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  • 27/03/2025

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00:00Je sais qu'il y a beaucoup de français qui veulent réagir là-dessus sur l'Ukraine, 0 1 80 20 39 21, on est sur Europe 1, on est là jusqu'à 17h54.
00:07Emmanuel Macron a annoncé hier que la France allait accorder une nouvelle aide de 2 milliards d'euros à l'Ukraine,
00:12ce qui va faire 7,5 milliards d'aides à l'Ukraine.
00:15Il l'a annoncé hier lors d'une conférence de presse et il a dit aujourd'hui que la France pouvait se le permettre.
00:20Voilà, donc j'aimerais bien savoir ce qu'en pensent les auditeurs d'Europe 1, appelez-nous pour parler de ça.
00:26On réécoute ça et, alors moi je suis pour bien entendu aider l'Ukraine, mais 2 milliards, 3 milliards, 2 milliards et demi,
00:357,5 milliards d'euros pour l'Ukraine, je pense qu'il y a des français qui doivent se dire pourquoi nous il y a des choses qui n'avancent pas
00:45et des budgets sur lesquels on est bloqués depuis des semaines et des semaines, parce que les agriculteurs ça n'a pas avancé aussi vite que l'Ukraine.
00:52Donc voilà, on en parle tout de suite, 0 1 80 20 39 21, juste, écoutez Emmanuel Macron, c'était hier.
00:57Le soutien immédiat à l'Ukraine, nous devons le poursuivre, il est nécessaire pour continuer la résistance.
01:04Ces 2 milliards d'euros de soutien, c'est une part de ce premier volet et notre volonté demain est de mobiliser tous les partenaires qui seront présents
01:14pour continuer ce soutien immédiat à l'Ukraine.
01:18Alors, j'aimerais bien avoir votre avis déjà dans le studio, déjà de repeint, ensuite il y a beaucoup d'auditeurs qui vont nous appeler.
01:24Moi, je suis un peu stupéfait de ces annonces, alors dites-moi, c'est peut-être que je n'ai pas tout compris,
01:29mais en tout cas il y a beaucoup de gens qui ont réagi et qui sont assez d'accord avec moi. Gautier Lembri.
01:33Oui, je pense que ça peut choquer les français parce qu'il y a quelque chose qui ne va pas dans le discours.
01:38Le lundi, on dit on n'a plus rien, il faut se serrer la ceinture, il y aura moins de budget alloué à tel ou tel ministère,
01:44c'est-à-dire aux policiers, aux auditeurs.
01:46Je le dis tout de suite à tous les chroniqueurs présents autour de la table, qu'il n'y en ait pas un,
01:51et je dis bien pas un, je dis bien pas un qui me disent ce ne sont pas les mêmes budgets, je le sors directement du studio.
01:56Je l'envoie directement, je l'envoie directement, voilà, je vous le dis, non mais je vous le dis, sur fin de radio,
02:03je vous le dis, ça va être aussi simple que ça, mais je vous le dis, c'est simple, je vous le dis, direct.
02:07Olivier et moi, vous avez bien fait de nous prévenir, on a notre petit caractère.
02:11Non mais je vous le dis, si c'est pour dire que ce ne sont pas les mêmes budgets, je vous dis,
02:16c'est même pas la peine de prendre la parole, je vais faire l'émission avec Gautier Lebril.
02:18Et Fabien Lecoeuvre nous regardera, il adore ça, voilà, donc c'est très bien, ok ?
02:21Non mais je vous le dis, c'est aussi simple que ça, Gautier Lebril.
02:23Donc le lundi, on nous dit il n'y a plus d'argent, il faut se serrer la ceinture, faire des restrictions budgétaires
02:29et pourquoi pas augmenter les impôts, et le mardi, on trouve 2 milliards, on dit qu'on peut se le permettre pour l'Ukraine.
02:35Marine Le Pen a fait un tweet hier en disant, la dette de la France, 3300 milliards plus 2 milliards
02:40avec l'annonce du Président, donc dans le discours, il y a quelque chose qui ne va pas.
