanni
27:45qui a suivi la conférence de presse de Louis-Henriqué.
27:47Pourquoi tu parles plus fort comme ça ?
27:49Dis-nous !
27:55Ce qui est sûr,
27:57on peut croire que les coachs nous racontent
27:59systématiquement des bêtises en conférence de presse,
28:01mais sur ce qu'on voit
28:03sur le terrain,
28:05même le match face à Toulouse ce week-end
28:07où il y avait une forme de rotation,
28:09Louis-Henriqué n'a pas tout apprécié
28:11de ce match-là. Il veut de l'exigence
28:13au quotidien sur cette équipe.
28:15J'ai souvent fait des débats
28:17où on m'a expliqué que le Paris-Saint-Germain
28:19ne peut pas se réveiller en huitième de finale
28:21s'ils n'ont rien foutu pendant trois mois.
28:23Je ne vais pas dire, Thomas, qu'il y a plus d'enjeux
28:25qu'au Bernabeu, ça serait mentir.
28:27On est tous d'accord pour dire que le match phare
28:29sera City-Real.
28:31Mais pour le PSG, ça compte parce que c'est essentiel
28:33d'avoir de la continuité.
28:35La rotation qui a été effectuée face à Toulouse
28:37nous fait plus dire que ce soir,
28:39ça sera proche de l'équipe type
28:41du Paris-Saint-Germain.
28:43Le fait qu'ils jouent mercredi
28:45et que le match soit dimanche soir aussi
28:47au groupe Amas Stadium fait que
28:49la rotation sera limitée.
28:51De toute façon, Warren Zaheri-Henry est blessé
28:53au milieu de terrain. La bataille au milieu,
28:55ça sera Ruiz ou Désiré Doué.
28:57Devant l'incertitude, c'est si Doué joue plus bas
28:59est-ce que c'est Guevara ou Kang-In Lee
29:01qui débutent ? Ça limite les choix
29:03sur la compo.
29:05Le 3-0 du match
29:07allé, même si à ce soir
29:09il y a des faits du Paris-Saint-Germain
29:11ou qu'il y a un contenu un peu moins bon
29:13ou une intensité un peu moins bonne face à Toulouse,
29:15le jugement qu'on aura de ce Paris-Saint-Germain,
29:17je pense qu'il y aura un peu d'indulgence.
29:19Ce n'est pas comme les autres années. On voit
29:21qu'il y a une continuité d'intensité depuis
29:23de longs mois. Je pense que ce match-là,
29:25c'est mon avis.
29:27Je vais le mettre en parenthèse
29:29dans l'approche
29:31que je vais avoir du huitième de finale.
29:33Par exemple.
29:35Toi, peut-être que
29:37oui, tu le mettrais entre parenthèses.
29:39Peut-être que nous, on le mettrait entre parenthèses. Mais à la rigueur,
29:41nous, on s'en tape totalement de nous.
29:43L'important, c'est en interne.
29:45Moi, je pense que...
29:47Non, mais ce que je veux dire, c'est que pour Luis Enrique,
29:49toutes ces rencontres-là, en fait, elles comptent. Et je pense
29:51qu'une partie de la réussite actuelle du Paris-Saint-Germain,
29:53c'est le fait qu'au quotidien, ce coach-là
29:55ne lâche rien. Que nous, parfois,
29:57on peut dire que ce match-là, il était un peu moins important.
29:59Là, ce n'est pas grave. S'il désirait jouer, c'est raté.
30:01Mais lui, en fait, au quotidien,
30:03c'est tout le temps, tout le temps, tout le temps, tout le temps.
30:05Donc, sur l'enjeu,
30:07on est tous d'accord. Mais sur le côté du beurre, c'est sûr
30:09que pour Luis Enrique, ça ne sera pas du beurre.
30:11En tout cas, pour Éric Roy, ça ne sera pas du beurre.
