Retrouvez le replay de l'avant course du relais mixte de la 8e étape de Coupe du monde de biathlon à Pokljuka du 16/03/2025.
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00:00Toujours à Poggiuca au coeur de ce grand dimanche de Biathlon après le relais mixte simple,
00:13c'est le relais mixte qui nous attend dans quelques instants avec le brouillard qui est
00:17en train de s'approcher de ce site de Poggiuca. Espérons que ça n'aura pas d'incidence sur ce
00:22relais mixte avec l'équipe de France qui va tenter d'aller décrocher le globe de la discipline.
00:27Voyons s'active du côté des bénévoles, des organisateurs pour bien arranger la piste après
00:33le relais mixte simple pour offrir les meilleures conditions aux biathlètes avant le deuxième
00:37événement donc biathlon de ce jour. On a beaucoup parlé de mental avec Lou Jambonneau cette semaine,
00:43elle avait avoué ses faiblesses sur ce niveau là notamment sur le pas de tir, elle a rectifié ça
00:49lors de la mass start hier. Et bien Emilia Jaclin qu'on voit à la fin du relais mixte simple,
00:54il a également avoué ses difficultés sur le plan mental notamment la saison dernière,
01:00et bien Emilia Jaclin la manière dont il s'est reconstruit c'est grâce notamment à la photo et
01:06en allant chercher d'autres choses en dehors du biathlon c'est ce qu'on découvre grâce à ce
01:10reportage exceptionnel de Tanguy et on revient ensuite à Poggiuca pour le relais mixte. Emilia
01:16Jaclin hors cadre, c'est ce magnifique sujet signé Tanguy avec Tom Tricheron.
01:22Printemps 2024, Emilia Jaclin a lâché sa carabine et ses montagnes pour accrocher ses
01:29clichés dans une galerie parisienne. Des photos qui racontent les deux ans de spleen d'un athlète
01:35qui n'arrive plus à s'exprimer par le sport et se réfugie derrière son appareil. Je trouve que
01:40dans chacune de ces photos il y a pas mal soit de solitude ou de manque de liberté, de tristesse
01:48qui peut ressortir donc c'est des émotions qui sont certes négatives mais c'est ce que je
01:51ressentais à ce moment là et comme je le dis souvent dans le sport j'arrivais plus forcément
01:55à m'exprimer et je le faisais au travers de la photo et à un moment donné durant la saison je
02:00prenais plus souvent mon appareil photo que j'étais concentré sur les courses et par exemple cette
02:05photo de tarier elle est prise même pas quatre minutes après l'arrivée d'un sprint et l'objectif
02:11à ce moment là c'était vraiment de montrer un peu l'envers du décor c'est à dire qu'on voit
02:14souvent des athlètes leur performance et une feuille de résultat mais on n'imagine pas la
02:19déception et à quel point l'athlète peut être sensible après une course parce qu'on s'entraîne
02:24pendant 7-8 mois on y met beaucoup d'énergie des sacrifices et quand ça paye pas c'est beaucoup
02:29de remise en question. La fiche de l'exposition une photo qu'il a prise mais dont il pourrait
02:34très bien être le sujet. Moi je la lis comme une personne en pleine tempête en train de gravir sa
02:40propre montagne et c'était un peu la tempête dans laquelle j'étais l'an dernier. Essayer de
02:45me recentrer sur moi même avant de continuer à gravir ma propre montagne et c'était vraiment ça
02:50l'idée de cette photo et puis aussi l'idée de l'exposition et la photographie a été une thérapie
02:58on peut dire pour moi et ça m'était important aussi de le partager pour aussi clôturer un peu
03:05cette mauvaise passe où vraiment je sens aujourd'hui que tout ça est derrière moi et la photographie
03:09maintenant c'est une passion sans être un exutoire. Dans le gymnase de Pré-Manon, l'exutoire est plus bruyant.
03:21Objectif mesurer sa VO2 max à condition de bien vouloir aller jusqu'au bout du bout de l'effort.
03:27C'est un exercice où il faut vraiment aller au plus profond de soi même surtout sur les dernières
03:32secondes de l'effort et c'est pas quelque chose qui me caractérise de base mais ça peut m'aider
03:38aussi pour l'hiver à essayer de repousser mes limites.
04:08Super ! Super test !
04:25C'est dur, il faut vraiment faire mal.
04:27J'ai envie que ce soit 5 secondes.
04:32J'ai vu que tu regardais le moniteur et que tu t'es dit vas-y à la fin du palier j'arrête, ça me saoule.
04:36J'ai regardé le temps et je me suis dit c'est bon.
04:42En stage, il valide des paliers physiques et retrouve même petit à petit sur le pas de tir
04:47l'efficacité perdue de son tir de bout.
05:01Je pense que c'est des choses qui ne se ressentent pas de l'extérieur
05:03mais c'est ce petit manque de lucidité calme.
05:06Le 3, je l'engage parce que j'ai cette appréhension du pied gauche.
05:12Au lieu de l'acceptation, c'est pas grave, ça peut arriver.
05:14Je vais me calmer, je vais bien viser et bloquer.
05:17Et tout le reste du coup, amène.
05:20Tu vois ce que tu viens de dire là, mais putain tu te le gardes au frais pour la saison.
05:26Tu me le répéteras parce que demain je vais oublier.
05:28Si le double champion du monde est redevenu un biathlète à temps plein,
05:31entre les entraînements, il trouve parfois le temps long loin de la maison.
05:35Je suis content d'être avec l'équipe, mais on va dire que personnellement,
05:38être en stage, c'est un peu une sensation de se couper du monde pendant 2 semaines, 3 semaines.
05:45Et ça, quand on a 20, 22 ans, on est tout content.
05:49Puis au bout d'un moment, ne pas pouvoir profiter des siens et aussi d'autres passions à côté,
05:58c'est un petit peu frustrant.