02:45Si on peut envoyer 2 milliards additionnés aux autres, ça fait plus de 7 milliards maintenant à l'Ukraine,
02:50on peut à nouveau trouver de l'argent alors pour évidemment...
02:54Et Emmanuel Macron a assuré que les 2 milliards d'aides militaires pour l'Ukraine sont tout à fait soutenables pour l'économie française.
02:59Et vous parliez des agriculteurs, c'est très intéressant, Cyril, les agriculteurs, parce que non...
03:04Par rapport à l'Ukraine, en plus, c'est intéressant.
03:05Et c'est exactement ce que je voulais vous dire.
03:07Parce que non seulement il y a de l'argent qu'on donne à l'Ukraine, mais il y a aussi plus de taxes douanières sur un certain nombre de produits.
03:14Donc de l'argent ukrainien qui devait rentrer dans nos caisses, qui ne rentrera pas.
03:17Les taxes douanières sur le poulet par exemple, et les poulets ukrainiens produits aux hormones avec évidemment des conditions qui ne sont pas du tout les mêmes
03:25et qui sont beaucoup plus restrictives en France, ces poulets-là arrivent à un prix beaucoup plus bas sur le marché français
03:31et viennent inonder le marché français sans taxes douanières.
03:35Cette somme choque énormément le français, je suis d'accord avec vous sur le poulet chrétien.
03:38Vous voulez dire quoi, vous les...
03:39Oui, alors il y a le poulet qui vient d'Ukraine, les pommes de terre, tous les agriculteurs du nord de la France sont furieux
03:44parce que c'est des fournisseurs de pommes de terre depuis des années.
03:46J'ai même eu le roi de la pomme de terre tout à l'heure qui était éthico.
03:48Et les céréales, et ça c'est quand même trois aliments de base pour les peuples qui sont quand même importants.
03:56C'est sûr, merci. C'est la première fois que vous parlez aussi tôt dans l'émission, Fabien.
04:00Et avec quelque chose de très pertinent.
04:01Et bravo Fabien, bravo Fabien.
04:04Je vous remercie de ces encouragements.
04:05Merci.
04:06Non, attendez, deux petites secondes.
04:07Il y a énormément de français qui sont très choqués par l'ampleur de cette somme.
04:12Ils ne comprennent pas.
04:12Deux milliards et demi.
04:13Fabien Lecoq, je sais que vous en faites partie.
04:15Moi, je ne comprends pas ça.
04:16À côté, l'école manque d'argent, les hôpitaux manquent d'argent, l'agriculture, enfin il y a des...
04:21Les policiers, la police.
04:22La police, évidemment.
04:23C'est inquiétant.
04:24Et on en donnait de l'argent, 100 millions au Liban, je les rappelle aussi.
04:27Ils auraient été donnés il y a trois mois.
04:28Non, non, mais ce n'est pas possible à un moment donné.
04:31Je peux vous sortir, Gauthier.
04:32J'aimerais que les auditeurs réagissent.
04:342 milliards d'euros pour l'Ukraine.
04:37Ça fait 7,5 milliards d'euros en tout d'aide à l'Ukraine.
04:41Est-ce que vous êtes choqués par cette somme ?
04:42Est-ce que vous comprenez la décision d'Emmanuel Macron ?
04:45Vous nous le dites tout de suite sur Europe 1.
04:460 1 80 20 39 21.
04:48On va écouter après Valérie Benaym et Olivier D'Artigolle,
04:51qui seront en partance dans un instant pour Audeuil.
04:53À tout de suite sur Europe 1.
04:55Depuis le temps que j'attendais ça.
04:57Non, mais oui, je comprends ce que vous voulez dire.
04:58C'est-à-dire que l'État ponctionne les Français avec leur impôt
05:03et après le répartit comme il l'entend.
05:05Donc, ça reste l'impôt des Français.
05:07Cet argument me rend fou.
05:10Cet argument me rend fou, je le dis aux éditeurs d'Europe 1.
05:13Comme des millions de gens.
05:13Bien sûr.
05:15On est fous d'entendre ça.
05:16Et surtout, ce qu'avait rajouté le président, moi, qui m'inquiète, c'est l'armement.
