Retrouvez le replay de l'Équipe de choc du 20/02/2025.
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00:00Musique
00:27Le boisson continue pour le biathlon français à Lanzaray des encore une Marseillaise.
00:31Les Bleus sont champions du monde du relais mixte simple porté par Julia Simon.
00:35Et quant au Fillon-Maillet, là encore il y a eu du suspense, là encore on s'est levés de nos chaises.
00:40Et on va en parler avec Erwann Abotret, avec Fred Jean.
00:43Fred, attention, les cheveux bleus ça se rapproche, tu te rappelles du défi.
00:46On en parle aussi avec Pierre Bouby.
00:48Et puis on revoit tout de suite les images dans l'équipe de choc avec Greg Noël.
00:52Bien sûr, la France championne du monde du relais mixte simple.
00:55Quentin Fillon-Maillet et Julia Simon sacrés au terme d'une course, pardon, complètement folle.
00:59Les Bleus s'imposent devant la Norvège et l'Allemagne.
01:02Alors c'est Julia Simon qui s'était lancée en première.
01:05Un premier relais parfait, aucune erreur au tir.
01:07Et puis on va le voir un petit peu, elle arrive ici sur le premier pas de tir.
01:11Elle est tout en bas, regardez la ligne France.
01:13Elle a enchaîné tous les tirs avec une précision d'orfèvre.
01:17Derrière sur son deuxième passage, trois tirs manqués seulement pour Julia Simon.
01:22Donc un petit peu de retard, elle va repartir quand même.
01:24Elle a laissé la main ensuite à Quentin Fillon-Maillet, lui le Français qui a assuré jusqu'au dernier tir.
01:30La victoire va se jouer ici entre l'Allemagne et la France.
01:33Une seule erreur au tir, mais Quentin Fillon-Maillet est plus rapide et ressort en tête.
01:36Il emmène donc la France jusqu'à un nouveau sacre.
01:39Trois courses cette semaine, trois médailles d'or, la France irrésistible.
01:42C'est déjà le cinquième titre pour la délégation tricolore sur ces championnats du monde.
01:45Et puis surtout la dixième médaille au total en huit courses.
01:48Je le rappelle, le record à battre est de 14, record absolu.
01:51Écoutez la réaction de Quentin Fillon-Maillet et Julia Simon après ce nouveau sacre.
01:55Je crois que là vraiment, c'est des mondiaux de dingue pour l'équipe de France, c'est génial.
02:00Franchement, l'an dernier, on disait, on a fait des mondiaux incroyables, c'est génial.
02:03Et cette année, on est sur le bon rythme aussi.
02:06Je pense que c'est même presque mieux parce qu'on voit aussi l'équipe des gars performer.
02:10Ça commence à avoir un goût de réussite, il ne faut pas que je m'endorme là-dessus.
02:13Mais je pense qu'il y a d'autres nations qui commencent à en avoir marre qu'on soit devant, par contre, ça se peut.
02:19À mi-chemin, on était quatrième derrière l'Autriche, l'Allemagne et la Suisse.
02:23Avant le dernier relais, on était deuxième.
02:25Puis, Quentin Fillon-Maillet a fait le travail pour conclure parfaitement.
02:28On a encore eu, Fred, une course palpitante et on est encore allé chercher la victoire au bout du suspense.
02:33Oui, c'était une course assez dingue.
02:34Quand on regarde le résultat, six équipes en 18 secondes, ça paraît de la science-fiction.
02:39Et pourtant, c'est vrai, c'est ce qui plaît.
02:41C'est un format hyper électrique au niveau physique.
02:45En tout cas, on est aux antipodes de ce qu'on a pu voir sur les deux dernières journées
02:48avec les individuels où on est sur les épreuves les plus longues.
02:51Là, on est vraiment sur la discipline la plus courte qui existe.
02:54Donc, on a vu des athlètes français encore en forme sur les skis,
02:58très rapides, très précis face aux cibles.
03:01Et au final, pour aller chercher une médaille d'or supplémentaire dans la collec.
03:04Hier, Alexis Boeuf et toi, vous nous disiez que c'était certainement la course la plus difficile qui restait
03:11parmi les courses qui restent à venir.
03:13Pourquoi, maintenant qu'on a les images et qu'on a vu concrètement comment elle s'est déroulée,
03:17explique-nous pourquoi c'était la plus compliquée ?
03:19Pourquoi c'est la plus compliquée ?
03:20A mon sens, c'est que physiquement, vous êtes à 140%.
03:25La piste est très courte, elle fait 1,5 km.
03:27Alors oui, il faut la faire plusieurs fois, mais 1,5 km à bloc, s'arrêter au tir.
03:31C'était un concours de tir aujourd'hui où ça tire très vite.
03:34On n'a pas le droit à l'erreur.
03:35Donc, en fait, on arrive au tir, on est ultra tendu, plus tendu que d'habitude
03:39parce que tout le monde arrive en même temps et on sait que derrière,
03:41on ne va pas avoir 50 bornes de ski pour attraper le coup.
03:44C'est que 1,5 km et puis physiquement, derrière, il faut se la recoller pendant 1,5 km.
03:49Donc, physiquement, c'est hyper éprouvant et au niveau du tir, c'est ultra stressant
03:53parce qu'on a tendance à faire les choses avec précipitation
03:57et il ne faut justement pas tomber dans ce piège et rester à son affaire
04:01en essayant de reproduire ce qu'on a fait tous les jours à l'entraînement
04:05pour aller chercher une médaille ou un titre.
04:07Pierre, toi, c'est un format qui t'a plu ?
04:10C'est difficile.
04:12Une fois qu'on a les yeux dessus, on est obligé de rester parce que c'est super ludique,
04:16c'est ultra rapide et puis en plus, il y a ce phénomène des tirs
04:24au moment où ça va à 2 000 à l'heure.
04:25J'ai l'impression que ça tire plus vite que d'habitude dans ce format-là,
04:28mais c'était dingue.
04:30En fait, c'est quelque chose qui est ultra réactif.
04:34C'est-à-dire que la course, comme tu l'expliques, au lieu de faire 15 km,
04:37en fait, c'est 1,5 km, je crois.
04:381,5 km, les filles le font 4 fois et les garçons le font 5 fois.
04:42Mais le tour de piste, en fait, en 1,5 km, d'habitude,
04:44quand on regarde les deux derniers jours où c'était vachement plus long
04:46et t'es sur un plus, un marathon, là, t'as pas le temps, en fait.
04:49Tu décroches pas une seule seconde les yeux de l'écran.
04:51Donc, moi, j'ai adoré regarder cette course.
04:54En plus, on est récompensé avec deux Français, donc c'est parfait.
04:56Alexis Boeuf est sur place à Lanzarayde en Suisse.
04:59Salut Alexis.
05:00Écoute, toi, tu as vécu la course de l'intérieur.
05:03Est-ce que le public devient français ?
05:06Moi, j'ai l'impression que chaque course, là, il y a eu trois...
05:08Parce qu'il y a eu trois courses, trois médailles d'or françaises.
05:10Qu'est-ce qu'il se passe ? L'ambiance ? Raconte-nous.