05:59C'est donc chez lui, dans le Vercors, qu'il faut aller pour comprendre qui est vraiment Emilien.
06:04Et le rendez-vous est fixé au sceau du lit.
06:07Le programme du matin, ça va être une petite séance de ski-roue et de tir.
06:12Direction le stade, le stade de Corrençon-Vercors qui est à 10 minutes de la maison.
06:17Donc au temps de l'été, je peux y aller en ski-roue, en vélo électrique aussi.
06:21C'est la chance de pouvoir habiter dans le plateau du Vercors où finalement,
06:25il y a tout à proximité pour pouvoir s'entraîner facilement.
06:28Facilement et au contact des meilleurs mondiaux.
06:31Lorsqu'Emilien a 14 ans, il scrute dès qu'il peut les entraînements des champions du plateau.
06:36Les brunets, Dorin, Béatrix ou Fourcade.
06:38J'ai eu la chance de pouvoir m'entraîner avec Martin, avec Simon, depuis mes 17 ans je pense.
06:47Je suis grandi avec des étoiles plein les yeux, plein la tête, l'envie de les rejoindre aussi.
06:57Je pense qu'une grosse motivation que j'avais plus jeune, c'était un jour de pouvoir courir avec Martin, avec Simon.
07:06C'était vraiment de les rejoindre dans l'équipe.
07:1010 ans plus tard, Emilien Jacquin est le seul athlète du groupe Coupe du Monde à vivre et s'entraîner dans le Vercors.
07:17Isolé, mais heureux.
07:28T'arrives à analyser quand t'es seul comme ça, si c'est un problème de réglage ou si c'est une erreur de ta part ?
07:35Des fois je préfère justement être seul qu'avec le coach.
07:39Tout seul je vais plus essayer de vraiment comprendre, prendre le temps d'analyser.
07:43Parfois j'attends trop du coach alors que quand je suis tout seul, bien la seule personne pour qui je dois quelque chose et où je dois essayer d'être meilleur, c'est moi-même.
07:56Son équilibre est ici et quand il rentre chez lui entre deux stages ou deux compétitions, Emilien passe du temps en famille et dès qu'il peut, aussi, reçoit ses amis.
08:06Quand je suis à la maison, c'est vrai que j'aime bien passer du temps avec les potes et parler d'autres choses simplement.
08:12Le biathlon c'est ma vie, j'y mets tout mon cœur et mon énergie, mais en soi c'est pas la vie.
08:20Maintenant c'est comme ça que je vois les choses en fait.
08:22Je me dédie à 100% à ce que je fais, mais j'ai besoin de ces moments-là aussi pour apprécier d'autres choses.
08:31Je trouve que des fois on oublie dans le haut niveau que le sport c'est du partage et on se fait plaisir entre potes.
08:37Moi je le vois comme quand j'avais 15 ans, je faisais du sport pour devenir un sportif de haut niveau, mais je faisais ça avec mes potes.
08:45Plus tu grimpes dans la pyramide, plus t'es auto-centré, plus tu es seul aussi à t'entraîner et d'avoir les moments de partage avec eux.
08:53Même en faisant du sport, ça me rappelle la base du sport en fait.
08:57Aller dehors avec des potes et s'amuser.
09:04Là je l'ai foulé !
09:06Tu me fâches pas !
09:08Tu vois, j'ai pas que des potes sportifs de haut niveau.
09:19Ouais c'est des petits moments qu'on est entre nous, on peut tous dire, parler, tout.
09:25Il n'y a pas de stress, donc c'est cool.
09:28Il n'y a pas de stress, donc c'est cool.
09:46Emilia Jacquelin hors cadre, grâce à vous Tanguy, à Tom Trichereau pour mieux appréhender encore l'aspect mental du Biathlon Anaïs.
09:52Ça vous a interpellé ce reportage parce que vous êtes passé par cette fraîcheur mentale qui n'est pas simple à garder au fil des années.
09:58Non et je pense qu'il y a beaucoup d'athlètes qui passent par là.
10:01Emilia a eu la chance de trouver quelque chose pour le relancer dans sa carrière.
10:06Moi j'ai trouvé autre chose, j'ai eu la maternité, ça m'a permis aussi de revenir différente dans ma carrière.
10:11C'est vrai qu'on ne se rend pas trop compte mais on part de chez nous presque 250 jours par an.
10:18On vit en groupe, on n'a plus trop d'intimité parce qu'on partage notre chambre.
10:24On est à l'entraînement avec les collègues ou des copains mais le soir il y a quand même cette vie de groupe en stage à faire vivre.
10:31C'est important l'esprit d'équipe de le garder, c'est ce qui fait vraiment la force de l'équipe de France.
10:36C'est qu'on est quand même une équipe, on a des relais, on a envie de passer du temps avec le staff.
10:41Mais c'est qu'à un moment donné il y a cette routine qui s'installe et qu'il y a des moments de vie où on a envie d'être un peu plus seule
10:47et de s'entraîner peut-être un petit peu différemment des autres mais il faut qu'on s'adapte au groupe.
10:54Je pense vraiment que beaucoup d'athlètes passent par là et je trouve que du coup ce reportage il est important
11:00parce qu'Emilien il ne s'en cache pas et même s'il adore le groupe et que c'est quelqu'un qui est moteur dans le groupe vraiment chez les garçons
11:07il y a des moments où il a envie d'être seul et je le comprends très bien.
11:11On peut apprécier son sport, on peut apprécier les gens avec qui on est mais parfois avoir envie d'être seul pour s'échapper effectivement
11:17et c'est magnifique de l'avoir vu comme ça Tanguy.
11:20Merci encore une fois grâce à ce reportage.
11:22On se prépare du côté du relais mixte pour le deuxième événement biathlon de ce jour.
11:26On va aller retrouver Charles-Antoine dans un instant sur le pas de tir parce que les traditionnels réglages ont démarré
11:31mais Anne-Sophie l'équipe connecte pour ce deuxième événement du jour.
