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00:00Bonjour Maude Bréjean, merci d'être avec nous, invité de la grande interview CNews
00:12Europe 1 ce matin. On va balayer toute l'actualité évidemment avec vous. Ce matin, je voulais
00:18qu'on commence par cette information de la nuit. Le Hamas a osé, le Hamas a rendu à
00:24Israël un corps qui était censé être celui de Shéry Bibas et qui n'était pas le sien
00:29en réalité. On sait la capacité de ces terroristes à commettre l'innommable, mais là un cran
00:34a encore été franchi. Comment avez-vous réagi en apprenant cette nouvelle ?
00:38Je l'ai appris comme beaucoup de Français, ce matin en me réveillant, c'est absolument
00:43insoutenable, on peine à trouver les mots. Ces gens sont en fait dépourvus de toute honse
00:49d'humanité, d'humanisme, de compassion. Il ne peut qu'avoir une pensée pour tout le
00:57peuple israélien, pour les familles des otages qui sont encore retenues là-bas. Je voudrais
01:03vous dire aussi ce matin que je suis extrêmement choquée de voir la réaction d'une partie des
01:09élus et de la classe politique française, notamment à la France Insoumise, qui depuis
01:14quelques mois, malgré ce qui se passe là-bas, malgré la douleur des familles, a continué à
01:20arborer un antisémitisme ouvert comme stratégie électorale. Et ça devrait tous nous interroger.
01:29Lors des dernières élections européennes, Rima Hassan a été élue sur la liste de la France
01:36Insoumise. Nous avons aujourd'hui en France une eurodéputée du Hamas à Bruxelles et une
01:42porte-parole de l'antisémitisme en France. Vous nous dites ce matin que Rima Hassan est la porte-parole
01:46du Hamas à Bruxelles, la porte-parole française du Hamas à Bruxelles ? C'est la porte-parole du
01:51Hamas à Bruxelles, porte-parole de l'antisémitisme en France. Elle a été élue parce que la France
01:56Insoumise l'a permis, parce que la France Insoumise fait de cet antisémitisme parfois un peu voilé
02:04pour éviter les ennuis judiciaires, une stratégie électorale. Et au regard de ce qui est en train de
02:11se passer en Israël, notamment au regard de ce qu'on a vu cette nuit, au regard de la douleur
02:16des familles des otages, au regard de la douleur d'un peuple, de nos compatriotes de confession
02:20juive en France, ce qui s'est passé, son élection et le positionnement d'un parti politique, d'un
02:27grand parti politique français, quoi qu'on en pense, qui fait des scores importants lors des
02:32dernières échéances électorales, doit nous questionner sur la tournure que prend parfois
02:41le débat français. Mot de Bréjon, Emmanuel Macron a confirmé hier soir que la France préparait
02:47l'envoi de militaires en Ukraine en cas d'accord de cesser le feu, des militaires qui participeraient
02:52non pas à une action belliqueuse, mais au maintien de la paix, mais des militaires quand même qui
02:58iraient sur le sol ukrainien. Faut que la France s'engage à ce point en cas d'accord de cesser le
03:02feu ? Le président de la République a été très clair. D'abord, il tient la ligne qui est celle
03:07qui est la sienne depuis des années maintenant, qui a été rejoint par l'ensemble des pays de
03:13l'Union Européenne, par la quasi totalité des partis politiques aujourd'hui en France, et je
03:18m'en réjouis. Il dit quelque chose de très simple. Pas de troupes, au sens belliqueuse du terme, comme
03:23vous dites, au sol en Ukraine. Il faut être très clair là-dessus. Je sais que ça a inquiété et que
03:28ça inquiète encore une partie de nos concitoyens. Mais en revanche, en cas d'accord de cesser le feu,
03:32dans un cadre organisé, pas seul, avec certains de nos alliés, on pourrait, et ce n'est pas décidé
03:39à ce stade, contribuer à organiser et à maintenir le cessez-le-feu sur place. Alors, on se dirige
