Rina Bassist : «Les enfants Bibas, on les considère tous comme nos propres enfants. C'est la première fois depuis le 7 octobre que toute la classe politique a mis ses désaccords de côté, car c'est une journée trop douloureuse pour tout le monde.»
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00:00Oui, déjà, il faut dire que jeudi matin, c'était une journée extrêmement difficile pour tous les Israéliens.
00:05Je crois que les enfants Bibas et Fira Ariel, on les considère tous comme nos enfants propres.
00:12Donc déjà, on s'apprêtait à une journée très, très dure, avec énormément de chagrin et de peine partagée,
00:19partagée parmi toute la classe politique. Je crois que c'était la première fois depuis le 7 octobre
00:25que toute la classe politique israélienne a dit on met tous les désaccords à côté,
00:29parce que c'est une journée trop douloureuse pour nous tous.
00:32Après ça, découvrir que le corps qui était restitué à le corps de leur mère, Chiribi,
00:38en fait, n'est pas son corps, c'est le corps d'une femme inconnue, probablement une femme palestinienne,
00:43vous imaginez l'horreur. Et pour ajouter à tout ça, il y a les Hamas qui prétendent qu'en fait,
00:51il y avait peut-être une erreur, qu'ils n'ont pas fait exprès.
00:54Or, les preuves scientifiques, les examens pathologiques qui étaient faits sur le corps,
01:02d'abord pour les identifier, aussi pour découvrir comment ils sont morts,
01:07montrent que contrairement à ce que Hamas a dit déjà en décembre 2023,
01:13ils ne sont pas du tout morts d'un bombardement de l'armée israélienne,
01:16mais au contraire, ils étaient assassinés. Et là, le porte-parole, vous l'avez attendu,
01:21dit à main froide, et les gens qui l'ont tué ont aussi essayé de dissimuler ça,
01:29justement pour prétendre que c'était des bombardements israéliens qui les ont tués.