05:15Il y a pas mal de public qui a quand même décidé de partir assez vite après la course.
05:19Je pense qu'ils en ont peut-être marre, les étrangers,
05:21de venir applaudir les Français sur chaque podium.
05:24Mais en tout cas, de l'intérieur, exactement tout ce que vous avez dit,
05:26c'est super électrique, tout le monde se prend au jeu.
05:28C'est la course qui est la plus ouverte et puis surtout,
05:31c'est le format le plus jeune sur le billet de long.
05:33Donc, c'est un format un peu atypique, cette course du single mixte.
05:37C'est vraiment un effort différent.
05:39Vous venez de le décortiquer, les tirs, ça va plus vite, le ski, ça va plus vite.
05:42Donc, on n'a encore pas beaucoup de recul.
05:44Peut-être qu'un jour, on aura vraiment des spécialistes de ce format.
05:46Dans quelques années, on ne sait jamais si un jour, ce format devient olympique.
05:49Mais sinon, pour tout le reste, l'ambiance était encore dingue.
05:51Oui, les Français gagnent encore une fois, alors qu'on avait aujourd'hui des adversaires.
05:56On l'a vu, un redoutable.
05:58C'était loin d'être gagné à mi-course.
05:59Mais finalement, on s'en sort.
06:00On ne comprend pas trop, mais c'est exceptionnel et on en profite.
06:04Merci, Alexis.
06:04Il avait déjà été sacré sur l'épreuve, un an dernier, quand il a fini au Maillet.
06:07Mais c'était avec Loujean Monod.
06:09Aujourd'hui, c'est avec Julien Simon.
06:10Donc, il a pu défendre sa couronne.
06:13Il n'avait pas été sélectionné pour le premier relais mixte de ces mondiaux-là.
06:16Ça avait fait parler.
06:18Il a pris sa revanche, en quelque sorte.
06:21Déjà, il a pris sa revanche sur la poursuite et sur l'individuel en allant chercher deux médailles de bronze.
06:27Et puis, Simon Fourcade, l'entraîneur, nous disait en avant-course qu'ils avaient déjà décidé,
06:32avant les mondiaux, que Quentin ferait le single.
06:35Donc, déjà, dans l'approche mentale de la course, il savait qu'aujourd'hui, il serait au départ.
06:41Donc, même en ayant couru un individuel 20 kilomètres hier,
06:45c'est quelqu'un qui a des facultés de récupération exceptionnelles, Quentin.
06:48Donc, il savait qu'aujourd'hui, il fallait remettre le couvert et repartir à la guerre pour aller chercher un titre.
06:54Et par rapport à ce que tu dis, vu que c'était déterminé en amont, en fait,
06:56pourquoi est-ce qu'ils ne l'ont pas prévenu que sur le précédent relais, ce n'est pas lui qui allait participer ?
07:01Est-ce que c'était pour le piquer dans son orgueil, justement, avoir la quintessence de sa niaque, un peu, sur cette course ?
07:06Alors, le relais mixte, c'est la première course qui lance les mondiaux.
07:10Et là, pour le coup, au niveau de la compo de l'équipe, pour ne pas faire de vagues en interne,
07:15pour mieux attaquer les championnats, les staffs ont tendance à prendre le classement général.
07:21Oui, oui, bien sûr.
07:22Et là, pour le coup, c'est vrai que Quentin, même s'il est en train de faire des mondiaux de dingue,
07:26au classement général, Eric est 3e et Emilia est 4e.
07:30Donc, du coup, ils ont constitué l'équipe comme ça, par rapport au classement général.
07:35Il ne l'a pas saisi comme ça, lui ?
07:36Et lui, il ne l'a pas saisi comme ça, ça l'a un petit peu piqué quand même.
07:40Je pense que sa première médaille de bronze, il va la chercher un peu à l'orgueil quand même.
07:45Il remet ça sur l'indive.
07:47Et puis là, aujourd'hui, il savait qu'ils allaient courir.
07:49Mais là, d'aller chercher le titre, ils étaient attendus, c'est très fort.
07:53Mais une fois de plus, quand on regarde, quand on voit que le 6e est à 18 secondes et qu'on sait qu'une balle de pioche,
07:57tu parlais tout à l'heure de temps de tir encore plus rapide.
08:00Il faut savoir que sur les relais, on a 3 balles de pioche supplémentaires par tir si on rate.
08:05Donc, ça a tendance à vraiment engager fort.
08:07Une balle de pioche, c'est à peu près 11 secondes de temps perdu.
08:10Et les 6e sont à 18 secondes.
08:12Il y a beaucoup moins de laps de temps pour se tirer, en plus.
08:14Là, les Français, aujourd'hui, ils piochent une fois de plus, ils sont 5e.
08:17Donc, c'est là où c'est dingue.
08:19On va aller voir Alexis qui est toujours sur place, qui est toujours avec nous.
08:22Alexis, sur ce sujet-là, justement, le petit quoi qu'on va dire
08:27avec Quentin Fillon-Maillé qui n'a pas démarré les premiers relais de ses mondiaux
08:31et puis qui, finalement, revient très fort aujourd'hui.
08:33Est-ce que, même s'il avait pris la parole pour dire qu'il n'en voulait pas du tout à ses coéquipiers,
08:38mais plus aux staffs, l'ambiance est comment dans le groupe maintenant ?
08:42Est-ce que tout est de côté ? Est-ce que tout va mieux ?
08:48L'ambiance est bonne.
08:49J'ai vu plusieurs fois Quentin.
08:51Hier, je l'ai croisé une fois qu'il avait sa médaille autour du cou.
08:55Franchement, non, l'ambiance est très bonne.
08:57On a un collectif qui vit bien.
08:58On l'a vu hier avec Eric qui se fait tondre, par Fabien.
09:02Tout le monde est là.
09:03Peut-être que pour Emilien, c'est un peu plus dur en ce moment
09:05parce qu'il doit y avoir de la déception par rapport à certains objectifs individuels qu'il avait.
09:09On va arriver sur la prochaine course pour les garçons sur un format où ils seront tous les quatre ensemble.
09:14En fait, il n'y a plus la place pour ça.
09:16Maintenant, il faut faire une équipe, il faut se souder et aller chercher une médaille.
09:18C'est peut-être ça aussi le piège dans notre course aux records.
09:21On a envie de voir l'équipe de France aller chercher des records.
09:24On est tellement fort depuis le début de ces mondiaux
09:27que les deux relais qu'on va aborder, le relais féminin et le relais masculin,
09:30il ne faut pas penser qu'on a déjà la médaille avant d'avoir fait la course.
09:33C'est là où il va falloir que les équipes restent bien mobilisées en se disant
09:36« Ok, on est performant, mais une course de biathlon, une médaille en biathlon,
09:39ça va toujours vraiment se chercher en collectif. »
09:41Et Quentin, j'ai vraiment l'impression que c'était peut-être un décalage
09:45entre sa pensée et la façon dont il a communiqué autour de cette histoire.
09:50En réalité, là, vu de l'intérieur pour nous, on ne ressent absolument rien.
09:55Les athlètes sont contents d'être ensemble.
