Avec Lucile Dailly
Télégrenoble, votre chaîne d'infos locale iséroise.
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00:00Générique
00:02...
00:16Bienvenue à tous, les grands dossiers de la métropole
00:19qui peuvent paraître éloignés de vous, débattus en commission,
00:22en assemblée, mais qui vous concernent de très près.
00:26Les élus sont ici, sur ce plateau,
00:27avec, ici, un sujet au coeur de votre quotidien,
00:31de vos priorités, qui sont aussi les priorités de la métropole.
00:35Vos commerçants, vos artisans, vos chœurs de ville,
00:38attractifs, responsables, éthiques,
00:41c'est vous, Barbara Schumann,
00:42qui veillez sur cette compétence métropolitaine.
00:44Bienvenue.
00:46Merci de votre invitation. Bonjour, Lucile.
00:48Avec plaisir. Vous êtes conseillère métropolitaine,
00:50déléguée au commerce et à l'artisanat.
00:53Vous êtes en route, suivant une feuille de route.
00:55Depuis juillet dernier, le point de départ de cette route,
00:59c'était où ? C'est dans l'après-Covid ?
01:01C'est vraiment l'après-Covid.
01:03On s'est rendu compte que la société est en train de muter
01:08avec un espèce d'accélérateur de particules hyper rapide.
01:12Et il y a eu l'Ukraine,
01:14avec la hausse des matières premières,
01:18des coûts de l'énergie, et je me suis dit que la société mute trop vite.
01:22Il faut donner des perspectives aux commerçants.
01:25Je voudrais savoir à quoi va ressembler le commerce de demain.
01:28Les commerçants qui subissent les retombées en premier lieu ?
01:32Ils ont tous subi des retombées post-Covid.
01:35Ils ont tous subi des retombées sur les matières premières,
01:39sur la hausse des fluides,
01:41sur les changements de comportement d'achat des clients.
01:44Je voulais comprendre vers quoi on allait
01:48et comment on pouvait les accompagner au mieux
01:51tout en les associant à la démarche.
01:52Ils ont reçu des aides qui étaient bien insuffisantes
01:55au regard de la conjoncture,
01:57qu'elles soient nationales ou internationales ?
02:00Les aides, à mon sens, elles n'ont pas été insuffisantes.
02:03Des fermetures ont eu lieu, malheureusement.
02:06On a toujours la sensation que c'est jamais assez.
02:09Côté métropole, il y a eu des aides pendant le Covid.
02:12Et puis on a les fameuses aides directes depuis 2016.
02:15Les aides directes, c'est un commerçant qui veut s'installer
02:18ou un commerçant déjà en place,
02:19qui veut faire des travaux d'amélioration énergétique
02:23ou se racheter du matériel, changer son four
02:26pour aller vers un four qui ne soit pas à bois, par exemple.
02:30On a ces fameuses aides directes.
02:32On a aidé plus de 1 000 commerçants,
02:34on est quasiment à 1 200 commerçants.
02:36Et on a dépensé plus de 5 millions d'euros en 10 ans.
02:39Donc je crois qu'on coche les cases.
02:41Et puis on a voulu simplifier ces aides directes.
02:45Donc j'ai passé une délibération le mois dernier à la métropole.
02:49On avait plusieurs taux, j'ai voulu redonner un coup de main.
02:52Donc on a enlevé les trois taux.
02:54Et on a un taux unique de 60 %,
02:56donc on prend jusqu'à concurrence de 10 000 euros,
02:5860 % du montant des travaux, donc c'est chouette.
03:01Oui, oui, oui.
03:02Alors ça, effectivement, 5 millions d'euros investis depuis 2016.
03:06Vous vous projetez dans l'avenir, désormais,
03:08avec cette fameuse feuille de route.
03:10C'est un virage, véritablement, dans la stratégie commerciale ?
03:14Je pense que c'est un virage.
