Retrouvez le replay de l'après course du relais mixte de la 8e étape de Coupe du monde de biathlon à Pokljuka du 16/03/2025.
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00:00:00C'est bien la Suède qui remporte ce relais mixte, le dernier de la saison et c'est bien
00:00:11la Suède qui remporte le globe de la discipline.
00:00:14L'IBU a commis une erreur assez rarissime mais c'était le classement avant le début
00:00:22de ce relais mixte qui avait été affiché par erreur.
00:00:24Tout est remis dans l'ordre et c'est bien la Suède qui s'impose donc sur ce globe du
00:00:29relais mixte.
00:00:30L'équipe de France qui termine deuxième de ce relais mixte, la Norvège en troisième
00:00:33position, le podium qui va se mettre en place dans les minutes qui viennent, toutes les
00:00:37réactions au micro de Charles-Antoine Nora, on entendra Sebastian Samuelsson, le grand
00:00:41vainqueur du jour avec la Suède mais on reviendra également sur les remontées fantastiques
00:00:46notamment d'Océane Michelon et d'Éric Perrault, 17h55 la pétanque avec la Coupe de France
00:00:52des clubs, les finales et puis 20h45 la soirée spéciale PGOM, la grande soirée puis l'équipe
00:00:58du soir, c'est Quentin qui est avec Charles-Antoine, c'est bien Quentin, alors allons-y pour une
00:01:01première réaction en direct.
00:01:02C'est bien Quentin, vous n'avez pas trop l'air essoufflé pourtant ça a été dur
00:01:08sur la piste, vous avez réussi malgré un tir couché compliqué à aller chercher cette
00:01:13deuxième place.
00:01:14Ça a été la bagarre jusqu'au bout et ça n'a pas été évident, j'aurais imaginé
00:01:22mon plan un peu plus facile notamment sur le coucher mais finalement ça n'a pas été
00:01:27comme prévu, après malgré tout je suis content d'être allé chercher la deuxième
00:01:32place malgré du temps perdu sur la Suède et puis il aurait fallu espérer des défauts
00:01:37de la part de Sébastien sur le dernier tir pour la victoire mais bagarre jusqu'au bout
00:01:42et c'est dommage, je n'aime pas louper les balles on va dire.
00:01:48Qu'est-ce qu'il se passe sur ce tir couché, vous savez que vous êtes dans le match avec
00:01:53Samuelson, vous voyez qu'il fait le plein, qu'est-ce qu'il se passe dans votre tête
00:01:56J'étais dans la même démarche que celui d'Amartat, pas de prise de tête, je sais
00:02:01que si je mets les balles ça va jouer, ça joue sur les skis donc il fallait simplement
00:02:06que je fasse ce que je voulais, après c'est un format un peu plus court donc j'ai été
00:02:10un peu plus nerveux derrière la carabine, j'ai peut-être voulu trop bien faire on va
00:02:14dire et puis je me suis mis dans une position un peu compliquée, je n'étais pas en stress
00:02:20pendant le tir parce que je m'applique, les balles vont tomber, il n'y avait pas de vent
00:02:24et heureusement la note pénalité leur a coûté cher.
00:02:28Hier vous avez perdu un duel face à un petit jeune, aujourd'hui vous le remportez face
00:02:33à Isaac Frey dans ce dernier tour.
00:02:35Pour le coup il est beaucoup moins expérimenté que Eric, il arrive tout juste sur le circuit
00:02:40avec un gros niveau au niveau de l'EBU Cup, je savais que c'était un bon tireur donc
00:02:46c'était un adversaire à ne pas sous-estimer et après ces qualités de ski je les connais
00:02:52moins surtout dans le dernier tour donc voilà j'ai géré la première partie et puis j'ai
00:03:00mis les gaz dans les parties difficiles en voyant comment ça allait évoluer et puis
00:03:05en essayant de ne pas reproduire les erreurs de la course hier.
00:03:07Bravo Quentin, merci.
00:03:08Merci.
00:03:09On va laisser Quentin se diriger vers le podium, Anaïs est-ce qu'on dit bravo à l'équipe
00:03:15de France pour cette deuxième place ?
00:03:16On peut dire bravo quand même, après le premier relais de Jeanne c'était quand même
00:03:22mal embarqué donc ils ont bien redressé le mât et on a eu quand même des relais
00:03:28exceptionnels de la part d'Océane et Eric.
00:03:31Quatorzième Jeanne lorsqu'elle donne le relais à Océane, quatorzième position.
00:03:36Ça arrive à tout le monde et là c'est la force d'un relais, c'est que quelqu'un peut
00:03:40être un peu moins bien et les autres peuvent être meilleurs et en tout cas se doivent
00:03:45d'être meilleurs et à la fin ça fait quand même une belle deuxième place je trouve
00:03:48parce qu'après le premier relais on n'aurait pas parié sur une deuxième place.
00:03:53Alors on reviendra sur la remontée d'Océane puis d'Eric effectivement et puis même sur
00:03:57le premier passage de Jeanne parce que c'est aussi ça l'apprentissage du biathlon.
00:04:00Jeanne Richard qui d'ordinaire est très à droite au tir et qui est allée sur l'anneau
00:04:04de pénalité.
00:04:05Sébastien Samuelsson comme promis avec Charles-Antoine Norat.
00:04:08Félicitations comme on dit en suédois.
00:04:16Rapportez-nous ce tir couché et la bataille avec Quentin, c'était une incroyable bataille
00:04:24avec Quentin.
00:04:25J'ai beaucoup de respect pour lui, c'est vraiment un super mec et un super biathlète.
00:04:33Je savais que je devais donner ma meilleure performance pour guérir ce relais.
00:04:40Vous gagnez aussi le Globe pour l'Olympique de France.
00:04:47On adore ce genre de combat, on savait que ce serait nous ou la France.
00:04:56J'ai donné le meilleur pour pouvoir aider l'équipe et ça a été suffisant.
00:05:01Vous espérez quoi en slow ? Votre forme est vraiment bonne ?
00:05:05Je vais essayer de donner le meilleur pour aller chercher cette troisième place au général.
00:05:12Je donnerai le meilleur mais c'est une belle bataille qui s'annonce.
00:05:24J'ai encore quelques points de retard mais il reste trois courses individuelles pour les combler.
00:05:30Félicitations ! Gratis !
00:05:33Merci en suédois, vous aurez appris deux mots aujourd'hui.
00:05:37Il parle mieux suédois que vous Charles-Antoine Tanguy.
00:05:40Ce n'est pas compliqué.
00:05:42J'aime beaucoup Samuel Elson en tant qu'athlète.
00:05:46Il fait partie de ces athlètes qui n'ont pas peur d'annoncer avant la saison qu'ils vont jouer le Gros Globe.
00:05:51Peu importe s'il y a Johannes B. sur la liste de départ.
00:05:55Ils ont un style assez offensif sur les skis et sur le pas de tir.
00:06:00Parfois il y a des gros trous d'air, il passe à côté.
00:06:03J'aime bien ce style d'athlète offensif qui fait le spectacle.
00:06:08On valide le classement du Gros Globe ?
00:06:11Le nôtre était le bon.
00:06:13On aurait préféré que la Fédération Internationale ait raison parce qu'il voyait la France devant.
00:06:18Mais la Suède a bien marqué davantage de points que l'équipe de France sur cette toute dernière course.
00:06:24On se consolera avec les deux autres Gros Globes de relais que l'équipe de France a remporté la semaine dernière.
00:06:35Le relais homme et le relais femme.
00:06:37On aura concédé le relais mixte aux Suédois.
00:06:41On se console parce que c'est un 100% podium cette saison sur le format du relais mixte pour l'équipe de France.
00:06:46Quatrième course de la saison et c'est un quatrième podium pour l'équipe de France.
00:06:51Dans les secondes qui viennent, vous le voyez, on reviendra sur cette course complètement folle.
00:06:55Avec Jeanne Richard qui avait donné le relais en quatorzième position à Océane Michelon.
00:06:59Eric Perrault qui a donné le relais en tête à Eric Perrault également avec la Suède.
00:07:05C'est aussi ça parce qu'on aime les relais.
00:07:08Alexis, on a eu les ingrédients du relais sur ce scénario aujourd'hui.
00:07:12Oui, on a vraiment eu cet ingrédient principal de savoir que tant qu'on n'a pas passé les derniers tiers, rien n'est fait.
00:07:19On l'a vu avec cette équipe de France qui était très loin.
00:07:21Puis ensuite une belle remontée, on repasse en tête.
00:07:23Finalement, on se refait passer devant par la Suède à la fin.
00:07:27C'est ça le bilatlon.
00:07:29Mais on a une belle équipe.
00:07:31On a aussi peut-être un peu de regrets par rapport à la course de Jeanne.
00:07:35Mais c'est de l'expérience pour elle.
00:07:37On parlait dans l'avant-course de formation, de course pour se former pour l'avenir.
00:07:41C'est important justement que Jeanne vive des courses comme ça.
00:07:44Dès le début, ça s'est senti physiquement.
00:07:45Elle était dans le dur.
00:07:46Elle l'a subi.
00:07:47Je pense qu'elle a transformé ça sur le pas de tir par un bel échec sur son tir debout.
00:07:51C'est quelque chose qu'elle va devoir débriefer pour mieux faire si elle se retrouve dans une même situation dans l'avenir
00:07:58avec une course peut-être un peu plus importante sur des mondiaux ou des JO par exemple.
00:08:04On devient vraiment biathlète quand on a tourné sur l'anneau ?
00:08:06Sur un relais, un haïs ?
00:08:08Je ne sais pas.
00:08:09Mais en tout cas, je n'ai jamais vu un biathlète.
00:08:11Ça fait partie des passages obligés.
00:08:12Je n'ai jamais vu un biathlète ne pas tourner sur un relais.
00:08:15Si, moi.
00:08:16Alexis, vous n'avez jamais tourné ?
00:08:18Pour de vrai ?
00:08:19Il me semble que non, mais je ne sais pas.
00:08:20Vous êtes sûr ?
00:08:21Peut-être une fois.
00:08:22Je ne sais pas.
00:08:23Au moins une fois.
00:08:24Vous étiez un remarquable relayeur, c'est vrai Alexis.
00:08:28Meilleur qu'en individuel.
00:08:30Oui, bien meilleur.
00:08:32Malheureusement.
00:08:34C'était plus court.
00:08:36Allez, le podium Anne-Sophie avec donc la Norvège qui termine 3e.
00:08:40Et ce tout premier podium pour Isaac Frey, le jeune Norvégien qui était l'attraction de ce relais.
00:08:46On a beaucoup parlé de lui.
00:08:49Il est au premier plan, tout à droite de ce relais.
00:08:52Isaac Frey fait vraiment une saison exceptionnelle sur le circuit de l'IBU Cup.
00:08:57Il a empoché le classement général, mais également le classement du sprint, de la poursuite et de l'individuel.
00:09:04Et il signe donc aujourd'hui son tout premier podium sur la Coupe du Monde avec le tout premier relais qu'il disputait aujourd'hui avec Johannes Dalleux, Idalien et Marine Kercaï.
00:09:23La fierté des supporters français qui voient une nouvelle fois les Bleus monter sur le podium d'un relais mixte.
00:09:29Toujours 2e cette saison en Coupe du Monde.
00:09:32Parce que sur les mondiaux, rappelons-le, ça fait toujours du bien.
00:09:35Les Français ont remporté le relais mixte et sont champions du monde.
00:09:39Sont même doubles champions du monde en titre de cette discipline.
00:09:42Quentin Firmayé, Eric Perrault, à nouveau sur le podium cette semaine après leur doublé sur la Mastart.
00:09:49Puis Jeanne Richard et Océane Michelon également félicité.
00:09:52Les Bleus sont 2e.
00:09:53On a entendu dire hier, ils se sont plantés.
00:09:56Oui, je pense que c'est vrai.
00:09:58Je pense que c'est vrai.
00:09:59Je pense qu'il y a des choses qui sont en train de se passer.
00:10:01Je pense que c'est vrai, c'est vrai.
00:10:03Je pense que c'est vrai.
00:10:04Je pense que c'est vrai.
00:10:05Je pense que c'est vrai.
00:10:06C'est vrai.
00:10:07Je pense que c'est vrai.
00:10:08Je pense que c'est vrai.
00:10:09C'est vrai.
00:10:11Oui, je pense qu'ils ne les mettent pas dans le bon sens.
00:10:13Et du coup, on ne voit pas le fameux logo de l'IBU.
00:10:17Oui, parce que pour moi, c'est le seul intérêt de cette médaille.
00:10:20C'est de mettre le logo de l'IBU autour du cou des billets athlètes.
00:10:23Pourquoi Alexis ?
00:10:24Parce que ce n'est pas vraiment une vraie médaille comme vous pouvez le voir sur les mondiaux.
00:10:27C'est plus un trophée comme ça.
00:10:29Mais en fait, ça leur permet d'avoir le logo sur toutes les photos.
00:10:33Et quand on met le collier à l'envers, c'est dommage, c'est raté.
00:10:37Tout est dans le détail.
00:10:40Oui.
00:10:50Anna-Karine Heidenberg, la Suédoise, qui a jeté un petit coup d'œil vers Anna Heuberg,
00:10:56semblant dire « Tu crois que c'est bon, on peut y aller ? ».
00:10:59La Suédoise de 24 ans, qui disputait sa 19e course seulement en Coupe du Monde,
00:11:06était la moins expérimentée de tout ce relais suédois,
00:11:11qui comptait ensuite les 4 ors, Anna Heuberg, Martin Bonsiloma et Sébastien Samuelsson.
00:11:2012 balles de pioche pour la Suède aujourd'hui.
00:11:2310 balles de pioche pour la Norvège.
00:11:25Il y a eu un tour de pénalité pour l'équipe de France, on le sait.
00:11:28Les Suédois ainsi qui s'imposent.
00:11:31Samuelsson qui est encore en train de s'amuser avec le drapeau.
00:11:37On ne va pas en foncer le clou aujourd'hui.
00:11:39Le Globe du Rolex Mix, ce sera la semaine prochaine, qu'on leur délivrera.
00:11:43On se contente déjà de les voir sur cette haute marche du podium
00:11:47et tout le monde semble très curieux de voir son petit cadeau de sac.
00:12:06Après le podium surprise du Rolex Mix de Samp, où les Suisses se sont imposées,
00:12:11où les Finlandais ont réussi à monter sur le podium,
00:12:14cette fois c'est du grand classique.
00:12:16Suède, France, Norvège pour ce Rolex Mix.
00:12:19Évidemment, c'est Abba qui résonne.
00:12:22Du côté de Pokjuk, pour saluer cette équipe suédoise qui s'impose.
00:12:26On va continuer à suivre l'équipe de France.
00:12:28D'autres réactions, comme promis au micro de Charles-Antoine Les Bleus,
00:12:30qui vont revenir à son micro.
00:12:32C'est un nouveau podium pour l'équipe de France, Anne-Sophie.
00:12:34Avant la dernière étape à Oslo la semaine prochaine,
00:12:37on est à combien de podiums pour Les Bleus sur cette saison encore ?