03:47vers la paix, vous pensez ou vous estimez, comme François Bayrou, qu'il existe un risque que la
03:52guerre arrive sur le sol européen, autour de nous, comme il l'a dit ? On doit tout faire pour
03:56organiser la paix, pour se diriger vers la paix, parce que cette guerre, cette agression de la
04:02Russie envers l'Ukraine est absolument dramatique. Le président de la République donnait un chiffre
04:06hier qui m'a beaucoup frappé. Il parlait de mille morts et blessés par jour sur le front ukrainien,
04:13et donc ça ne peut pas durer. Maintenant, la paix, ce n'est pas la capitulation de l'Ukraine. Ce qui
04:21se joue là-dedans, c'est la sécurité de l'Ukraine, c'est aussi la sécurité des Européens, et donc on
04:26reste sur la ligne qui a été la nôtre depuis le début. Un engagement entier du président de la
04:31République, qui, je le rappelle, a été le premier à réunir Donald Trump et Volodymyr Zelensky lors de
04:37la réouverture de Notre-Dame à Paris, il y a quelques semaines de ça, qui a organisé en moins
04:41de 48 heures une réunion à l'Elysée en début de semaine avec nos partenaires européens, et qui
04:47se rendra à Washington la semaine prochaine. Donc c'est un chemin qui est étroit, c'est un chemin
04:51qui est difficile. La paix n'arrivera pas du jour au lendemain. Il y a des conditions qui doivent
04:57encore être travaillées, mais c'est évidemment le chemin qu'on doit prendre. Emmanuel Macron,
05:00qui, vous le dites, doit rencontrer Donald Trump lundi à Washington. Voici ce qu'il compte lui
05:05dire en tutoyant Donald Trump. Écoutez, je vais lui dire, au fond, tu ne peux pas être faible face
05:15au président Poutine. Ce n'est pas toi, ce n'est pas ta marque de fabrique, ce n'est pas ton intérêt.
05:22Comment ensuite être crédible face à la Chine si tu es faible face à Poutine ? Et puis, toi qui
05:25veux que l'Iran n'acquière pas la bombe nucléaire, tu ne peux pas être faible avec quelqu'un qui est
05:29en train de l'aider à l'acquérir. Toi qui veux que la Chine ne vienne pas contester Taïwan et
05:35autres, comment expliquer que la Chine n'a pas le droit d'envahir Taïwan et que la Russie aurait
05:39pas le droit d'envahir l'Ukraine ? Vous pensez qu'on a les moyens d'infléchir la stratégie de
05:45Donald Trump ? On a assez de persuasion, de poids ? En tout cas, l'Europe a un rôle central et le président
05:51de la République a été, à ce titre et dans le cadre des échanges et des négociations qu'il y a
05:56pu y avoir, la locomotive de l'Union Européenne. Moi, je pense qu'il a raison de parler comme ça
06:01à Donald Trump. Au fond, Donald Trump lui-même parle comme ça... Enfin, de dire qu'il va parler, on ne sait pas comment il va lui parler,
06:06mais en tout cas, il dit qu'il va lui parler comme ça. Avec une forme de franchise, de manière un peu brute,
06:12je pense que c'est comme ça aussi que Donald Trump comprend les choses. Et sur le fond, je pense
06:18qu'il a raison. Les États-Unis n'ont aucune raison de poser un genou à terre face aux exigences de
06:23Vladimir Poutine. Aucune. Maude Bréjon, invitée de la grande interview CNews Europe 1, députée
06:29Ensemble pour la République des Hauts-de-Seine. Je voulais qu'on revienne sur ce que dit Gérald
06:33Darmanin ce matin dans Le Figaro. Il dit que le narcotrafic n'est plus qu'une menace pour la santé
06:40et la tranquillité publique, mais que c'est une menace pour la sécurité intérieure. Il dit que ce n'est
06:46pas une menace, ce n'est plus une menace uniquement pour la santé et la tranquillité publique, c'est
06:51aussi une menace pour la sécurité intérieure. La lutte contre le trafic de drogue, ça doit être la
06:55priorité des priorités, et la sécurité intérieure est menacée par les narcotrafiquants. On doit en
07:01faire une priorité au même titre qu'on a fait une priorité de la lutte contre le terrorisme.