09:57Alexis, merci beaucoup pour ces petites précisions.
09:59Merci d'avoir été avec nous. On te libère demain, c'est jour off.
10:02Donc repose-toi bien.
10:04Fred, on en arrive au bilan à présent.
10:07Ça nous intéresse, nous déjà, pour l'équipe de France,
10:09mais aussi pour tes cheveux qui vont devenir bleus, bien sûr.
10:12Parce que si jamais on dépasse le record, tu te tains en bleu.
10:16Tu as pris la parole, tu as pris la promesse avec nous.
10:19Tinture sérieuse chez le coiffeur ou juste un coup de bombe ?
10:22Non, c'est Pierre Bouby qui va le tâcher.
10:24Là, on est à 10 médailles en 8 courses.
10:27Le record absolu, c'est 14. Il en faut encore 4.
10:30Donc là, les athlètes, si vous me regardez, 4 médailles, les gars.
10:34Honnêtement, Alexis disait qu'il ne fallait surtout pas arriver en vainqueur
10:39et rester concentré. Je n'ai pas l'impression que c'est le mood de l'équipe de France.
10:43J'ai l'impression qu'ils sont assez focus, quand même.
10:45C'est ça qui m'inquiète pour mes cheveux.
10:49Ils sont bien focus sur l'objectif.
10:51Même si les garçons restent invaincus depuis le début de la saison,
10:55ils ont gagné tous les relais.
10:57On a vu des Norvégiens avec les Kristiansen, qui ne courira peut-être pas le relais,
11:03présents sur place quand même, dire qu'il a carrément dit dans les médias
11:07que je veux que la Norvège écrase la France.
11:10Les Norvégiens sont attendus aussi au tournant.
11:13Ils veulent aller chercher ce titre supplémentaire.
11:15On imagine que les Frères Bœufs, ce sera leur dernier championnat du monde en relais.
11:19J'ai l'impression que cette radia française nous fait presque oublier
11:21que c'est le dernier championnat du monde de Yoannès Bœuf.
11:24C'est ça. Yoannès, son frère aussi.
11:26On imagine qu'ils auront envie d'aller gagner ensemble un dernier titre en relais.
11:29Ce n'est pas assez loin d'être fait.
11:31Pour ça, il va falloir mettre en place, ça tombe bien,
11:34toutes les choses que les Français mettent en place depuis le début de ces mondiaux
11:37pour aller chercher une médaille, un titre.
11:39C'est la même chose chez les filles.
11:41On a trois Françaises qui ont gagné des médailles.
11:44Il y en aura une quatrième ultra performante au départ.
11:47Elles sont championnes du monde en titre.
11:49Les Françaises ont un titre à garder.
11:51Fred, tu parlais tout à l'heure de récupération des biathlètes.
11:54Est-ce que tu penses que cette rasia est due aussi au fait
11:57que la préparation a été ultra pointue et beaucoup plus performante que les autres nations ?
12:01Oui, ils sont injouables physiquement.
12:03Ils ont eu des préparations un peu similaires avec d'autres nations quand même.
12:07Là où ils sont très bons, je l'ai dit en début de semaine,
12:12je ne l'ai jamais vécu en tant qu'ancien coach,
12:15c'est qu'à l'époque, les championnats du monde, les Jeux olympiques
12:19comptaient pour le classement général de la Coupe du monde.
12:22Et là, depuis deux saisons seulement, c'est tout nouveau,
12:25les mondiaux sont isolés dans la saison.
12:27On va se battre décembre, janvier pour aller gagner des points
12:30et être placés au général.
12:32Le mois de février est consacré aux mondiaux
12:34où il n'y a plus de points à prendre.
12:36Dans une semaine et demie, ils retournent à la guerre
12:38pour reprendre les points au général.
12:40C'est là où ils sont bons et très forts dans la prépa,
12:42c'est qu'ils ont su isoler l'événement, se dire
12:45là les filles, les gars, on est en début de saison,
12:47pendant deux mois, on se met à la planche,
12:49on joue le classement général.
12:51Derrière, en février, dans le management, le coaching,
12:53dire là on va au mondiaux, c'est pour gagner des médailles,
12:56mais enlevez-vous de la tête qu'on n'y va plus pour jouer le général.
12:59Une Franziska Preuss, c'est ce qu'elle a très bien fait aussi,
13:02parce que même si on parle un petit peu moins de l'équipe d'Allemagne,
13:05Preuss, elle est leader du général, pour moi, elle est à quatre médailles.
13:08C'est ce qui fait la force des plus grands,
13:10et en tout cas, les Français ont bien préparé leur coup.
13:13Merci Fred, tu as été brillant comme d'habitude,
13:15on te laisse filer, on va poursuivre à présent,
13:18sur le plateau, on passe à Planète Sport.
13:20Jingle !
13:21Bravo !
13:26On va commencer cette Planète Sport avec un petit peu
13:28la Ligue des champions, la correction hier soir
13:30du Paris Saint-Germain face à Brest,
13:32c'était au Parc des Princes, un festival de buts
13:34pour les Parisiens, accrochez-vous bien, 7-0,
13:36je vais vous montrer les 7 buts.
13:37Ici, à la 20ème minute de jeu, c'est Barcola,
13:39sur le côté gauche, la justesse pour ouvrir le score.
13:42Ensuite, le centre de João Neves, c'est Gvarg Velha
13:44qui va reprendre au second poteau, ça fait donc 2-0
13:46pour le Paris Saint-Germain.
13:47Le retour des vestis à peu près à l'heure de jeu,
13:49la spéciale signée Vitinha, il ouvre son pied, 3-0.
13:52Puis, le quatrième but inscrit par Désiré Doué,
13:54qui va être bien servi par Gonçalo Ramos.
13:56Nuno Mendes, ici pour le 5-0, servi par Hakimi,
13:59Gonçalo Ramos va lui aussi marquer,
14:01sans mettre beaucoup de puissance.
14:02Et enfin, le but du jeune Mayoulou, 18 ans,
14:057ème et dernier but de la soirée.
14:07Le Paris Saint-Germain s'impose avec 7 buteurs différents.
14:09En 8ème de finale, ce sera soit l'Iverpool, soit le Barça.
14:12Pierre, est-ce qu'il y a un meilleur tirage,
14:14pour toi, à ton avis, sur ces deux équipes ?
14:16Non, il n'y a pas de meilleur tirage.
14:19Je ne pense pas que ce soit l'adversaire qui va faire
14:21que le PSG va changer son style de jeu
14:23ou va être plus en danger.
14:24Il n'y en a pas une des deux équipes
14:25que tu crains un peu plus pour Paris ?
14:26Franchement, les deux équipes,
14:28c'est les deux meilleures d'Europe de toute façon.
14:30Je ne vois pas où est-ce que tu te dis
14:32« Ah, ça va, c'est Barcelone »
14:34ou « Ah, ça va, c'est l'Iverpool ».
14:36À partir de ce point de vue-là,
14:37tu joues avec tes armes et tu sais…
14:39Moi, honnêtement, tout le monde va prendre ce match
14:42pour un vrai match test par rapport à cette équipe
14:44qui monte en puissance de semaine en semaine.
