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00:00Et puis, notre ami Jacques Serret est avec nous.
00:02Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:04Et Jacques, je le remercie parce qu'il va pouvoir avec nous commenter les propos du Premier ministre ce matin.
00:09C'était la grande interview du Premier ministre François Bayrou.
00:11Vous avez peut-être écouté Laurence et Sonia.
00:13C'était ce matin sur Europe 1 et sur ces news.
00:16Est-ce que vous êtes rassuré ? Est-ce que vous êtes encore plus inquiet ?
00:18C'est vrai qu'il a été assez rassurant même s'il n'a pas dit grand-chose.
00:21Vous voyez, c'est ça le paradoxe.
00:23C'est Georges Fenech qui disait ça tout à l'heure.
00:25Oui mais d'une certaine manière, après un Emmanuel Macron qui nous inquiète,
00:30au moins lui, il a une langue de bois bien évidemment,
00:34mais tu te dis, il va pas appuyer sur la bombe atomique.
00:38Parce qu'il enrobe les choses François Bayrou.
00:40Tu te dis ça.
00:41Il dit au fond la même chose qu'Emmanuel Macron mais il enrobe un peu tout ça.
00:44Vous trouvez qu'il dit la même chose qu'Emmanuel Macron ?
00:46Globalement, sur le fond oui.
00:48Bon, écoutons François Bayrou.
00:50Les Français ont besoin d'être assurés.
00:52Un peu de calinothérapie ne fait pas de mal.
00:54Il faut avoir du calme dans cette période.
00:56Le calme des hélicoptères.
00:58Parce que les Français ont besoin plus juvénile que vous ne croyez.
01:01Et donc les Français ont besoin d'être assurés qu'il y a du sang-froid
01:07chez ceux à qui ils ont confié la responsabilité.
01:11Moi je ne suis pas d'accord avec vous.
01:13Quand j'entends ça, j'y vois une petite pierre dans le jardin d'Emmanuel Macron.
01:18Non, c'est sur l'analyse qui fait de la situation.
01:22Sur le sang-froid, oui, c'est vrai qu'il y a une différence
01:25entre Emmanuel Macron qui est un peu alarmiste
01:27et François Bayrou qui dit attendez, on se calme un peu.
01:30Oui, voilà, quand même, vous dites qu'il dit la même chose.
01:33Bah non, en tout cas je n'entends pas la même chose.
01:35Sur la menace russe, sur les Etats-Unis, sur tout ça, elle dit la même chose.
01:39Bon, écoutez, on n'est pas d'accord, mais c'est pour ça qu'on parle.
01:42François Bayrou qui était donc ce matin sur la menace directe, écoutons-le.
01:46C'est une menace directe contre la liberté de l'Union Européenne.
01:51Et de la France, donc.
01:53Oui, ce qui se joue en Ukraine,
01:55ce n'est pas seulement le territoire malheureux de l'Ukraine.
01:59Ce qui se joue en Ukraine,
02:01c'est la loi qui fait que les nations peuvent vivre libres en Europe.
02:06Et nos concitoyens seraient en droit de nous faire des procès
02:11sur le thème impardonnable de vous n'avez rien fait,
02:15quand tout s'est présenté.
02:17Vous voyez comme les mots sont différents.
02:19Ils disent que c'est une menace contre l'Union Européenne.
02:22C'est assez vague.
02:24Emmanuel Macron disait que la Russie était un ennemi de la France.
02:27Ce n'est pas pareil.
02:29Et d'ailleurs, de manière très habile, Sonia Mabrouk veut lui dire de la France.
02:35Parce qu'elle est en écho.
02:38Elle a dans l'oreille ce qu'avait dit le président Macron.
02:42Et il ne répond pas. Il surfe.
02:44Il n'y va pas sur ce terrain-là.
02:47Donc je maintiens qu'il y a une petite différence de couleur.
02:51C'est une petite nuance.
02:53Ce qu'il dit là, Emmanuel Macron le dit aussi, mais différemment.
02:57Oui, j'entends ce que vous dites.
02:59Mais l'Union Européenne, c'est pas...
03:01La Russie est un ennemi de la France.
03:03Forcément.
03:05C'est pour ça qu'en fait, il y en a un qui est plus rassurant.
03:07Dans l'expression, beaucoup plus rassurant.
03:09Que l'autre.
03:11François Bayrou, toujours, et vous allez évidemment pouvoir intervenir, bien sûr,
03:14au téléphone.
03:16On rappelle le numéro, peut-être ?
03:18Oui, on rappelle le numéro, rappelez-le.
03:2001 80 20 39 21.
03:22Dites-moi, vous êtes sûr que notre ami Olivier Guenec
03:24n'est pas devenu le préposé au courrier ?
03:26Qu'on ne l'a pas changé ?
03:28Nouvelle mission, maintenant.
03:30Il est toujours pas revenu du courrier.
03:32Ça s'appelle la polyvalence.
03:34Non, mais il y a une surprise, il y a quelque chose qui prépare, non ?
03:36Il est vraiment au courrier.
03:38C'est la première fois qu'il n'assiste pas à notre émission.
03:40Donc je pense que le service courrier l'a récupéré ou lui fait une petite...
03:44Bon, en tout cas, François Bayrou,
03:46invité ce matin de Sonia et de Laurence,
03:48proche de la paix ou de la capitulation ?
03:50La question est posée.
03:52Et donc quand vous dites, ils veulent la paix,
03:54il y a l'Europe qui ?