00:12:4061 podiums désormais pour l'équipe de France sur cette saison.
00:12:44Les Bleus qui ont remporté 3 victoires cette semaine,
00:12:48avec Julien Simon sur l'individuel,
00:12:50Loujean Monod et Eric Perrault sur la Mastart.
00:12:52Ça fait désormais 28 victoires pour l'équipe de France.
00:12:55Il n'y a pas de comparatif, puisque le record de la saison dernière a été complètement explosé.
00:13:01Il était de 52 podiums et de 22 victoires à l'issue de la saison.
00:13:06Et là, on va avoir 6 nouvelles chances de faire mieux.
00:13:10Et même plus, vous pouvez faire x3,
00:13:12parce qu'on a parfois vu des doublés sur les podiums.
00:13:16Un triplé à Oslo.
00:13:21Et sur les relais, on est à 19 sur 20.
00:13:23C'est prodigieux comme performance en nombre de podiums.
00:13:2519 podiums en 20 relais pour l'équipe de France.
00:13:28C'est le symbole absolu, Tanguy, de la force de cette équipe de France cette année.
00:13:32Oui, et plus que ça, on est presque déçus de cette seconde place.
00:13:37Alors qu'il ne faut pas déprécier ces podiums.
00:13:39Un dimanche, quand tout le monde est fatigué,
00:13:41on voit la difficulté ce matin d'aller chercher un podium.
00:13:44Alors qu'on a des champions du monde,
00:13:47avec Justine Brézas et Marie-Jacqueline sur la course.
00:13:51Donc non, c'est un beau podium.
00:13:52On a vu une belle course avec une belle remontée.
00:13:54Et ce que fait l'équipe de France cet hiver,
00:13:57ce sera très dur de faire aussi bien que la saison dernière.
00:14:02Là, cette année, on a vraiment une équipe de France
00:14:04où ça cogne de tous les côtés.
00:14:06Un coup pour les garçons, un coup pour les filles.
00:14:08Parfois deux coups pour les filles, deux coups pour les garçons.
00:14:10Tout le monde en même temps sur certains jours.
00:14:13C'est hallucinant et il faut le mesurer
00:14:15parce qu'on n'aura pas ça tout le temps.
00:14:17Anaïs, vous qui avez vécu de nombreuses années dans cette équipe de France,
00:14:20vous le mesurez facilement, on imagine.
00:14:22Oui, et ce que dit Tanguy,
00:14:24c'est que les femmes et les hommes performent.
00:14:27Il y a eu des années où c'était plus compliqué
00:14:29pour une équipe que pour l'autre.
00:14:32Il ne faut pas banaliser tous ces podiums.
00:14:3561 podiums pour l'instant pour l'équipe de France,
00:14:38dont 28 victoires.
00:14:40Les bleus qui sont en train de se diriger tranquillement vers la zone mixte
00:14:43où se trouve Charles-Antoine Norat.
00:14:45On va reprendre le fil de ce relais complètement fou.
00:14:48Alors, on s'intéresse d'abord à la remontée d'Océane et d'Éric.
00:14:53Au premier relais de Jeanne, on le prend dans quel sens ?
00:14:58Ça c'est vous le chef d'orchestre.
00:15:00Non mais c'est intéressant.
00:15:02Dans le sens de la course, peut-être.
00:15:05Dans le sens de la course, vous préférez ?
00:15:07Oui, comme ça on se débarrasse rapidement.
00:15:09On finira sur une bonne note.
00:15:11C'est une bonne idée.
00:15:13Non, pas de Jeanne, mais de la performance du jour de Jeanne.
00:15:16Très loin de ce qu'elle est capable de nous proposer d'habitude.
00:15:19Elle qui est une excellente biathlète.
00:15:21Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit.
00:15:23Non, plus sérieusement, c'est bien de s'arrêter sur ce premier passage de Jeanne.
00:15:27Parce qu'effectivement, on le disait tout à l'heure, Anaïs, avec Alexis également,
00:15:30il faut passer par ces moments-là, même pour une excellente tireuse comme Jeanne Richard.
00:15:35Oui, et puis là, couchée, elle a fait exactement ce qu'elle avait à faire.
00:15:39C'est une très bonne tireuse couchée.
00:15:41Elle a les meilleurs stats du circuit.
00:15:43On n'avait pas trop de doute qu'elle allait passer ce tir couché.
00:15:46Et Jeanne Richard, excellent choix Anaïs.
00:15:48Parce que Jeanne, elle est au micro de Charles-Antoine.
00:15:50Vous avez le sens du timing.
00:15:52Exceptionnel. Jeanne avec Charles-Antoine.
00:15:56Jeanne, on imagine que ce podium, quand vous avez vu aussi Quentin passer à l'île,
00:16:00ça a dû être une énorme bouffée de soulagement.
00:16:03Parce que ça a été un relais compliqué pour votre part.
00:16:05Oui, c'est sûr.
00:16:06Surtout son dernier tir debout.
00:16:08Ça m'a redonné le sourire.
00:16:10Plus il tirait, plus j'avais le sourire qui montait.
00:16:13Et ça m'a même fait vibrer.
00:16:16Ça fait vraiment plaisir quand on fait un start comme ça.
00:16:19Forcément, on est déçus.
00:16:21Et quand tu vois une équipe aussi solide derrière,
00:16:23ça montre à quel point on a une équipe solide.
00:16:28Jeanne, qu'est-ce qui se passe sur ce tir debout ?
00:16:30Vous nous avez habitué à avoir tellement de bonnes stats en tir cette saison
00:16:34qu'on a été très surpris de vous voir louper 4 balles.
00:16:36J'ai été surprise la première.
00:16:38Je pense que j'ai voulu essayer de tirer vite.
00:16:40Ce n'est pas ma façon de faire.
00:16:42Donc aujourd'hui, je pense que j'ai pêché là-dessus.
00:16:46Les enseignements pour la semaine prochaine ?
00:16:48C'est sûr.
00:16:49Il y a beaucoup d'enseignements et de bonnes leçons à tirer.
00:16:52Merci, Jeanne.
00:16:53Merci à vous.
00:16:55Toujours aussi synthétique, Jeanne, en interview.
00:16:58Pour net et précis.
00:17:00Elle a analysé ce qu'elle avait mal fait.
00:17:03Elle est sortie de son schéma.
00:17:05Elle a voulu accélérer un petit peu et ce n'est pas passé.
00:17:08Mais à son âge, ce n'est pas mal.
00:17:10Plutôt pas mal de ne pas avoir besoin de rentrer à l'hôtel,
00:17:12de discuter avec le coach.
00:17:14Elle a déjà fait une analyse assez claire de son point de vue,
00:17:16de ce qui avait manqué.
00:17:17Après, si on creuse un peu plus,
00:17:19on s'est rendu compte que sur les skis, dès le premier tour,
00:17:21elle était un peu dans le dur.
00:17:22Donc c'est peut-être ça qui a provoqué le fait
00:17:24qu'elle ait eu envie de tirer plus vite.
00:17:26Après, c'est elle-même qui va pouvoir faire ce débriefing.
00:17:28Est-ce que c'est dû à ça ou à autre chose ?
00:17:30C'est impossible de savoir,
00:17:31vu qu'elle n'a pas répondu à cette question,
00:17:33qu'on ne lui a pas posé d'ailleurs.
00:17:34Mais par contre, l'idée, c'est de se dire...
00:17:37En fait, on ne fait jamais rien par hasard
00:17:39quand on est sur un pas de tir de biathlon.
00:17:41On s'adapte souvent par rapport à ce qui se passe autour.
00:17:45Soit l'adversaire du moment,
00:17:47soit ce qu'on ressent à titre perso,
00:17:49si on est bien, si on n'est pas bien.
00:17:51Et là, en tout cas, elle a identifié le fait
00:17:53qu'elle a voulu tirer trop vite.
00:17:54Donc maintenant, ce qui va être intéressant de savoir,
00:17:56c'est pourquoi.
00:17:57Est-ce que c'est parce qu'elle était dans le dur
00:17:59et qu'elle a voulu combler du retard qu'elle perdait
00:18:01sur les skis au tir ?
00:18:02Dans ce cas-là, elle s'est rendue compte
00:18:03que ce n'était peut-être pas une bonne stratégie
00:18:04dans ce genre de situation.
00:18:05Est-ce que ça vient du fait qu'elle voulait tester autre chose
00:18:07parce que c'était un relais qui permettait justement
00:18:09d'essayer des nouveautés pour acquérir de l'expérience ?
00:18:12Dans ce cas-là, ça peut être une bonne raison de l'avoir fait.
00:18:14Il y a plein de choses qu'on peut imaginer.
00:18:16Mais toujours est-il qu'à la fin,
00:18:17elle va pouvoir faire un débriefing de ça
00:18:19pour pouvoir s'en servir dans les fameux tiroirs
00:18:21dont parle régulièrement Anaïs
00:18:23pour ajuster son tir sur une situation similaire dans l'avenir.
00:18:26On ne fait jamais les choses par hasard en biathlon.
00:18:28C'est ce qu'on retiendra, Alexis.
00:18:29Alors, même quand on ne le fait pas exprès ou pas ?
00:18:34C'est-à-dire ?
00:18:35On ne le fait pas par hasard.
00:18:38On ne le fait pas par hasard, du coup, on ne le fait pas exprès.
00:18:40Elle ne le fait pas exprès, mais il y a des choses qui expliquent.
00:18:45Souvent, les réactions qu'on a sur le pas de tir
00:18:47ont été provoquées par quelque chose
00:18:49qui nous a amenés jusque-là, effectivement.
00:18:51Mais est-ce que quand on sort de son schéma,
00:18:54on le paye cash à chaque fois
00:18:56ou parfois ça peut bien se passer ?
00:18:58Quasiment tout le temps.
00:18:59En fait, il y a un schéma en biathlon
00:19:01qui est quand même de base.
00:19:04Si on arrive à se mettre dans la position
00:19:07où on suit en permanence le schéma qu'on maîtrise à l'entraînement,
00:19:10franchement, on peut quasiment,
00:19:12à part en coucher où il peut y avoir le piège du vent,
00:19:14normalement, on ne rate pas.
00:19:15Et ce qui est très dur en biathlon,
00:19:17c'est que vous avez une infinie quantité de raisons
00:19:22de vous faire sortir de votre schéma.
00:19:24Et les trois quarts du temps, quand on rate du tir,
00:19:27c'est qu'on gruge son schéma.
00:19:29On prend un raccourci, on se dit
00:19:31« Tiens, là, je vais tirer plus vite ».
00:19:33On le sait qu'on ne respecte pas ce schéma.
00:19:35Et c'est là où il y a beaucoup de biathlètes
00:19:37qui font la différence.
00:19:38Et notamment, Martin, pourquoi il a été si fort,
00:19:41c'est que Martin avait cette capacité
00:19:43à suivre son schéma peu importe ce qui se passait autour.
00:19:46Ou en avoir plusieurs.
00:19:47Peut-être qu'il y a des athlètes
00:19:48qui ont la capacité d'avoir plan A, plan B, plan C,
00:19:50alors que d'autres ne l'ont pas.
00:19:52Oui.
00:19:53Par contre, si on sort de son schéma,
00:19:55ça peut marcher une fois par hasard,
00:19:57même si on ne fait rien par hasard.
00:19:59Mais ça peut marcher parce que ce jour-là,
00:20:02tout était réuni.
00:20:04Rien ne pouvait nous sortir.
00:20:06La balle va au fond
00:20:08alors qu'on n'a pas fait les choses correctement.
00:20:10Mais ça marche une fois.
00:20:11Et ce n'est surtout pas à reproduire.
00:20:13Ça arrive de sauter une respiration des fois
00:20:15parce que je me suis fait sortir de mon truc.
00:20:18Et en fait, la balle est dedans,
00:20:20mais derrière, il faut réajuster.
00:20:22Et surtout, la course après, il faut réajuster
00:20:24parce que ce n'est pas fiable.
00:20:25En tout cas, rester dans son schéma,
00:20:27ça permet d'être fiable à chaque fois.
00:20:29Et c'est ça le gros piège ?
00:20:30C'est exactement ce que vient de dire Anaïs.
00:20:31Il suffit qu'une fois,
00:20:33le fait d'avoir pris un raccourci sur votre schéma habituel,
00:20:37ça ait marché.
00:20:38Vous allez toujours avoir ce petit truc
00:20:39et vous dire, allez, je vais le tenter.
00:20:41Ça a déjà marché une fois, ça va remarcher.
00:20:43Et comme le dit Anaïs,
00:20:44peut-être qu'avec un peu de chance, ça peut marcher.
00:20:46On a parlé d'Uldal tout à l'heure,
00:20:48qui tire en 12 secondes.
00:20:49C'est typique de ça.
00:20:51Ça marche de temps en temps.
00:20:52Par contre, après, dans les moments clés
00:20:54où on a vraiment besoin de s'appuyer sur des choses solides,
00:20:57si on va trop souvent hors de son schéma de base,
00:21:02on se fait sanctionner quand même la plupart du temps.
00:21:05Donc il n'y a jamais de hasard en biathlon
00:21:07et il faut respecter le schéma.
00:21:09Et si j'ai respecté le schéma,
00:21:11ça faisait des superbes biathlètes.
00:21:13Thierry Henry serait un biathlète d'exception.
00:21:15Parce qu'il fait des beaux schémas ?
00:21:17Non, parce que c'était son expression
00:21:19quand il était sélectionneur des espoirs.
00:21:20Respecter le schéma, respecter le schéma.
00:21:22Ça revenait en permanence.
00:21:24Et d'ailleurs, les espoirs de retour la semaine prochaine.
00:21:26On retombe toujours sur ses pattes.
00:21:29Ce sera la semaine prochaine.
00:21:31Eric et Quentin sont là avec Charles-Antoine.
00:21:33Tiens, allons-y.
00:21:35Les garçons, c'est encore un beau podium
00:21:38pour l'équipe de France sur le relais mixte simple.
00:21:41C'est la seule fois que la France n'est pas montée sur le podium.
00:21:43Et là, vous remettez les choses en ordre
00:21:45avec encore une fois un beau podium.
00:21:47Une belle deuxième place tout de même.
00:21:49Quentin ?
00:21:50Moi, je m'en veux un peu quand même d'avoir fait ces trois pioches
00:21:52parce qu'on pouvait espérer le globe et la victoire.
00:21:56J'ai une petite déception là-dessus
00:22:00parce que le boulot n'était pas complètement fait.
00:22:02Bien aller, il ne s'est pas allé sur l'anneau de Pénard.
00:22:04Et puis, j'ai récupéré avec un beau debout.
00:22:07Mais c'est dommage, on était en tête.
00:22:09Je sais mieux faire ça.
00:22:11Vert à moitié vide pour Quentin.
00:22:13Eric, le vert à moitié plein.
00:22:15Vous faites le même constat ?
00:22:16On va compenser la déception de Quentin.
00:22:19Mais je pense qu'on a globalement fait du bon boulot.
00:22:22Forcément, ça a moins bien démarré.