11:35Croyez-vous encore au globe du relais mixte pour l'équipe de France puisqu'il n'y a plus que 6 points d'avance pour les Bleus.
11:41Sur la Suède évidemment on a une Dream Team ou non les Suédois sont trop forts mais Saoud vous y croyez encore ?
11:48Oui évidemment. L'équipe de France est encore en tête avec 6 points. On verra le classement dans le détail tout à l'heure.
11:54Mais on n'est pas parmi les premiers à voter. C'est étonnant vous êtes déjà nombreux sur l'équipe connecte et vous commencez déjà à être optimiste.
12:04On est à combien là ?
12:06On est à 95% et vous êtes presque 200 déjà à avoir participé donc continuez à faire gonfler le score ou pas.
12:13Allez-y pourquoi pas un record de vote.
12:15C'est le moment. Allez top le QR code vous le scannez et on est parti pour voter pour l'équipe de France.
12:20Charles-Antoine d'ailleurs j'ai parlé du pas de tir mais vous avez choisi d'être ailleurs. Pourquoi ?
12:27Oui on est tout près du pas de tir. On est juste à la sortie de ce pas de tir un peu plus haut que l'intermédiaire.
12:33Regardez on a tout repréparé. Cette anopénalité qui fera 150 mètres si jamais évidemment on ne passe pas les pioches.
12:41Et puis on est en train encore de préparer cet endroit. Pourquoi ? Parce qu'on l'a dit tout à l'heure la neige est tombée.
12:47Une bonne partie du relais mixte simple s'est arrêtée. Il fait même plutôt doux et on voit qu'il y a beaucoup de traces.
12:54Alors la petite dameuse remonte la petite pente sortie de pas de tir.
12:58Voyez on essaye d'aplanir, de nettoyer un petit peu mais ça marque beaucoup.
13:02Voyez comment ça brasse et si je mets mon doigt dans la neige on voit qu'il y a beaucoup de trous.
13:08On s'enfonce ici on voit beaucoup de fausses traces à cet endroit. On imagine que dans les descentes ça doit être exactement la même chose.
13:13Neige encore dure à skier aujourd'hui et assez humide.
13:16Merci Charles-Antoine. On a vu hier Alexis l'importance des traces. Eric Perrault a bien su jouer de ça face à Quentin par exemple sur la Mastart.
13:25Effectivement il a bien choisi sa trajectoire. On vous le rappelle quand il neige avec les passages on a tendance à avoir une trace qui glisse mieux que les autres
13:37en plein milieu de la piste et puis sur les bords on a un peu de la poudreuse ou de la neige sur laquelle on n'a pas trop envie de skier parce qu'on s'enfonce plus.
13:43Et ce phénomène aujourd'hui va globalement être un peu le même.
13:47On le voit de toute façon que ce soit Quentin ou Eric même si Eric avait peut-être mieux préparé son coup hier.
13:52C'est quand même des biathlètes qui sont habiles sur ce type de neige.
13:57Ils ont des gabarits qui correspondent bien contrairement à ce qu'on a évoqué tout à l'heure avec Emilien qui est un peu plus lourd et plus puissant.
14:02Là ils sont plus légers, ils arrivent à rester un peu au dessus de la neige, à utiliser différemment le haut du corps.
14:07Donc dans ce genre de neige je pense qu'ils vont être assez intelligents, savoir où se placer, aller prendre les bonnes traces.
14:12S'ils s'illustrent à un moment donné avec les passages, aller choisir ça tout en évitant les pièges dans les descentes où il peut y avoir vraiment des trous.
14:19Mais oui on est sur des conditions de neige qu'il faut analyser.
14:25On ne peut pas juste prendre le départ comme ça en disant je vais skier.
14:28Il faut aller repérer, faire un ou deux tours pendant l'échauffement pour vraiment se dire je passerai à tel endroit ou tel endroit en fonction de ce qui va se passer devant moi.
14:35Jean-Richard qui est en train d'effectuer ses traditionnels réglages.
14:37Ce sera la première française à s'élancer.
14:39Océane Michelon ensuite avant Éric Perrault et Quentin Fillon-Maillet.
14:42Le relais mixte Anne-Sophie.
14:44La dernière fois qu'on a eu droit à un relais mixte à Pokiuka c'était quand ?
14:48C'était en janvier 2023 avec Fabien Claude, Quentin Fillon-Maillet, Julia Simon et Annaïs et les Bleus.
14:57L'équipe de France dont vous faisiez partie s'était imposée.
15:01C'est vrai.
15:03C'était humide il me semble dans mes souvenirs.
15:06Mais je pense que ça devait être un de mes derniers relais mixtes pour le coup.
15:15Avec le relais à Julia Simon et à la fin Julia Simon avait passé la ligne d'arrivée en tête.
15:19Victoire de l'équipe de France sur ce dernier relais mixte à Pokiuka.
15:23Depuis ce relais mixte, il y en a eu 10 au total de relais mixtes qu'on a vécu en Coupe du Monde.
15:29Et le bilan sur les 10 derniers relais mixtes, il est bon pour l'équipe de France.
15:346 victoires pour les Bleus, 3 victoires pour la Norvège, 1 victoire pour la Suède.
15:40Et parmi ces 6 succès de l'équipe de France sur les 10 derniers, il y a évidemment le dernier relais mixte.
15:44Celui des championnats du monde.
15:46Les Bleus, l'équipe de France est championne du monde en titre de ce relais mixte.
15:51Double champion du monde en titre.
15:53Alors il y avait qui dans ce relais ?
15:55Il y avait Émilien Jacquelin, Éric Perrault, Lujan Monnot et Julia Simon.
15:59Il n'y avait pas Quentin, il n'était pas content.
16:01Et aujourd'hui il est là, Quentin.
16:03On se souvient de sa réaction.
