Le directeur du Ceru, Olivier Vial, parle de la mort du jeune Elias, tué pour son portable à Paris : «La vraie bienveillance, c’est la fermeté».
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00:00Oui, et puis on voit effectivement que même s'il y a de l'émotion,
00:05certains élus ne prennent pas la mesure des choses.
00:07La mère, effectivement, du 14e, est dans l'émotion, mais elle dit,
00:12et je trouve ça extrêmement choquant aujourd'hui,
00:15qu'effectivement, il y avait eu des signaux,
00:17qu'effectivement, elle avait l'impression, notamment pour un des jeunes,
00:20qu'il l'avait prise en charge et que tout allait bien.
00:23Et là, ce qu'elle nous dit maintenant, c'est qu'on va attendre
00:26le temps de l'émotion pour après se remettre autour d'une table.
00:30Et ce n'est pas en se remettant autour d'une table qu'on va régler le problème.
00:32Le problème, effectivement, il est de deux ordres.
00:35Il y a, effectivement, éviter quand quelqu'un fait,
00:38et là, je suis tout à fait d'accord avec le docteur,
00:40quand il y a un jeune qui commet une action violente avec une arme,
00:44il doit être sanctionné immédiatement.
00:46Parce que la vraie bienveillance, c'est la fermeté.
00:48Si on ne leur donne pas des cadres,
00:50effectivement, on les encourage à conduire une carrière dans la délinquance.
00:54Et après, vous avez raison, comment on fait avant ?
00:57Mais avant, c'est la fermeté.
00:58Mais avant, là aussi, il y a une responsabilité des familles et de l'éducation.
01:03Et la bienveillance qu'on a faite dans l'éducation,
01:06cette volonté de ne pas mettre de cadre,
01:08d'avoir une éducation qui était justement où l'élève était au centre,
01:11où il n'y avait plus de règles,
01:12eh bien tout ça, ça ne permet pas de contrer ces jeunes
01:17qui n'ont plus les références, les valeurs qui les empêchent.
01:21Eh bien, pour qu'un jeune s'empêche,
01:22il faut qu'on lui mette des cadres à l'école et dans l'éducation.
01:25– Nous y reviendrons largement, notamment.
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