14:46Mais je crois qu'ils sont sur leur ligne.
14:50Je pense qu'il va y avoir match.
14:52Je n'ai aucune peur.
14:55Je me dis que si tu veux gagner avec des champions,
14:57il faut que tu passes par des matchs comme ça
14:59et gagner les meilleures équipes.
15:01Mais tu vois bien dans la presse
15:03et tout ce que tu diffuses avec le PSG,
15:05c'est que là, tu es clairement un favori de la compétition.
15:07Maintenant, il faut l'assumer et essayer d'aller au bout.
15:09Au-delà du statut, ce qu'on voit depuis le début d'année
15:12et même à la fin de l'année 2024,
15:14c'est que cette équipe est à la décertitude.
15:16On est quand même les premiers placés,
15:17à savoir qu'il y a une petite faille
15:19dans le club, sur le terrain.
15:21On est là à l'exploiter.
15:23Depuis trois, quatre, cinq mois,
15:25Paris, bravo, chapeau, les choses se mettent en place.
15:27En plus du jeu proposé.
15:29Parce que gagner 7-0,
15:31ce n'est pas juste Goliath qui écrase David.
15:33C'est que mettre 7-0 en Ligue des Champions,
15:35même quand il y a un écart, il faut le faire.
15:37Ils n'ont plus d'humour.
15:38Ils n'ont plus d'humour, le PSG.
15:39Ils roulent sur tout le monde.
15:40Peu importe que ce soit Brest, Barcelone ou Liverpool.
15:42En fait, ils ont leur certitude
15:44et ils imposent leur style.
15:46Maintenant, évidemment que la confrontation
15:48sera différente.
15:49Mais moi, cette équipe-là,
15:50plutôt que de regarder contre qui
15:52sera l'adversaire le plus abordable,
15:54je vois juste que c'est une équipe,
15:55peu importe qui il y a,
15:56on a nos certitudes aujourd'hui.
15:58Erwann, tu as un petit côté de ton cœur
16:00qui est breton.
16:01Parce que ça gâche un petit peu
16:03cette fin de parcours.
16:04Pour moi, c'est un 10-0 sur deux matchs,
16:06ça fait un peu mal.
16:07Oui, c'est sévère.
16:08Mais c'est la réalité aussi
16:10de la Ligue des Champions.
16:11Je ne veux pas dire que c'est bien
16:13de remettre un peu l'église au milieu du village
16:14par rapport à cette compétition.
16:15La Ligue des Champions,
16:16qui doit être le top du top,
16:17personne, j'imagine, va retenir
16:19ces matchs aller-retour.
16:21Même si le match allé,
16:22je pense qu'il mérite mieux les Brestois.
16:24C'était trop pour eux.
16:25Je pense que c'est les premiers à le savoir.
16:26Ce qu'on va retenir, c'est bravo.
16:27Le petit village gaulois
16:29qui a tenu l'aventure,
16:30elle est exceptionnelle.
16:31Déjà qu'ils y soient,
16:32qu'ils fassent ce qu'ils ont fait,
16:34grand bravo.
16:35Maintenant, on ne va pas non plus tomber
16:36sur des mecs qui se font rouler dessus.
16:38Je suis complètement d'accord avec toi.
16:39Mais ce qu'il faut juste relever
16:40par rapport à Brest,
16:41c'est que tu peux considérer
16:42qu'en fait, le PSG n'est plus suffisant.
16:46Ils te punissent constamment.
16:48Ils n'ont plus d'humour.
16:49Oui, c'est exactement ça.
16:50Mais tu ne peux pas en vouloir à Brest.
16:52Ils ont fait avec leurs armes.
16:54Pour prendre 7-0 en Ligue des champions,
16:56il faut être en Ligue des champions.
16:57Ce n'est pas tous les clubs de Ligue 1
16:58qui peuvent l'affirmer.
16:59Arrête-toi là-dessus.
17:00C'est parfait.
17:01On va continuer avec cette Ligue des champions.
17:02Un autre match hier.
17:03Un choc entre le Real Madrid
17:04et Manchester City.
17:053-2 à la L pour Madrid.
17:06Les Espagnols n'ont laissé aucun espoir aux Citizens.
17:08Notamment avec un homme,
17:09Kylian Mbappé.
17:10Une performance XXL.
17:12Dès la quatrième minute de jeu,
17:13regardez la passe en profondeur
17:15de Raul Asensio pour Mbappé.
17:16Le petit coup d'œil sur Ederson.
17:17Et puis là, le lob parfait.
17:20C'est battu.
17:211-0.
17:22C'était avec beaucoup de relâchement.
17:23Aucun doute pour Kylian Mbappé.
17:24Une action de classe derrière.
17:25La 33ème.
17:26Belligame qui va trouver Vinicius
17:27sur le côté gauche.
17:28Là, Rodrigo.
17:29Mbappé.
17:30Finalement, Rodrigo.
17:31Il l'a décalé légèrement.
17:32Et là, le crochet.
17:33Crac.
17:34La cheville dans la boîte à gants.
17:35Et puis Mbappé, voilà.
17:36Facilement.
17:37Pour le 2-0.
17:38Puis Mbappé, acte 3.
17:39Il est là, côté droit.
17:40Assez rare.
17:41Sa frappe du gauche est parfaite.
17:42City réduit à l'écart par Nico Gonzalez.
17:433-1.
17:45Pour Mbappé, titre aussi d'homme du match.
17:47Pierre Ancelotti, à la fin du match,
17:49il a déclaré que Mbappé pouvait atteindre
17:52le niveau de Cristiano Ronaldo.
17:54Est-ce que tu es d'accord ?
17:55Ou là, on est vraiment sur…
17:56Je n'ai pas du tout envie de comparer Mbappé
17:58à Cristiano Ronaldo.
17:59Pourquoi ?
18:00Parce que, pour moi, ce n'est pas du tout…
18:02En fait, là, il met 3 buts de numéro 9.
18:04Donc, le fait qu'on me chante qu'en fait,
18:06depuis un moment, 9, ce n'est pas…
18:07Ah oui, je t'ai vu sur Insta.
18:08Tu l'avais dit.
18:09Tu l'avais dit.
18:10Tu l'avais dit.
18:11Tu l'avais dit.
18:12Tu l'avais dit.
18:13Parce que tu vois les 3 buts.
18:14Ces 3 buts de numéro 9.
18:15Moi, franchement, hier, je vais…
18:16Peut-être qu'il y en a qui vont me siffler dans les oreilles.
18:18Moi, je vois le Ronaldo, le Brésilien, en fait.
18:20Les appels, le crochet dans la surface.
18:22Je vois des similitudes avec Ronaldo.
18:24Le troisième, c'est un but à Mbappé, plutôt.
18:27Oui, mais il parle du côté gauche.
18:29Il parle du côté droit, je veux dire.
18:30Ce n'est pas ses habitudes.
18:31Je ne veux pas chipoter.
18:32Ce qu'on croit, et je te rejoins,
18:33c'est qu'il t'arrives, il met des buts de 9
18:34et il remet des buts à Mbappé.
18:35Exactement.
18:37Si tu fais le mix des deux,
18:38ça peut donner mal à la tête.