16:05Le relais mixte des Français champions, double champion du monde en titre.
16:09Et on espère que le relais d'aujourd'hui avec Jeanne-Richard, Océane Michelon, Éric Perrault et Quentin Fillon-Maillet
16:14va permettre aux Bleus de décrocher le globe de la discipline.
16:17C'est le tout dernier relais de cette saison 2024-2025.
16:20On en profite juste après une courte pause.
16:22A tout de suite.
16:40De retour à Pokiuka, bienvenue à vous.
16:42Si vous vous installez seulement maintenant devant le Biathlon, on a la chance de vivre ensemble
16:46le tout dernier relais de la saison.
16:47Le relais mixte avec Éric Perrault, Océane Michelon, Jeanne-Richard et Quentin Fillon-Maillet
16:53pour emmener, on l'espère, l'équipe de France vers une victoire et décrocher ce globe de la discipline.
16:58L'équipe de France est en tête de ce classement.
17:00On va le découvrir dans quelques instants.
17:01Toujours avec Tanguy, Alexis, Anaïs, Anne-Sophie, Charles-Antoine et Jérémy sur place.
17:07Est-ce qu'on fait un petit tour sur le pâtir ?
17:10Allons-y.
17:11Charles-Antoine, les traditionnels réglages qui ont commencé depuis un moment.
17:14Un petit résumé pour nous.
17:18Un petit résumé assez simple.
17:19Il y a très peu de vent, c'est des conditions assez stables.
17:22Vous voyez, les drapeaux, les fagnons ne bougent quasiment pas.
17:25Océane Michelon qui est en train de réaliser ses réglages.
17:29Éric Perrault va démarrer.
17:31Et puis, vous qui aimez bien les duels, les matchs, on va peut-être parler d'un match France-Suède.
17:35Ça tombe bien.
17:36La France règle à la cible 3.
17:38Les Suédois à la cible 2.
17:40Trois coachs sur le pâtir pour les Français.
17:42Trois coachs pour les Suédois.
17:44Donc, match nul ici.
17:45Mais un match nul, ça nous va bien puisqu'il y a 6 points d'écart, 6 points d'avance pour l'équipe de France.
17:49Il est parfait ce Charles-Antoine.
17:50Scénario top.
17:52Il n'y aura pas match nul sur la course.
17:54Ce n'est pas possible.
17:55Pourquoi pas ?
17:56S'il franchit cette ligne.
17:57Avec des photos finish de fou.
17:59Je veux dire, techniquement, c'est possible.
18:01Même pour nous.
18:02Oui, mais il faudra un petit meilleur.
18:04Règlementairement parlant.
18:05Ça s'appellerait du biathlon synchronisé, mais ça se ferait.
18:08Et on gagnerait le globe quand même.
18:09Voilà.
18:10Tout le monde marque 90 points.
18:11On a 6 points d'avance avant la course, on sait.
18:13Ce serait extraordinaire en y réfléchissant.
18:16Si vous n'en baillez pas, ça n'arrivera pas.
18:206 points d'avance.
18:21Donc, ça se joue entre la France et la Suède.
18:23Mais l'Allemagne est toujours en course d'un point de vue mathématique.
18:27Oui, potentiellement.
18:28Mais même la Norvège.
18:29Si la Norvège marque...
18:30Et même la Suisse.
18:31Si la Suisse marque 90 points et qu'aucune des nations au-dessus ne marque 2 points.
18:36Mais bon, a priori, il faut être disqualifié.
18:39Il faudrait que les 4 soient disqualifiés.
18:40Puisque là, par exemple, vous terminez dernière nation.
18:44Il y a 23 nations.
18:46J'ai vu que la Moldavie ne prenait pas le départ.
18:48Donc, il n'y a plus que 22 nations.
18:49Vous terminez 22e.
18:50Vous marquez 19 points.
18:52Les filles, elles en ont perdu comme ça.
18:54Exactement.
18:55Anaïs, c'est sympa Alexis de vous rappeler de vos souvenirs comme ça.
18:58Le petit pic.
18:59Et oui, effectivement.
19:00On a perdu un globe parce qu'on a été disqualifié sur la dernière course.
19:03Ça avait mal fini derrière ou pas ?
19:05Mal fini...
19:06On s'est tapé dessus.
19:07Entre vous, les filles.
19:09Non, non, mais...
19:11Ah, je crois que Fred...
19:12Il ne faut pas lui trop lire en caméra.
19:14Il est dans son canapé.
19:16Il remet la tête dans les mains en se disant...
19:20Arrêtez de me parler de ce jour-là.
19:22Si on regarde notre téléphone, message de Fred dans les secondes qui viennent, je pense.
19:26Fred, qu'on embrasse.
19:27Qui fait partie de la famille, l'équipe Biathlon.
19:29Allez, la compo, Anne-Sophie, on va la redécouvrir pour nos téléspectateurs qui nous rejoignent.
19:33On commence avec les biathlètes féminines.
19:35C'est Jeanne Richard qui sera première relayeuse, suivie d'Océane Michelon.
19:38Et puis le doublé de la Mastard d'hier, Éric Perrault et Quentin Fillon-Bayet pour terminer le relais tricolore.
19:44Jeanne Richard qui va donc lancer le relais français.
19:47Elle aime cette position de lanceuse de relais.
19:49Elle nous en avait parlé, c'était Taru Polny.
19:52Moi, j'adore le starter, mais on ne m'a jamais mis en starter.
19:55Mais j'adore prendre le start en confronte avec tout le monde.
19:58Prendre le départ et que ça se bouscule un peu.
20:01J'aime beaucoup.
20:02J'adore même.
20:04C'est fait. Starter pour Jeanne Richard.
20:06Elle aime ça pour de bonnes raisons Anaïs, c'est que ça lui correspond bien.
20:10Oui, je pense qu'en tout cas sur les skis, ça lui correspond bien.
20:13Elle se faufile.