05:19C'est la fourniture de l'Ukraine en armement.
05:21Les canons, les balles, les obus, les bombes.
05:27Je trouve ça très inquiétant, par contre, parce que ça relance une guerre
05:29plutôt que de la paiser.
05:30Par contre, il y a un autre sujet en parallèle.
05:32C'est que Donald Trump veut évidemment la paix.
05:36Les Ukrainiens ont accepté, vous le savez, le cessez-le-feu
05:38lors des négociations avec les Américains.
05:40Le cessez-le-feu de 30 jours sans condition.
05:44Et les Russes ne semblent pas l'accepter du tout.
05:47Les bombardements continuent.
05:48Ils avaient dit qu'on ne vise plus les bâtiments énergétiques.
05:52Mais ils ciblent tout le reste.
05:54Et parfois même des hôpitaux.
05:55On sent bien que la volonté de paix, pour le moment,
05:57n'est pas du côté de Moscou.
05:59Il n'y a pas la volonté d'accepter le cessez-le-feu
06:00proposé par les Américains et les Ukrainiens.
06:03Bien sûr.
06:04On a Alain qui est avec nous.
06:05Alain de Paris.
06:06Alain de Palame.
06:07Bonjour Alain.
06:08Bonjour.
06:09Merci d'être avec nous Alain.
06:12Alain, vous faites quoi dans la vie ?
06:13C'est bien.
06:15Vous faites quoi dans la vie Alain ?
06:17Alain ?
06:17Allo ?
06:18Oui bonjour Alain, vous faites quoi dans la vie ?
06:19Oui ça y est, bonjour, vous m'entendez ?
06:20Vous faites quoi dans la vie Alain ?
06:22Je suis retraité, j'ai 68 ans et j'habite à Paris.
06:25Eh ben très bien Alain, merci d'être avec nous sur Europe 1.
06:27Je voudrais courage ici.
06:28Et je tiens à vous dire...
06:29Allez-y Alain.
06:30... politique.
06:31Ça fait 40 ans que je ne vote plus,
06:32tellement je ne crois plus en toutes les politiques successives.
06:35Bon bref, vous l'aurez compris.
06:37Mais l'annonce d'Emmanuel Macron ce matin
06:41est ahurissante, mais vraiment ahurissante.
06:43Quand je pense, comme vous d'ailleurs,
06:45puisque vous le dites à la télé,
06:46quand je pense aux Français qui souffrent,
06:49quand je pense aux vieilles dames
06:50qui ont des retraites minables,
06:53des retraites de merde,
06:54qui vont faire les poubelles.
06:55Mais c'est une honte d'annoncer des choses pareilles.
06:57C'est une honte, vraiment.
06:58Vous ne pouvez pas savoir le nombre de retraités,
07:01le nombre de personnes âgées qui font maintenant les poubelles,
07:04qui vont chercher dans les supermarchés
07:06les produits qui sont plus...
07:07Périmés d'un jour.
07:10... périmés d'un jour.
07:11Vous vous rendez compte ?
07:11Oui, ça y est.
07:12Mais je veux bien...
07:13Alors, c'est pour ça qu'Alain,
07:15quand j'entends l'argument qui dit
07:17ça n'est pas la même poche,
07:18alors ça, ça me rend dingue.
07:19Excusez-moi.
07:20Parce que l'argent provient de la même poche.
07:22C'est la poche des Français.
07:23C'est la poche des Français.
07:24Et puis, ce n'est pas ça.
07:25À la limite, on s'en fout.
07:28Ça aurait été mieux pour les hôpitaux,
07:29les socis, les polices, etc.
07:31Moi, je pense, comme vous, aux Français.
07:33Je pense aux Français qui souffrent
07:35et qui n'ont pas un rond pour finir la fin du mois.
07:37À partir du 15 juin, ils ne savent plus où aller.
07:39Alors, les Valérie Benahim et consorts Olivier D'Artigolle et autres
07:43vont vous répondre oui.
07:45Mais si l'Ukraine ne se défend pas,
07:49on saura les prochains.
07:50Écoutez, c'est de là qu'ils se marient
07:52et qu'on n'en parle plus, quoi.
