• il y a 22 heures

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Transcription
00:00Bonjour à tous, il n'y a pas de volonté d'escalade avec l'Algérie, mais c'est bien un ultimatum
00:06qui a été fixé hier par le Premier ministre François Bayrou.
00:09Elle donne six semaines maximum à Alger avant un réexamen total des accords de 1968.
00:17Six semaines pour que l'Algérie étudie la liste d'urgence de personnes
00:21dont la France attend qu'elle soit reprise.
00:24Des menaces qui sont très mal accueillies en Algérie.
00:27Le pouvoir et les médias sont vent debout contre François Bayrou, Antoine Biaveau.
00:31Oui, une provocation.
00:33Voilà les mots utilisés par la plupart des journaux algériens ce matin
00:37pour qualifier les propos de François Bayrou.
00:39La plupart d'entre eux reprennent d'ailleurs dans leur colonne
00:42la rhétorique hostile du pouvoir à l'égard de la France.
00:45Beaucoup relaient ce communiqué diffusé hier par le ministère des Affaires étrangères
00:49qui prévient que toute restriction de visa pour les Algériens aura des conséquences immédiates.
00:55Le quotidien, le jeune indépendant, mais même en garde François Bayrou
00:58contre un éventuel retour de bâton dans une tribune.
01:02Toute mesure attentatoire aux intérêts de l'Algérie fera l'objet de mesures réciproques.
01:06Peut-on aussi lire par exemple sur le quotidien le soir d'Algérie.
01:10Les déclarations de François Bayrou font donc vivement réagir en Algérie.
01:15Le Sénat algérien a d'ailleurs annoncé hier soir suspendre ses relations avec le Sénat français.
01:20Une décision là encore largement relayée et saluée par de nombreux médias algériens.

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