30:13Ça, c'est une certitude. Il va jouer.
30:15Il va jouer à fond, comme il a l'habitude.
30:17On le connaît, le coach du Stade Brestois. On va l'écouter, d'ailleurs.
30:19Il était pessimiste, rappelez-vous, avant le tirage.
30:21Pessimiste aussi, évidemment, après
30:23le match allé. Là, il a lancé son opération
30:25remontada, parce qu'il l'a connu, lui,
30:27en tant qu'ancien joueur. Il a fait référence
30:29forcément à ces remontadas-là.
30:31Pour lui, peut-être qu'il y a une carte à jouer, quand même.
30:33Non, mais moi, j'ai joué un match
30:35où je perdais 4-0 à la mi-temps et où j'ai gagné 5-4.
30:37Donc,
30:39pour nous, moi, 3-0. Il reste
30:41en plus 90 minutes et pas que 45 minutes.
30:43On va dire que c'est quelque chose qui est
30:45dans mes cordes. Si j'arrive à le transmettre à mes joueurs,
30:47on ne sait jamais.
30:49Pierre, on peut faire confiance à Brest et à Éric Roy.
30:51On n'a pas osé Ibrahima Bakayoko.
30:53Honnêtement, on peut se dire que Brest va tout donner.
30:55Donc, il y aura quand même de l'adversité.
30:57Ça peut être un beau match, plaisant, en tout cas. Regardez.
30:59Moi, je suis certain qu'on va avoir un beau match.
31:01Je n'ai absolument pas d'inquiétude là-dessus.
31:03Après, Éric Roy
31:05a quand même mis en place quelque chose.
31:07Depuis un bon moment maintenant, il y a quand même
31:09pas mal de certitude
31:11dans cette équipe.
31:13Maintenant, après,
31:15il faut deux équipes à 100%.
31:17Il y a une équipe qui a beaucoup plus de talent que l'autre.
31:19Sur cette équipe-là, même s'il y a beaucoup de talent,
31:21tu peux t'appuyer sur l'esprit d'équipe,
31:23sur peut-être de la réussite et sur un gardien
31:25qui sorte un match exceptionnel.
31:27Après,
31:29tu peux prier le bon Dieu, tu peux faire ce que tu veux.
31:31Il y a le talent qui rentre en ligne de compte.
31:33Il faut aussi que du côté du PSG,
31:35ça lâche un peu
31:37de l'attention, de la détermination,
31:39ce dont je doute.
31:41Moi, franchement, je pense qu'on va avoir un super match.
31:43Je n'ai vraiment pas peur de ça.
31:45Je serais ravie qu'Éric Roy nous fasse mentir,
31:47parce que je ne crois pas forcément
31:49à une victoire de Brest.
31:51Non, ça c'est sûr,
31:53mais je trouve ça juste dommage
31:55que la belle histoire de Brest s'arrête comme ça.
31:57Moi, j'aurais aimé qu'il vive un peu la magie du déplacement.
31:59Toi, tu es de la Coupe de France.
32:01On va aller voir Giovanni,
32:03parce que Giovanni a une info sur Brest, apparemment.
32:05On t'écoute.
32:07Il faut tourner.
32:11Non, ce n'était pas une info, Virginie.
32:13J'aurais bien aimé avoir la compo de Brest
32:15donnée dans ton émission.
32:17C'est plus par rapport à Éric Roy.
32:19Hier, en conf de presse, il a parlé,
32:21parce que beaucoup ont évoqué une fatigue physique
32:23de cette équipe brestoise en ce moment.
32:25Il nous a repris en nous expliquant
32:27que c'était plutôt mental qu'il trouvait
32:29que son équipe, psychologiquement,
32:31avait pu paraître un petit peu éprouvée.
32:33Et je pense que ce soir,
32:35je ne veux pas dire qu'il y a la remontada,
32:37mais je pense qu'ils vont se libérer
32:39et dire que c'est leur dernière chance.