07:53Merci Alain.
07:54Voilà, vous êtes d'accord Alain, franchement.
07:55Qu'elle lâche Patrick et puis voilà, c'est fini.
07:58On n'en parle plus.
07:58On est d'accord Alain.
07:59Mais c'est vrai que cette position...
08:01Pottier, quand ils vous disent ça,
08:03qu'est-ce que vous leur répondez ?
08:03En fait, moi, ce qui me dérange le plus
08:05chez Emmanuel Macron,
08:07c'est le double discours.
08:08On n'a plus de sous sur la scène nationale.
08:10C'est ça.
08:11Mais par contre, on peut en envoyer
08:12sur la scène internationale,
08:14qui est une menace russe.
08:15C'est évident.
08:16Il y a des cyberattaques contre la France.
08:18Après, je ne crois pas que les Russes
08:19vont débarquer demain à Paris,
08:20contrairement à ce qu'on a pu comprendre
08:23de la locution d'Emmanuel Macron
08:24qui disait la patrie aura besoin de vous,
08:26comme s'il fallait préparer son casque et son fusil.
08:29Il y a une menace russe, c'est très clair.
08:31Il y a la volonté visiblement de Vladimir Poutine
08:33de ne pas s'arrêter à la Crimée
08:35et au Donbass en Ukraine.
08:36Mais on n'est pas sa prochaine cible.
08:38C'est évident, il y a les Pays-Bas,
08:39il y a la Pologne qui a aussi très peur.
08:41Après, je n'ai aucune confiance,
08:43évidemment, en Vladimir Poutine.
08:44Et je constate depuis que Trump a tout fait
08:45pour arracher un cessez-le-feu
08:47qu'il ne l'accepte toujours pas.
08:49Donc, je vois bien la volonté des Européens
08:50de fournir de l'équipement militaire
08:53et de l'argent à l'Ukraine.
08:54Moi, ce qui me dérange, c'est le double discours.
08:56Soit on a de l'argent, soit on n'en a pas.
08:58Mais il n'est pas possible de ne pas en avoir
08:59pour les Français et d'en avoir pour les Ukrainiens.
09:02Exactement.
09:02Mais bien sûr, mais tout ça, les Français,
09:04ils s'en foutent, les Français souffrent.
09:06Ils s'en foutent complètement de l'Ukraine,
09:08de Pierre-Paul-Jacques, etc.
09:10Ce qu'ils voient, c'est qu'ils sont aux smigs,
09:11qu'ils n'arrivent pas à finir leur fin de mois,
09:13qu'ils crèvent la dalle.
09:15Mais vraiment, c'est une honte, quoi.
09:17C'est une honte avec ces vieilles dames
09:18qui vont fouiller dans les poubelles.
09:20Mais c'est insupportable.
09:21Alors, comme vous le dites très justement, Cyril,
09:23comme vous le dites très justement,
09:24s'il n'y a pas quelqu'un, pourtant, je suis à politique,
09:27quelqu'un qui vient renverser la table
09:29et tout remettre à plat du style
09:31les analyses de Sarah Knafo
09:32ou les analyses d'autres personnes,
09:34de M. De Villiers, etc.
09:37Mais attendez, la France est foutue.
09:38La France est foutue.
09:40C'est complètement dingue ce qui se passe.
09:42Moi, j'ai 68 ans,
09:45j'ai jamais connu ça dans ma vie, quoi.
09:47Ça a toujours été plutôt prospère,
09:49il n'y a jamais tous ces problèmes.
09:51Mais tous ces présidents successifs
09:52qui n'ont pas levé le petit doigt pour les Français
09:54et qui font du show-biz,
09:56je trouve ça insupportable.
09:58Insupportable.
09:59Alors, je vais vous dire,
10:01Alain, moi, il y a un autre truc qui me dérange,
10:03c'est qu'aujourd'hui,
10:07on ne se rend pas compte
10:08qu'il n'y a vraiment plus d'argent dans les caisses.
10:10Je vous le dis, Gauthier,
10:12je vous le dis aux éditeurs d'Europe 1,
10:14il n'y a plus d'argent dans les caisses.