03:15On a consulté les élus, les commerçants de la métropole.
03:20On a fait des ateliers, on a fait venir un expert pour nous aider,
03:24pour nous donner les perspectives aussi
03:26de ce qui se passe ailleurs sur le territoire national.
03:28Et on s'est rendu compte qu'on était dans les clous,
03:32à Grenoble et ailleurs.
03:34Et l'idée, c'était que les commerçants puissent se projeter.
03:39Parce que quand on est derrière son comptoir,
03:41qu'on doit manager, vendre, qu'on est au four et au moulin,
03:45l'important, c'est que la métropole, l'institution, soit là
03:48pour guider, pas à pas,
03:50pour aider le commerce à faire des changements,
03:53qu'il doit opérer avec les nouvelles réglementations
03:57et le mieux vivre ensemble vers un commerce
03:59qui soit éthique, durable et responsable.
04:01Et local.
04:02Il y a plein de commerces.
04:04Est-ce qu'on parle du commerce de Grenoble-Centre,
04:06des centres-bourgs, des centres commerciaux ?
04:09On parle de tout, en fait.
04:10Le commerce, c'est le commerce des centres-villes,
04:13des centres-bourgs.
04:14On a fait une étude sur les zones d'activité commerciale.
04:17On n'a que des communes qui n'ont pas de commerce
04:19et qui souhaitent en avoir.
04:21Là aussi, on est hyper contents de pouvoir accompagner,
04:24comme à Ackay-Enchartreuse,
04:26les élus qui vont ouvrir leur premier ou dernier commerce
04:32de village.
04:34On est très contents que ça arrive bientôt.
04:36Comment vous soutenez les petits bourgs ?
04:38Les petits bourgs, on a d'abord une équipe de développeurs
04:41qui sont mobilisés sur toute la métropole.
04:43On incite les commerçants à s'installer ?
04:45On essaie de leur trouver des lieux ?
04:47On aide déjà la commune.
04:49Quand on a des porteurs de projets,
04:51on va chercher toutes les subventions
04:53possibles et imaginables.
04:54On sait que les subventions, c'est un millefeuille.
04:57Il y a l'Etat, la région, des dispositifs spécifiques.
05:00Et on aide le commerçant dans ses démarches
05:03pour s'installer, pour les aider sur leur plan d'affaires
05:06s'ils en ont besoin, sur leur plan des ressources humaines aussi.
05:09On travaille avec des structures,
05:11avec des associations, justement, pour aider cela.
05:14Et on a un travail partenarial avec les chambres consulaires
05:17qu'on associe à tous nos travaux.
05:22Pour la vie du village,
05:23comment remettre l'église au centre du village ?
05:26Là, on remet les commerçants au centre du village.
05:28A post-Covid, on s'est rendu compte que la quête de sens,
05:32le lien social, était absolument primordial.
05:34Et le fait de remettre un commerce dans un village,
05:37c'est aussi retrouver la place du village
05:40et le fait de se rencontrer, la convivialité.
05:42La convivialité, on la retrouve, ce besoin,
05:45il est prégnant dans les chœurs de villes,
05:47la ville-centre, Grenoble, ou le petit village...
05:50Oui, c'est vrai.
05:52Voilà, le petit café, la petite épicerie, et aussi,
05:55on parle de Grenoble-Centre, donc, de ces commerces,
05:58ça fait partie aussi de cette feuille de route,
06:01rendre le centre, rendre l'église,
06:04cette feuille de route, rendre le centre,
06:07en tout cas, renforcer l'attractivité
06:10du centre de Grenoble, du centre-ville de Grenoble,
06:13qui est la ville-centre de la métropole.
06:15C'est-à-dire, alors, ça a toujours été,
06:18l'attractivité du centre-ville, ça veut dire aussi moderniser, aider.
06:22Comment est-ce qu'on rend attractif Grenoble
06:24au regard de la conjoncture ?
06:26Il n'est pas nécessairement...