07:04Aujourd'hui, Gérald Darmanin le dit, c'est une menace sur la sécurité intérieure qui touche les
07:09grandes villes. On parle souvent de Paris, on parle souvent de Marseille, on parle souvent de Grenoble,
07:12mais qui touche aussi les communes plus rurales, les petits villages de France. Et donc on le prend
07:20à bras-le-corps. Moi, je suis très heureuse de voir qu'on a aujourd'hui un tandem extrêmement
07:24solide entre Bruno Rotailleau et Gérald Darmanin qui, chacun dans leur mission, se saisissent à
07:29bras-le-corps de ce qui doit effectivement être une priorité nationale, avec des prisons de haute
07:34sécurité qui vont être construites 4 à 5 d'ici 2027, une première qui sera opérationnelle en
07:41juillet prochain, et un nouveau régime carcéral qui sera inédit en France, inspiré de la lutte
07:49antimafia italienne, qui va nécessiter une loi qui arrivera à l'Assemblée nationale le 17 mars
07:55prochain. J'espère qu'on trouvera une large majorité pour la voter avec la droite, mais
08:00également avec la gauche, parce qu'il en va de, encore une fois, la sécurité de la nation et la
08:06sécurité des Français. Je voulais vous parler de l'immigration. Les vrais chiffres de l'immigration
08:10publiés récemment ont fait peur aux Français. Plus de 330 000 premiers titres de séjour en
08:15une année. 68% des Français sont favorables à un référendum sur l'immigration. C'est selon
08:21notre sondage CSA pour CNews, Europe 1 et le JDD qu'on a publié cette semaine. Et vous,
08:26est-ce que vous êtes favorable à un référendum sur l'immigration ? J'ai déjà eu l'occasion de
08:29m'exprimer sur votre plateau d'ailleurs. Je dis plusieurs choses. Je n'ai pas d'opposition de
08:32principe à un référendum sur l'immigration, et de manière générale, je n'ai pas d'opposition de
08:37principe à tout ce qui va dans le sens de questionner les Français sur ce qui les inquiète
08:43et sur leur quotidien. L'immigration en fait indéniablement partie. Pour autant, je le redis,
08:47les Français ont eu l'occasion à plusieurs reprises, à de nombreuses reprises électorales
08:52de s'exprimer sur cette question. On connaît leur positionnement, vous en parlez sur votre
08:56plateau de sondage en sondage. On connaît les résultats. Donc, est-ce qu'il est nécessaire
09:00de faire un référendum supplémentaire pour qu'enfin une partie de la classe politique
09:05entende ce besoin de reprise de contrôle et entende ce besoin de fermeté ? Peut-être.