18:39Franchement, Erwann, là, il a l'impression,
18:40il a retrouvé ses jambes.
18:41Tu n'as pas fini, Greg, par contre.
18:44C'est la planète de Pierre Bouby
18:46ou c'est la mienne ?
18:47Non, c'est la mienne.
18:48Erwann, le jeu de jambes qu'il a retrouvé,
18:50c'est aussi là où il fait beaucoup plus la différence.
18:52Il avait été un peu plus clinique face au but.
18:54Maintenant, il a l'impression qu'il a les deux.
18:55On ne va pas découvrir que Mbappé est un grand joueur.
18:57Ça va vite, ça va fort.
18:59Je pense que là-haut, il faut que ça soit aussi bien.
19:02Ça a l'air bien.
19:03Et puis, Nicolas Anelka avait dit
19:05que c'était une transition pour lui
19:07qu'il fallait apprendre aussi ce rôle de numéro neuf.
19:09Et finalement, on va lui donner raison
19:11parce qu'il a fallu du temps pour qu'il apprenne ce rôle.
19:13Toi aussi, tu l'avais dit, Pierre, mais bien sûr.
19:15Je ne suis pas Nicolas Anelka, mais je l'avais dit avant.
19:17Je ne préfère pas Nicolas Anelka, si tu ne m'en veux pas.
19:19En tout cas, voilà.
19:20Et puis, même pour lui, pour son histoire avec le Real,
19:23marqué un triplé en Ligue des champions face à City,
19:25qui est plus une équipe qui se rapproche de la Ligue 2
19:27que de la Ligue des champions,
19:28peu importe, dans les têtes,
19:30on va surtout retenir que face à un grand d'Europe,
19:33il a mis un triplé, même pour lui, avec les supporters.
19:35C'est dur de mieux faire, en tout cas.
19:37Pierre, juste un mot sur l'association de l'attaque au Real.
19:40J'ai regardé, c'est 17 buts en 5 matchs,
19:42juste en Ligue des champions.
19:43Pour le Real, l'attaque des Galactiques,
19:45maintenant, elle est rodée.
19:46Il n'y a plus aucun doute sur l'animation.
19:47Oui, je pense.
19:48Chacun a compris les caractéristiques de l'autre
19:52et je trouve qu'ils se trouvent de plus en plus
19:54qui plus est contre un gros.
19:57Je dis un gros, c'est Man City.
19:59Mais hier, c'est affreux ce qu'ils nous ont proposé.
20:02Je pense que c'est clairement un lâchage de coach.
20:04Moi, je ne vois pas ça autrement.
20:06Ils sont tous arrêtés.
20:07Il n'y a personne qui bouge.
20:08On voit Mbappé sur le dernier but,
20:09où il est tout seul contre 5 mecs.
20:11Ils sont tous dans la surface.
20:12C'est n'importe quoi.
20:13Tu en as joué des gros matchs.
20:14Tu vas à Bernabeu.
20:16Tu n'as qu'un but à remonter.
20:18Trois minutes, tu prends un ballon dans le dos.
20:20Les gars, vous en faites de ta raison.
20:21Ils ne sont pas prêts à jouer.
20:22Et quand tu fais des choses comme ça,
20:23avec l'effectif, l'expérience de cette équipe-là,
20:25moi, j'ai l'impression...
20:26Je ne sais pas s'il y a un lâchage de coach officiel.
20:28En tout cas, les signes ne sont pas bons.
20:30La communication ne passe plus.
20:32Grand City de Pep, j'ai l'impression que c'est fini.
20:34Je l'avais dit aussi, ça, d'ailleurs.
20:36Un mot de NBA pour terminer
20:39avec une nouvelle défaite des Lakers
20:41face aux Hornets,
20:42alors qu'ils menaient assez tranquillement cette rencontre.
20:44Les Lakers ont complètement déjoué
20:46en fin de 3e quart d'an
20:47pour finalement s'incliner 100-97.
20:49Pourtant, les Brunsens étaient en jambes.
20:5126 points, avec notamment ce dunk incroyable
20:53sur une passe de Doncic.
20:56Mais a perdu 6 ballons,
20:57c'est déjà donc sa 2e défaite en 3 matchs
20:59depuis son arrivée.
21:00Les Lakers s'inclinent avec notamment
21:02à 10 secondes de la fin
21:03les deux ratés de LeBron James.
21:04Vous allez voir à l'image, à 3 points.
21:06Le premier est manqué,
21:07puis derrière, juste sur le gong.
21:09Malheureusement, c'est raté aussi.
21:11Erwann, tu es étonné par cette nouvelle défaite
21:13des Lakers version LeBron James-Doncic ?
21:15Je suis étonné qu'en 2025,
21:17on parle d'ennemis, on parle de gongs,
21:18mais pas de buzzers.
21:19Je te la donne, c'est pour moi, c'est gratuit.
21:22Non, mais on savait de toute façon
21:24quand on est venu.
21:25L'arrivée de Luka Doncic,
21:27évidemment que ça fait saliver,
21:29l'associé à LeBron James.
21:30Après, on sait que ces deux joueurs
21:31ont besoin d'avoir la balle.
21:33On sait que Luka Doncic,
21:34avant d'être transféré,
21:35il était blessé.
21:36Il est resté 6 à 7 semaines sur le carreau.
21:38Ce n'est quand même pas des physiques fins,
21:41des mecs un peu lourds,
21:42un peu en surpoids.
21:43C'étaient les grands débats
21:44autour de Doncic.
21:45Il va lui falloir du temps
21:46pour quelques matchs,
21:47voire quelques semaines,
21:48pour revenir en forme
21:49et voir comment ils vont pouvoir
21:51cohabiter ensemble.
21:52Il va falloir aussi que tactiquement,
21:54il puisse lui aussi apprendre
21:55à jouer sans le ballon.
21:56Depuis qu'il est à Dallas,
21:57Luka Doncic, il a toutes les possessions
21:59de son équipe.
22:00Avec LeBron, ça ne peut pas être pareil.
22:02Il n'empêche, ça fait deux défaites
22:03en trois matchs.
22:04Celle avant l'Olympique de Los Angeles,
22:06c'était face au Jazz.
22:07Ce n'est pas une grande équipe.
22:08Là, c'est face au Rennais.
22:09Ce n'est pas non plus une grande équipe.
22:10Donc, attention de ne pas non plus
22:11en laisser trop en route.
22:12Ils ont quand même potentiellement
22:13un avantage du terrain
22:14à chercher pour les playoffs.
22:16Erwan, depuis le temps qu'il est arrivé
22:18aux Lakers,
22:19est-ce que toi, tu vois
22:20peut-être pas un changement
22:21de comportement,
22:22mais un truc différent
22:23de ce qui se passait
22:24justement dans son ancien club,
22:25à Longstitch ?
22:26Très rapidement, un défi.
22:27Tu dois faire court.
22:28Ne parle pas alors.
22:29Il a moins la balle.
22:30Je vais te renvoyer du plateau.
22:31Il a moins la balle.
22:32Il n'a jamais joué
22:33avec un mec aussi fort.