06:28Au regard de la conjoncture,
06:29c'est aussi l'amélioration de l'espace public.
06:32Il ne faut pas se leurrer.
06:33Une ville qui est plus agréable à vivre,
06:36donne envie aussi aux habitants d'y rester,
06:39donne envie aux extérieurs de s'y rendre.
06:44Je n'occulte pas le contexte extérieur.
06:47Je vous avoue que je suis assez fâchée
06:50que certains médias nationaux
06:53renvoient cette image de Grenoble.
06:57Les réseaux sociaux plus que les médias, je pense.
06:59Certaines m'enchaînent en continu, pour être tout à fait honnête,
07:04où on a quand même une image de Grenoble qui tourne en boucle.
07:07Je n'y pars les difficultés.
07:09On est tout à fait conscients de ce qui se passe,
07:11là que tu nous le prouves.
07:13Mais quand je me déplace sur les extérieurs
07:15dans d'autres communes en France et qu'on me dit
07:18que j'habite à Grenoble,
07:20oui, je me dis qu'on a un problème,
07:22et ça m'agace, ça me met même en colère.
07:25Sachant que vous, vous y sentez bien,
07:28et c'est ce que vous voulez véhiculer.
07:30Je me sens bien dans ma ville.
07:32On a créé un office de commerce métropolitain
07:35auquel on invite
07:38tous les élus des communes de la métropole,
07:42auxquels on associe les chambres consulaires, la FNAIM,
07:45parce que ce n'est pas moi toute seule
07:47qui vais mettre les choses en place,
07:49mais c'est dans un esprit partenarial.
07:52Les chambres consulaires, la FNAIM, les élus,
07:54l'agence d'attractivité, et on a créé des ateliers.
07:57Il y a un atelier spécifique sur l'attractivité
08:00auquel on avait la FNAIM, les chambres,
08:04l'agence d'attractivité, la foncière Innovation,
08:07parce qu'on a plein de partenaires
08:09avec lesquels on travaille au quotidien,
08:11et c'est de regarder comment on peut redonner du peps à Grenoble.
08:15C'est aussi dans le déroulement des actions de ma feuille de route,
08:19en mettant à l'honneur des commerçants
08:21qui ont des belles devantures, qui ont des produits locaux,
08:26qui travaillent avec nos petits producteurs...
08:28Qui sont accessibles.
08:30Qui sont accessibles, exactement.
08:32L'accessibilité est un sujet.
08:33Bien sûr.
08:35Vous voulez aussi accompagner les changements dans la démarche,
08:38puisque, pour des commerces et des artisanats éthiques,
08:42locaux engagés dans les transitions, ça paraît évident,
08:45et pourtant non.
08:46Non, c'est pas évident.
08:48C'est bien pour ça que l'institution est à côté des commerçants.
08:53On a, dans les ateliers d'office métropolitain,
08:55un atelier spécifique sur lequel on travaille
08:58sur les changements d'usages, sur les modes de consommation.
09:02On essaie de lever des idées reçues
09:04sur comment on vient dans le centre-ville de Grenoble,
09:08quels sont les freins, quelles sont les facilités.
09:11Et cet atelier spécifique,
09:13et sur les usages de conso, et sur les modes de déplacement,
09:17on l'a eu le mois dernier.
09:19Avec les unions des commerçants.
09:21Il y avait les unions des commerçants associées aux 3 ateliers.
09:25Des indépendants, des artisans ?
09:27C'est toujours nos artisans indépendants,
09:29même si je suis pas anti-enseigne,
09:31mais c'est eux qui ont besoin d'avoir des perspectives
09:35pour pouvoir évoluer.
09:37Les chaînes, on sait qu'elles ont tous ces outils en interne
09:40pour se dire, OK, qu'est-ce que je fais demain ?
09:43Mon équipe marketing va me dire, voilà le cap,
09:46voilà mon plan de vente, voilà mon...