00:22:24Mais ça fait partie du jeu.
00:22:26Les scénarios sont souvent différents.
00:22:28Et c'est ça qui est intéressant aussi
00:22:29quand on prend les relais un peu sur la fin.
00:22:31Donc, je pense qu'à l'Écosse, on fait un super relais
00:22:33qui nous permet de bien remonter.
00:22:35Et puis, Quentin, il n'arrive pas à aller sur l'anneau.
00:22:37Ce ne sont pas des choses faciles finalement
00:22:39parce que quand on a un peu la corde au cou sur ces dernières balles,
00:22:42c'est là où il faut être capable de les mettre.
00:22:43Quentin était capable de les mettre.
00:22:45Ce qui nous offre un beau dernier duel
00:22:47pour aller chercher cette deuxième place.
00:22:49C'est chose faite.
00:22:50Donc, bravo à l'équipe.
00:22:51Il y a une belle course d'équipe sur l'ensemble quand même.
00:22:54Donc, c'est plaisant de jouer devant,
00:22:57d'avoir un peu de suspense aussi.
00:22:59Et c'est clair que les relais,
00:23:01certains relais qu'on a pu gagner avec beaucoup d'avance,
00:23:03je pense que c'est moins télégénique.
00:23:05Donc, on ne va pas dire qu'on fait des horreurs pour la télé.
00:23:08Mais ça fait partie du biaisant.
00:23:11Du suspense, on en aura encore la semaine prochaine.
00:23:13J'aimerais vous parler de cette troisième place du classement général.
00:23:15On a eu Sébastien Samuelsson juste avant
00:23:17qui nous a dit, oui, je la vise.
00:23:19Les Français, il y a Emilien, il y a Quentin, il y a Eric.
00:23:22Mais je la vise aussi.
00:23:23Vous attendez un gros match sur les trois dernières courses.
00:23:26Quentin ?
00:23:27C'est assez serré.
00:23:28Je crois qu'Eric a un peu plus d'avance.
00:23:30Mais après, il n'y a pas tant de points.
00:23:34Donc, c'est vrai qu'entre les erreurs des uns et les victoires des autres,
00:23:38ça peut encore bien bouger.
00:23:40On sait qu'il y a trois courses individuelles.
00:23:42Donc, il y a encore plein de gros points à aller chercher.
00:23:44Eric, vous avez 22 points d'avance sur Emilien.
00:23:48C'est suffisant ou pas ?
00:23:49Il va falloir bosser.
00:23:51Ce n'est pas fini.
00:23:52En trois courses, il y a moyen de faire des énormes écarts,
00:23:54surtout en jouant les places tout devant.
00:23:56Donc, je pense que l'objectif, c'est de viser des victoires
00:23:58pour être capable de creuser l'écart.
00:24:00On sera beaucoup à se battre pour cette place.
00:24:02Et tant mieux d'ailleurs.
00:24:03C'est ce qui va rendre ce combat joli.
00:24:06Vous n'avez pas l'air fatigué, là.
00:24:08Non, on a le smile.
00:24:09On est chaud.
00:24:10On a envie de…
00:24:11C'est sympa d'être ici.
00:24:12On fait notre métier.
00:24:13On fait notre passion.
00:24:15Pourquoi j'aurais envie d'être ailleurs ?
00:24:17C'est vrai qu'après Oslo,
00:24:18je commence à tourner ma tête vers les vacances.
00:24:21Mais pas tout de suite.
00:24:22Il y a encore une grosse semaine.
00:24:23On sera là avec vous.
00:24:24Merci.
00:24:25Carrément.
00:24:26A la semaine prochaine.
00:24:27C'est bien de les voir comme ça.
00:24:28La dernière étape Oslo, c'est à partir de vendredi.
00:24:31Vendredi prochain pour les sprints.
00:24:33Samedi, les poursuites.
00:24:34Et dimanche, les mass-starts pour clôturer en beauté cette saison.
00:24:37C'est un phénomène, Quentin, quand même.
00:24:39Il est à combien de points ?
00:24:41Sixième, à 91 points de la troisième place.
00:24:44Mais pour lui, c'est encore…
00:24:45Je ne vois pas.
00:24:46Mais Quentin, c'est le seul à tête
00:24:48que j'ai vu dire au soir de la fin de la saison.
00:24:51C'est quand même dommage qu'on n'en fasse pas deux de plus.
00:24:57Peut-être qu'au cas où on veut, ça peut s'arranger.
00:24:59La saison qui s'arrête à cause du Covid,
00:25:01où il y a deux points d'écart entre Martin et Johannes,
00:25:04Quentin est juste derrière.
00:25:05En fait, il devait y avoir une course de plus,
00:25:07puis des courses à Oslo.
00:25:08Il dit, on rentre en France, on fait les courses en France.
00:25:10Moi, je les organise dans mon jardin.
00:25:12Mais là, il me restait des courses pour les rattraper.
00:25:15Et il est comme ça tout le temps.
00:25:18Exceptionnel, Quentin Fillon-Maillet.
00:25:20C'est comme ça aussi qu'il est allé chercher ce duel
00:25:22avec Isaac Frey tout à l'heure.
00:25:24Malgré ses fautes sur le tir couché,
00:25:27d'aller ensuite battre Isaac Frey,
00:25:29décrocher cette deuxième place pour l'équipe de France.
00:25:32D'ailleurs, si on regarde…
00:25:34Alors, ce problème du tir couché,
00:25:37est-ce qu'on le revoit ?
00:25:38On s'inflige ça ou pas, une nouvelle fois ?
00:25:40Il y a des choses à aller chercher ?
00:25:42À part dire un peu ce qu'on a déjà dit beaucoup de fois.
00:25:45C'est la faiblesse de Quentin.
00:25:47Quentin, il a un point faible, c'est son tir couché.
00:25:52Là, on n'est pas du tout dans le jugement.
00:25:54On est vraiment dans l'analyse des faits,
00:25:57dans l'analyse des stats,
00:25:59où Quentin, il y a un truc couché qui ne va pas.
00:26:02De quoi ça vient ?
00:26:04Nous, on essaye de trouver des hypothèses.
00:26:07Jean-Pierre, je pense, travaille énormément avec lui de ce côté-là.
00:26:10Il bouge beaucoup plus que le Suédois.
00:26:12Regardez son bout de canon.
00:26:14Il a un canon qui vibre, qui tournoie.
00:26:18Le Suédois a tiré deux balles avant que Quentin ne tire.
00:26:22Anaïs ?
00:26:24C'est le relâchement qui me saute le plus.
00:26:28Le manque de relâchement.
00:26:30La crispation qui provoque des petits mouvements fatales.
00:26:33Oui, après, c'est dur de donner son avis
00:26:39sur une technique.
00:26:41On n'a pas la simulation.
00:26:43On ne sait pas non plus où les balles tapent.
00:26:45Si elles tapent toutes à droite en cordon,
00:26:48on saurait que le groupement est bon.
00:26:50Là, on a des difficultés à dire où sont les balles,
00:26:53à identifier les erreurs.
00:26:55Ce qui est sûr, c'est que Samuelson est à 89% couché cette saison
00:26:58et Quentin à 79%.
00:27:00Quand on sait ça, on voit que le match doit normalement
00:27:03tourner à l'avantage de Samuelson sur cette partie-là.
00:27:06Sur le debout, c'est l'inverse.
00:27:09A priori, de ce que tout le monde a l'air d'analyser,
00:27:13en tout cas des gens qui sont autour de lui,
00:27:15il semblerait qu'il y ait trop de tonicité sur ces tirs couchés.
00:27:19C'est-à-dire trop de tonicité musculaire.
00:27:22C'est ce qu'on expliquait l'autre jour.
00:27:24Le corps humain, à ce moment-là,
00:27:26quand on est vraiment sur cette position couchée,
00:27:28doit se transformer en étau pour la carabine.
00:27:30Un étau, quand il tient une carabine,
00:27:33il n'ajoute pas de crispation,
00:27:38il ne donne pas de direction, il ne donne pas d'à-coups.
00:27:40Un étau, c'est neutre, ça ne bouge pas.
00:27:42C'est là où le corps humain doit vraiment avoir cette faculté
00:27:45à remplacer l'étau.
00:27:47Et Quentin, à priori, vient rajouter de la tonicité musculaire.
00:27:51Ça ne veut pas dire que la carabine ne peut pas être fortement dans l'épaule
00:27:54parce qu'elle doit être très bien tenue.
00:27:56Par contre, elle est dans l'épaule, mais il ne doit pas y avoir
00:27:58de mouvement musculaire, de tout ce qui se passe autour de la clavicule
00:28:01ou de l'épaule qui s'avance légèrement, même d'un quart de millimètre,
00:28:04parce que ça va venir provoquer un bouger
00:28:07qui va se diffuser dans toute la carabine
00:28:09et qui va aller jusqu'au bout du canon.
00:28:11Et le petit millimètre de décalage qu'on a à la sortie du canon
00:28:14va se transformer fois 50 mètres en plusieurs centimètres d'écart.
00:28:18Et c'est là où Quentin a, à priori, trop de tonicité quelque part.
00:28:22Est-ce que c'est dans la main qui est dessous
00:28:24où il fait une vibration un peu de ce style-là au moment où il tire ?
00:28:27Est-ce que c'est plutôt l'épaule où il vient un petit peu faire ça
00:28:29au moment où il tire ? Est-ce que c'est qu'il est trop globalement comme ça
00:28:31et qu'il fait quelque chose ?
00:28:33Ça ne se joue à rien, c'est un film.
00:28:35C'est impossible de le voir à l'œil nu.
00:28:37Mais apparemment, le problème viendrait de quelque chose comme ça.
00:28:41En faisant du scat, ça peut se résoudre.
00:28:44Le scat, c'est un petit laser qu'on met en gros sur la carabine
00:28:48et à l'hôtel, dans le couloir, ça permet de visualiser sur un ordinateur
00:28:52à côté le mouvement du canon sur la cible
00:28:57et d'identifier l'entrée en cible.
00:28:59Le problème de ça, c'est que ça se fait souvent en indoor.
00:29:03On ne reproduit pas les conditions de la course.
00:29:05Quentin, le problème qu'il a, c'est que ce qui se passe
00:29:08ne se passe que quand il est à très haute intensité, donc en intensité course.
00:29:12Les moments où on peut travailler ça, ça arrive très rarement.
00:29:15C'est quasiment tout le temps de la compétition.
00:29:17Même si on va essayer de reprovoquer ça sur de l'entraînement pour le travailler,
00:29:21on se retrouve limité par le fait qu'il n'est pas assez essoufflé
00:29:24et qu'il n'a pas ses tensions musculaires qui sont dues.
00:29:26Je pense à son ski, par exemple, sur la Mass Start.
00:29:28Peut-être qu'il n'a pas eu ça parce que ça n'a pas trop skié dans les premiers tours,
00:29:31donc il a peut-être mis moins d'intensité au niveau musculaire sur son ski
00:29:34et donc il n'arrivait plus relâché quand il était sur le tir et ça s'est bien passé.
00:29:37Là, il a quand même beaucoup travaillé dans le premier tour avec Samuelson.
00:29:40Ils se sont employés tous les deux.
00:29:42Peut-être que ça a créé un petit peu trop de toxinicité.
00:29:44Et justement, certainement que Jean-Pierre a voulu un peu contrer ça
00:29:47en lui rajoutant de la matière.
00:29:48Vous vous rappelez, au milieu de la saison, il avait expliqué
00:29:51Justement, pour ne pas que Quentin ait l'impression que sa carabine ne soit pas assez dans l'épaule,
00:29:55on est venu la rallonger.
00:29:56Comme ça, ça vient appuyer plus contre.
00:29:58Et donc, Quentin, qui aime peut-être bien sentir fortement sa carabine contre lui,
00:30:01aurait pu avoir, si elle était trop courte, tendance à vouloir venir chercher ce contact
00:30:05en bougeant lui-même.
00:30:06Donc là, on a rallongé.
00:30:08On se rend compte que finalement, la solution n'a pas été complètement trouvée.
00:30:11Est-ce que d'un point de vue morphologique, on peut avoir des personnes
00:30:14dont les muscles bougent un peu plus fort, un peu plus spontanément
00:30:18sur ce type de position-là ?
00:30:20C'est ce qu'on appelle la tonicité.
00:30:22C'est vrai qu'il y a des athlètes, on le voit, qui sont beaucoup plus toniques.
00:30:24Quentin, quand on le voit skier, on voit que ça bouge un peu dans tous les sens.
00:30:29Il est comme ça.
00:30:30On le voit quand il parle en interview aussi.
00:30:32Il bougeote.
00:30:35Ce n'est pas péjoratif, mais on le sent beaucoup plus tonique que d'autres athlètes.
00:30:41En tête, je n'ai pas, mais je ne sais pas.
00:30:46Il y a des gens qui paraissent plus calmes derrière la carabine, plus relâchés.
00:30:50C'est vraiment une histoire de relâchement.
00:30:52Pour Quentin, la semaine prochaine, il n'aura pas la solution la semaine prochaine.
00:30:57Il va finir la saison comme ça.
00:30:59Il va faire avec.
00:31:00Ce sera un beau chantier au printemps, je pense.
00:31:02Mais ça ne va pas se résoudre.
00:31:05Le problème dure trop longtemps pour qu'il trouve une solution en une semaine.
00:31:09Donc, ça va être, je pense, un gros chantier au printemps sur du tir au repos,
00:31:14sur se réinstaller derrière la carabine et trouver une position qui lui soit peut-être plus confortable.
00:31:19Ou alors, il a peut-être des douleurs.
00:31:21On ne sait pas.
00:31:22C'est vrai que je n'ai pas les infos.
00:31:23Peut-être qu'il a des douleurs dans le dos qui font qu'il est un peu plus tendu que d'habitude.
00:31:30Mais il est assez chercheur et perfectionniste pour trouver des solutions.
00:31:39En tout cas, je me doute qu'il ne va pas laisser traîner ça la saison prochaine.
00:31:42Et debout, ça lui sert, cette tonicité.
00:31:44Justement, c'est ça qui est un petit peu difficile dans son travail.
00:31:47C'est que sur le coucher, c'est un problème.
00:31:49Par contre, sur le debout, c'est grâce à ça qu'il va mettre les balles mieux que les autres dans la cible.
00:31:53Quant à Fiormaier, c'est problème sur le tir couché encore une fois, malheureusement, sur ce relais.
00:31:57Et on va voir également que la Suède était quand même très, très forte aujourd'hui.
00:32:00L'évolution des positions tout au long de la course.
00:32:05On voit la France en rouge et on voit que la Suède, ça ne bouge pas.
00:32:10Ils ont mené toute la course. Ils sont sur le podium toute la course.
00:32:13Et la remontée qui avait été amorcée par Océane Michelon, ça a permis à l'équipe de France, plus à Éric Perrault, de se rapprocher.
00:32:19Mais la Suède, qui a effectué un relais magistral de continuité et de stabilité.
00:32:24Océane Michelon, justement, on y vient.