22:34Il va falloir que les deux
22:35apprennent à cohabiter.
22:36Ils en ont envie, j'en suis sûr.
22:37Mais ça va demander du temps quand même.
22:39Mais une fois que ça va marcher,
22:40attention.
22:41Restez avec nous dans un instant.
22:43Dans le foot français,
22:44France 2 s'est procuré
22:45les images
22:46de la réunion des présidents
22:47de Ligue 1
22:48avant de désigner Dazn et Bean
22:49comme diffuseurs.
22:50Une réunion entre coups de pression
22:51et cacophonie générale.
22:52On vous donne les détails
22:53après la pub.
22:54A tout de suite.
23:06Dernière ligne droite
23:07dans l'équipe de choc.
23:08Greg Noally, Pierre Boubi
23:09et Rwana Botred
23:10sont toujours en place.
23:11On prend la direction
23:12de Dublin
23:13pour la troisième étape
23:14de la première ligue
23:15de fléchettes.
23:16Hamza Rahmani
23:17est déjà sur place.
23:18Il nous attend.
23:19Salut Hamza.
23:20Ça démarre à 21h
23:21sur notre antenne.
23:22Ambiance de folie
23:23à attendre encore ce soir.
23:24C'est ça ?
23:25C'est ça ?
23:26C'est ça ?
23:27Oui, effectivement.
23:28Ambiance de folie.
23:29Vous le voyez juste derrière moi.
23:30La salle qui est encore vide.
23:31On est en plein préparatif
23:32parce qu'hier,
23:33on était ici même
23:34dans cette salle
23:35sur un moment totalement différent.
23:37C'était le concert de Pitbull.
23:38Et là, je suis à l'emplacement même
23:40où les joueurs débarquent sur l'arène.
23:43Ils sont, regardez, juste ici.
23:45Un petit couloir a été aménagé
23:47avec du public,
23:49ceux qui ont payé généralement assez cher,
23:51sur la droite.
23:52Ils vont continuer de descendre
23:53avec la musique de leur show, évidemment.
23:55Vous l'aurez deviné.
23:56Je vous conseille d'ailleurs
23:57l'entrée de Stephen Bunting
23:58tout à l'heure.
23:59Généralement, les joueurs
24:00vont s'arrêter ici
24:01parce qu'il y aura des membres
24:02de leur famille
24:03sur ces tables-là.
24:04Le petit câlin,
24:05les petits mots d'encouragement
24:06avant de prendre
24:07les huit marches,
24:08les huit petites marches
24:09qui les séparent
24:10de l'arène
24:11du côté de Dublin.
24:13C'est généralement
24:14le même procédé
24:15n'importe où
24:16au Royaume-Uni
24:18et dans le monde.
24:19C'est à cet endroit-là
24:20qu'ils vont se retourner,
24:21qu'ils vont finir leur chanson
24:22devant plus de dix mille personnes
24:23aujourd'hui attendues.
24:25Pour être monté tout en haut,
24:26je peux vous assurer
24:27qu'on ne voit pas forcément
24:28la cible qui se trouve
24:29juste ici.
24:30Mais il y a des écrans géants.
24:31Vous en voyez un juste là.
24:32Il y en a un autre
24:33derrière moi
24:34et deux autres
24:35un peu plus haut
24:36pour permettre
24:37à l'ensemble du public
24:38de voir.
24:39Et c'est ici même
24:40que se disputeront
24:42ces rencontres
24:43avec les quarts de finale,
24:44les demi-finales
24:45et donc la finale
24:46de cette troisième journée
24:48de cette première ligue
24:49ici du côté de Dublin.
24:51Merci beaucoup Hamza.
24:52On te laisse profiter pour nous.
24:54Et puis on sera bien devant
24:55la chaîne L'Équipe
24:56à 21h05 ce soir.
24:58On passe à la crise
24:59des droits télé.
25:00À présent,
25:01hier,
25:02le journal L'Équipe,
25:03France Télévisions
25:04a diffusé le contenu
25:05d'une réunion explosive
25:06entre les partis
25:07et les présidents
25:08du foot français
25:09pour l'attribution
25:10des droits à Dazone
25:11et Bein.
25:12Les principaux passages,
25:13on les voit avec Greg.
25:14On va juste remettre
25:15un tout petit peu de contexte.
25:16C'était le 14 juillet dernier
25:17lors d'un collège de Ligue 1
25:18avec plusieurs présidents
25:19de club,
25:20mais pas que.
25:21C'est un jour décisif
25:22parce que c'est là
25:23que le choix Dazone
25:24comme diffuseur
25:25a été voté.
25:26On va regarder
25:27la première déclaration,
25:28la première passe d'armes
25:29entre Nasser Al-Ralifi,
25:30le président du Paris Saint-Germain
25:31mais aussi de Bein Sport
25:32et de John Textor,
25:33le président de l'Olympique Lyonnais.
25:34Nasser Al-Ralifi commence
25:35en disant
25:36« Laisse-moi finir.
25:37Tu vis dans un monde différent.
25:38Tu ne sais pas
25:39ce qu'est la Ligue française.
25:40Je ne dis pas
25:41que je suis meilleur que toi
25:42ou que quiconque. »
25:43John Textor lui répond
25:44« Si nous m'en comptons,
25:45peut-être qu'un autre président
25:46que Nasser devrait parler.
25:47Nasser, tu es un tyran. »
25:48Nasser Al-Ralifi répond
25:49en répétant plusieurs fois
25:50« John, John, John,
25:51arrête de parler.
25:52Tu ne comprends rien.
25:53Tu viens de je ne sais pas où,
25:54cow-boy, et tu nous parles. »
25:55John Textor lui répond
25:56en lui disant
25:57« Non, je suis un étranger.
25:58Je suis un idiot.
25:59»
26:00Nasser Al-Ralifi va terminer
26:01en menaçant de partir de cet appel.
26:02Jean-Pierre, je sors de cet appel
26:03parce que lui, vraiment,
26:04va me fâcher, je te jure.
26:05Je perds mon temps.
26:06Je sors de Réunion.
26:07Lui, il ne comprend rien,
26:08je te jure.
26:09Je n'ai pas vraiment
26:10de questions sur ce thème.
26:11J'ai juste envie de vous dire
26:12que c'est l'incompétence générale
26:15diffusée aux yeux de tous.
26:16C'est à la fois effrayant,
26:19intéressant de voir
26:20ce qui se passe en coulisses
26:21et finalement, tout ce qu'on voit
26:23de l'extérieur, ça nous conforte
26:26dans l'idée qu'en fait,
26:27en interne, c'est encore
26:28un bon bordel et que finalement,
26:30personne ne veut élever
26:33le football français
26:34pour les gens qui le consomment.
26:35C'est que chacun tire dans son sens
26:38et que les relations sont…
26:39On a l'impression quand même
26:41que quand c'est des présidents
26:42de cette stature-là,
26:44avec ces positions-là,
26:45on a l'impression quand même
26:46que les Réunions sont,
26:47même si ça peut être un peu houleux,
26:48savent se parler,
26:49veulent trouver des solutions ensemble.