09:48Donc moi, mon coeur d'action, en tout cas métropolitaine,
09:52c'est d'aider les commerçants et les artisans indépendants.
09:55Parce que c'est eux qui jouent leur vie tous les jours
09:59à être en lien avec les habitants.
10:03Vous les impliquez avec des concours,
10:05comme un nouveau concours, Mon Commerce de Demain.
10:08Mon Commerce de Demain, ça fait partie de la feuille de route.
10:11On avait, depuis 10 ans, à la Métropole,
10:13le concours du commerce accessible.
10:15J'ai voulu diversifier, effectivement,
10:18l'objet du concours, donc on a eu plusieurs prix.
10:20Le concours de la plus belle deventure,
10:23c'était le fleuriste de la place Square, Dr Martin,
10:28qui a ce côté un peu désuet des années 50-60,
10:33qui a été vraiment notre coup de coeur,
10:35mais il y en avait plein, c'était difficile de choisir.
10:38C'est une mode qui est un peu parisienne,
10:42un peu londonienne aussi.
10:43Ici, à Grenoble, on n'est pas encore assez
10:46dans cette fantaisie aussi.
10:48Cette fantaisie, elle arrive.
10:50On a aussi des nouvelles générations.
10:53J'ai rien contre les anciennes...
10:55Les anciennes, pardon.
10:56Il en faut.
10:58J'en fais partie, d'ailleurs,
10:59mais on a des nouveaux collectifs
11:03qui donnent du peps, et moi, mon objectif,
11:06avec les partenaires que sont La Belle Ville,
11:09que sont L'UMI, c'est redonner du peps
11:13et de la joie dans le centre-ville de Grenoble,
11:15en lien avec les commerçants et les artisans.
11:18Et aussi avec la ville de Grenoble sur cet objectif-là.
11:22J'espère qu'on aura des belles histoires à raconter.
11:25Ils travaillent d'arrache-pied pour sortir de nouvelles actions,
11:29en plus de certaines qu'ils ont l'intention de garder,
11:32comme La Belle Braderie, qui est un événement très sympa.
11:35Ancestral, même.
11:37Ancestral, ça fait cinq ans, mais en tout cas...
11:39Dans la tradition des braderies.
11:41Dans la tradition des braderies, exactement.
11:44Et avec, aussi toujours,
11:45on met l'accent dessus, sur l'accessibilité.
11:48Un commerce doit être attractif, il doit aussi être accessible.
11:51C'est vraiment, non pas une fierté,
11:55mais vraiment un cheval de bataille de la métropole, aussi,
11:59qui est reconnu au niveau national, sur ce plan.
12:03Absolument.
12:05Je vois Sébastien, que je salue à l'écran.
12:09Sébastien et les autres acteurs sont avec nous
12:13sur, justement, l'accessibilité des commerces.
12:18On a rendu hommage à un commerçant mélané
12:21qui, à l'unanimité des associations
12:26de personnes en mobilité réduite,
12:28avait fait un travail particulier, justement,
12:32pour accueillir les personnes en situation de handicap.
12:35C'est important de les mettre en valeur.
12:38Et les mettre en valeur, le handicap visible et invisible,
12:41bien sûr. L'accessibilité des commerces,
12:44c'est une action très globale et qui implique chacun.
12:47C'est ce qui fait l'inclusion,
12:49une des parties de l'inclusion de notre société, aussi.
12:53Bien sûr. Le street art, aussi.
12:55C'est une des qualités de cette métropole,
12:59qui est reconnue et que beaucoup nous envient.
13:01Vous voulez jouer là-dessus, sur l'attractivité des commerces.
13:04Comment c'est possible ?
13:06On a délibéré, il y a une grosse année,
13:08sur comment rendre...
13:10En tout cas, sur ma partie commerce,
13:13comment on peut...
13:16Rendre plus jolis les vides et devantures.