09:09Je vais vous dire, je trouve cela dommage de devoir en arriver là parce qu'encore une fois,
09:13on connaît le résultat. On sait ce que veulent les Français dessus. Il y a un contraste phénoménal
09:19entre les divergences que ça peut créer au sein de la classe politique, au sein de l'Assemblée
09:24nationale et l'unanimité qu'on constate au sein de la population française avec des gens qui,
09:30peu importe leurs opinions partisanes, qu'ils viennent encore une fois de droite ou de gauche,
09:36nous donnent un cap, nous réclament un cap qui est extrêmement clair. Et d'échéance électorale
09:41en échéance électorale, il est extrêmement clair. On l'entend sur toutes nos circonscriptions
09:45de France. Et je crois qu'il est grand temps qu'une partie de la classe politique se réveille
09:51sur cette question, se réveille. Alors, Robert Ménard, il s'est réveillé depuis longtemps sur
09:56cette question. Il va être jugé parce qu'il a refusé de marier un individu en situation
10:01irrégulière sous OQTF. On en a beaucoup parlé. Et ce, alors que dans notre dernier sondage,
10:07mais 75 % des Français estiment qu'il faut interdire les mariages avec une personne en
10:13situation irrégulière. Vous défendez très concrètement Robert Ménard. Vous dites que
10:16c'est injuste ce qui lui arrive. Mais ce n'est pas injuste. C'est bien plus qu'injuste. C'est
10:21absolument incompréhensible. On marche complètement sur la tête. Je me mets à la
10:24place de vos téléspectateurs et des Français en général qui, en regardant ça, se disent
10:30on est chez les fous. On est chez les fous. Aujourd'hui, on parle d'une personne en situation
10:35irrégulière frappée d'une OQTF. Et M. Ménard se voit poursuivi par la justice parce qu'il a
10:42refusé de la marier précisément parce qu'il avait connaissance de cette situation-là. Moi,
10:48je ne sais pas expliquer ça aux gens. Et je veux bien qu'on me dise derrière que c'est la loi,
10:54que c'est le droit. Très bien, si c'est le droit, changeons-le. Je vois qu'une proposition de loi
10:58a été adoptée au Sénat hier ou avant-hier. Oui, mais elle pourrait être frappée d'un
11:02constitutionnel. J'espère, dans un premier temps, que le gouvernement la mettra à l'agenda de
11:09l'Assemblée nationale rapidement pour qu'on puisse en débattre et que j'espère pour qu'on
11:12puisse la voter. Et si ensuite, il y a besoin, encore une fois, je le redis, de changer le cadre
11:17de l'État de droit, eh bien faisons-le. Ça pourrait être retoqué pour des raisons
11:22constitutionnelles. Eh bien, dans ce cas-là, réfléchissons à une modification. Droit
11:25fondamental au mariage. Réfléchissons à une modification. On va voir comment est-ce qu'on
11:29peut arriver à changer les choses, mais on ne peut pas éternellement se cacher derrière les
11:36incompatibilités ou les impossibilités qui nous seraient imposées ici ou là. C'est
11:41incompréhensible pour les gens. Et M. Ménard, au fond, a fait preuve de bon sens.
11:47À propos du Conseil constitutionnel, Richard Ferrand va être le prochain président du
11:53Conseil constitutionnel. C'est officiel, c'est passé au JO, au journal officiel. Il a été élu à
11:57une voix près avec l'abstention, grâce à l'abstention du Rassemblement national. Comment
12:03est-ce que vous jugez sa légitimité ? Est-ce qu'elle est fragile ? Il a été élu. J'entends
12:09que ça puisse déplaire à certains, mais il a été élu. Et au fond, la démocratie, ce n'est pas
12:15que quand ça nous arrange. À une voix, à dix voix, à quinze voix près, peu importe, il a été élu. Et
12:21ensuite, je voudrais dire une chose, parce que j'ai entendu... Peu importe, non. Quand on est élu
12:24avec 51 % des voix et avec 75, ce n'est pas la même chose. Il a été élu. La règle est connue
12:30de toutes et tous au Sénat et à l'Assemblée nationale. Les deux commissions des lois se
12:36sont exprimées. J'en fais partie à l'Assemblée nationale. J'ai d'ailleurs voté en faveur,
12:40favorablement à la nomination de Richard Ferrand. Et donc, aujourd'hui, rien ne s'opposait à ce
12:45que le président de la République le nomme. Il l'a fait. Une fois qu'on a dit ça, j'ai
12:49entendu un certain nombre de discours, notamment venant de mes amis, les Républicains,
12:55ciblant un deal qu'il y aurait eu entre le président de la République et Mme Le Pen,
13:04deal qui aurait amené à l'abstention des députés du Rassemblement national. Cette accusation de la
13:09part, encore une fois, de mes collègues, les Républicains, d'une partie de mes collègues et
13:15d'une partie de la gauche, notamment de la France insoumise, est absolument honteuse. Et je les
13:20incite vivement à ne pas verser une espèce de théorie du complot bas de gamme. Nous ne sommes
13:28pas responsables des votes du Rassemblement national. Ils ont d'ailleurs largement démontré
13:32par le passé qu'ils votaient en toute indépendance par rapport à la Macronie. Ils ont fait leur choix.