03:56Oui.
03:58On n'a jamais été aussi proche de la paix.
04:00Oui, on est aussi proche
04:02de ce que cherchent
04:04un certain nombre des acteurs,
04:06c'est la capitulation.
04:08C'est qu'on consacre,
04:10sans rien dire,
04:13les bras croisés,
04:15l'idée que oui,
04:17l'annexion a réussi, la conquête a réussi,
04:19l'Ukraine sera à genoux
04:21et Zelensky sera à genoux,
04:23ce qu'on a vu dans le bureau ovale
04:25de la Maison Blanche
04:27et qui est absolument sans précédent.
04:29Alors, c'est évidemment que c'est sans précédent,
04:31mais M. Poutine
04:33souhaite arrêter la guerre,
04:35Donald Trump veut la paix,
04:37et on avait parfois le sentiment
04:39qu'Emmanuel Macron souhaitait
04:41que le conflit continue.
04:43Je ne sais pas, mais en tout cas
04:45qu'il ne s'arrête pas de cette manière-là.
04:47Oui, parce qu'Emmanuel Macron souhaite
04:49que l'Union Européenne joue un rôle.
04:51Pour l'instant, ils sont complètement mis de côté.
04:53Donc, évidemment, ça ne leur va pas.
04:55Mais ça fait trois ans qu'on explique qu'on ne doit pas parler à Poutine
04:57parce que Poutine est un dictateur,
04:59comment voulez-vous jouer un rôle ?
05:01Absolument, et là on se réveille parce qu'il y a Donald Trump
05:03qui renverse la table et qui rebat complètement les cartes.
05:05Et là on se dit, ah bah non, bah oui, finalement.
05:07Mais si Poutine et Trump
05:09veulent chacun la paix ou veulent arrêter la guerre,
05:11vous pensez qu'on peut faire autrement ?
05:13S'ils décident tous les deux ?
05:15S'ils se mettent d'accord tous les deux ?
05:17Je suis totalement
05:19d'accord avec vous.
05:21C'est une question que je posais.
05:23Bon,
05:25il est 11h12, on est avec Jacques Serret
05:27du service politique d'Europe 1.
05:29Et puis,
05:31il y a beaucoup de sujets aujourd'hui.
05:33On recevra Douchka tout à l'heure.
05:35Vous vous souvenez de Douchka ?
05:371, 2, 3, Mickey et Donald et moi.
05:391, 2, 3, Mickey et Donald et moi.
05:41Ce que j'imaginais.
05:43A tout à l'heure.
05:45Bon, Jacques Serret est là, il vient régulièrement
05:47et à chaque fois qu'il vient, il dit
05:49c'est le pire en pire.
05:51Vous pensez que c'est une émission d'actualité ?
05:53Nous on est déçus par votre cravate.
05:55Mais pourquoi ?
05:57Pardonnez-moi.
05:59Jacques Serret,
06:01d'abord je le dis, il vient toujours bien habillé,
06:03extrêmement chic,
06:05bien coiffé également.
06:07Il y a un côté un peu Alain Duhamel jeune chez lui.
06:09Et je pense qu'il
06:11devrait passer sa communion
06:13très rapidement.
06:15Et il est avec nous pour
06:17parler politique. C'est lui, c'est un homme sérieux,
06:19ce n'est pas quelqu'un qui traverse tout Paris
06:21au dernier moment
06:23pour aller chercher je ne sais quoi.
06:25Bon, la grande
06:27interview du Premier Ministre François Bayrou.
06:29C'était donc ce matin sur CNews, sur Europe 1
06:31avec Sonia Mabrouk et avec
06:33France Ferrari. On a parlé
06:35de François Bayrou
06:37et de la menace, de la situation
06:39géopolitique, etc. Maintenant,
06:41on peut parler de
06:43comment on va mettre ça en place.
06:45Et notamment le financement.
06:47Donc écoutez François Bayrou,
06:49parce qu'on n'a pas l'ombre
06:51d'un centime et on imagine
06:53l'Union Européenne
06:55avancer 800 milliards.
06:57Donc j'ai envie de dire que c'est le deuxième quoi qu'il en coûte.
06:59On a eu le quoi qu'il en coûte du
07:01Covid et maintenant on a le quoi qu'il en coûte
07:03de l'Ukraine. Il ne va plus nous
07:05rester grand-chose dans les caisses.
07:07Croyez-moi. Écoutons.
07:09Il y a un problème de l'action
07:11publique, de l'Etat, des collectivités
07:13locales, parce
07:15que en dépit de l'argent
07:17considérable ou des dépenses
07:19considérables, on voit bien que la réponse
07:21que les Français reçoivent n'est
07:23pas la bonne. On a un problème
07:25d'aménagement du territoire. On n'a que des problèmes
07:27là, vous nous posez du diagnostic.
07:29Monsieur Mercier.
07:31Monsieur Mercier. Je suis en train de répondre
07:33à quelqu'un qui s'appelle Mercier. Monsieur Serey.
07:35Oui. Non, ce qui est
07:37intéressant dans ce que dit François Bayrou,
07:39intéressant ou pas d'ailleurs, mais
07:41là il répondait à la question sur comment
07:43est-ce qu'on va trouver de l'argent justement pour
07:45financer l'effort de guerre. Il n'y a pas d'argent.
