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00:00Frédéric Michel, vous suivez cette affaire pour Europe 1 depuis le jour de la disparition du petit Émile Auvergné, le 8 juillet 2023.
00:08Vous êtes dans le hameau des Alpes-de-Haute-Provence et c'est là que se sont concentrées la plupart des investigations, mais pas seulement.
00:16Effectivement, des actes d'enquête ont été réalisés un peu partout en France, pas uniquement Auvergné, et à chaque information recueillie,
00:22chaque signalement, les gendarmes sont allés vérifier.
00:25Depuis la disparition d'Émile Soleil, on travaille quotidiennement à indiquer au cours de la conférence de presse ce matin le colonel Christophe Bertelin qui commande la section de recherche de la gendarmerie de Marseille.
00:35Nous avons travaillé sur 3141 signalements, nous avons tous vérifiés.
00:39Nous avons procédé à 287 auditions de témoins, donc 4 gardes à vue.
00:4327 véhicules ont été l'objet d'analyses en matière de police technique et scientifique.
00:49Nous avons procédé à 50 perquisitions judiciaires, 38 perquisitions numériques.
00:53Nous avons ratissé près de 285 hectares dans le cadre de nos recherches judiciaires.
00:57Plus de 60 missions d'expertise ont également été ordonnées, à compléter le procureur d'Aix-en-Provence, expertise biologique, anthropologique, médico-légale entre autres.
01:06Des analyses cruciales qui permettent d'affirmer qu'il y a bien eu intervention humaine dans la mort d'Émile et la disparition de son corps.
01:1355 millions de données de télécommunications, c'est-à-dire le bornage des téléphones portables mais aussi les écoutes téléphoniques, ont été ou sont en cours de traitement.
01:22Les scientifiques de la gendarmerie poursuivent leurs investigations autour notamment des véhicules saisis mardi dans la propriété des grands-parents, un SUV et une remorque pour les chevaux.