10:16Les Français sont vraiment dans une situation
10:18très, très compliquée.
10:19Vous savez, Cyril, on a 3 200 milliards
10:21de dettes.
10:22Sur les 3 200 milliards,
10:231 000 milliards sont dus à Emmanuel Macron.
10:251 000 milliards sont dus à Emmanuel Macron.
10:28Un tiers, un peu moins d'un tiers de notre dette
10:31est due aux 7 ans d'Emmanuel Macron.
10:33Alors, on va répondre, évidemment, il y a eu le Covid,
10:35il y a eu les Gilets jaunes,
10:37évidemment qu'il y a eu des crises,
10:39et des crises historiques.
10:40Le Covid était une crise historique.
10:42Et puis, il y a eu le quoi qu'il en coûte énergétique aussi.
10:44Donc, maintenant, on va faire peut-être un quoi qu'il en coûte militaire
10:47pour se réarmer.
10:48Donc, c'est un puits sans fond.
10:49Mais, il faut dire quand même les choses,
10:51depuis, le dernier budget à l'équilibre,
10:53c'est Giscard.
10:54Depuis Giscard, on n'est plus capable
10:56de faire un budget en équilibre.
10:58Donc, on a, évidemment, 1981
11:00a été une catastrophe d'un point de vue budgétaire,
11:02les privatisations,
11:04les nationalisations à la pelle.
11:07Donc, il y a une volonté,
11:09évidemment, des gouvernements successifs,
11:11enfin, de laisser partir cette dette,
11:13de laisser partir le déficit,
11:15de creuser dette et déficit,
11:17et de ne jamais faire la moindre économie.
11:19Il n'y a jamais, récemment, on a eu deux budgets quand même,
11:21celui de Michel Barnier et celui de François Bayrou,
11:23pas eu une économie.
11:25On a des idées pour taxer plus les Français,
11:27mais on n'a jamais eu une idée pour faire une économie,
11:29notamment sur le modèle social.
11:31C'est fou. Alors là, on est à 3 300 milliards de dettes.
11:33Vous vous rendez compte qu'à ce rythme-là,
11:35on peut arriver à 4 000 milliards à la fin du deuxième mandat.
11:37Et ça y est,
11:39le premier budget de l'État,
11:41c'est le remboursement des intérêts.
11:43C'est le remboursement des intérêts de la dette.
11:45C'est le premier poste de l'État.
11:47Vous vous rendez compte ?
11:49Donc, avant de payer les profs, les policiers,
11:51les hospitaliers, on paye les intérêts de la dette.
11:53C'est fou.
11:55Oui, Alain, vous vouliez rajouter quelque chose ?
11:57Non, mais Cyril, ce qu'il faut savoir,
11:59moi j'ai été chef d'entreprise toute ma vie comme vous l'êtes aujourd'hui.
12:01Aujourd'hui, quand une entreprise est en déficit,
12:04elle dépose le bilan.
12:06Et c'est un bon acte de gestion que de déposer le bilan,
12:08en plus.
12:10Et en plus,
12:12vous risquez d'être interdit de gérance ou d'autres choses.
12:14Mais qu'est-ce qu'il risque ce monsieur Macron,
12:16qui nous a mis plus de 3 000 milliards de dettes ?
12:18Qu'est-ce qu'il risque ?
12:20Il ne risque rien, lui, par rapport à un chef d'entreprise.
12:22C'est ça qui est ahurissant.
12:24Qu'il dépose le bilan, qu'il laisse la main
12:26à des gens compétents,
12:28à des gens qui ont de la cursus,
12:30qui ont quelque chose à dire et à faire.
12:32C'est insupportable d'entendre des choses pareilles.
12:342 milliards, c'est 2 000 millions d'euros.
12:36Je ne sais pas si les gens se réalisent.
12:38C'est 2 000 millions d'euros.
12:40Vous vous rendez compte ce qu'on peut faire avec 2 000 millions d'euros ?
12:42Sortir les gens de la précarité ?
12:44Faire des milliers de choses.
12:46On peut faire des milliers de choses.
12:48Je suis franchement remonté.

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