13:36Moi, je constate le résultat, à savoir que Richard Ferrand remplissait toutes les conditions pour
13:41être nommé. Il l'a été et ce sera, je n'en doute pas, un trépendant président du Conseil
13:46constitutionnel. Maude Bréjon, invitée de la grande interview CNews Europe 1, députée Ensemble
13:51pour la République des Hauts-de-Seine. Le Conseil d'État a confirmé la fermeture et donc la
13:54disparition de la chaîne C8, première chaîne de la TNT. Vous êtes très attachée depuis toujours à
14:01votre liberté de parole, à la liberté d'expression. Que vous a inspiré cette décision qui va laisser
14:07sur le carreau, passez-moi l'expression, mais c'est la réalité, environ 400 salariés.
14:12Ça va laisser sur le carreau 400 salariés et ça va laisser orphelins, des millions de Français.
14:19C'était la première chaîne de la TNT, si je m'abuse. Est-ce que cette décision est
14:24compréhensible ? Non, elle est incompréhensible. Elle a été prise par une autorité dite
14:29indépendante, soit, qui se base sur des règles. Est-ce qu'il faut changer les règles ? Peut-être.
14:36Peut-être que c'est la question qu'on doit désormais se poser. Peut-être que ces règles,
14:39qui ont pu être adaptées hier, ne le sont plus aujourd'hui. En tout état de cause, je crois que
14:44beaucoup de Français ne comprennent pas cette décision. Et moi, aujourd'hui, si je dois être
14:48très honnête, je ne sais pas leur expliquer. Je voudrais dire ensuite une chose pour aller à
14:54plusieurs reprises chez Cyril Hanouna, comme toute la classe politique, de Jean-Luc Mélenchon à
14:59M. Bardella, tout le monde y est allé. Cyril Hanouna, dans son émission Quoi qu'on en pense,
15:04a donné la parole à des Français qui ne l'avaient plus nulle part. Et il a permis aux fameux hommes
15:11politiques que nous sommes de parler à des Français à qui on ne pouvait pas parler via
15:17d'autres médias traditionnels parce qu'il ne les regardait pas. Ce qu'il a réussi à faire avec
15:22cette émission nous a permis de passer un certain nombre de messages. Il a donné la parole à des
15:30gens qui ne l'avaient plus nulle part. Et aujourd'hui, une partie de ces gens se sentent
15:37probablement orphelins. C'est incompréhensible et c'est très difficilement
15:43explicable. C'est très difficilement explicable. C'est une atteinte à la liberté. Je vois bien
15:48qu'une partie de la classe politique et un certain nombre de partis politiques, y compris
15:54le mien, sont gênés vis-à-vis de cette décision. Il y a au fond un silence qui est assez assourdissant
16:00parce qu'on ne sait pas bien comment aborder cette question. On ne sait pas exactement quelle
16:04position prendre. Il y a une certaine lâcheté chez certains hommes politiques ? En tout cas,
16:10il y a un silence qui ne devrait pas avoir lieu. Je pense qu'on gagnerait à s'exprimer,
16:19à prendre position, dans un sens ou dans un autre d'ailleurs. Mais c'est un fait majeur. Fermer une
16:26chaîne de télévision qui est suivie, encore une fois, par des millions de Français, c'est un fait
16:32sociétal majeur, incompris par une partie de la population. Et je crois que le vrai problème,
16:38ce n'est pas pour Cyril Hanouna, le vrai problème, c'est que ça laisse des traces démocratiques et
16:44que ça laisse des fractures entre une partie de la population et ceux qui sont perçus comme les
16:53dirigeants et les décideurs. Maud Bréjon était l'invité de la grande interview CNEWS Europe 1.
16:58Merci beaucoup d'être venu ce matin.

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