00:32:26Et Alexis, on est en train de voir si vous avez tourné ou pas sur un relais pour de bon.
00:32:31Votre dernière réponse, Alexis, c'est quoi ?
00:32:33Je crois qu'on l'avait déjà fait il y a quelques années. C'est pour ça que j'ai dit ça tout à l'heure.
00:32:35Ou peut-être tous les ans, d'ailleurs.
00:32:38Quand on s'ennuie à la fin de la saison, sur les moments un peu creux.
00:32:41Avant qu'on soit dans la dernière semaine la semaine prochaine.
00:32:43Non, non, parce que c'est une vraie stat.
00:32:45Je vous donne la réponse dans quelques instants.
00:32:47Je ne sais plus s'il y avait eu une.
00:32:49La réponse dans quelques instants. On est en train de la trouver.
00:32:51Avant cela, la remontée d'Océane Michelon, qui a donc pris le relais en 14e position.
00:32:58Et qui va grappiller 11 places pour aller le donner dans de meilleures conditions à Éric Perrault.
00:33:04Anaïs, c'est la satisfaction du jour pour Océane.
00:33:07Ce n'est pas simple, quand on part avec autant de retard, de remonter. Elle l'a fait.
00:33:10Elle a été très très forte.
00:33:12Effectivement, ça peut être le piège.
00:33:14Courir après quelque chose.
00:33:16Vouloir précipiter son tir.
00:33:18Sortir de son schéma.
00:33:20En me disant qu'il faut que je rate du temps.
00:33:22Je vais tirer avec seulement une respiration entre mes balles.
00:33:24Alors que je sais très bien le faire en deux.
00:33:26Mais il faut que je gagne du temps.
00:33:28Elle n'est pas du tout tombée dans ce piège.
00:33:30Très très beau relais de la part d'Océane.
00:33:32On va chercher des indicateurs sur les relais pour les courses individuelles.
00:33:36Là par exemple, quel indicateur vous ressorteriez sur Océane ?
00:33:40C'est encore une fois sa façon d'être une grande biathlète sur plein de niveaux.
00:33:48On sent qu'elle a beaucoup d'atouts pour devenir très forte dans l'avenir.
00:33:52Je parlais de biathlète complète chez Lou.
00:33:55Je disais qu'Océane pouvait avoir des similitudes.
00:33:57Là on le voit sur une course comme ça.
00:33:59On sent que ça va vite à ski.
00:34:01Elle est capable de tirer vite, de tirer bien.
00:34:03Elle remonte beaucoup de place.
00:34:04Moi ce que je trouve plutôt symbolique sur sa course,
00:34:06c'est l'importance de ce deuxième relayeur dans une équipe.
00:34:10Je trouve que sur le Biathlon en ce moment, avec les équipes qu'on a en relais,
00:34:13c'est très important d'avoir un deuxième relayeur sur qui on peut compter à tout prix.
00:34:18Parce qu'en fait ce deuxième relayeur, celui qui s'élance en deuxième,
00:34:22va avoir soit cette mission d'accentuer les écarts si ça s'est bien passé pour le premier relayeur
00:34:27et d'essayer de propulser le reste de l'équipe avant qu'on rentre dans la deuxième moitié de course.
00:34:31Ou soit au contraire de venir relancer une machine qui était complètement déréglée.
00:34:34Et là on le voit, si aujourd'hui Océane ne fait pas cette course,
00:34:37ce n'est même pas la peine d'espérer le podium.
00:34:39En fait à aucun moment on va vraiment se dire que c'est encore possible.
00:34:43Parce que si Océane commence à refaire 2-3 pioches, coucher 2-3 pioches debout
00:34:47et qu'on arrive avec finalement toujours une minute de retard au moment du passage de relais,
00:34:51derrière les garçons c'est trop tard, ils ne peuvent plus rien faire.
00:34:55Donc cette importance pour moi du deuxième relayeur nous saute aux yeux sur une course comme celle-ci.
00:35:00Vous avez vécu cette situation Anaïs ?
00:35:02Oui j'ai été deuxième relayeuse pendant très longtemps sur la fin de ma carrière
00:35:07et c'est exactement le rôle que j'avais.
00:35:11J'ai un avis partagé sur la question parce qu'effectivement c'est un rôle
00:35:16qu'on m'avait donné peut-être trop important.
00:35:20Moi j'ai ressenti comme ça, à la fin j'ai quand même foiré quelques relais
00:35:25parce que j'avais ce rôle de deuxième relayeuse et pour moi il était trop lourd à porter
00:35:28parce que c'était vraiment il faut que tu creuses l'écart,
00:35:30il faut que tu assommes la concurrence sur ce deuxième relais.
00:35:35Je dois reconnaître que des fois je me suis prise à mon propre jeu
00:35:38et j'ai souvent tourné sur les événements les plus importants.
00:35:45J'ai senti ce poids du deuxième relayeur.
00:35:47Un peu trop de pression.
00:35:49Là Océane l'a géré très très bien aujourd'hui
00:35:53mais je rejoins complètement Alexis, ça peut quand même changer toute la course
00:35:58parce que là si Océane ne fait pas le job qu'elle fait aujourd'hui,
00:36:01pour Eric après ça devient trop tard dans la course,
00:36:03il ne reste plus assez de temps pour revenir demain.
00:36:05Alors vous parlez d'Eric.
00:36:06Eric, Océane lui donne donc le relais en troisième position
00:36:10et Eric il va tout simplement emmener l'équipe de France
00:36:13en tête de ce relais en compagnie de la Suède.
00:36:16Est-ce que vous partagez cette impression, ce sentiment
00:36:19qu'on a l'impression qu'il a survolé les choses, Eric ?
00:36:23Il y avait quelque chose de puissant dans ce qu'il a réussi ?
00:36:26A la différence d'Océane, Océane aujourd'hui elle a été très patiente
00:36:29parce qu'elle ne pouvait pas gagner son relais sur la piste.
00:36:32Elle était face à Hannah Huberg et Idaline,
00:36:33on l'a dit c'était deux des plus rapides cette semaine.
00:36:36Donc elle l'a gagné sur le pas de tir en faisant le plein.
00:36:38Eric a fait le plein et il s'est retrouvé sur la piste face à Poncilloma qui est très rapide,
00:36:42à Dalle qui est un peu moins rapide en ce moment.
00:36:45Mais pour le coup lui était vraiment plus complet que les deux adversaires
00:36:49contre qui il avait à batailler aujourd'hui.
00:36:53Et forcément il a crevé l'écran parce que Océane elle a remonté 20 secondes,
00:36:58ce qui est beaucoup sur Hannah Huberg quand elle est forte.
00:37:01Eric lui il a repris 40 secondes quasiment à Poncilloma
00:37:05parce qu'il a profité des failles de ses adversaires
00:37:08là où lui il n'en a montré aucune.
00:37:10Il a crevé l'écran, c'est bien résumé Alexis, l'impression qu'a laissé Eric.
00:37:14Il a fait du Eric qui franchit vraiment tous les caps cette année en termes de régularité.
00:37:21Il nous gagne la course hier, aujourd'hui il fait un relais exemplaire.
00:37:25Il est vraiment en train de montrer à quel point il est polyvalent,
00:37:28à quel point il maîtrise le biathlon.
00:37:34Il survole en ski, il ne survole pas parce qu'il a le troisième temps de ski.
00:37:39Il n'est pas spécialement plus fort, par contre il fait du beaucoup plus joli biathlon.
00:37:43Les autres ça va vite en ski, mais par contre il y a des balles de pioche,
00:37:46ils se font peur, etc.
00:37:48Il y a des doutes, c'est un peu la même chose avec Quentin,
00:37:51également pour Samuelson, pour tous les garçons aujourd'hui.
00:37:54Il n'y a que Eric où vraiment on a eu cette sensation de relais plein à tous les niveaux.
00:38:01En fait sur le relais d'Eric, on peut le prendre par tous les bouts,
00:38:04il n'y a rien à jeter, tout est bon.
00:38:06À aucun moment on peut se dire, ça il l'a fait un peu moins bien, c'est tout parfait.
00:38:10Anaïs, on est admiratif de voir un biathlon aussi parfait ?
00:38:13Ça avait l'air facile, mais il n'y a jamais rien de facile dans le biathlon.
00:38:18Là c'est vrai que c'est un relais fluide, il n'a pas posé de questions,
00:38:21il a fait ce qu'on attendait de lui en fait.
00:38:24Rien de plus, rien de moins, mais c'est toujours compliqué de le faire.
00:38:27C'est un cap supplémentaire, à chaque fois il franchit les étapes, les caps,
00:38:31et on a l'impression que c'est la gestion d'aujourd'hui,
00:38:34qui fait partie de cette progression chez Eric,
00:38:37ou en tout cas de la manière dont il l'affiche.
00:38:39Oui, on sent vraiment que le chemin est tracé,
00:38:41que pour l'instant il est dedans et qu'il n'y a rien qui peut l'en sortir.
00:38:44C'est là où ce sera intéressant et c'est ce qu'on ne lui souhaite surtout pas,
00:38:47c'est parce qu'on connaît son potentiel.
00:38:48Si un jour il y a des moments plus durs, ce sera voir comment il les aborde,
00:38:51mais on a l'impression qu'il a tout fait pour qu'il n'y ait pas de moment plus dur.
00:38:55Il simplifie la tâche en allant toujours optimiser les choses
00:39:00pour ne pas se retrouver dans de la difficulté.
00:39:02La difficulté en biathlon, ça peut être de rater deux balles de trop.
00:39:06Eric le sait, ça ne sert à rien d'aller rater ces deux balles de trop
00:39:09parce que ça va le mettre dans le dur, donc il évite tout de suite de le faire.
00:39:12Justement, on parlait de schéma tout à l'heure à respecter,
00:39:14Eric semble avoir cette faculté à respecter son schéma beaucoup plus que les autres.
00:39:17Quand il est sur le pas de tir, on ne le voit pas faire des folies.
00:39:20Il est capable de tirer vite, il est capable de tirer un peu moins vite,
00:39:23mais on ne le voit pas réinventer des choses,
00:39:25à dire « Allez, aujourd'hui je tire deux fois plus vite que les autres ».
00:39:28Il tire à un rythme qu'il estime être le bon rythme pour pouvoir gagner une course
00:39:33sans prendre de risque de ce côté-là.
00:39:35Et c'est là où, pour l'instant, il réussit super bien.
00:39:37Ça va être chouette de le voir, Eric, à Oslo, où là il va vraiment jouer des choses.
00:39:40Il va jouer cette troisième place du général,
00:39:42il va peut-être jouer la masse start,
00:39:46Emilia jouera celui du sprint et Eric celui de la masse start.
00:39:49Donc il y aura deux ou trois petits enjeux pour lui,
00:39:51ça va être bien de voir comment il arrive à les atteindre.
00:39:53Et si on parle de l'avenir, de l'été prochain,
00:39:56ce qui va commencer à être compliqué pour lui,
00:39:59dont on voit la progression linéaire depuis plusieurs années,
00:40:02c'est qu'il va commencer à rentrer dans une phase de gains marginaux.
00:40:05Il commence à être dans les plus rapides sur les skis,
00:40:09il est là, à l'heure où on se parle, à 91% de réussite au tir,
00:40:14donc au-dessus des 90%.
00:40:16Il ne va plus lui rester grand-chose à aller chercher,
00:40:18peut-être qu'il va encore s'étoffer physiquement,
00:40:20mais là on est dans la spéculation,
00:40:22on ne sait pas, Eric va avoir 24 ans cet été,
00:40:25s'il va encore beaucoup se développer physiquement,
00:40:27ou s'il va atteindre son plafond,
00:40:30et ensuite s'il va réussir à le garder.
00:40:32Il semble confirmer, saison après saison,
00:40:35jusqu'où peut-il aller, c'est un peu la question qu'on peut se poser maintenant.
00:40:39Vivement Oslo et vivement la saison prochaine.
00:40:41Donc Alexis, rapidement.
00:40:42C'est peut-être l'année où il peut franchir un cap physique assez important,
00:40:46dans le sens où là il commence à être,
00:40:48depuis quelques saisons maintenant,
00:40:50sur des saisons pleines en biathlon,
00:40:52il les a gérées.
00:40:54Je rejoins un peu Tanguy, dans le sens où cette année,
00:40:56il faut qu'il fasse attention à ne pas en faire trop par contre.
00:40:58À se dire, ok, maintenant j'ai acquis quelque chose,
00:41:00je veux passer le cap d'après,
00:41:02et faire du surentraînement par exemple.
00:41:04Ce n'est pas le moment de le faire, il y a une saison avec des JO l'année prochaine,
00:41:06il faudra qu'il soit prudent de ce côté-là, à ne pas vouloir trop gagner.
00:41:09Eric Perrault, qui a permis à l'équipe de France,
00:41:11avec Océane Michelon également,
00:41:12d'effectuer cette folle remontée,
00:41:14et d'acheter la deuxième place,
00:41:16de ce relais mixte,
00:41:18qui était le dernier relais du jour.
00:41:20Restez bien avec nous, courte pause, on se projette sur Oslo,
00:41:22avec Lou-Jean Monod,
00:41:24notamment le classement général qui sera absolument extraordinaire à jouer pour elle,
00:41:27la semaine prochaine.
00:41:28Restez bien avec nous, 17h55,
00:41:30la pétanque, les finales de la Coupe de France des clubs à Douai,
00:41:32et puis 20h45 ce soir,
00:41:34la grande soirée spéciale PEGOM,
00:41:36avec l'équipe du soir également. A tout de suite.
00:41:53C'était le dernier relais de cette saison 2024-2025 de Biathlon.
00:41:56L'équipe de France a terminé deuxième du relais mixte,
00:41:58mais c'est la Suède qui remporte le globe de la discipline.
00:42:02On est en train de remballer du côté de Poggiuca,
00:42:05direction Oslo, pour la dernière étape la semaine prochaine.
00:42:08Trois courses individuelles au programme.
00:42:10Les sprints poursuites et mass-starts à partir de vendredi.
00:42:14Vendredi, samedi et dimanche donc.
00:42:16Anne-Sophie, avant d'aller voir Charles-Antoine près du camion d'équipe de France.
00:42:19On affiche une dernière fois ?
00:42:21Le classement du globe, vous ne voulez pas ?
00:42:23Si vous voulez, mais vous voulez vous faire mal.
00:42:25Pour 9 petits points, les Bleus concèdent ce globe du relais mixte à la Suède.
00:42:31Pour se consoler, l'équipe de France a décroché les deux autres globes des relais.
00:42:36Le globe du relais homme et le globe du relais femme.
00:42:38Toutes ces récompenses seront remises dimanche soir.
00:42:41Peut-être tout au long du week-end.
00:42:43Après chaque course, on se renseignera sur le calendrier exact.
00:42:45Les globes, c'est la semaine prochaine à Oslo.
00:42:48L'équipe de France a terminé 19 fois sur le podium en 20 relais cette saison.
00:42:52C'est absolument prodigieux comme l'est l'ensemble de cette saison.
