Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale, revient sur la nomination de Richard Ferrand : «Compte tenu qu’Emmanuel Macron a des idées folles, on aurait pu avoir Aya Nakamura comme présidente du Conseil constitutionnel».
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00:00Vous auriez envoyé des émissaires auprès de Richard Ferrand,
00:02en fait, nom de la tête, je dis à nos auditeurs, qui ne vous voient pas.
00:06Ah oui, mais...
00:07Non, mais je note que la presse lutte contre le complotisme,
00:10et le complotisme de gauche, lui, alors là, il n'y a pas de problème.
00:13Expliquez-nous la décision, alors.
00:15Mais la décision est très claire.
00:18Moi, nous avons posé la question à M. Ferrand.
00:20Quelle est votre vision du Conseil constitutionnel ?
00:23Au passage, compte tenu du fait qu'Emmanuel Macron a parfois des idées folles,
00:26on aurait pu avoir Aya Nakamura, présidente du Conseil constitutionnel,
00:30Mme Taubira, ou je ne sais qui d'autre.
00:35Il nous a répondu, il nous a répondu,
00:38je considère que le Conseil constitutionnel ne doit être ni un législateur,
00:41ni un constituant.
00:43Après, nous ne sommes pas sûrs qu'il respectera.
00:46Mais non, mais absolument aucune confiance.
00:49Mais je préfère ça, plutôt que M.
00:51Fabius, qui explique que lui, il est pour que le Conseil constitutionnel
00:55se substitue aux députés pour voter la loi et pour que le Conseil constitutionnel
00:59se substitue aux Français ou au Congrès pour changer la Constitution.
01:03Permettez-moi tout de même.
01:04Bon, donc, là aussi, c'est un peu la politique du moins pire, me direz-vous.
01:09Mais je tiens à vous dire très clairement que je n'ai passé aucun accord.
01:13D'ailleurs, je ne passe jamais aucun accord et particulièrement
01:16quand cet accord aurait vocation à me concerner.
01:19Ce n'est pas ma morale.
01:20Ce n'est pas ma philosophie.
01:22Donc, je laisse l'extrême gauche à son complotisme.
01:25Quand je dis l'extrême gauche, j'y inclue, bien sûr, libération, le monde, etc.
01:30Et je demande aux Français de me faire confiance.
01:33Le 31 mars, c'est dans une quinzaine de jours.
01:36Ça vient très rapidement.
01:37Évidemment, c'est dans votre tête.
01:40Vous devez le vivre de manière très particulière.
01:42Le verdict concernant dans l'affaire des assistants parlementaires RN aura aussi.
01:46Ce sera une onde de choc dans le monde politique,
01:49puisque votre carrière politique est en jeu.
01:51Dans quel état d'esprit êtes-vous ?
01:52Je suis extrêmement sereine.