20:14Là en plus, il va falloir qu'elle soit maligne.
20:16La piste, on le dit depuis le début qu'on est là, elle est peu skiée sur les côtés.
20:20Donc ça veut dire qu'il faut quand même être bien placée.
20:22La descente est un peu sinueuse.
20:24Donc je pense que c'est effectivement une position qui peut bien lui convenir aujourd'hui.
20:29Quentin a eu du mal à remettre un petit peu sa carabine après son réglage.
20:32C'est Jeanne Richard qu'on aperçoit également.
20:34Jeanne pour lancer.
20:36Océane qui compose ce relais.
20:37Ça fait partie de l'attraction de ce relais de voir Jeanne et Océane sur un même relais.
20:41Alexis, ça va être beau à voir.
20:43Ce sont quelques choses qu'on va peut-être voir de plus en plus dans l'avenir.
20:47Et c'est super intéressant pour la construction du relais féminin dans les années qui arrivent.
20:52Parce que même si là on est sur un relais mixte, il faut que Océane et Jeanne accumulent de l'expérience.
20:58Peut-être que l'année prochaine, elles seront sur le relais olympique.
21:01Océane a déjà participé au relais des mondiaux cette année.
21:03Elle a super bien réussi.
21:05Donc c'est important qu'elle se forme tout simplement.
21:08Et donc le fait que pour certaines raisons, Julia est malade.
21:13Lou doit faire une impasse parce qu'elle va jouer le général.
21:16On doit les mettre régulièrement dans ses équipes.
21:19Moi je trouve que c'est hyper bénéfique.
21:21On est aujourd'hui, bien sûr il y a ce petit globe du relais mixte.
21:25Mais sinon on est globalement sur un relais où il y a peu d'enjeux.
21:29Donc les mettre dans une situation où elles viennent apprendre.
21:32En étant avec les deux garçons les plus forts du moment de cette équipe de France.
21:36Eric et Quentin qui se sont battus hier pour la victoire sur la Mastart.
21:39C'est bien parce que ça les incite à être au niveau.
21:42Parce qu'elles savent qu'aujourd'hui, elles viennent tout simplement jouer la victoire.
21:45L'équipe de France vient jouer rien d'autre que la victoire sur ce relais.
21:50Si l'équipe de France termine sur le podium, ce sera normal.
21:53Si il y a la victoire, c'est finalement l'objectif du jour.
21:57Donc c'est là où on les met dans une situation de formation qui est hyper intéressante pour elles et pour le reste de l'équipe.
22:02Et quelle ascension Tanguy.
22:04Vous les suivez évidemment depuis leur arrivée en équipe de France.
22:06Voir Jeanne et Océane sur un même relais dans ces conditions-là.
22:10C'est signe de leur ascension qui est fulgurante quand même.
22:12Oui surtout que ça ne dégage pas l'impression de surprise.
22:16C'est-à-dire que personne n'est étonné de les voir toutes les deux ensemble au départ d'un relais mixte.
22:20Et surtout on n'a pas forcément au départ de doute.
22:23Il y a plutôt de la confiance autour de ces deux profils.
22:25On voit qu'elles ont des statistiques de tir pour Jeanne très forte couchée.
22:29A priori pas impressionnée par un premier relais.
22:31Elles jouent déjà les podiums sur des courses en confrontation toutes les deux.
22:34Jeanne quatrième hier sur la Mastart.
22:37Ça veut dire qu'il n'y a pas de doute comme parfois on peut en avoir sur la première fois qu'on va mettre l'Oscar.
22:43Lombardo par exemple dans un relais où on se dit là ça lui fait passer quand même un gros palier d'aller jouer avec Eric, avec Quentin, avec Emilien ou avec Fabien Claude.
22:51Là on sait qu'elles ont déjà quasiment rattrapé ce niveau et qu'elles sont quasiment au niveau des deux garçons.
22:59Quand on regarde le classement général, on vient de passer 18 courses individuelles.
23:04Elles sont quatrième et cinquième du classement général.
23:06On se rend compte qu'elles ont le niveau pour être dans n'importe quelle équipe de relais pour n'importe quel pays.
23:13Là il y a deux françaises devant elle avec Lou et Julia qui sont deuxième et troisième du général.
23:19Mais sinon ensuite c'est tout de suite elles.
23:20Donc c'est vraiment un niveau de référence.
23:22Là on n'est pas à deux étapes du début de la saison.
23:23On est après 18 étapes individuelles.
23:25Elles sont quatrième et cinquième.
23:26Ça vous montre quand même leur niveau.
23:28Et on comparera par rapport à leurs concurrentes sur ce relais.
23:30Vous verrez que c'est prodigieux effectivement.
23:32La force de cette équipe de France.
23:34Les filles pour lancer le relais donc.
23:36Jeanne puis Océane.
23:37Et puis ce sera au tour d'Eric Perrault et de Quentin Fillon-Maillet.
23:40Deux atouts forts de cette équipe de France sur cette semaine à Poggiuca.
23:44Le symbole c'était hier le doublé sur la Mastart.
23:49Il est énorme Quentin Fillon-Maillet.
24:06Il nous refait le coup.
24:07Et Eric Perrault aussi.
24:08Ils vont être toujours ensemble.
24:10On fait le plein tous les deux sur le debout.
24:19Eric a pris le relais dans une partie de la piste.
24:22Il a aussi bien bossé.
24:24J'ai senti à ce moment-là qu'il était fort en ski.
24:26Donc je me suis dit ça va être dur si on se retrouve ensemble sur le dernier tir.
24:31En quel duel fantastique !
24:33Ça va se jouer sur la piste entre Quentin Fillon-Maillet et Eric Perrault.
24:37L'oubli d'une balle.
24:38On ressort et c'est le duel.
24:39C'est des moments qui sont un peu tendus.
24:41Parce que moi je le connais bien Quentin.