07:47Et la seule réponse c'est de dire
07:49il n'y aura pas d'augmentation d'impôts. Donc c'est quand même tout le paradoxe
07:51de nous dire on est au bord peut-être d'une troisième guerre mondiale
07:53mais ça ne va pas coûter
07:55un centime aux Français en plus.
07:57Et il nous dit on va faire
07:59des économies dans l'organisation,
08:01dans l'administration,
08:03c'est quelque chose de très vague.
08:05Il n'y a pas un point précis, il n'y a pas une piste
08:07précise développée ce matin par le Premier ministre
08:09et c'est un peu délicat
08:11pour lui en même temps d'aller sur ce dossier-là.
08:13François Bayrou, il était haut commissaire au plan
08:15ces dernières années. On ne sait pas trop ce qu'il y a
08:17fait concrètement.
08:19Les sénateurs, il y a un mois,
08:21on m'a même dit, le Sénat a voté
08:23la suppression du commissariat au plan
08:25parce qu'il jugeait ça inutile.
08:27Soit le commissariat au plan
08:29reste en place, typiquement
08:31ça aurait pu, évidemment c'est un symbole
08:33Mais il s'est payé d'ailleurs M. Boone
08:35Alors François Bayrou faisait cela
08:37à titre bénévole
08:39Et M. Boone, il va être payé ?
08:41Justement, j'ai posé la question il y a deux jours
08:43en compte rendu du Conseil des ministres, juste après la nomination
08:45de M. Boone. Réponse de
08:47la porte-parole du gouvernement, on ne sait pas.
08:49Et donc
08:51et ensuite, la réponse
08:53qui m'a été donnée, c'est à M. Boone
08:55de décider. Ah bah s'il décide,
08:57je pense qu'il va vouloir être payé.
08:59Je donne le téléphone
09:01tiens on va l'appeler en direct
09:03comme ça, on va l'appeler en direct
09:05je donne le téléphone à notre ami
09:07Tessier
09:09et on va voir s'il répond
09:11en direct. Vous voulez qu'on l'appelle maintenant ?
09:13On va voir s'il répond
09:15Hop !
09:17Vous voyez ce que je veux dire par là ?
09:19On appelle en direct parce que
09:21c'est peut-être un budget
09:23minimum, mais je veux dire
09:25en termes de symboles, on a ce matin un Premier ministre
09:27qui nous explique qu'il faut faire des économies dans l'administration
09:29et pas plus tard qu'hier matin
09:31il faisait la passation de pouvoir avec M. Boone au
09:33commissariat au plan. Et bah on va l'appeler.
09:35C'est parti, on peut lancer.
09:37On lance tout de suite le téléphone, on est
09:39réactifs, on va voir si ça sonne.
09:41C'est un numéro masqué
09:43qui sort.
09:45Allo ? M. Boone ?
09:47Oui ? Bonjour M. Boone, c'est Pascal Praud
09:49Vous êtes sur l'antenne d'Europe 1, comment allez-vous M. Boone ?
09:51Bonjour, c'est très gentil de m'appeler
09:53alors là je vais prendre un train, je ne sais pas ce qu'elle propose.
09:55Je vous en prie. Alors vous êtes sur l'antenne d'Europe 1
09:57d'abord on voulait vous féliciter pour cette nomination d'un poste
09:59qu'on dit qui ne sert à rien
10:01et c'est pour ça qu'on
10:03on s'est permis de vous appeler.
10:05Mais on avait une petite
10:07interrogation parce qu'on est avec Jacques Serret du
10:09service politique. Si vous dites ça, il faudrait que vous
10:11m'invitiez pour que j'en parle sur le fond alors.
10:13Alors on vous invite lundi si vous voulez venir
10:15comme ça ça sera bien
10:17On avait une petite question parce que M.
10:19Beyrou n'était pas
10:21payé et la question a été
10:23posée au conseil des ministrières
10:25au porte-parole du conseil des ministres pour savoir
10:27si vous serez payé ou
10:29non. Et la réponse qui a été faite c'est à vous
10:31de décider. Donc on voulait savoir
10:33ce que vous avez décidé. Alors ça ne se passe pas tout à fait comme ça
10:35cher Pascal Praud, si vous me permettez de l'expliquer en
10:3720 secondes ou 30 secondes
10:39il y avait deux fonctions. Il y avait la fonction
10:41de haut commissaire au plan, cette fonction elle reste
10:43non payée.