26:52Là, on a l'impression
26:53que c'est quand même à la fois
26:54une des guerres d'égo monumentales
26:56et en même temps, chercher…
26:58Je ne vois pas où on essaie
26:59de trouver le meilleur
27:00pour le téléspectateur
27:01qui est clairement depuis des années
27:03floué complètement
27:04avec ces changements systématiques
27:06de diffuseurs.
27:07Et puis, on sent qu'il y a
27:09quelqu'un qui est au-dessus du lot.
27:10On ne va pas faire
27:11de comparaisons douteuses
27:13mais en tout cas,
27:14on sent que quelqu'un
27:15se sent bien supérieur
27:16à la moyenne
27:17et ce n'est pas forcément
27:18rassurant pour la suite.
27:19De toute façon,
27:20ce n'est pas nécessairement
27:21le bien-être, l'intérêt
27:22des téléspectateurs
27:23qui est pris en compte
27:24dans cette Réunion.
27:25On le voit bien,
27:27mais c'est plus l'intérêt
27:28des clubs qui finalement
27:29veulent de l'argent
27:30rapidement,
27:31le plus rapidement possible.
27:32Bon, toi Pierre,
27:33qu'est-ce qui en ressort
27:34de ce contenu
27:35quand tu l'as découvert ?
27:36Honnêtement, rien.
27:37Je veux dire,
27:38ils ont fait deux heures
27:39et quart de Réunion.
27:40J'ai l'impression
27:41que c'était une réunion
27:42entre délégués de classe
27:43de sixième
27:44à deux doigts d'entendre
27:45c'est celui qui dit qui est.
27:46Franchement,
27:47c'est assez pathétique.
27:48J'ai été assez surpris
27:49que des chefs d'entreprise
27:50et des gens aussi haut placés
27:51et une réunion comme ça
27:52avec si peu de respect,
27:53si peu de l'ordre du jour.
27:54On ne sait même pas
27:55lequel c'est,
27:56tellement ça part
27:57dans tous les sens.
27:58Ça part sur des sujets
27:59qui n'ont aucun sens
28:00et Nasser Al-Ralifi
28:01monopolise la parole
28:02et veut couper la parole
28:03à tout le monde.
28:04Moi, je trouve
28:05que c'est assez dramatique
28:06et ça en dit long
28:07quand même
28:08sur les sujets
28:09les plus importants
28:10que j'ai rencontrés
28:11et que j'ai rencontrés
28:12et que j'ai rencontrés
28:13et que j'ai rencontrés
28:14et que j'ai rencontrés
28:15et que j'ai rencontrés
28:16et que j'ai rencontrés
28:17et que j'ai rencontrés
28:18et que j'ai rencontrés
28:20sur les gestionnaires
28:21de notre lien
28:22qui sont les présidents
28:23de clubs.
28:24Quand on voit
28:25le nombre de clubs
28:26qui sont dans la galère
28:27justement,
28:28s'il n'y a pas du cash
28:29qui rentre tout de suite,
28:30tu comprends
28:31un petit peu plus
28:32pourquoi quand tu vois
28:33les réunions
28:34qui sont en train
28:35de se passer.
28:36Moi ça me met
28:37très mal à l'aise
28:38par rapport
28:39à ce qu'on vend
28:40et je comprends
28:41pourquoi
28:42il n'y a personne
28:43qui veut acheter nos droits
28:44et je trouve que
28:45la raison est
28:46assez claire là dessus,
28:47c'est que
28:48c'est que rien n'a de sens.
28:50Il n'y a pas de vision.
28:52Tu as envie de croire qu'il y en a certains qui en ont une,
28:55mais en fait, ils ne peuvent pas en placer une.
28:57C'est vrai que tu as raison, tu fais bien le dire,
28:59parce qu'on entend certains présidents avoir des volontés d'échanger,
29:02d'avoir des visions à moyen terme.
29:04Mais ce qu'on voit, c'est que les clubs veulent de l'argent très vite.
29:07Déjà, ce n'est pas bon signe.
29:09C'est qu'en fait, quand on voit,
29:11c'est un exemple facile à prendre,
29:13mais la première ligue, comment elle s'est créée,
29:15ça a été une vision d'un mec qui, sur 30-40 ans,
29:17dans les 5 dernières années, a réussi à développer une vraie machine.
29:20Et derrière, l'argent est arrivé.
29:22En France, depuis 5-6 ans, il n'y a pas de...
29:24Tu peux remonter.
29:26Ce sont des visions à très court terme.
29:28On veut prendre de l'argent.
29:30Et chaque année, tu repars à zéro et tu t'assoies sur rien.
29:32Et en fait, le problème est repoussé chaque année.
29:34Vous parliez justement des échanges assez compliqués lors de cette réunion.
29:37Un autre exemple à vous montrer, c'est la place d'armes
29:39entre Joseph O'Gorlion, le président du RC Lance,
29:41et Nasser El-Ralifi à nouveau.
29:43Joseph O'Gorlion était en train de parler dans cette réunion en visio.
29:46Ce qu'il déclare, c'est qu'il dit
29:48« Laisse-moi finir maintenant, ça suffit.
29:50Tu as parlé trois fois, Nasser. »
29:52Nasser lui répond « Mais s'il te plaît, sois respectueux.
29:54Le terme « ça suffit » ne l'utilise pas avec moi. »
29:56Joseph O'Gorlion continue en disant
29:58« Nasser, je pense que tu devrais respecter les autres présidents. »
30:00Nasser lui répond « Tu es intelligent.
30:02Tu es un homme d'affaires, mais tu ne comprends rien aux médias.
30:04Alors, s'il te plaît, parle en ton nom. »
30:06Joseph lui répond « Nasser, je pense qu'il faut que tu comprennes
30:08un concept qui, visiblement, vous échappe
30:10chez Beansport ou au PG ou au 2,
30:12qui s'appelle le conflit d'intérêts.
30:14Tu intimides tout le monde.
30:16On sent qu'il y a déjà cette opposition
30:18assez ferme de Nasser dans la création
30:20peut-être d'un projet d'une chaîne 100% de la Ligue.
30:22Il va même plus loin, Nasser.
30:24Il dit « Si tu n'es pas content, crée ton média
30:26et achète les droits. »
30:28Il se met dans une position compliquée.
30:30En fait, il les tient.
30:32Il les tient pour la simple et bonne raison
30:34qu'il y a un nombre de clubs considérables
30:36qui ont besoin de cash tout de suite.
30:38La problématique, c'est que ces clubs-là
30:40qui n'ont pas anticipé justement ces choses-là
30:42ont mal géré leur club.
30:44Donc, ils ont besoin d'argent tout de suite.
30:46Et Nasser, il le sait, ça.
30:48Donc, en fait, il dit « Si tu veux mettre de l'argent, vas-y.
30:50Moi, je propose ça. Si tu as plus, fais.
30:52Si tu veux faire des choses, fais-les. »
30:54Sauf que personne n'est en capacité
30:56de pouvoir investir dans le football français
30:58comme lui le fait.
31:00Le conflit d'intérêts, évidemment qu'il y est.
31:02Si Nasser a la casquette du président du PSG,
31:04il ne faut pas qu'il parle de Bine.
