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Au bout de trois semaines d’hospitalisation, avec des fidèles qui prient pour le Saint-Père place Saint-Pierre ou devant la polyclinique Gemelli à Rome, l'état de santé du Pape inquiète une partie des catholiques du monde entier. Ces derniers ont quelques interrogations de plus en plus prégnantes. 

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Transcription
00:00Le droit canonique ne prévoit personne pour assurer l'intérim d'un pape.
00:04Après trois semaines d'indisponibilité, la question de la renonciation du pape François se pose.
00:10A Rome, peu de monde y croit.
00:12Cette question n'a pas vraiment de sens, dès lors que le pape peut-être toucherait à la fin de sa vie.
00:18Il ira jusqu'au bout et c'est aujourd'hui ce que l'on peut dire en toute probabilité.
00:23Des proches qui travaillent avec le pape affirment qu'il n'est pas dans une position de renoncement.
00:28A 88 ans, affaibli, peut-il réellement continuer ?
00:33Ce pape-là est un pape qui aime être proche des gens.
00:36C'est un pape qui est touchable, qui aime toucher les gens, qui aime être touché par les gens.
00:41Cette proximité, quand il ne pourra plus la vivre véritablement,
00:44à quel point il pourrait encore être le pape François comme il l'aimait ?
00:49Pour certains paroissiens de Saint-Louis-des-Français, il doit rester.
00:53Je pense que quand on a la charge qui est la sienne, on se doit d'aller jusqu'au bout.
00:59Pour les catholiques, le pape doit rester à sa place jusqu'au bout.
01:05S'il est complètement conscient, il a encore les capacités d'entendre et de décider,
01:10je pense qu'il est bien qu'il continue.
01:13A l'aube de Pâques, on peut difficilement imaginer une renonciation
01:17qui entraînerait un conclave pendant la fête la plus importante de l'Église catholique.
01:23Sous-titrage Société Radio-Canada

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