10:45Donc ça c'est clair. Et j'ai été nommé à une fonction
10:47une deuxième fonction pour faire la fusion entre les deux
10:49organismes et faire des économies
10:51qui est la fonction de commissaire général de France Stratégie
10:53où il y avait déjà une personne et c'est cette
10:55personne que je remplace aussi et qui a été
10:57rémunérée. Je serai rémunéré au maximum
10:59la même chose. Mais alors au moment
11:01où on parle de faire des économies, c'est vrai
11:03que les français peuvent être surpris qu'on crée
11:05un nouveau poste. Ah non
11:07on ne crée pas de nouveau poste. Il y avait deux postes
11:09on n'en fera plus qu'un. Et d'ailleurs
11:11sur les deux structures il y avait au total 15 postes
11:13d'un côté et une centaine de l'autre
11:15et je vous présenterai, je serai ravi de vous le présenter
11:17chez vous, la fusion
11:19et donc les économies y compris de budget
11:21Mais on a l'impression que ça ne sert pas à grand chose
11:23on a l'impression que c'est
11:25ce qu'on appelle un théodule
11:27on a l'impression que c'est pas
11:29essentiel. Oui on aime bien dire que toute commission
11:31est théodule mais... On a l'impression qu'on
11:33casse les amis, que vous-même vous avez
11:35été... C'est ce que j'ai lu dans la presse
11:37alors évidemment c'est pas très agréable ce que je
11:39vous dis, c'est pas très gentil ce que je vous dis
11:41Je l'ai lu, je l'entends
11:43Alors d'abord sur l'utilité, j'aimerais bien qu'on
11:45juge sur ce qui va être fait, il y a plusieurs
11:47dizaines de personnes qui travaillent à France Stratégie
11:49depuis longtemps, ça a été créé sous Jean Monnet
11:51donc vous voyez, et Général De Gaulle, donc ça date pas ni de
11:53François Bayrou ni de moi, et ça fait
11:55un certain nombre d'études que je serai ravi de vous présenter
11:57qui sont je pense... Et ben j'en suis heureux, mais alors par
11:59exemple le Haut Commissaire au Blanc... Attendez, attendez
12:01je finis juste là-dessus
12:03et donc c'est une des... On a dit, vous vous souvenez
12:05peut-être, quand Michel Marigny a été nommé Premier Ministre
12:07on parlait beaucoup de supprimer des agences
12:09j'entends M. Lysnard, M. Wauquiez
12:11dire qu'il faut supprimer des agences
12:13je ne sais pas s'ils le font
12:15mais là, c'est le premier cas
12:17concret où l'État va supprimer une agence puisque
12:19il y aura une seule structure au lieu de deux
12:21avec moins de dépenses. Bon, dernière chose
12:23quelle est la chose qu'a fait le Haut Commissaire
12:25au Blanc avec M. Bayrou
12:27qui est intéressante durant
12:29la fonction qu'il a exercée ?
12:31Et ben si je devais vous citer un seul rapport
12:33il est très court, je vous invite à le lire pendant le week-end
12:35avant que je vienne, c'est sur le nucléaire
12:37pour dire qu'il fallait relancer notre programme d'énergie nucléaire
12:39Ah ben il n'y a pas besoin de faire un rapport pour ça
12:41Franchement, si !
12:43Vous m'auriez demandé à moi, je vous aurais dit la même chose
12:45qu'il y avait juste besoin de relancer le nucléaire
12:47Je préfère quand même
12:49qu'on demande à EDF, je préfère quand même qu'on demande
12:51à des économistes, à des énergéticiens
12:53c'est ce qui a été fait, c'est court
12:55et c'est assez impactant et c'est ça qui a permis de relancer
12:57aussi le petit programme
12:59le petit réacteur, pardon, ces derniers mois
13:01Et ben écoutez, je les entends
13:03Vous voulez venir lundi ?
13:05Mais je comprends
13:07Laurent Tessier, à quelle heure ?
13:09Nous on fait l'émission entre 11h et 13h sur Europe 1
13:11parce que là on est sur Europe 1
13:13On va caler l'horaire exact
13:15Ben à la semaine prochaine en tout cas
13:17Ben écoutez, c'était Odéboté
13:19d'abord je vous remercie
13:21parce qu'on vous a appelé Odéboté, on a pris le téléphone
13:23vous avez répondu
13:25Vous allez où en chemin de fer ?
13:27Je vais essayer
13:29parce que vous avez vu qu'il y a un petit problème de gare du Nord
13:31Je vais aller à Bruxelles
13:33Oh ça va être difficile
13:35Là c'est ambitieux d'aller à Bruxelles
13:37A mon avis vous feriez mieux de venir dans notre studio avant la fin de l'émission
13:39Avec des commissaires européens
13:41pour justement essayer de faire le convaincre
13:43qu'il faut soutenir l'énergie nucléaire en France
13:45Bon, vous avez vu, la télé c'est
13:47la télé, la radio c'est réactif
13:49Merci à monsieur Bowne
13:51Je vous en prie, je ne suis pas toujours aimable
13:53je sais bien, mais je pose des questions plaisantes
13:55Ben écoutez
13:57Je suis d'accord
13:59Parce qu'il faut être transparent
14:01Eh ben soyons transparents, merci beaucoup
14:03Merci à vous
14:05Il y a Jacques Seuré qui se dit
14:07Mais c'est sympa
14:09Alors du coup on est en retard
14:11Mais là on nous pardonnera d'être en retard
14:13A 11h29, Émilie Dez revient
14:15A tout de suite
14:17De 11h à 13h, vous écoutez Pascal Praud sur Europe 1
14:19Il est 11h36
14:21Il est 11h36, Émilie Dez
14:2311h, 13h, Pascal Praud sur Europe 1
14:25Bon nous sommes toujours avec Jacques Seur
14:27qui a été interrompu évidemment par ce coup de fil
14:29à Clément Bowne et on est avec un auditeur
14:31Je lui demande de nous excuser
14:33parce que vous patientez depuis très longtemps, Jean-Pierre
14:35Bonjour Jean-Pierre
14:37Oui, bonjour Pascal, bonjour à toute l'équipe
14:39à votre invité et surtout à tous les auditeurs
14:41et auditrices, profitez du beau soleil d'aujourd'hui
14:43Exactement, vous nous appelez d'où ?