31:06Et s'il a la casquette du président de Bine,
31:08ça parle dans tous les côtés.
31:10Il est à l'UEFA.
31:12Il est à l'union des clubs des Coupes d'Europe.
31:14Il est président de Bine.
31:16Il est président du PSG.
31:18Ce qui est bizarre, c'est qu'on ne le découvre pas.
31:20C'est que la soupe était bonne pendant des années.
31:22Tout le monde s'est un peu gavé.
31:24Mais encore une fois, avec un projet
31:26qu'on ne découvre pas qu'il y a un conflit d'intérêts
31:28avec Bine et le Paris Saint-Germain.
31:30Donc, ça montre bien quelque part
31:32qu'on s'est gavé sans rien dire
31:34pendant des années.
31:36Il y a un peu moins à prendre.
31:38D'un coup, on fait sortir les choses.
31:40C'est très compliqué à gérer.
31:42Surtout, on voit que les décidaires
31:44de la Ligue, Vincent Labrune,
31:46quelle position a Vincent Labrune ?
31:48C'est quand même bizarre.
31:50C'est plutôt curieux de voir Vincent Labrune
31:52en sortie de conférence de presse
31:54quand les journalistes l'attendent.
31:56Il répond un peu comme un grand pape.
31:58Et comment là, il se fait parler ?
32:00Comment là, il se fait pointer du doigt ?
32:02Comment là, on voit qu'on tire la ficelle
32:04Et je me dis que c'est ces gens-là
32:06qui sont censés défendre les intérêts
32:08du football français. Compliqué.
32:10Justement, Vincent Labrune a pris la parole
32:12au tout début de cette réunion
32:14pour remercier Nasser Al-Raleifi
32:16qui l'a positionné en sauveur du foot français.
32:18Binsport avait offert 100 millions d'euros
32:20pour la dernière affiche de Ligue 1.
32:22Je tiens déjà à dire merci à Binsport
32:24et à Nasser Al-Raleifi.
32:26Ils n'étaient pas obligés de rien.
32:28Ils le font encore.
32:30De venir au soutien du football français
32:32Il est dans une position...
32:34Mais aussi sur le patron du football en France.
32:36Mais c'est la faute de la Ligue du coup.
32:38C'est qu'on ait laissé Nasser Al-Raleifi
32:40avec le P.G. Ebbine devenir ce qu'il est ?
32:42Mais il y a eu un vote Erwann.
32:44Ils ont voté pour.
32:46Donc au bout d'un moment, c'est bien beau
32:48de tomber sur Nasser, mais encore une fois
32:50quand tout le monde s'est gavé pendant des années...
32:52Non, c'est pas lui tomber dessus, mais il osse le ton,
32:54il s'énerve, il met la pression dès que quelqu'un
32:56essaie de le contredire et t'as personne de la LFP
32:58qui lui dit quoi que ce soit.
33:00Si en un peu plus de dix ans,
33:02dans le football français, il en arrive à être là.
33:04Tu crois que c'est juste sur cette réunion qu'il a pété un câble ?
33:06Moi je crois pas.
33:08On l'a mis au-dessus de tout.
33:10On l'a positionné comme un sauveur
33:12qui l'a peut-être même été.
33:14Mais aujourd'hui, on est dans un grand conflit d'intérêts
33:16qui est très dur à gérer.
33:18À partir du moment où
33:20on est dans ce schéma-là, dans ce modèle économique
33:22où les droits s'étendent
33:24donc au mois de février tu touches temps,
33:26au mois de mars tu touches temps, au mois de décembre tu touches temps
33:28les clubs encaissent
33:30après ils font ce qu'il faut avec l'argent
33:32forcés de constater qu'ils n'ont pas fait ce qu'il fallait.
33:34C'est ça le problème.
33:36En accueillant comme ça, comme tu dis,
33:38la soupe était trop bonne, on prend l'argent, on sait que ça va tomber
33:40maintenant après le produit.
33:42Quand t'es sûr de toucher l'argent, ton produit à toi, ton club
33:44tu l'organises pas forcément de la même manière
33:46parce que tu sais que ça va rentrer pendant cinq ans.
33:48La problématique c'est que si
33:50tu vas devant et que tu prends des initiatives
33:52et que t'es innovant et que t'essayes de faire un produit
33:54qui est vendeur et que toi tu récoltes les fruits
33:56évidemment qu'il y a des clubs qui vont finir sur le carreau
33:58parce qu'ils n'ont pas l'habitude de faire comme ça, c'est un autre modèle économique
34:00mais on va être forcé d'y aller en fait, on n'a pas le choix.
34:02Je vois pas où est le sauvetage
34:04parce que moi j'entends Canal+, à droite, à gauche
34:06ils vont arriver en donnant 200 bars
34:08écoutez, on vous les prend pour vos rangs de service, on va piller peanuts
34:10avec ce que vous nous avez fait avec
34:12Mediarpro et compagnie.
34:14La Ligue 1 va se faire tordre
34:16à un moment donné, prenez des initiatives
34:18et faites des choses.
34:20Je pense que Canal, ils le savaient, ils bossent trop bien
34:22sur le sport, on n'a qu'à voir ce qu'ils ont fait avec le rugby
34:24comme ils ont réussi à transformer
34:26ils sont en position de force
34:28là pour le coup on va venir les chercher
34:30en disant, c'est vous les sauveurs
34:32vous savez comment faire, ouais mais par contre
34:34c'est à notre tarif.
34:36Il va y avoir des dommages collatéraux très graves.
34:38On va s'arrêter là-dessus
34:40mon petit doigt me dit que
34:42la discussion va peut-être se poursuivre dans l'équipe de Greg
34:44mais je ne sais pas, je ne sais pas, on va le découvrir maintenant.
34:46J'ai précisé qu'il y a encore un diffuseur
34:48vous êtes en train de partir, il y a encore et toujours un diffuseur
34:50on va en parler justement
34:52on va se demander si c'est la crise la plus grave de l'histoire du foot français
34:54on va vous montrer les crises à travers le temps
34:56et on va voir à quel point là
34:58le nerf de la guerre économique est fondamental, vital
35:00pour les clubs et que c'est pas du tout drôle
35:02on va s'amuser de 2-3 incompétents
35:04mais quand ils sont une vingtaine
35:06c'est un peu plus embêtant
35:08on va se demander si Nasser Al-Raleifi est un peu comme vous
35:10et on ira faire ça en fin d'émission
35:12est vraiment le coupable idéal
35:14il y a peut-être des arguments pour, il y a peut-être des arguments contre
35:16on reviendra sur la démonstration du PSG
35:18quand le Bayern torse 7-0
35:20et ses adversaires ont dit c'est fantastique
35:22alors est-ce que ce PSG là est capable de gagner la sienne
35:24on y va franchement, plus spin-off, plus déjeuner
35:26merci beaucoup, Greg
35:28demain le retour de Franck Spiron
35:30la patronne
35:32la patronne à la présentation
35:34c'est la remplaçante maintenant
35:36pour moi elle est pas titulaire
35:38photos sur qui je veux
35:40sur nous, on est parfait
35:42ça va au niveau de l'ego ?
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