24:43C'est un Morbac.
24:44Il n'a jamais rien.
24:45Donc j'ai essayé de faire un peu de jus.
24:46Et puis j'ai essayé de jouer un peu stratégique.
24:49D'être devant avant de placer mon attaque.
24:52Eric attaque.
24:53Allez c'est parti.
24:54On commence à jouer la victoire.
24:57Il vient d'accélérer nettement.
24:58Vous allez voir pour Turla.
24:59D'un coup les écarts vont augmenter.
25:01Il ne pourra rien faire.
25:02Normalement le dossard jaune.
25:03Eric est en train de s'envoler.
25:04Il a l'air d'être plus fort pour l'instant.
25:05Doublé pour l'équipe de France.
25:07Une nouvelle victoire pour Eric Perrault.
25:09Le podium pour Quentin Fillon-Maillet.
25:11Les Français terminent premiers et deuxième.
25:14C'est un match de la vie.
25:15C'est un match de la vie.
25:16C'est un match de la vie.
25:17C'est un match de la vie.
25:18C'est un match de la vie.
25:19C'est un match de la vie.
25:22C'est le deuxième de cette mass start.
25:24Devant la Norvège.
25:25Devant ce Turla qui va venir prendre de beaux points
25:29dans cette lutte
25:30pour le classement général de la coupe du monde.
25:40Le doublé comme à Contiolarty sur la mass start
25:42pour Eric Perrault et Quentin Fillon-Maillet.
25:44On va revoir ce moment qui a fait basculer la course
25:46en faveur d'Eric Perrault
25:47et se projeter sur le relais du jour à Naïs.
25:49Sur ce qu'on a vu hier entre Eric et Quentin
25:51Et Quentin, c'est le duo parfait pour composer le relais aujourd'hui, non ?
25:54Oui, je pense que c'est les deux garçons les plus en forme sur ce week-end.
25:57On a vu qu'il y avait pas mal de maladies, qu'il y a pas mal de fatigue, donc c'est...
26:01Oui, pour moi, c'est une évidence de les voir tous les deux alignés sur ce relais.
26:06Vous partagez ce sentiment-là ?
26:07Oui, ben là aussi, ils sont 3e et 6e du classement général.
26:10Johannes n'est pas là, donc c'est comme s'ils étaient encore mieux sur d'autres objectifs.
26:16Donc oui, là, par rapport à la concurrence,
26:18on a, vraiment, quand on prend l'ensemble des 4 personnes,
26:21vraiment le meilleur collectif qui est largement favori en termes de densité d'équipe.
26:26Et puis le fait que Quentin et Eric aient dominé hier,
26:30qu'ils se soient déjà livrés une belle bataille ensemble,
26:32je pense que ça les prépare tout de suite à être dans le match.
26:35Si on compare par exemple à la Norvège, que je vois sur le côté derrière vous, sur l'autre écran,
26:39la Norvège, on est sur des équipes où on teste des choses,
26:42où c'est des revenants qui composent l'équipe.
26:44Voilà, sur la Suède, il manque une ou deux personnes,
26:48donc on a vraiment, pour moi, l'équipe la plus forte de Trémont.
26:52On va découvrir les autres compos avec vous Anne-Sophie dans quelques instants,
26:54mais Tanguy, Eric et Quentin sur un même relais aujourd'hui,
26:59ça symbolise aussi toute cette semaine finalement, au-delà de la mastard d'hier.
27:03C'était une semaine qui était chaotique à Pokiuka et eux s'en sortent remarquablement finalement.
27:08Oui, ben on a Eric qui revient de petite maladie la semaine dernière à Novemesto,
27:12qui est tout de suite dans les meilleurs temps de ski sur l'individuel,
27:15qui confirme hier sur la mastard par les temps de ski et par le résultat.
27:19Quentin, il a des temps de ski qui sont très bons aussi, on voit que c'est les athlètes en forme.
27:23On a vu Fabien Claude, il pourrait être au départ aujourd'hui, ce serait pas honteux du tout.
27:28Il est peut-être un petit peu malade, il va un peu moins vite dans le dernier tour,
27:33il a un petit peu pioché physiquement, non mais il n'y a pas de doute.
27:36Après, ce qu'on voit aussi, quand on regarde les deux relais aujourd'hui,
27:39alors les Français terminent quatrième ce matin, mais on est la seule nation actuellement sur la Coupe du Monde
27:44capable d'aligner deux relais compétitifs le même jour.
27:47C'est l'une des difficultés quand les deux relais mixtes simples et mixtes sont le même jour et il y a beaucoup de nations.
27:52C'est pour ça qu'il y a des surprises ou des demi-surprises sur le relais mixte simple ce matin.
27:56Il y en a rarement ou pas du tout d'ailleurs sur les mondiaux en général,
28:00parce que toutes les nations mettent la très très grosse équipe.
28:04Là en fait, les petites nations « profitent » en mettant leurs deux meilleurs athlètes le matin
28:08sur le format court et là on voit que la Suède, typiquement, a terminé deuxième ce matin.
28:14Mais Samuelson et Anna Hubert, qui sont normalement les titulaires de ce relais mixte simple,
28:19courent cet après-midi sur le relais mixte.
28:21Au Championnat du Monde, il y a une seule course le même jour, donc ça justifie ces choix effectivement.
28:26Alors, 14h32, si vous nous rejoignez, soyez les bienvenus pour le relais mixte à Poggiuca.
28:31C'est le dernier relais de cette saison de biathlon face à l'équipe de France.
28:35Grande favorite, comme on l'a entendu là.
28:37Quelle nation a isolé Anne-Sophie ? On commence par la Norvège évidemment.
28:41Avec Maren Kierkegaard et Ida Lien pour débuter.
28:45Vous le savez, une grille de timbre-vol était sur le relais mixte simple.
28:48Et Johannes Dalleux et le jeune Isaac Frey pour terminer ce relais.