14:45Alors moi là je suis en région parisienne
14:47Je suis à Jouy-en-Josas
14:49Exactement
14:51Vous êtes sympa d'abord, parce que vous attendez depuis
14:5330 minutes je crois
14:55Bon bah c'est vraiment sympa
14:57mais c'est tout à fait exceptionnel
14:59Que voulez-vous dire sur l'intervention
15:01de François Bayrou ? Est-ce qu'elle vous a rassuré ?
15:03Alors, je vais
15:05essayer d'être clair, précis
15:07et s'inconstruit parce que
15:09en vous écoutant j'ai eu plein de flash
15:11et plein de choses à dire
15:13Alors tout d'abord, si j'ai bien compris
15:15l'effort de guerre qu'ils vont demander
15:17aux français pour le financement
15:19de la guerre qui entre parenthèses n'est pas la nôtre
15:21excusez-moi du terme
15:23moi c'est pas ma guerre
15:25ils veulent essayer de me taper
15:27notamment dans les épargnes
15:29Bon, le problème
15:31c'est que si j'ai bien compris
15:33c'est une sorte d'emprunt qu'ils vont faire aux français
15:35mais un emprunt
15:37que de toute façon on sait très bien
15:39et il ne faut pas être dupe
15:41qu'on ne sera jamais remboursé
15:43c'est par exemple
15:45on vous prête de l'argent
15:47mais vous savez très bien que vous n'allez jamais pouvoir le rembourser
15:49là c'est pareil parce que vu la dette
15:51sociale qu'on a au gouvernement ça va être compliqué
15:53de nous rembourser. Ensuite, deuxièmement
15:55deuxièmement, ils jouent
15:57ils continuent à jouer
15:59que ça soit monsieur Béroud ou monsieur Macron
16:01ils continuent à jouer
16:03sur la peur, ils jouent sur la peur
16:05ils ont joué sur la peur à l'époque
16:07du Covid, ils ont fait peur à tout le monde
16:09et le pire c'est que les français tombent dans le jeu
16:11et là ils tombent dans le jeu de la peur
16:13de la guerre. Moi, excusez-moi
16:15j'ai plus peur de mes gouvernants
16:17actuellement que
16:19d'être envahis par la Russie
16:21pour moi, monsieur Poutine, il n'a jamais dit
16:23qu'il allait envahir la France
16:25donc il faudra peut-être un petit peu arrêter de faire peur aux gens
16:27et après, comme là ils touchent aux finances
16:29ils vont commencer
16:31à attaquer, ils vont commencer
16:33à faire peur après
16:35que les gens ne pourront plus finir leur fin de mois
16:37on ne pourra plus les aider, il n'y aura plus d'aide, il n'y aura plus ci
16:39il n'y aura plus ça. On connaît la combine
16:41moi je ne les crois plus
16:43je suis comme la majorité des français
16:45on ne croit plus en nos politiques
16:47et il faut peut-être leur dire aussi
16:49qu'ils arrêtent avec leur Europe
16:51cette Europe-là que le général De Gaulle
16:53avait voulu, ce n'est pas celle-là
16:55cette Europe-là, on n'en veut pas
16:57on n'en veut plus
16:59moi j'appelle au Frexit
17:01ça commence à bien faire
17:03ils sont dépassés, complètement dépassés
17:05et qui sait
17:07qui va être les dindons de la farce
17:09les dindons de la farce
17:11c'est une nouvelle fois les français
17:13et les françaises
17:15qui sait qui va être le gagnant
17:17ça va être M. Poutine d'un côté
17:19ça va être surtout M. Trump
17:21avec ses intérêts
17:23mais ça on le savait
17:25mais comme on a des dirigeants, excusez-moi du terme
17:27qui sont hyper nuls
17:29hyper nuls, la plupart des français
17:31feraient dix fois mieux qu'eux
17:33je veux dire, mettez-moi face à M. Macron
17:35dans un interview
17:37mais je lui démonte tous ses arguments
17:39je peux lui démonter tous ses arguments
17:41il ne vous laisserait pas parler
17:43il ne vous laisserait pas parler
17:45il ne vous laisserait pas parler
17:47parce qu'il veut nous retirer la démocratie
17:49moi je suis désolé, moi j'appelle
17:51au Frexit
17:53et qu'on arrête de faire peur
17:55et qu'on arrête de faire peur aux français
17:57et aux françaises
17:59d'abord je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée le Frexit
18:01mais en revanche il faut sans doute
18:03revenir à une souveraineté nationale
18:05mais parce que
18:07manifestement, vous voyez bien ce qui se passe en Angleterre
18:09à l'arrivée, je ne suis pas sûr
18:11que ce soit une bonne solution, c'est-à-dire qu'on doit
18:13revenir à ce qu'on a appelé l'Europe des Peuples
18:15tel que l'avait imaginé le général de Gaulle
18:17en fait, ce qui est important
18:19c'est de ne pas transférer notre souveraineté
18:21il faut que les décisions
18:23qui soient prises en France soient
18:25prises par les gouvernants
18:27français qui eux-mêmes représentent ce que veulent
18:29les uns et les autres en France
18:31et il y a des choses importantes
18:33mais il y a des choses parfois plus légères
18:35dans les choses à mi-chemin entre choses
18:37importantes et légères, par exemple la voiture électrique
18:39je n'entends pas que ce soit Bruxelles
18:41qui décide si on doit arrêter
18:43les voitures thermiques ou pas, c'est un
18:45choix que doivent faire les français, c'est ça
18:47moi qui m'ennuie dans le dispositif de Bruxelles
18:49et je pourrais multiplier les exemples
18:51où tu as parfois l'impression que des
18:53normes sont
18:55en agriculture notamment, des normes
18:57sont imposées par l'Union
18:59Européenne sans que les
19:01français soient dans la boucle, en revanche
19:03je vous avais posé la question de l'emprunt
19:05et je ne suis pas sûr qu'un emprunt soit
19:07sur la table, Jacques Serais
19:09Pardon, excusez-moi
19:11s'il est question d'un prêt
19:13européen de l'ordre de
19:15800 milliards d'euros, pour l'instant on n'en est
19:17pas là, mais ça fonctionnerait comment ?