00:42:55Avant d'en venir à Lou Jambonneau,
00:42:57qui va disputer les courses les plus importantes de sa carrière la semaine prochaine
00:43:00pour aller chercher le globe de Cristal.
00:43:02En revenant notamment sur une mass-start hier absolument somptueuse.
00:43:06On va aller prendre la direction de POC-UQA avec Charles-Antoine
00:43:09accompagné de Jérémy Huntsman.
00:43:10Il est en train de se balader depuis tout à l'heure, Charles-Antoine.
00:43:13Charles-Antoine, vous cherchez une place pour aller à Oslo ?
00:43:19Oui, vous savez, le camion de l'équipe de France, c'est un peu comme le camion de ses pas sorciers.
00:43:22Il faut toujours tout ranger pour ensuite repartir pour l'étape d'après.
00:43:27Là, ils ont 30 heures de route, 48 heures en tout.
00:43:30Ils seront à Oslo à peu près mardi soir.
00:43:32Beaucoup de rangement.
00:43:33Tout est quasiment prêt.
00:43:35Il y a encore Luc à l'intérieur.
00:43:36Louis Deschamps qui est encore en train de visionner si tout va bien.
00:43:40Ensuite, le camion part, c'est ça ?
00:43:42Oui, dès qu'on veut partir, on partira.
00:43:45Parce qu'on a un ferry à prendre au nord de l'Allemagne demain fin de journée
00:43:49pour arriver à Oslo mardi midi.
00:43:53Quasiment 48 heures de voyage, ça fait beaucoup.
00:43:56C'est encore de la fatigue en plus en fin de saison.
00:43:58Oui, après, on a d'habitude avec Luc, c'est nous qui le faisons.
00:44:01Mais là, sur des gros trips comme ça, on demande à deux amis chauffeurs
00:44:04qui le font bien volontiers.
00:44:06Et nous, ça nous permet de reposer un petit peu.
00:44:08On va essayer de jeter un petit coup d'oeil à l'intérieur
00:44:11parce que tout est bien attaché.
00:44:12On voit les vélos pour faire la récup.
00:44:15Puis il y a les bâtons, les skis.
00:44:18On finit les derniers préparatifs, c'est ça Luc ?
00:44:22La dernière sangle, c'est l'aspirateur.
00:44:24C'est la plus importante.
00:44:27Et puis, un petit mot sur les athlètes quand même.
00:44:30Le staff de l'équipe de France va repartir demain.
00:44:34De vol pour Oslo.
00:44:37Un voyage un peu moins long que le camion.
00:44:40Un peu de repos ce soir.
00:44:41Ils dorment ici en bas à Bled en Slovénie.
00:44:43Puis ils prendront la route de la Norvège demain dans la journée.
00:44:47Donc une journée de voyage pour le clan de l'équipe de France.
00:44:50Merci Charles-Antoine pour ces coulisses.
00:44:52Et merci à l'équipe de France de jouer le jeu également.
00:44:55Camion, ferry ou avion, pour vous Anaïs, c'est train ?
00:44:58Oui, c'est train.
00:45:00Et puis après voiture, si elle est toujours là.
00:45:02Si j'ai le choix.
00:45:04On ne regardera pas sur les péripéties de votre voyage à l'allée.
00:45:07C'était un bonheur de vous avoir avec nous Anaïs.
00:45:09Vous faites bien partie de l'équipe Biathlon.
00:45:12C'était un bonheur de vous avoir avec nous.
00:45:14Merci infiniment d'avoir partagé cette semaine de Pogiuca avec nous.
00:45:17Les autres restent parce qu'on va revenir sur la Mastart d'hier
00:45:21avant de plonger vers ce classement en général
00:45:24qui est absolument inouï pour Lou Jambonneau
00:45:27qui peut donc aller chercher le Globe la semaine prochaine.
00:45:29Il fallait vaincre ses peurs sur la Mastart.
00:45:32On se retrouve après au moment du deuxième tir couché
00:45:35pour Lou Jambonneau sur cette Mastart.
00:45:38On se souvient qu'elle avait confié ses failles mentales
00:45:41pour apprécier le tir de beau.
00:45:43Voici ce que Lou a réussi ensuite.
00:45:46Mais d'abord, le deuxième tir couché
00:45:48et cette Mastart absolument somptueuse
00:45:50avant de découvrir ensemble tous les détails.
00:45:52Avance Lou.
00:45:57Lou Jambonneau réalise la première moitié de course parfaite.
00:46:08Excellent.
00:46:10Le fait de tirer en confrontation comme ça sur des Mastarts
00:46:12avec beaucoup de monde, ça l'incite à mettre plus d'engagement
00:46:14et ne pas être sur la défensive.
00:46:15Pour l'instant c'est très bon.
00:46:16C'est bon pour Julia également.
00:46:17Allez Jeanne qui est bien dans le rythme.
00:46:19Les Françaises répondent présentes.
00:46:21Jeanne Richard va pouvoir repartir avec Ingrid Tendrevold,
00:46:24Anna Maria Lampic et Milena Todorova.
00:46:27Mais Lou Jambonneau va être seule.
00:46:29On va constater avec quel écart, avec quelle avance,
00:46:31Lou sur Julia Simon.
00:46:3313 secondes.
00:46:34Il y a toujours un triplé français
00:46:36comme à la sortie du premier tir.
00:46:38Justement dans les autres Françaises où se situe-t-elle ?
00:46:40Océane Michelon réalise un bon plein
00:46:42tout comme Franziska Preuss.
00:46:44L'Allemande va récupérer quelques places
00:46:46mais tout le monde a bien tiré sur ce deuxième tir.
00:46:49Elle va gratter quand même 4 places je crois à l'Allemande.
00:46:54Au niveau de l'écart qu'elle avait tout à l'heure
00:46:56par rapport à Lou en termes de nombre de places.
00:46:59Elle va ressortir là dans quelques instants.
00:47:01Elle sera 16ème au moment où elle va passer l'intermédiaire
00:47:04juste derrière Lisa Teresa Hauser.
00:47:06Elle a activé la machine sécurité.
00:47:08On le sent Franziska Preuss là.
00:47:10Ça tire bien.
00:47:12Et peut-être bien qu'on peut partir du principe
00:47:15qu'elle ne rattrapera plus de balles d'ici la fin de la course.
00:47:17Donc c'est Lou qui va avoir encore une fois son destin entre les mains.
00:47:21Ça s'est mal passé pour Justine Brezas-Boucher
00:47:24avec une nouvelle fois deux erreurs sur ce tir pour Justine.
00:47:27Il y aura également un tour de pénalité
00:47:29pour la championne du monde en titre Elvira Oberg
00:47:32qui fait son retour à la compétition
00:47:34mais qui souffre sur cette course.
00:47:37C'est super ce qu'elles sont en train de faire les filles.
00:47:40Océane s'est super bien replacée.
00:47:42Elle est donc 7ème à 31 secondes avec un tour de pénalité.
00:47:44C'est la première de toutes celles qui ont fait un tour de pénalité
00:47:46depuis le début de la course.
00:47:47Elle est accompagnée d'Anna Oberg
00:47:48qui comme elle s'est fait avoir une fois sur ses deux premiers couchers.
00:47:53On voit les impacts de balles de Lou.
00:47:57On le sait, on l'a décortiquée dans l'avant-course.
00:48:01Ce n'est pas sur les couchers que Lou a du travail à faire en ce moment.
00:48:06C'est sur les deux bouts.
00:48:08Elle s'est énormément appliquée depuis le début de l'hiver
00:48:11pour essayer de trouver des solutions
00:48:13et aller chercher des jolis tirs debout.
00:48:16On lui souhaite vraiment que sur les deux derniers tirs qu'il reste
00:48:19elle parvienne à activer tout ce qu'elle a travaillé.
00:48:22On est un peu dans le même état que les supporters français qu'on vient de voir.
00:48:25On ne va pas vous le cacher,
00:48:26mais on essaie pour l'instant de garder notre sang froid
00:48:29pour vous commenter cette course au mieux.
00:48:31Mais Lou Jambonneau est en train de faire une très belle opération.
00:48:34Si bonne opération que Lou Jambonneau pourrait être en jaune
00:48:38sur la prochaine course, sur le sprint d'Oslo.
00:48:40Regardez, la réalisation internationale fait le calcul.
00:48:43Plus cinq points d'avance pour Lou Jambonneau sur ce classement général.
00:48:47Si la course s'arrêtait maintenant.
00:48:49Sauf que la course va continuer sur deux passages sur le pas de tir encore
00:48:53avec deux tirs debout à venir.
00:48:55C'est là où quand je vous dis que finalement ce n'est pas les autres qui gagnent,
00:48:58c'est presque Lou qui laisse la victoire.
00:49:00On se rappelle ce qui s'est passé à Nové-Mesto par exemple.
00:49:03Elle arrive en tête, elle a de la marge.
00:49:05Si elle fait un 5 sur 5, personne ne peut la rattraper,
00:49:08personne ne peut la doubler.
00:49:09Et c'est elle en faisant deux fautes qui ouvre la porte à Julia
00:49:12qui en profite ce jour-là ou à d'autres,
00:49:15qui permet à Océane de revenir et qui vient jouer le podium avec elle en toute fin de course.
00:49:20Là, on le sent, c'est 100% la même configuration.
00:49:23Preuss ne peut rien faire face à Lou.
00:49:25Ce qui peut se passer, c'est que si Lou à un moment donné craque,
00:49:29ok, Preuss pourra en profiter.
00:49:31Mais si par contre Lou ne fait aucune ouverture,
00:49:35c'est elle qui est devant et Preuss ne peut rien faire.
00:49:40C'est là où c'est assez particulier ces courses à suivre
00:49:45parce qu'on a envie, bien sûr que ça marche pour Lou,
00:49:47mais on sait que c'est du biathlon et qu'à tout moment, malheureusement,
00:49:50il peut y avoir un petit grain de sable qui vous fait dégringoler.
00:49:53Preuss, la voici ressortie 16ème du deuxième tir.
00:49:56Elle est actuellement en 11ème position, 43 secondes 6.
00:50:00C'est le retard de Franziska Preuss, la leader du classement général sur sa dauphine,
00:50:04sur ce général Lou-Jean Monod.
00:50:06La française, elle, est à 10 sur 10.
00:50:08Notez que Justine Brazas-Boucher est malheureusement ressortie en 30ème position
00:50:13de ce deuxième tir.
00:50:15On va rebasculer certainement sur la tête de course avec Lou-Jean Monod.
00:50:18Est-ce qu'elle est en mesure, une nouvelle fois, de creuser l'écart
00:50:21comme c'était le cas déjà sur le tour précédent ?
00:50:23Lou-Jean Monod est seule dans la forêt.
00:50:25Parmi les dix premières, il n'y en a que deux qui arrivent à rivaliser
00:50:29à peu près au niveau des temps de ski avec Lou.
00:50:32C'est Océane Michelon et Italienne.
00:50:36Sinon, toutes les autres, même Lampic, un peu de mal.
00:50:39On sent que, pour l'instant, physiquement, Lou est bien au-dessus du lot.
00:50:42Ça a l'air dur. Regardez, elle est en alternée.
00:50:44Alors ça, c'est des images très très rares.
00:50:46Je vous parlais de l'alternée tout à l'heure.
00:50:48C'est pour vous dire à quel point ça ne glisse pas.
00:50:50De voir des billettes d'aide comme ça, dans une montée aussi raide,
00:50:53avec ce pas si particulier de l'alternée, et pourtant, elle va plus vite que les autres.
00:50:57Normalement, on voit ça avec une billette d'aide qui est dans la difficulté.
00:51:00Là, c'est juste pour vous montrer à quel point ça ne glisse rien du tout
00:51:03sous les skis des skieuses.
00:51:04Mais donc là, on se dit que pour celles qui sont moins à l'aise déjà,
00:51:07ça va être un enfer, cette montée.
00:51:10On est en train de constater le cauchemar pour certaines.
00:51:13Regardez, là, Marie-Alain Lampic, ex-fondeuse,
00:51:15est en train de faire la même technique de ski que Lou, de l'alternée.
00:51:18C'est presque du jamais vu. Ça ne glisse rien.
00:51:20On a une carabine de 3,5 kg dans le dos.
00:51:22Et c'est la petite Jeanne Richard, qui est plus légère que les autres,
00:51:25qui en profite dans ce genre de montée où ça ne glisse rien.
00:51:27Mais oui, celles qui sont déjà dans le dur vont subir jusqu'à la fin de la course.
00:51:32Peut-être que Océane, qui est un peu plus forte avec le dossard 24,
00:51:34toujours d'idaliennes et norvégiennes, pourrait en profiter pour passer.
00:51:37On voit qu'Anna Euberg, qui était ressortie dans les skis d'Océane, a du mal à la suivre.
00:51:43Océane Michelon, on la repère avec le bleu sur son dossard.
00:51:47Il n'y a pas de numéro sur les dossards distinctifs cette saison.
00:51:50C'est pour ça qu'on ne voit pas le 1 non plus sur le dossard bicolore de Franziska Preuss,
00:51:54mais on reconnaît très bien l'allemande sur cette piste.
00:51:57Lujan Monod avec un nouvel intermédiaire, là au 6,9,
00:52:00qui veut nous permettre de constater l'écart par rapport aux autres filles,
00:52:03mais c'est surtout le nombre de places qui nous intéresse.
00:52:05Vous l'aurez compris, Lujan Monod, pour l'instant, virtuellement,
00:52:08pourrait marquer les 90 points de la victoire.
00:52:12Ce serait vraiment bien qu'elle réussisse à aller chercher ces 90 points,
00:52:15puisqu'on le voit, Preuss s'est fait avoir sur le premier tir.
00:52:18Elle était 19e à l'entrée du deuxième tir, et désormais elle est 11e.
00:52:22Grâce à des 5 sur 5 qu'elle est en capacité d'aller chercher jusqu'à la fin de la course,
00:52:26l'allemande gratte des places à chaque fois.
00:52:29Et à ce petit jeu-là, même si elle est moins bien physiquement que Lou,
00:52:32elle peut très bien terminer 5e, l'allemande, voire mieux.
00:52:37Bien sûr, bien sûr, on va croiser les doigts pour que Lou reste en tête.
00:52:41Et elle est en train de souffrir de la marge.
00:52:43En plus, Lujan Monod, on le voit désormais,
00:52:45il y a 27,5 secondes d'avance pour Lou sur la deuxième.
00:52:48Il n'y avait que 13 secondes d'avance pour Lujan Monod à la sortie du tir.
00:52:53Là, elle a une balle d'avance sur toutes ses adversaires, actuellement, Lou.
00:53:00Elle peut faire un tour de pénalité et malgré tout ressortir en tête du premier debout.
00:53:04Elle a deux balles de marche sur Preuss.
00:53:06Mais l'idée, ce n'est pas juste de faire une place devant Preuss.
00:53:08Si elle veut reprendre des points pour le classement général et essayer de la battre,
00:53:11il faudrait qu'il y ait un bon nombre de filles entre les deux.
00:53:15Allez, on y arrive sur ce premier debout.