28:53Isaac Frey, il a 21 ans seulement.
28:55On le sait, il a débuté en Coupe du Monde avec les deux courses individuelles cette semaine à Poggiuca.
29:00C'est donc son tout premier relais.
29:02Il aura la lourde tâche de terminer.
29:06Il arrive avec son statut de vainqueur du général de l'IPU Cup.
29:11Le jeune Isaac Frey d'ailleurs.
29:12Charles-Antoine, vous avez une image le concernant ?
29:16Oui, Jérémy a filmé un moment où Ziegfried Mazet a passé beaucoup de temps avec lui, a discuté avec lui.
29:24Vous savez, il fait souvent ça, l'entraîneur français de cette équipe norvégienne.
29:27Il a passé du temps sur le pas de tir, discuté avec son jeune athlète.
29:32On l'a vu réaliser un petit peu, lui montrer le tir debout, comme s'il y avait une sorte de visualisation.
29:38Pardon, lui donner un petit peu de confiance.
29:40Et puis ensuite, on le voit discuter en ce moment avec Johannes Dalleux, Isaac Frey.
29:44Il essaye de le détendre, Isaac Frey qui a le sourire.
29:47Sur le pas de tir, il faut évidemment donner un petit peu de confiance à son jeune biathlète.
29:53J'aimerais pas qu'on essaye de me détendre comme ça.
29:55Non, c'est intense ce que fait Zieg.
29:57Essayez de vous détendre en vous engueulant, c'est compliqué.
29:59Non, en fait, il vous engueule pas. Il faut vraiment...
30:01Parce que moi, je l'ai vécu, ça a été mon entraîneur, Ziegfried, et il m'a fait ce genre de passage.
30:05C'est justement là où les Norvégiens sont venus le chercher.
30:08C'est qu'il va au-delà de son rôle d'entraîneur de tir.
30:11Ziegfried, c'est un meneur d'hommes. C'est quelqu'un qui va vous faire une causerie.
30:14Alors, ce qui est dommage, c'est que souvent, les causeries, on les fait la veille de la course.
30:16Donc, après le jour de la course, on a moins l'occasion.
30:18Mais là, je trouve qu'elle est super bien placée.
30:20Parce que c'est à ce moment-là que ça a vraiment de l'impact.
30:22Et à coup sûr, pour Ziegfried, il représente quelque chose.
30:28Ça a été l'entraîneur de Johannes Böe.
30:30C'est celui qui a permis à Johannes de commencer à battre Martin.
30:32C'est celui qui a façonné toute une équipe qui a été avec une domination sans partage.
30:37Donc, le fait que Zieg vienne comme ça, à ce moment-là, le guider, ça va avoir un impact puissant sur lui, c'est sûr.
30:45Anaïs, vous vous rappelez de votre tout premier relais ?
30:49Vous étiez dans quel état psychologique ?
30:51Il fallait vous rassurer, vous bouger, faire comme si c'était un événement normal ?
30:55Ça s'est passé comment ?
30:57Mon tout premier relais, c'était ma première Coupe du Monde à Orfilsen en 2013.
31:00Et on m'avait mis à la place un peu protégée.
31:04Troisième relais, c'était un relais féminin.
31:06C'est Anaïs Bescon qui avait terminé.
31:09Je dirais Marie-Dorin Haber et Sophie Boillet peut-être.
31:15J'étais très impressionnée, évidemment.
31:18Très stressée, mais j'avais fait le job.
31:21J'avais pris le relais et ramené à peu près dans les temps où il fallait.
31:25Mais c'est vrai que c'est impressionnant.
31:28En plus, on le voit, Isaac Frey a un visage tout juvénile.
31:31Il paraît très jeune par rapport à Ziegfried qui en impose.
31:38Je suis curieuse de voir ce qu'il va produire.
31:43Après, il a l'habitude à son niveau de jouer devant.
31:47C'est quelqu'un en IBU Cup qui est quand même très performant.
31:50On va voir de quoi il est capable aujourd'hui.
31:537 décembre 2013, Orfilsen.
31:56Juste comme ça, Marie-Laure Brunet, Boillet, Anaïs Chevelier-Boucher, Bescon.
32:00Vous avez fait le podium ?
32:02Oui, troisième.
32:04Sur un format un peu plus court, Isaac Frey, ça peut être pas mal pour lui.
32:07On l'a senti sur les autres courses, il était un peu limite au niveau physique.
32:11C'est normal, il a une grosse saison sur l'IBU Cup, il est très jeune.
32:14Par contre, là, on est sur une petite distance.
32:16Ça va être intéressant, on va voir d'autres caractéristiques.
32:19Il y a une très belle équipe avec Irkaïde, Idalien qui a les meilleurs temps de ski depuis qu'on est ici chez les filles.
32:24Et puis, bien sûr, Johannes Dallet qui va devoir vaincre ces gros démons.
32:27On l'avait sorti de cette équipe de Norvège de relais parce qu'il allait trop souvent sur l'anneau de pénalité.
32:31Il fait son comeback, on va voir comment ça va se passer pour lui.
32:33A suivre du côté de la Norvège, est-ce que ce sera un match France-Norvège ?
32:36Ou est-ce que ça se déplacera vers un match France-Suède ? Anne-Sophie, puisqu'on a évoqué la Suède.
32:40Avec les 4 d'or qui sont là, vous allez le constater.
32:42Anna Euberg, Martine Pensiloma et Sébastien Samuelsson.
32:45Le poste de première relayeuse est laissé à Anna-Karine Heidenberg.
32:49Vous le savez, pas d'Elvira Euberg qui était au départ seulement hier de la Mastart.
32:54Mais qui est en train de se remettre d'une maladie depuis plusieurs semaines.
32:57Anna-Karine Heidenberg, elle a de belles références cette semaine.
33:00Elle a terminé 4e de l'indiv et 8e de la Mastart.