19:19Comment je souscris par exemple un emprunt ?
19:21Ce n'est pas nous qui souscris, c'est
19:23l'Europe qui débloque des fonds et qui l'envoie
19:25Oui mais par exemple notre
19:27ami disait un prêt
19:29sur personnel, c'est ça
19:31que vous disiez Jean-Pierre et qui
19:33pourrait être, pourquoi pas...
19:35On donne des milliards
19:37à l'Europe, on a déjà donné beaucoup
19:39donc ces milliards-là, il faut bien qu'ils les trouvent quelque part
19:41et c'est ça qui va les trouver dans les poches
19:43qui sont déjà hyper trouvées des français et des françaises
19:45Il n'y aura pas d'euros
19:47à leur donner. Oui mais Jean-Pierre
19:49il n'y aura pas d'impôts, il n'y a pas un
19:51grand emprunt lancé, parce que parfois
19:53on peut imaginer un grand emprunt national
19:55Non, l'autre idée c'est de souscrir
19:57L'autre idée ce serait de
19:59créer un produit bancaire par exemple
20:01disponible dans chaque banque,
20:03du livret développement durable, de créer
20:05un livret des fonds sur lequel les français
20:07pourraient déposer de l'argent
20:09avec un taux d'intérêt, ce qui serait
20:11utilisé spécifiquement
20:13On n'aurait pas le droit d'utiliser cet argent
20:15par définition, puisqu'on le dépose, mais on aurait
20:17un rendement de 1%, 2%, 3%
20:19Ça fait partie des pistes
20:23Est-ce que vous pouvez sonder les français et les françaises
20:25de savoir s'ils sont prêts
20:27à financer supplémentairement
20:29quelque part
20:31qu'on améliore, qu'on donne de l'argent
20:33pour notre armée, ok ?
20:35Maintenant, est-ce qu'on est prêt à refinancer
20:37pour une guerre qui n'est pas la nôtre ?
20:39Sondez les français et les françaises !
20:41Sondez les français et les françaises !
20:43Écoutons François Bayrou, y aura-t-il une mobilisation
20:45de l'épargne ? D'abord, écoutez ce qu'il disait ce matin
20:47Est-ce qu'on fait appel aux français, M. le Premier ministre ?
20:49Un emprunt national ?
20:51C'est une possibilité, il faut encore
20:53faut-il que l'emprunt, encore
20:55faudrait-il, si on s'y décidait
20:57et je vous dis que pour moi
20:59sur ce point, la décision n'est pas du tout prise
21:01Vous connaissez
21:03mieux que personne la faiblesse
21:05de ce monde politico-médiatique
21:07La faiblesse, c'est que
21:09C'est vous les politiques, hein ?
21:11Oui, et réciproquement,
21:13symétriquement, vous, vous êtes l'autre côté
21:15C'est qu'on veut avoir les réponses
21:17avant d'avoir posé les questions
21:19Bon, c'est entendu, mais ça fait
21:21un moment quand même qu'on pose les questions
21:23Le recours à l'impôt, est-ce que c'est une possibilité,
21:25François Bayrou ? Je pense que le recours
21:27à l'impôt, on peut trouver des adaptations
21:29Mais le recours à l'impôt,
21:31il est au bout de sa logique
21:33Reprenons cette idée que j'ai défendue déjà
21:35à votre micro, si vraiment
21:37c'était l'impôt qui faisait la prospérité
21:39des nations et le bonheur
21:41des peuples, alors la France serait
21:43de très loin le pays
21:45le plus heureux du monde
21:47Voilà une bonne formule, on marque une pause
21:49Jean-Pierre qui a un petit peu de colère
21:51en tout cas qui est irrité
21:53par la situation, on va le retrouver tout de suite après la pause
21:55Il doit partir, il doit partir Jean-Pierre
21:57Ah bon ?
21:59Non, non, je ne vais pas encore rester un petit peu
22:01Non seulement vous n'arrivez pas à l'heure
22:03mais en plus vous voulez mettre Jean-Pierre dehors
22:05alors qu'il veut rester avec nous
22:07Vous êtes où Jean-Pierre, vous m'avez dit, en région parisienne ?
22:09À Jouy-en-Josas
22:11Alors Jouy-en-Josas, c'est connu pourquoi ?
22:13D'abord parce qu'il y a un campus
22:15HEC
22:17très important
22:19à Jouy-en-Josas, je ne sais pas si ça existe toujours
22:21mais il y avait HEC
22:23HEC était à Jouy-en-Josas
22:25et je passais devant
22:27Juste devant
22:29Juste devant
22:31Et puis
22:33il y avait également, c'était là que
22:35jadis s'entraînait l'équipe de France de football
22:37Exactement, avant d'aller à
22:39Clairefontaine, mais Jouy-en-Josas
22:41est connu pour évidemment infiniment plus de choses
22:43Il est 11h43, le compte à rebours
22:45a commencé parce qu'on aura l'objet dingue
22:47du vendredi, il est allé
22:49le chercher dans Paris
22:51À l'autre bout de Paris
22:53Où est-ce que vous êtes allé le chercher ?