00:53:19Elle a tout pour avoir de la confiance. Lou, elle est seule en tête.
00:53:21Elle voit qu'elle va plus vite.
00:53:22Personne pour l'embêter sur ce tir où elle sera toute seule
00:53:26puisque les autres commenceront à s'installer normalement quand elle sera en train de lâcher les dernières balles.
00:53:47Elle va être stressante cette fin de saison.
00:53:49La concurrence n'est pas encore entrée sur le pas de tir.
00:53:52Le tir regardé en arrière-plan et Lou Jean-Mono a déjà l'œil dans sa carabine.
00:54:11Lou Jean-Mono avait le temps. Elle a le temps, elle a pris son joker.
00:54:14Elle va pouvoir faire ce tour de pénalité et quand même ressortir devant tout le monde.
00:54:18On l'a senti, la balle qu'elle rate, elle relève un peu l'œil.
00:54:20Elle a mis un coup de doigt, un coup d'épaule.
00:54:22Ça a bougé dans tous les sens.
00:54:23Alors, toutes les autres balles étaient dans le coucher.
00:54:25C'est des réactions qu'elle vient provoquer.
00:54:28Elle a une erreur.
00:54:29Combien vont faire les autres ?
00:54:30Est-ce qu'il va y avoir des sans-fautes ?
00:54:31Ce n'est pas Julia malheureusement qui est en train de partir à la faute.
00:54:33Océane peut se replacer et ressortir deuxième de ce tir.
00:54:35Si elle continue comme ça, Jeanne a très bien commencé.
00:54:38Il y aura un tour pour Océane Michelon, deux pour Tendrevolt.
00:54:415 sur 5 pour Jeanne Richard qui va donc ressortir en deuxième position.
00:54:45Derrière Lou Jean-Mono, est-ce qu'elle sera avec Anna Maria Lampitoui ?
00:54:49Todorov à la surprise, peut-être pour repartir.
00:54:52Oui, il y a toujours deux Françaises en tête de cette course.
00:54:55Lou Jean-Mono est ressortie.
00:54:56Jeanne Richard est deuxième.
00:54:58Et Preuss, c'est le fer.
00:55:00Elle résiste.
00:55:01Elle est forte.
00:55:02Physiquement, elle n'est pas du tout en mesure de concurrencer Lou.
00:55:06Par contre, vous le voyez sur le pas de tir.
00:55:08Elle va faire le boulot.
00:55:09Regardez, elle était arrivée en 11ème place.
00:55:11Elle va encore gratter 4-5 places et ressortir 5ème.
00:55:15L'Allemande fait le boulot.
00:55:16Pour l'instant, il restera un tir.
00:55:19Il faut vraiment que Lou aille la gagner, celle-ci.
00:55:22Océane Michelon, après son anneau de pénalité, ressort en 8ème position.
00:55:27Et ce qui nous inquiète, c'est que quand on voit l'identité des filles
00:55:31entre Lou Jean-Mono et Francisca Preuss,
00:55:33on se dit peut-être que Francisca Preuss pourrait encore gagner une place
00:55:37sur Anna Maria Lampitch, par exemple.
00:55:39A 15 sur 15, la Slovène n'a jamais fait mieux que 16 sur 20 sur une course à 4 tirs.
00:55:45Mais bon, elle est à domicile.
00:55:47Pourquoi pas créer la surprise et se placer entre Lou Jean-Mono et Francisca Preuss.
00:55:53Milena Todorova, aussi la Bulgare, actuellement 4ème,
00:55:56pourrait être dans le viseur et dans le viseur, en tout cas, c'est sûr, de Francisca Preuss.
00:56:01Todorova a failli faire un top 5 sur l'individuel,
00:56:04mais elle n'avait vraiment pas eu de chance sur son tir debout
00:56:06où il y avait énormément de vent.
00:56:08Todorova est tout à fait capable d'aller finir correctement la course.
00:56:12Lampitch, effectivement, du 15 sur 15, c'est du jamais vu.
00:56:14Alors qu'on voit le tir de Justine, ça serait bien qu'elle soit dedans.
00:56:17Celle-ci, ouais, super, c'est réussi pour Anna Maria Lampitch.
00:56:21Il y a déjà eu un podium cette saison, quand même.
00:56:23Du 15 sur 15, c'est du jamais vu, il me semble.
00:56:26Par contre, elle est sur le pas de tir où elle a tiré le plus de balles
00:56:29depuis qu'elle s'est mise au biathlon.
00:56:30Elle est Slovène, elle s'entraîne depuis ses débuts ici sur ce site de Pokluka.
00:56:34Certainement qu'elle s'y sent un peu mieux que sur d'autres pas de tir qu'elle connaît moins.
00:56:38Et ça, ça peut nous laisser un tout petit peu d'espoir.
00:56:41Qu'elle ne craque pas complètement.
00:56:43Alors, l'idée, ce n'est pas non plus d'aller battre Lou.
00:56:46Mais ce qui serait bien, c'est qu'elle reste entre Lou et Frantiska.
00:56:50Et puis, bah, Jeanne.
00:56:52Jeanne, tout simplement, elle joue le petit club de la Maastricht.
00:56:55Bon, si Preuss reste cinquième, il n'y aura pas assez de différences entre les deux
00:56:59pour aller chercher suffisamment de points.
00:57:01Mais on ne sait jamais, il faut y croire.
00:57:03Et puis, Preuss, peut-être que c'est elle qui va craquer au final.
00:57:08On ne sait jamais.
00:57:09Et elle pourra aussi se faire doubler.
00:57:11Il y a plein de motifs d'espoir.
00:57:12Il suffit d'en chercher.
00:57:13Par Océane Michelon, par exemple.
00:57:14Océane qui pourrait s'interpeller, elle aussi.
00:57:16Entre Lou et Frantiska Preuss.
00:57:18Vous l'avez peut-être deviné sur le plan précédent.
00:57:20Regardez, il est tout au bout, là, le dossard bleu d'Océane Michelon.
00:57:24Elle est en train de faire le travail pour doubler le dossard jaune et rouge de Frantiska Preuss.
00:57:30Toutes les places sont bonnes à prendre entre Lou Jean Monod et Frantiska Preuss.
00:57:35Regardez, l'Allemande, elle est derrière Océane.
00:57:38J'ai l'impression que Frantiska Preuss, si elle refait un 5 sur 5 sur le dernier tir,
00:57:42au pire, elle fera dixième.
00:57:45Parce qu'il y a un trou entre la dixième et la onzième actuellement.
00:57:48Anna Huberg, à la sortie du tir, est ressortie dixième à 36 secondes.
00:57:53Elisa Teresa Hauser est ressortie onzième à 50 secondes.
00:57:56On peut se dire que Frantiska Preuss, même si elle est moins bien physiquement,
00:57:59dans le pire des cas, si elle réussit à s'en foutre, que toutes les autres lui restent devant,
00:58:02normalement, quoi qu'il arrive, elle n'ira pas plus loin que la dixième place.
00:58:09Et devant, on a encore trois filles qui jouent le podium, avec Océane qui est en train de se replacer,
00:58:13qui a raté une seconde, qui peut tout à fait y croire.
00:58:15Lou et Jeanne, on vient d'en parler, sont actuellement première et deuxième.
00:58:20Hallucinant de voir les filles scotcher à la neige comme ça.
00:58:23Là, dans le jargon, on dit qu'on est en raquette.
00:58:26Vous voyez bien le principe, ça ne glisse rien.
00:58:28En fait, sur des parties comme ça, je pense que là,
00:58:31elles ont perdu presque 80% de glisse par rapport à il y a deux jours,
00:58:35quand elles passaient au même endroit.
00:58:37Ça ne glisse plus rien du tout.
00:58:38On voit qu'Anna-Marie Lampitch n'est pas plus forte physiquement aujourd'hui que les Françaises.
00:58:44C'est assez intéressant.
00:58:45Et Océane est en train de se repliquer.
00:58:47Ça peut faire une très belle fin de course.
00:58:49Contrairement à Franziska Preuss, qui perd du terrain au niveau des places.
00:58:54Ce qui peut être pas mal pour nos affaires, toujours dans cette course au groupe bleu,
00:58:58c'est que si Preuss se met un peu la pression en voyant que physiquement,
00:59:00elle n'est vraiment pas dans le coup, ça peut la stresser au niveau du tir
00:59:03et lui provoquer des erreurs où là, normalement, elle est injouable.
00:59:07Bon allez, déjà, on va avoir une Loujean Monod qui va arriver en tête sur ce pas de tir,
00:59:11comme elle l'a fait la semaine dernière à Nove Mesto, avec la gagne au bout du fusil.
00:59:17Seule adversaire face à elle-même.
00:59:20Si elle fait le 5 sur 5, a priori, il n'y a pas grand monde pour aller l'embêter aujourd'hui.
00:59:25Si elle laisse une ou deux balles, ce n'est plus la même chose.
00:59:28Avec une balle, elle peut encore croire au podium.
00:59:30Avec deux balles, ce serait très dommage.
00:59:34Jeanne Richard, toujours en deuxième position.
00:59:36Jeanne Richard, dans quelques instants, elle jouera le 1 sur 20
00:59:39pour marquer de précieux points dans cette lutte pour le Globe de la Mastart.
00:59:43Jeanne est pour l'instant en troisième sur ce Globe de la Mastart
00:59:46et notez qu'il y a un seul point d'écart entre Elvira Oberg et Franziska Preuss.
00:59:50Avantage allemande, mais Elvira Oberg passe totalement à côté de cette course.
00:59:54Elle est actuellement tout en bas, en 29ème position.
00:59:58En tout cas, c'était sa place à la sortie du troisième tir.
01:00:00Donc Jeanne Richard pourrait faire une très belle opération sur ce Globe de la Mastart.
01:00:04Forcément, on lit cette course à la lumière de ces Globes.
01:00:08Le Globe de cristal, le classement général, mais également ces Globes de la spécialité.
01:00:13Jeanne Richard pour un nouveau podium en carrière peut-être pour le 1 sur 20.
01:00:17Ça va être dans quelques instants.
01:00:19Ces filles sont en train de descendre en direction du pas de tir.
01:00:22Les enjeux sur ce dernier tir, c'est Loujean Monod qui joue le gros Globe face à Preuss
01:00:27et Jeanne Richard qui joue le petit Globe de la Mastart face à Preuss.
01:00:31Car Elvira, vous venez de le dire...
01:00:33Oui, voilà, attention Jeanne, de ne pas se faire déséquilibrer.
01:00:36En vrai, Jeanne, c'est un peu son style de bouger un peu comme ça dans tous les sens,
01:00:39mais elle est quand même très très forte au niveau de l'équilibre.
01:00:41Et celle qui est beaucoup plus forte que tout le monde au niveau physique aujourd'hui,
01:00:45c'est Océane Michon qui est en train de revenir sur le duo.
01:00:49Regardez, elle va être dans l'esquive de Jeanne et Anna Marant.
01:00:52Pourtant, elle a deux tours de plus que ces filles qu'elle est en train de rattraper.
01:00:55Ça va très très très vite en ski aujourd'hui pour Océane.
01:00:58Encore plus vite que Loujean qui est déjà impressionnante.
01:01:01On entend le bruit du stade, de la tribune.
01:01:04Les supporters français vont avoir le choix.
01:01:07Trois françaises vont s'installer sur ces premières cibles.
01:01:10Loujean Monod au tapis numéro 1.
01:01:12Jeanne Richard et Océane Michon à suivre.
01:01:14Allez Lou, il faut l'attaquer celui-là.
01:01:16Y croire.
01:01:17Pour l'instant, la course est maîtrisée de bout en bout.
01:01:19Il faut terminer le travail et aller chercher 5 sur 5.
01:01:32Oui !
01:01:35Oui !
01:01:38Oui !
01:01:41Oui !
01:01:44Oui, cette fois aucune cible ne lui résiste.
01:01:47Bravo, quelle force mentale aujourd'hui pour aller gagner cette course.
01:01:50Malheureusement, Océane est en train de passer à côté.
01:01:52C'est peut-être Anna Maria Lampic qui peut faire deuxième.
01:01:54Non, Todorova va en profiter.
01:01:56Ça va faire les affaires de Preuss.
01:01:57Attention, puisqu'il y a eu pas mal d'erreurs.
01:01:59Si l'Allemande réussit à faire un sans faute, elle peut gagner beaucoup de places.
01:02:02Todorova va ressortir deuxième.
01:02:04Et Franziska Preuss a l'opportunité d'aller chercher le podium.
01:02:08Une erreur au moins, peut-être une deuxième.
01:02:10Non, Franziska Preuss va aller tourner sur l'anneau de pénalité.
01:02:13Où va-t-elle ressortir ?
01:02:15Est-ce qu'Anna Huberg, par exemple, va pouvoir repartir avant l'Allemande ?
01:02:19Non, il y aura également un tour pour Anna Huberg.
01:02:22On surveille le tir de Julia Simon pour se replacer dans cette course.
01:02:25Elle va ressortir sixième, je crois, Franziska Preuss.
01:02:29Cinquième ou sixième.
01:02:30Allez Julia, mette la dernière balle.
01:02:32Non, malheureusement, elle est dehors.
01:02:33Ce n'est pas une fille qui va venir concurrencer Preuss.
01:02:35Donc on a Anna Malenampik qui vient de ressortir.
01:02:37Ça va ressortir pour l'Allemande, là.
01:02:39Peut-être qu'Anna Huberg est capable de la reprendre dans le dernier tour.
01:02:42On verra.
01:02:43On a également Océane qui doit être en train de terminer son deuxième tour.
01:02:46Il lui en reste encore un.
01:02:47Il y a pas mal de filles qui viennent de ressortir devant Franziska Preuss.
01:02:52Vous l'avez vu, elle a skié sur l'anseur en lui disant
01:02:55écoute ma petite, là, tu ne vas pas me déranger.
01:02:57Pourtant, elles se connaissent bien.
01:02:58Elles ont le même âge, quasiment.
01:03:01Et on a vu Anna Malenampik donc ressortir en quatrième position
01:03:04avec cinq secondes de retard sur Jeanne Richard.
01:03:07Est-ce que ça va tenir pour voir deux Français sur le podium ?
01:03:10Milena Todorova a ressorti deuxième avec son 20 sur 20.
01:03:1419 sur 20 aujourd'hui pour la Slobène.
01:03:17Anna Malenampik à domicile.
01:03:18C'est son meilleur score sur une course à quatre tirs.
01:03:21Mais on aimerait voir Loujean Monod gagner.
01:03:24Jeanne Richard en troisième position.
01:03:26C'était fou la qualité de ce dernier tir de Lou.
01:03:28Elles sont tout de suite dans le coucher.
01:03:30Non mais Lou, je suis désolé.
01:03:31Quand on voit la course du jour, c'est la plus forte.
01:03:33Il n'y a rien à dire là-dessus, là, pour le général.
01:03:38Voilà, son adversaire principal, c'est elle-même.
01:03:41Aujourd'hui, c'est bon, ça va le faire normalement Todorova.
01:03:43On va quand même se méfier d'elle parce qu'elle est ressortie à 17 secondes.