13:21Les rideaux, mais qui, souvent, sont tagués, aussi.
13:23Comment est-ce qu'on a un site ?
13:25Justement, normalement,
13:26quand on a une belle oeuvre de street art...
13:29On ne touche pas.
13:30On n'y touche pas.
13:31C'est aussi, pour moi, une autre manière
13:34de contribuer à la métropole pour lutter contre les tags sauvages.
13:38Je salue vraiment le travail de Laurence et Audrey,
13:44qui ont travaillé d'arrache-pied.
13:46On a 83 artistes qui ont répondu à l'appel à projets,
13:50qui sont dans le catalogue papier,
13:53qui est magnifique, que j'ai vu avant-hier,
13:55et j'aurais vraiment voulu l'avoir avec moi, aujourd'hui.
13:57On a le catalogue en ligne,
13:59on a des acteurs locaux, nationaux et internationaux.
14:03Donc, un commerçant,
14:04je veux que ce street artiste vienne refaire ma deventure.
14:08Exactement. Et là aussi, c'est dans les aides directes.
14:13On aide les commerçants qui voudraient avoir
14:15une chouette oeuvre de street art.
14:17On lui finance une partie des travaux.
14:19On est très contents de ça.
14:21Donc, tout ça, c'est pour que tout se porte au mieux.
14:23Bien sûr, la réalité, c'est aussi la fermeture des commerces.
14:26Comment est-ce qu'on réagit ?
14:28Comment est-ce qu'on jauge aussi la fermeture de certains commerces,
14:32de certains artisanats aussi traditionnels ?
14:34Qu'est-ce qu'on peut faire pour soutenir, éviter, prévenir ?
14:38De toute façon, le Covid a eu un impact qui est encore actuel.
14:46Les pré-garanties de l'Etat,
14:48que certains commerçants continuent de rembourser.
14:50On a eu les décalages du RSAF, tout est arrivé en même temps.
14:54Les hausses des matières premières,
14:57on s'en parlait tout à l'heure.
14:59On parle du chocolat.
15:00Parce qu'on dit, dans cette société, cette conjoncture,
15:02il faut se faire du bien, le chocolat, c'est très difficile.
15:06On comprend vraiment les difficultés des commerçants.
15:09C'est pour ça aussi, ce que je disais tout à l'heure,
15:10qu'on a monté le taux des aides directes à 60 %
15:13pour donner un coup de pouce supplémentaire.
15:15On commence à rencontrer des propriétaires de murs grenoblois
15:19pour savoir s'ils ont de la vacance.
15:21On recueille leurs avis sur comment faire venir des enseignes.
15:25On est très à l'écoute, justement, des besoins.
15:28Et puis, on travaille avec l'AFNAIM,
15:31avec l'agence d'attractivité aussi, qui est aux côtés de la Belleville,
15:37qui travaille aussi avec l'UMI en ce moment,
15:39pour donner...
15:41Quand on a une ville qui a la pêche, qui reprend le sourire...
15:45Parce que moi, j'ai envie qu'on ait...
15:47Je crois qu'on a besoin de reprendre la pêche.
15:51On aura les enseignes qui viendront aussi de manière plus fluide,
15:56en tout cas, s'installer à Grenoble.
15:59Donc, on compte vraiment là-dessus.
16:00C'est ça qui vous guide aussi, toujours ?
16:03Oui, bien sûr.
16:04Parce qu'on aide nos commerçants indépendants à s'installer,
16:08mais on a aussi besoin de quelques locomotives sympas.
16:10J'ai repéré quelques enseignes qui me font très envie,
16:14et j'espère qu'elles viendront s'installer
16:17dans le coeur de ville de Grenoble.
16:19Merci beaucoup, Barbara Schumann, dans votre délégation.
16:23Je rappelle que vous êtes conseillère métropolitaine,
16:26déléguée au commerce et à l'artisanat.
16:28Merci encore et à très bientôt.