22:55Non, non, je ne peux pas
22:57Ah, parce que si vous dites même le quartier
22:59Oui, c'est tellement identifié, mais je pense qu'on a déjà compris
23:01Ah oui, donc c'est un truc
23:03manifestement, c'est un truc
23:11Je vous signale également que la chanson de la semaine à laquelle je tiens
23:13et c'était pour rendre hommage
23:15à Sheila ?
23:17Pas à Sheila, aux animaux
23:19C'était ça la chanson de la semaine
23:21C'est vrai, on n'a passé qu'une fois
23:23On n'a eu que lundi
23:25Oui, parce que vous dormez
23:27Et pourquoi on avait choisi cette chanson ?
23:29C'est dans l'agriculture
23:31C'est vous qui l'avez choisie
23:33C'est dans l'agriculture
23:35Bien sûr, je vois qu'il n'y en a rien qui suit
23:37C'est à écouter les chanteurs
23:39L'arche de Noé
23:41C'est blessé
23:43On ne peut
23:45pas le laisser
23:47Prends-le
23:49si tu veux
23:51Il guérira mieux
23:53Et oui, c'est une chanson de Sheila
23:55Le cadeau aussi a un rapport avec les animaux, vous allez voir
23:57Ça doit être un truc
23:59J'espère que c'est un
24:01comment dire, en cette veille de
24:03carême, en ce moment de carême
24:05On est au lendemain du mercredi décembre
24:07Je voudrais qu'on rentre dans une période d'abstinence
24:09de pénitence, de recul
24:11J'espère que ça ne viendra pas heurter
24:13la morale catholique
24:15J'espère
24:17J'espère
24:19Je vous le dis comme je pense
24:21Parce que dans cette période de carême
24:23Et je rappelle que ce soir, ça sera dîner de
24:25carême
24:27Quelle rade
24:29Il est 11h45
24:31A tout de suite
24:33Avec Pascale
24:3511h à 13h sur Europe 1
24:37Et toujours avec Jean-Pierre au téléphone
24:39Jean-Pierre est avec nous, je vous propose d'écouter
24:41Vladimir Poutine et Emmanuel Macron
24:43Les échanges
24:45verbaux
24:47Depuis l'invasion de la Russie par Napoléon
24:49certains sont encore impatients
24:51Il y a encore des gens qui veulent revenir à l'époque de Napoléon
24:53oubliant comment cela s'est terminé
24:55Je pense qu'il fait un contresens historique
24:57et ça m'étonne de lui
24:59Napoléon menait des conquêtes
25:01La seule puissance impériale que je vois aujourd'hui en Europe s'appelle la Russie
25:03Et c'est un impérialiste révisionniste
25:05de l'histoire et de l'identité des peuples
25:07Bon, Jean-Pierre
25:09qui était avec nous depuis tout à l'heure
25:11Quels sont les raisons de cet échange, Jean-Pierre ?
25:13Il n'a pas complètement tort
25:15Il n'a pas complètement tort
25:17C'est-à-dire qu'en fait, on n'est pas revenu à l'époque de nous
25:19Monsieur Poutine
25:21à partir du moment où
25:23Macron se croit
25:25le roi d'Europe
25:27se prend pour un roitelet
25:29Il n'a pas complètement tort
25:31Maintenant, je vais vous dire une chose, Monsieur Pascal, si vous me permettez
25:33Je vais faire un appel
25:35Appel aux Français et aux Françaises
25:37d'ouvrir les yeux
25:39S'il vous plaît
25:41Commencez à vraiment comprendre
25:43leur stratégie
25:45Dénoncez-la
25:47Ouvrez les yeux sur leur stratégie
25:49de la peur, sur la stratégie
25:51de l'humiliation du peuple français
25:53J'entends qu'il y a
25:55on en a parlé beaucoup dans nos émissions
25:57que Monsieur Macron soit alarmiste
25:59Pourquoi pas ? Certains trouvent même
26:01que c'est à des fins nationales
26:03C'est ce que disait Monsieur Morin
26:05Hervé Morin, le président du conseil régional
26:07de Normandie, pourquoi pas encore ?
26:09Mais il n'empêche que c'est pas
26:11On rappelle quand même que c'est Vladimir Poutine
26:13qui a envahi l'Ukraine
26:15Vladimir Poutine peut être un danger
26:17On va peut-être remettre les choses à leur place
26:19On va peut-être remettre les choses à leur place
26:21Convenez de ça, convenez que Donald Trump
26:23n'est pas l'homme le plus rassurant
26:25du monde
26:27Convenons peut-être qu'il est possible
26:29que Monsieur Poutine ne s'arrête pas
26:31à l'Ukraine, qu'il ait des vues sur les pays baltes
26:33S'il y a les pays baltes qui sont dans l'OTAN
26:35nous pouvons entrer directement en guerre
26:37Tout ça crée un certain climat
26:39Convenons-en, moi j'essaie d'être nuancé
26:41Bien sûr qu'il y a un discours alarmiste
26:43parfois d'Emmanuel Macron
26:45Bien sûr que je ne suis dupe de rien
26:47Mais convenez que Vladimir Poutine et Trump
26:49ne sont pas les gens les plus rassurants du moment
26:51Alors est-ce que
26:53Alors je vais vous dire
26:55Il y a eu sur un plateau
26:57où vous êtes tous les jours aussi, un plateau de télé
26:59Il y a un de vos invités, alors je ne sais plus
27:01lequel exactement
27:03qui vous en a parlé et qui vous a dit
27:05Alors je ne sais plus si c'est avec vous ou avec Christine Kelly
27:07Enfin peu importe
27:09Et il a très bien dit une chose
27:11Monsieur Poutine il est intervenu en Ukraine
27:13Pourquoi ?