01:03:45Et là, j'ai l'impression qu'elle est un petit peu plus proche.
01:03:48Mais peut-être que la Bulgare va se satisfaire déjà d'une deuxième place.
01:03:51Ce sera une super perf pour elle.
01:03:53Elle a été en évidence plusieurs fois cet hiver.
01:03:55Là, ça va se faire avec un joli podium, une belle deuxième place.
01:03:59Jeanne va être à la bagarre avec Anna-Maria Lampic.
01:04:01Ça ne va pas être simple, mais on a senti que sur le tour précédent,
01:04:04Jeanne avait les armes pour résister à Anna-Maria Lampic.
01:04:07Mais malheureusement, j'avais peur de cette image.
01:04:10Allez Jeanne, il faut s'accrocher dans la partie montante.
01:04:12Elle peut résister à Anna-Maria Lampic qui, normalement, est plus forte sur le plat.
01:04:16La Slovène a doublé la Française Jeanne Richard.
01:04:20Anna-Maria Lampic pour signer la meilleure performance de sa carrière
01:04:24avec une nouvelle troisième place.
01:04:26Est-ce que Jeanne Richard est en mesure de revenir sur l'ancienne championne
01:04:30de ski de fond, Loujean Monod, pour l'instant bien première ?
01:04:33Il y avait 7 secondes d'avance sur Milena Todorova à la sortie du tir.
01:04:39Un 19 sur 20 pour Lampic.
01:04:41Aujourd'hui, c'est un sacré score pour elle.
01:04:43Bravo Todorova à 10 secondes de retard.
01:04:45On sent que Loujean Monod marque un peu le pas.
01:04:50Elle a mis beaucoup d'efforts depuis le début de la course.
01:04:52Attention quand même à ce qui va se passer derrière.
01:04:54Lampic s'était ressorti à 38 secondes.
01:04:56Ça va passer maintenant, vous le voyez, plus vers les 30 secondes.
01:04:59Todorova est partie assez vite.
01:05:01Et derrière, qui va venir embêter un peu Preuss ?
01:05:06Ce serait bien que Jeanne Richard reste devant.
01:05:08Ce serait bien que les deux Suédoises restent devant.
01:05:10On a vu Anna-Maria Lampic faire un petit coup d'œil là derrière.
01:05:14Elle se demande sans doute où se trouve Jeanne Richard.
01:05:17Oui, elle a réussi à la doubler.
01:05:19Mais la Française est toujours là.
01:05:21Attention à Jeanne Richard qui pourrait priver la Slovène à domicile d'un podium.
01:05:25Qui pour s'intercaler entre Loujean Monod et Franziska Preuss ?
01:05:29On va compter sur les Suédoises.
01:05:31Anna-Karine Heidenberg, pour l'instant, y parvient.
01:05:33Ça semble plus compliqué pour Anna Magnusson.
01:05:36Elisa Teresa Hauser, l'Autrichienne.
01:05:38Elisa Teresa Hauser, a priori, ça ne va pas le faire.
01:05:40On sent qu'elle est vraiment en train de craquer.
01:05:42Elle n'a pas de gros temps de ski depuis le début de l'hiver.
01:05:44Je ne vois pas trop comment elle peut venir embêter Preuss.
01:05:46Magnusson, également, avait l'air légèrement distancé.
01:05:49Il y a Anna Heubert qui est en train de revenir un peu,
01:05:51mais pas suffisamment proche de l'Allemand.
01:05:53C'est pareil pour Idalienne.
01:05:55Peut-être que ça va terminer 5e ou 6e aujourd'hui pour Franziska Preuss.
01:05:59Se méfier de Milena Todorova.
01:06:01Oui, elle skie.
01:06:02Attention, la Bulgare est en train de mettre la pression vraiment, vraiment fort à Loujean Monod.
01:06:08Allez, cette montée-là, il faut la gravir tant bien que mal
01:06:11avec un petit alterné des familles qu'on n'utilise pas souvent en compétition,
01:06:14mais qui passe bien aujourd'hui.
01:06:16Tant ça ne glisse pas.
01:06:17Et puis derrière, on fait une belle relance,
01:06:18histoire de se mettre tranquille
01:06:20et de ne pas se mettre la pression avec la Bulgare qui pourrait venir nous prendre des points importantes.
01:06:2317 secondes à la sortie du tir.
01:06:2510 secondes aux dernières intermédiaires.
01:06:28Les encouragements pour Loujean Monod.
01:06:31Bon, Milena Todorova, sur les plans qu'on voit,
01:06:34à quoi elle semble loin, à quoi elle semble beaucoup trop proche de Lou.
01:06:38On va trembler jusqu'au bout pour la victoire de la Française.
01:06:41Troisième place pour Anna-Maria Lampic.
01:06:43Est-ce qu'elle peut être contrariée par Jeanne Richard ?
01:06:45Où se trouve la Française ?
01:06:47Jeanne Richard, juste là, en bas de la montée.
01:06:49Mais que c'est dur !
01:06:51Malheureusement, Jeanne, on le sent, n'est pas en capacité de rivaliser face à Anna-Maria Lampic
01:06:54qui a mis aujourd'hui l'accent sur le tir,
01:06:57puisque sur le ski, elle a attendu le tout dernier tour pour réaccélérer.
01:07:01Anna-Maria Lampic, ex-fondeuse, avec ses capacités,
01:07:04elle aussi a utilisé le pas alterné,
01:07:07pour vous dire à quel point c'est dur.
01:07:09Mais elle arrive à garder le rythme
01:07:11pour se tenir suffisamment loin devant Jeanne Richard.
01:07:14Bon, Preuz est en train de limiter la casse
01:07:16et Preuz va aller chercher le petit globe de la Mastart, a priori.
01:07:19Il en restera encore une de Mastart la semaine prochaine à Oslo.
01:07:23Donc on pourra encore vibrer avec Jeanne Richard
01:07:26qui était troisième avant cette course sur le classement de la Mastart.
01:07:30Et Jeanne Richard va encore marquer de très beaux points
01:07:33si elle réussit à rester quatrième.
01:07:35C'est bon, ça bascule du bon côté les secondes là pour Lou,
01:07:39face à Dodo Rava qui vient de perdre deux secondes
01:07:41et qui va commencer à sentir le souffle dans son dos.
01:07:44Anna-Maria Lampic qui est en train de se libérer complètement dans ce dernier tour.
01:07:47Jeanne, on va regarder ce que ça donne face à celles qui sont derrière elle,
01:07:51si elle est en capacité de résister.
01:07:55Et ne pas se faire rattraper par l'Allemande et Heidenberg qui sont juste derrière.
01:07:58Heidenberg c'est une Suédoise.
01:08:00Dernière partie de piste pour Lou.
01:08:03Là on va être en direction de la ligne d'arrivée juste après cette descente.
01:08:07Il faudra bien prendre à droite pour aller franchir la ligne d'arrivée.
01:08:09Avec une gagne, une victoire de plus pour Lou aujourd'hui.
01:08:12Superbe course, maîtrisée de bout en bout.
01:08:15Elle retrouve le chemin de la victoire, Loujean Monod.
01:08:18Ça va être la septième cette saison
01:08:21mais elle n'avait pas gagné depuis Antalls,
01:08:23depuis avant les championnats du monde.
01:08:25On le sait, elle avait été déçue de ne pas revenir avec un titre individuel de Lenzerheide.
01:08:30La semaine dernière à Novemesto, elle avait la victoire au bout de la carabine.
01:08:34Elle n'avait pas réussi à marquer ses 90 points.
01:08:36Mais cette fois c'est bon, au meilleur des moments,
01:08:39avant la toute dernière étape.
01:08:41Loujean Monod va faire trembler Franziska Preuss.
01:08:44Loujean Monod va se battre la semaine prochaine pour le club de Cristal.
01:08:49Bravo, bravo Lou pour cette belle course de championne aujourd'hui.
01:08:53Allez, ça relance tout.
01:08:55Ça montre qu'elle est capable de le faire sur cette fin de saison,
01:08:58d'aller chercher ce gros globe.
01:08:59Todorov à deuxième aujourd'hui, derrière Céline Lampics pour la troisième place.
01:09:03On espère que Jeanne sera bien quatrième
01:09:05et on va voir ce que ça donne pour Franziska Preuss si elle sera cinquième ou sixième.
01:09:09Alors là, celui qui avait le bon prono sur ce podium de la Mastar,
01:09:16de Poglucka, il est très fort avec la meilleure parfum carrière pour Milena Todorov.
01:09:21Première fois qu'elle fait 19 sur 20,
01:09:23Anna Maria Lampics à domicile, la Slovène.
01:09:25Elles vont accompagner toutes les deux Loujean Monod sur le podium de cette course.
01:09:29Jeanne Richard vient donc signer une très belle quatrième place.
01:09:32Est-ce qu'on redoutait ? C'est bien le dossard bicolore de Franziska Preuss.
01:09:36Elle va garder ce dossard jaune sur les épaules la semaine prochaine sur le sprint d'Oslo.
01:09:42Franziska Preuss termine cinquième.
01:09:44Elle aura résisté. Elle a raté une balle au début, une autre sur le dernier tir.
01:09:50Elle a perdu des points mais elle se bat bien en faisant cinquième aujourd'hui.
01:09:53Elle fait le boulot, elle résiste.
01:09:55Et c'est Lou qui aura son destin entre ses mains la semaine prochaine
01:09:58pour essayer de la faire vaciller et de la faire tomber du trône.
01:10:02Océane et Julia terminent à l'instant.
01:10:04Julia vient de passer en douzième position.
01:10:06Océane qui pouvait jouer le podium sur le dernier tir s'est raté avec trois fautes sur ce dernier debout.
01:10:11Il a dû se passer quelque chose pour Heidenberg qui était devant Preuss
01:10:14et qui tout d'un coup s'est retrouvé derrière.
01:10:16Peut-être qu'il y a eu une petite chute ou un truc qu'on n'a pas vu dans ce dernier tour.
01:10:22On joue le sprint jusqu'au bout pour les tout derniers dossards.
01:10:25On a vu Ingrid Tandrevold.
01:10:27Ingrid Tandrevold qui était parmi les premiers reins au début de la course
01:10:32alors que nous on va savourer cette belle victoire pour Lou Jormono.
01:10:37Voilà comment Lou Jormono s'est offert ce droit absolu
01:10:40de jouer le globe de cristal la semaine prochaine pour les dernières courses à Oslo.
01:10:44Le classement général avec sa magnifique opération Anne-Sophie.
01:10:48Elle est à 20 points seulement avant la dernière étape.
01:10:52C'est prodigieux, elle part de loin Lou Jormono et elle grappille, elle grappille.
01:10:56Seulement 20 points de retard pour Lou Jormono face à Franziska Preuss.
01:11:00La semaine prochaine à Oslo, plus de relais, plus de relais mixtes.
01:11:04100% de courses individuelles.
01:11:06Et non pas deux courses individuelles comme on l'a vu cette semaine
01:11:09mais bien trois courses individuelles.
01:11:11Sprint, poursuite, mastart pour tenter de combler ces 20 points.
01:11:15On découvrira le programme détaillé pour cette dernière étape à Oslo.
01:11:18On découvrira également l'écart qui séparait Ingrid Tandrevold et Lisa Vitozzi
01:11:23l'année dernière à pareille époque avant la dernière étape.
01:11:25Et vous verrez que Lou Jormono est encore mieux placée.
01:11:28Avant cela, on écoute Cyril Burdet.
01:11:30On entendra également Justine Brésard.
01:11:33On entendra également Justine Brésard se bouger qui témoigne sur son amie.
01:11:36Lou, ses qualités, ses défauts.
01:11:38Lou Jormono qui fera l'événement, on l'espère, la semaine prochaine.
01:11:40Mais d'abord, le témoignage de Cyril Burdet
01:11:43qui avait coaché Lou pour bien gérer ce dernier tir, être plus offensif.
01:11:48Elle a montré qu'elle était capable d'avoir des réactions de championne.
01:11:51De montrer qu'elle est capable de gagner des courses dans des conditions émotionnelles compliquées.
01:11:55De gagner sur un dernier tir en faisant le plein sur une mastart
01:11:59en se présentant sur le tapis numéro 1.
01:12:01Elle a simplement montré qu'elle était capable de faire tout ça.
01:12:03Je pense que les enseignements, on les a aussi dans les réussites comme aujourd'hui.
01:12:07C'est aussi dans les semi-échecs ou dans les échecs qu'on apprend.
01:12:11Je pense qu'il y a beaucoup à tirer de cette semaine.
01:12:14J'espère qu'elle va réussir à trouver le bon canal pour la semaine prochaine.
01:12:18Parce qu'elle sera en situation de chasseuse.
01:12:21En situation de chasser, elle l'est depuis un moment, Lou.
01:12:23On va découvrir ensemble les écarts entre Francis Capreuse et Lou Jormono.
01:12:28Vous voyez que c'est à l'avantage de Lou.
01:12:31Très clairement Tanguy.
01:12:32Regardez la remontée fantastique depuis le Grand Bornand pour se rapprocher de Francis Capreuse.
01:12:36Il ne reste vraiment plus grand chose d'un point.
01:12:39Ce n'est vraiment rien.
01:12:41Mais il va y avoir un sprint.
01:12:42C'est vraiment le sprint de tous les dangers pour ces deux filles-là.
01:12:46Tout simplement parce que ça conditionnera en partie la poursuite.
01:12:50C'est 180 points presque qui se jouent déjà sur les tires du sprint.
01:12:56Moi, ça m'en met beaucoup sur les épaules.
01:12:59Vous partez maintenant pour Oslo, c'est ça ?
01:13:01J'imagine que ça va être dur à gérer.
01:13:04Lou nous en fait part.
01:13:06Je trouve ça hyper chouette qu'elle soit capable et qu'elle ose en parler ouvertement
01:13:11de ce poids, de cette pression, de comment elle le vit.
01:13:15On a la chance d'être les témoins privilégiés et d'entendre quasiment en temps réel
01:13:19et de voir et de constater son évolution et ses progrès course après course.
01:13:23On a hâte d'y être.
01:13:24Alexis, est-ce qu'il ne faudrait pas envoyer ce graphique à Lou pour qu'elle se rende compte
01:13:28que la pression, c'est Francesca Preuss qui l'a ?
01:13:30Parce que c'est Lou qui est en train de fondre sur elle depuis le Grand Bornand, non ?
01:13:33Je ne le verrais pas comme ça.
01:13:35Pour moi, elles ne sont pas ex aequo, mais c'est un peu comme si elle l'était quand même.
01:13:39Tant qu'il vient de le dire, il y a énormément de points.
01:13:40Si Preuss regarde en se disant « punaise, mais j'avais 250 points et là, j'ai plus que 20 points »
01:13:45Oui, mais elles sont conscientes de tout ça.
01:13:46Elles le savent, elles le voient au quotidien.