32:41C'est les derniers instants de kiff en Ligue des Champions.
32:43Je suis dans le sens de Pierre.
32:45Je pense qu'on va avoir un beau match ce soir,
32:47parce que Brest va jouer son baroud d'honneur
32:49avec fierté et pour continuer cette dynamique
32:51où ils ont rendu très fier le peuple français
32:53avec un parcours fantastique en Ligue des Champions.
32:55Ça, c'est vrai.
32:57Thomas ?
32:59J'étais très déçu que Brest joue contre le Paris Saint-Germain.
33:01J'aurais aimé qu'il joue contre Benfica.
33:03Des déplacements à Lisbonne pour plein de joueurs
33:05dans ce stade-là, ça aurait été exceptionnel.
33:07On vit encore un petit peu de magie.
33:09Pierre Lesnoux l'avait dit,
33:11je ne sais plus quel match de Ligue des Champions.
33:13Quand il a appris qu'il allait jouer
33:15contre Benfica.
33:17J'étais très déçu pour eux.
33:19Quand j'ai su qu'ils allaient jouer
33:21contre le Paris Saint-Germain,
33:23j'avais quasiment aucun espoir.
33:25J'en aurais eu contre Benfica, très honnêtement.
33:27Qu'ils profitent au maximum.
33:29S'ils peuvent gagner ce match
33:31et pour retenir une dynamique de jeu
33:33qu'ils ont retrouvée, je trouve,
33:35sur ces dernières semaines,
33:37notamment en Ligue 1, tant mieux pour eux.
33:39Quand ils arrivent, qu'ils perdent ce soir
33:411-0, 2-0, 3-0, ça ne changera absolument rien
33:43à ce qu'ils ont fait qui, pour moi,
33:45est très très haut dans l'histoire
33:47des exploits du foot français en Europe.
33:49On est totalement d'accord et qui a marqué
33:51l'histoire du club du Stade Brestois.
33:53Greg Acher va rentrer tout de suite
33:55parce que c'est l'équipe de Greg qui arrive.
33:57Bonsoir Pierre !
33:59Et grosse info alerte, breaking news !
34:01Si tu veux, bonsoir à vous.
34:03Non mais oui, parce qu'il y a ce match-là
34:05mais il y a aussi City,
34:07mais il y a deux énormes infos qui viennent de tomber
34:09concernant les droits télé.
34:11Il y a Dazone qui va réclamer plus de 570 millions d'euros
34:13à la Ligue de Football Professionnelle
34:15pour tromper sur la marchandise
34:17et pour manquement grave.
34:19Et puis l'équipe, la cellule enquête
34:21de l'équipe a travaillé sur la réunion du 14 juillet
34:23et vous allez voir les passes d'armes
34:25entre Nasser Arrefi et John Textor
34:27et Jean-Pierre Cayot qui sont phénoménales.
34:29T'es un tyran, t'es un cow-boy.
34:31Franchement, on a tout reçu dans la dernière demi-heure.
34:33Donc on va y aller droit dedans.
34:35Le match de ce soir, c'est une émission incroyablement riche.
34:37Vous avez compris.
34:39À d'habitude, les teasers, ils sont horribles, mais là, il est exceptionnel.
34:41Thomas, tu nous laisses faire de la télé, tu repars
34:43et tu reviens quand tu veux.
34:45Merci beaucoup.
34:47J'ai pas le temps, je compte pas rembourser.
34:49Je t'adore.
34:51Super, merci Greg. En fait, il a pas du tout travaillé son casting.
34:53Voilà, on t'embrasse.
34:55Allez, photos sur qui je veux, apparemment.
34:57Thomas, il est tout seul, moi j'aime bien.
34:59J'ai une tête horrible.
35:01Justement, c'est pour ça, j'adore.
35:03Je vais te faire briller, là.
35:05C'est magnifique.