27:15Sur la demande, il faut remettre les choses à leur place
27:17Monsieur Proux, il faut le savoir que l'Ukraine
27:19est un pays hyper corrompu
27:21Il a envahi l'Ukraine parce qu'il y avait
27:23des régions, le Donbass et autres
27:25qui, comment dire
27:27où il y avait des russophobes
27:29qui étaient maltraités
27:31On n'en parle pas
27:33On n'en parle pas de ça
27:35Il y a un de vos invités qui l'a rappelé récemment
27:37Récemment
27:39Donc moi je suis désolé, oui monsieur Poutine a
27:41envahi l'Ukraine
27:43Mais arrêtons avec cette peur
27:45permanente
27:47Le Covid, la guerre
27:49les finances, etc
27:51Qu'on arrête un petit peu avec tout ça
27:53Alors moi je lui dis une chose
27:55Et je terminerai là dessus parce qu'il faut quand même
27:57laisser un peu la parole aussi aux autres auditeurs
27:59Alors moi je dirai là dessus
28:01Moi je reste persuadé
28:03et je vous le dis direct et j'ai pas peur
28:05de le dire, franchement
28:07Macron démission et le Frexit
28:09vite !
28:11Merci Jean-Pierre, c'est votre avis bien sûr
28:13C'est la liberté d'expression, donc c'est votre avis
28:15Et vous pouvez d'ailleurs
28:17proposer
28:19de réagir
28:21à ce propos de notre ami
28:23Jean-Pierre. Je dois également
28:25vous dire, parce que c'est Laurent Tessier qui rappelait
28:27ça ce matin que le 8 février
28:292017, Pierre Devilliers
28:31ancien chef d'état des armées
28:33intervenait en
28:35commission de la défense nationale et des forces armées
28:37C'était donc il y a 8 ans et que disait-il ?
28:39Actuellement plus de 60% des véhicules
28:41de l'armée de terre engagés en opération ne sont pas
28:43protégés. On ne peut pas continuer comme cela
28:45Il disait également, pour être soutenable
28:47l'effort doit être lissé sur les 15 prochaines
28:49années. Il en va du maintien de notre indépendance
28:51nationale au moment du retour des
28:53Etats-puissances. Les urgences sont
28:55nombreuses, disait-il encore. Elles se
28:57télescopent avec les priorités. Elles
28:59n'en sont pas moins réelles. Elles justifient
29:01l'effort de guerre que j'appelle
29:03de mes voeux. Mesdames et messieurs
29:05les députés, vous attendez de moi que
29:07je vous dise la vérité. Nous sommes entrés
29:09dans une époque difficile et incertaine où se joue
29:11la sécurité et l'avenir du pays. Le
29:13temps du courage est venu.
29:15Se pose dès lors la question de l'effort
29:17de défense des Etats membres de
29:19l'Union. Sur 28, seuls
29:214 ont un budget de la défense
29:23pensions comprises, représentant 2%
29:25de leur PIB. D'autres en sont très
29:27loin. Voilà ce que disait Pierre de Villiers
29:29qui évidemment, j'ai envie de dire, avait
29:31tout dit. On conclut
29:33avec vous, cher Jacques Serret, vous
29:35remerciant d'ailleurs. Est-ce que
29:37vous êtes inquiet ? Est-ce que l'homme,
29:39le journaliste politique que vous êtes, est
29:41inquiet ? Ou est-ce que vous pensez que tout ça
29:43va rentrer dans l'ordre la semaine prochaine ?
29:45La semaine prochaine, je ne sais pas, mais
29:47inquiet, non.
29:49Pas particulièrement.
29:51Je vous avoue qu'au final,
29:53d'un point de vue purement politique,
29:55journaliste politique, d'un point de vue politique,
29:57politique intérieure, ça a un côté
29:59presque rassurant
30:01pour certains, de
30:03savoir qu'il n'y a
30:05pas de nouvelles dissolutions,
30:07qu'il n'y a pas de censure. En fait,
30:09ce contexte international
30:11entre guillemets, protège
30:13entre guillemets...
30:15Si une bombe atomique nous tombe dessus...
30:17Non, mais pas de la bombe atomique !
30:19Ce fiche qui est une censure du gouvernement,
30:21vous faites bien de le dire !
30:23Effectivement, mais...
30:25On a beaucoup parlé d'Emmanuel Macron qui veut
30:27revenir au centre du jeu, mais pour François
30:29Bayrou, cette situation
30:31le protège dans le sens où personne
30:33ne va le censurer dans ce contexte-là.
30:35Bien sûr, il ne va pas être censuré,
30:37bien sûr. Je vous remercie,
30:39cher Jacques, et je taquine, bien sûr,
30:41parce que vous êtes
30:43extrêmement important
30:45pour décrypter cette actualité.