33:04On se dit, quand on voit le palmarès de tous ces biathlètes-là,
33:09que ce sont peut-être les principaux adversaires pour l'équipe de France.
33:12On a comparé, au vu de leur saison, quels meilleurs indicateurs que leur place au classement général.
33:17Et vous allez le constater, seule Sébastien Samuelsson est mieux classée au général que Quentin Fillon-Maillet.
33:22Mais bon, ça se joue à une classe.
33:24Sinon, le bleu est toujours du côté de l'équipe de France.
33:28Sur chacun des relais, les bleus sont mieux placés sur ce général que les Suédois.
33:34Alors, Execo sur la ligne d'arrivée ou pas ?
33:37Photo finish.
33:39Est-ce qu'on va chercher la comparaison avec son adversaire du relais Anaïs ou pas ?
33:46On découvre la start list, on se dit, tiens, je suis face à...
33:49Oui, en général, c'est ce qui se passe.
33:52Oui, à chaque poste en fait.
33:54Mais là, je regardais justement Jeanne Richard face à qui elle va être.
33:57C'est vrai que c'est important, rien que pour se projeter sur la course,
34:00de dire, je vais être à côté de quelqu'un qui va tirer vite.
34:03Ou dans le premier tour, elle, elle va sûrement vouloir faire le premier tour devant.
34:07Donc c'est important de se projeter.
34:09Après, on ne sait jamais, il faut quand même s'adapter, évidemment.
34:12Mais on est tous pareils.
34:14On se compare tous.
34:16On veut savoir contre qui on va combattre.
34:18Alexis, vous étiez comme ça aussi ou pas ?
34:20Oui, évidemment.
34:21Il y a des biathlètes qu'on connaît plus ou moins.
34:23Là, par exemple, si on prend Kierkegaard et Jeanne Richard, elles sont toutes les deux assez jeunes.
34:26Ça fait des années en fait qu'elles courent ensemble.
34:28Nous, on les découvre sur la coupe du monde.
34:30Mais elles, elles se sont rencontrées sur les chevets du monde junior, sur les IBU Cup.
34:33Donc elles se connaissent déjà très bien.
34:35Et c'est toujours différent d'avoir comme adversaire du jour,
34:38quelqu'un qu'on a déjà battu beaucoup de fois, qu'on connaît.
34:41Ou quelqu'un qui fait office de leader mondial à qui on ne s'est jamais confronté.
34:48Donc là, c'est sûr que pour Jeanne, c'est plus facile finalement d'être contre Kierkegaard et Heidenberg
34:52que d'être contre Elvira Huberg, par exemple.
34:54On n'a pas parlé de l'Allemagne, tiens, encore.
34:56Est-ce que ça vaut le coup ou pas ?
34:58On peut en parler si vous voulez.
34:59Non, est-ce que ça le mérite ?
35:01Pour Tanheimer.
35:02Oui, oui.
35:03Devant Tanheimer, oui.
35:04La jeunesse allemande avec Sofia Schneider, Danilo Rittmüller et Philippe Navrat.
35:09Tous les deux sont montés sur un podium cette saison.
35:11Là, vous allez me dire, bah Navrat, ok.
35:13Mais Rittmüller, il est vraiment monté sur un podium.
35:15Et oui, il est monté sur le podium de la Master du Grand Bornan.
35:18Donc, pourquoi pas cette équipe allemande ?
35:20Mais sur le papier, elle est moins terrifiante, disons, que la Norvège ou la Suède.
35:25C'est important ce que disaient Alexis en parlant de Jeanne Richard et de Kierkegaard.
35:29Parce que Frey, pour reparler de lui, il va tomber face à Samuelson et Quentin Fionmayer pour terminer.
35:35Et là, il n'est pas dans une position de sécurité.
35:37Il se retrouve face à des athlètes qu'il a très certainement regardés à la télé.
35:41Il a 21 ans.
35:42Eux, ils ont 5, 6, 7, 8 ans de plus.
35:45C'est un palmarès beaucoup plus étoffé.
35:47Et ce qui n'est pas terrifiant, c'est le pas de tir aujourd'hui.
35:50Visiblement, un dernier détour en quelques secondes, Charles-Antoine.
35:52Des conditions qui paraissent très calmes sur ce pas de tir.
35:57Oui, des conditions très calmes comme ça a été un peu le cas toute la semaine.
36:01On a eu quelques gouttes il y a quelques instants.
36:03Puis là, vous voyez, ça s'est estompé.
36:05Il y a beaucoup de luminosité.
36:06Il y a une lumière très, très blanche.
36:07Il faut limite des lunettes de soleil pour bien y voir.
36:12J'ai écouté, j'ai glissé, j'ai tendu l'oreille plutôt pas loin du Tokio Hockey de Jean-Pierre Hamad.
36:18Qui est actuellement sur le pas de tir.
36:19Cyril Burda disait, alors les deux équipes qu'il va falloir suivre, c'est la Norvège et la Suède.
36:23Je pense que la Suède, c'est la plus dangereuse.
36:25C'est simple, il vient de faire le calcul.
36:27Il faut finir devant eux.
36:28Et Jean-Pierre a répondu, on va peut-être aller la gagner quand même.
36:32On est en place pour vivre ça alors, Sophie et Alexis, parce que le départ est imminent.
36:35Le résultat du sondage sur l'équipe Connect, vous êtes 96% à dire oui, évidemment.
36:40L'équipe de France va conserver son avance et décrocher ce globe de la discipline du relais mixte.
36:45Eh bien, on va vivre ça juste après cette courte pause.
36:48Le départ de ce relais mixte.
36:49Et n'oubliez pas, ce soir 20h45, votre soirée spéciale PGOM.
36:52La grande soirée pour vivre le match face à la chaîne d'équipe.
36:55Et le débrief à la mi-temps et à la fin du match dans l'équipe du soir, évidemment.
36:58A tout de suite.