01:13:48Là où je me dis qu'il y a peut-être un bon truc à faire pour Lou,
01:13:52c'est que Lou, vu qu'elle s'est mise dans cette quête du gros globe depuis le début de l'hiver,
01:13:56elle s'est retrouvée plein de fois dans des situations où elle défendait ce globe,
01:13:59où elle avait peur de rater.
01:14:00Et donc, elle a fini par progresser au fur et à mesure dans cette situation.
01:14:03Peut-être que Francesca Preuss, en ayant beaucoup d'avance à un moment donné,
01:14:06s'est peut-être dit « bon, ça prend vraiment la bonne direction, je vais peut-être être tranquille »
01:14:10et peut-être qu'elle n'a pas encore complètement réalisé
01:14:12à quel point elle n'avait plus le droit à l'erreur maintenant que Lou est revenu sur ses talons.
01:14:17Et c'est là où j'attends de voir, dans le sprint vraiment final,
01:14:20ce qui est particulier pour Preuss, c'est que c'est une grande championne qui est là depuis longtemps,
01:14:24mais qui finalement n'a jamais vécu cette situation de devoir vraiment jouer le globe.
01:14:28Donc, elle l'a bien construit, on sent que c'est solide,
01:14:30on sent qu'elle a quand même décidé que c'était l'année ou jamais pour elle, certainement,
01:14:35et qu'elle est beaucoup entourée avec toute cette équipe allemande.
01:14:38Félix Witterling, qui était avant à l'IBU, maintenant revenu en directeur de cette équipe d'Allemagne,
01:14:44doit vraiment l'entourer pour qu'elle aille chercher cet objectif,
01:14:48parce que c'est très important pour l'Allemagne d'aller chercher ce gros globe.
01:14:52Et je ne sais pas comment, pour l'instant, elle a réussi à se préserver.
01:14:55Est-ce que c'est qu'elle est très forte et qu'elle en a toujours eu conscience,
01:14:58et dans ce cas-là, elle va être redoutable jusqu'à la fin,
01:15:00ou est-ce que c'est qu'elle ne s'en est pas encore trop rendue compte
01:15:02et que ça va commencer à arriver clairement sur Oslo, où tout le monde va ne lui parler plus que de ça,
01:15:07alors que Lou, on sent qu'elle a déjà eu à gérer cette situation.
01:15:12Lou Jambonneau face à Francisca Preuss.
01:15:14Vous parliez de l'expérience de Preuss, elle est sur le circuit depuis 2013,
01:15:17à l'âge de 31 ans, Francisca Preuss, qui peut aller chercher le globe de cristal également la semaine prochaine face à Lou.
01:15:23On va apercevoir quelques images de Lou et de Justine.
01:15:26C'est une relation importante, ça fait du bien à Lou également sur le circuit.
01:15:31Et on va en profiter pour écouter Justine, qui s'est confiée au sujet de son amie Lou.
01:15:35Vous voyez la proximité, ça a matché quasiment tout de suite entre les deux, Tanguy, avant d'écouter Justine.
01:15:42Oui, assez rapidement, elles se sont retrouvées à des points communs.
01:15:48Anaïs Chevalier-Boucher nous a raconté, c'est deux grosses travailleuses qui ne laissent rien au hasard
01:15:55et qui aiment bien se trouver des sujets aussi de déconnade et de détente ensemble.
01:16:01Lou Jambonneau, vue par Justine Brézard-Boucher, ses qualités et ses défauts,
01:16:05elle a confié tout ça à Charles-Antoine et à Jérémy, là-bas à Pauquiuc.
01:16:11On a dépassé le cadre juste du sportif et de la coéquipière.
01:16:14C'est une personne inconfidente, c'est une personne avec qui je passe des bons moments,
01:16:20avec laquelle je pense qu'on a beaucoup de points communs, des sujets de conversation, les chiens, le shopping.
01:16:26C'est quelqu'un sur qui je peux compter, c'est quelqu'un de très fiable,
01:16:32mais qui a assez de folie pour être là dans toutes les circonstances.
01:16:37Donc oui, ça dépasse le cadre du sport.
01:16:42Sa vivacité d'esprit, c'est quelqu'un qui est vive, qui prend les bonnes décisions au bon moment.
01:16:47Quel serait son plus grand défaut, s'il fallait en trouver un ?
01:16:51Ce n'est pas un défaut, mais peut-être le manque d'expérience.
01:16:59Parce que c'est quelqu'un qui est arrivé sur la Coupe du Monde,
01:17:02qui a performé tout de suite et qui a une courbe ascendante.
01:17:08Très peu de contre-performance.
01:17:12C'est aussi celle-ci qui nous apprenne à gérer mieux les situations,
01:17:18mais je pense qu'elle a tout à fait les épaules pour le faire malgré tout sur cette fin de saison.
01:17:23Alexis, vous connaissez bien Loujean Monod également.
01:17:25Quelle est la principale qualité qui vous semble essentielle pour appréhender cette lutte pour le Gros Globe la semaine prochaine ?
01:17:33Si on parle de biathlon, en tout cas, c'est qu'elle est complète.
01:17:37C'est rare les biathlètes qui peuvent à la fois s'appuyer sur leur ski et sur leur tir.
01:17:42Là, avec Loujean, hormis quand elle se met une pression supplémentaire
01:17:45qui l'a fait aller dans une direction inverse de ses qualités naturelles,
01:17:49et c'est vraiment ce à quoi elle travaille,
01:17:51elle a le tir, elle a le ski.
01:17:54Là-dessus, c'est quelque chose où elle a tout pour réussir.
01:17:58Preuss, par rapport à Loujean actuellement, n'a que le tir,
01:18:02physiquement, sur les dernières courses qu'on vient de vivre.
01:18:05Peut-être qu'à Oslo, ça va changer parce que ça change tout le temps en biathlon.
01:18:08Mais pour l'instant, Preuss n'est pas aussi rapide que Lou.
01:18:11Ça veut dire que si elle tire pareil et qu'elle tire normalement sur des vitesses classiques
01:18:15de 25 secondes pour un tir debout et entre 25 et 30 secondes pour un tir couché,
01:18:20normalement, Preuss ne peut pas battre à la régulière Lou.
01:18:25Preuss peut battre Lou uniquement si Lou va venir à défaillir et à faire des erreurs.
01:18:31C'est là où on a quand même une grosse différence entre les deux.
01:18:34C'est que Lou est plus complète.
01:18:37À la régulière, elle bat Francisca Preuss.
01:18:39À la régulière, il n'y a pas de raison.
01:18:42Ça dépend de ce qu'on appelle la régulière.
01:18:44Mais ce que je veux dire, c'est que si on fait du biathlon comme Lou sait le faire
01:18:49et qu'elles sont toutes les deux assez sereines, c'est Lou qui va gagner à chaque fois quasiment.
01:18:54La grande différence, c'est qu'on ne va pas du tout être dans cette situation.
01:18:57On va être dans une situation de stress extrême pour toutes les deux.
01:19:01Après, ça peut être réglé très vite.
01:19:03Sur le sprint, il y en a une qui passe complètement à côté.
01:19:05C'est fini, on n'en parle plus.
01:19:06C'est là où elles vont avoir en permanence cette grande peur.
01:19:10C'est de se dire à la fois qu'il va falloir tenir jusqu'au bout.
01:19:13Mais en même temps, si je fais les erreurs de trop au mauvais moment, ça se finit direct.
01:19:17C'est pour ça que ça va être fantastique la semaine prochaine.
01:19:20Oslo avec le sprint qui va conditionner la poursuite dans cette quête de Gros Globe
01:19:24pour Lou et Francisca.
01:19:26Anne-Sophie, deux questions.
01:19:29Combien de points de retard compte donc Lou sur Francisca Preuss ?
01:19:3220. 20 points de retard pour Lou Jean-Monod sur Francisca Preuss.
01:19:3620 points d'avance pour l'Allemande selon le point de vue.
01:19:39L'année dernière, à pareille époque, avant Oslo,
01:19:42quel était l'écart entre Ingrid Tendrevold et Lisa Vitozzi ?
01:19:4573. 73 points de retard pour Lisa Vitozzi sur Ingrid Tendrevold.
01:19:51On n'était pas avant Oslo, on était avant Canmore.
01:19:53C'était la dernière étape de la saison Canmore.
01:19:55Mais c'était le même programme.
01:19:56Ne vous inquiétez pas, c'était sprint, poursuite, mass-start.
01:19:59Et avant ces trois dernières courses, sprint, poursuite, mass-start,
01:20:02celle qui sera la future vainqueur du Globe de Cristal,
01:20:05accusée 73 points de retard sur la leader à ce moment-là, Ingrid Tendrevold.
01:20:10Conclusion Tanguy ?
01:20:11Surtout, qu'est-ce qui s'est passé ?
01:20:13Vitozzi a fait 10 sur 10 sur le sprint, a gagné le sprint.
01:20:1690 points.
01:20:17Ingrid Tendrevold a fait une faute sur le coucher, une faute sur le debout au sprint.
01:20:20Pas un mauvais sprint.
01:20:21Elle est ressortie de la 17ème, très loin.
01:20:24C'est suivi, une poursuite.
01:20:25Elisabeth Otzi, avec 19 sur 20, a gagné la poursuite.
01:20:28180 points au total.
01:20:30Et pendant ce temps-là, Tendrevold qui avait fait une énorme remontée sur le début de la poursuite,
01:20:33vous vous en souvenez ?
01:20:34Mais Saoud, avec un 10 sur 10 sur les couchers,
01:20:36a complètement explosé, comme cette saison, sur les debouts,
01:20:39comme du popcorn, on a envie de dire, pour terminer 19ème.
01:20:42Et c'était terminé avant même la mass-start de fin de saison.
01:20:45C'est ça quand même qu'on peut dire.
01:20:47C'est que sur la mass-start, toutes les deux se sont un peu ratées.
01:20:51Et c'est là où ça va peut-être être différent cette année.
01:20:53C'est qu'en fait, on a quand même eu l'année dernière, vraiment,
01:20:55deux tendances qui se sont inversées entre Ingrid qui s'écroulait et Lisa qui montait en flèche.
01:21:00Mais par contre, elles ont quand même toutes les deux fini moyennement.
01:21:02Là, on va peut-être avoir un duel où elles sont quand même plus solides,
01:21:05les deux qu'on a cette année, j'ai l'impression,
01:21:07sauf s'il y en a une qui s'effondre complètement et qui saute.
01:21:09Mais globalement, de tout ce qu'on a vu d'elles sur l'ensemble de la saison,
01:21:13elles sont quand même plus solides.
01:21:14Donc elles vont peut-être mieux tenir des cinquièmes places plus longtemps.
01:21:18Et ça se jouera peut-être sur la toute dernière course.
01:21:20Si c'est ça, alors là...
01:21:22Nous, on signe quand même pour que ce soit fait avant.
01:21:24En faveur de l'eau, effectivement.
01:21:25Non, mais ce qui est sûr, c'est qu'il y a très peu de trous d'air chez les deux athlètes.
01:21:28On a vu que Franziska Preuss, elle a eu deux fois des trous d'air cette saison.
01:21:31Et encore, quand on parle de trous d'air, ce n'est pas des grosses défaillances.
01:21:34C'est à Oberhof, c'est les deux premières courses d'Oberhof
01:21:37et les deux premières courses de Nove Mesto de début de cycle.
01:21:40Et une fois qu'elle est lancée, elle ne sort plus du top 5.
01:21:42Donc c'est ça, sa qualité.
01:21:45On sait qu'elle est régulière.
01:21:47Et l'eau, elle, elle a les coups pour elle.
01:21:49Cette victoire d'un côté contre deux sur la Coupe du Monde.
01:21:51De l'autre, pour Franziska Preuss.
01:21:53Restez bien avec nous.
01:21:54Les finales de la Coupe de France des clubs de Pétanque à Douai dans quelques instants.
01:21:57Avant cela, Anne-Sophie, on découvre le programme précis de SLO juste avant.
01:22:01Avec Sprint, Poursuite, Mass Start, vous avez le programme.
01:22:04Mais regardez le déroulé.
01:22:06Pourquoi on voulait vous le montrer ?
01:22:08Parce qu'on commencera par le Sprint Homme, puis le Sprint Femme.
01:22:14Mais attention, les Mass Start, ce sera inversé.
01:22:17On commencera par la Mass Start Femme.
01:22:19On terminera par la Mass Start Homme.
01:22:21L'information est tombée dans la semaine.
01:22:23On a concerté les athlètes pour leur demander si on pouvait inverser sur le dernier jour.
01:22:27Vous savez pourquoi ?
01:22:28On terminera par la Mass Start Homme.
01:22:30Pour célébrer les deux frères Bœufs, Johannes et Tharié Bœuf.
01:22:33On a aussi reçu des précisions sur tout le déroulé des célébrations.
01:22:36Ça va être un très grand moment à Oslo dimanche soir.
01:22:39Il y a un atout pour Lou également.
01:22:41C'est qu'il y aura énormément de Françaises pour peut-être s'intercaler face à Preuss.
01:22:45Ce serait pas mal, ça.
01:22:46Il y a du monde entre Lou tout en haut et Preuss un peu plus bas.
01:22:49Il y aura neuf Françaises très exactement.
01:22:52On garde les six qu'il y avait déjà à Pogtouka.
01:22:55Et on y ajoute les trois qui viennent de remporter leur ticket.
01:22:59Grâce à leur très bon résultat sur les circuits inférieurs.
01:23:03Amandine Mangin, meilleure biathlète au Mondiaux Junior il y a quelques jours.
01:23:06Camille Bénet, elle, a remporté le général.
01:23:09Vous savez, on a vu Isaac Frey sur le relais tout à l'heure.
01:23:12Isaac Frey a remporté le général de l'IBU Cup.
01:23:14Et chez les femmes, c'est une Française.
01:23:16C'est Camille Bénet qui l'a emportée pour la beauté à terminer sur le podium de ce général de l'IBU Cup.
01:23:21Et puis en plus, elle a déjà gagné à Oberhof.
01:23:23Donc elle aussi sera là.
01:23:25Amandine Mangin pour la beauté et Camille Bénet, que vous voyez à l'image, seront au départ du sprint d'Oslo.
01:23:32On la découvrira donc du côté d'Oslo.
01:23:35On va prendre la direction d'Oslo avec le camion de l'équipe de France.
01:23:39Charles-Antoine et Jérémy.
01:23:41Le camion, tout à l'heure, était en train de se préparer.
01:23:43Et le voici qui file vers Oslo pour emmener tout le matériel nécessaire à une grande dernière étape pour l'équipe de France.
01:23:50La pétanque arrive. Les finales de la Coupe de France.
01:23:52Des clubs à Douai.
01:23:54Puis 20h45, évidemment, la grande soirée spéciale PSG-OM.
01:23:57Le match à vivre face à la chaîne de l'équipe.
01:24:00Et bien sûr, l'équipe du soir à la mi-temps et à la fin du match pour débricler ce classico tant attendu.
01:24:05Restez bien avec nous.
01:24:07Le camion va mettre 48h pour arriver à Oslo.
01:24:10Et nous, on est là dans une très courte pause pour filer à Douai pour cette finale de la Coupe de France de pétanque.