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  • 31/03/2025
Depuis 10 ans, La Cocarde Étudiante s’impose comme une voix dissidente au sein des universités françaises, défendant une droite qu’elle qualifie d’authentique et refusant la domination idéologique de la gauche sur les campus. Se positionnant contre le mondialisme et le wokisme, elle milite pour une université fondée sur le mérite et la transmission des savoirs.
Sous la présidence actuelle d’Édouard Bina, le syndicat dénonce les coupes budgétaires dans l’enseignement supérieur tout en pointant du doigt le financement public des organisations militantes de gauche. Il critique également l’état de la liberté d’expression à l’université, où les étudiants de droite subissent ostracisme et discrimination, et violence… Dernier exemple en date : il y a quelques jours, des militants de la Cocarde ont été agressés par des stipendiés de l’ultra gauche à l’université de Saint Denis. Un individu de la mouvance "Antifa" était en possession d’une arme.
La Cocarde Etudiante revendique un engagement idéologique et métapolitique, matérialisé par un militantisme de terrain et des cycles de conférences, comme le samedi 29 mars, à Paris, avec de très nombreux invités du monde médiatique et politique.
Forte d’une présence active sur les campus et d’une représentation importante lors des élections universitaires, La Cocarde entend poursuivre son combat pour redonner à l’université sa vocation première : être un lieu d’apprentissage et de débat libre, affranchi des dogmes dominants.
Pour évoquer les 10 ans de la Cocarde, TVL reçoit plusieurs de ses actuels ou anciens responsables : Quentin Limongi, Luc Lahalle, Vianney Vonderscher et Edouard Bina.

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Transcription
00:00Le syndicat étudiant, la cocarde étudiante, fête ses dix ans, c'est plus que l'âge
00:09de raison.
00:10Et pour évoquer cet événement, j'ai autour de moi quatre des six présidents de la cocarde
00:15qui se sont succédés, donc à la tête de ce syndicat.
00:18Je salue bien évidemment, pour commencer, Quentin Limongie, Luc Lahal, Vianney Wenderscher
00:24et aussi, et actuellement, le président de la cocarde étudiante, Édouard Binin.
00:29Bonjour messieurs.
00:30Je vais vous poser une première question, avant même de vous demander le bilan de ces
00:35dix années d'existence.
00:36Je note quand même qu'en dix années d'existence, il y a six présidents, ça veut dire que
00:42la durée de vie d'un président de la cocarde étudiante est de l'ordre de 18 mois.
00:45Et je me suis dit, est-ce que c'est une volonté délibérée ou la faute à pas de chance ?
00:49Luc Lahal.
00:50C'est un mandat de un an, renouvelable une fois.
00:54Donc, si tout va bien, c'est deux ans.
00:58Il y a une exception, c'est mon cas, puisque pendant le Covid, du coup, je devais rendre
01:03le mandat, mais on n'a pas pu faire d'AG, et donc trois ans, mais normalement, c'est
01:07deux ans.
01:08Pourquoi deux ans ? On a eu des présidents de syndicats à gauche qui sont restés pendant
01:13trente ans.
01:14Pourquoi deux ans ?
01:15C'est aussi une volonté de rester plus proche des étudiants et d'empêcher d'avoir
01:19une gérontocratie qui va s'installer avec des personnes qui ont fini les études, qui
01:24n'ont plus de lien avec le milieu étudiant, qui n'ont plus l'emploi du temps, le quotidien
01:27d'un étudiant, mais qui vont tout de même garder la place.
01:30Et on peut le voir dans d'autres organisations étudiantes, on va avoir des présidents d'organisations
01:35étudiantes qui ont 40, 50 ans.
01:37Et donc, nous souhaitions conserver ce dynamisme qui est propre à la cocarde de toujours être
01:43proche des jeunes, d'être proche des préoccupations et aussi de suivre et porter les évolutions
01:48de la société.
01:49Il faut laisser la place aux jeunes.
01:50Il faut laisser la place aux jeunes, c'est important.
01:52Merci.
01:53Du conseil.
01:54On ne va pas s'entendre.
01:55Vous avez tenu samedi une grande réunion à Paris avec de très nombreux invités.
02:00Le moment, je l'ai dit, de se remémorer finalement ces dix années de combat.
02:04Et tout d'abord, bien sûr, la naissance du syndicat.
02:06On est en 2015.
02:07Quel était le contexte de l'époque ?
02:09Le contexte de l'époque, il faut se rappeler, on était sous le mandat de François Hollande
02:16et il y avait une dynamique qui commençait à monter avec des patriotes, des souverainistes
02:23venant de la droite mais aussi de la gauche.
02:25Et c'est à ce moment-là où il y a eu la création de cette association en 2015 avec
02:30Maxime Duvauchel, premier président de la cocarde étudiante, Pierre Gentier qui était
02:34président des jeunes de la droite populaire à l'époque, courant de l'UMP, et d'autres
02:38gens du Front National, de Boulard République à l'époque, le mouvement du monsieur Dupont-Aignan.
02:43Ils se sont réunis, ils se sont dit qu'il y a quelque chose à faire, il y a une émulation
02:47qui est dans la jeunesse, des souverainistes de gauche, de droite, et ils ont lancé cette
02:51idée, la cocarde étudiante, sur le campus d'Assas, et avec l'idée de, entre guillemets,
02:58déjà à l'époque, briser ce cordon sanitaire en disant on arrive à se parler entre nous,
03:03les cadres politiques eux ne veulent pas le faire, nous on va le faire, on va discuter
03:07entre nous, on va faire des conférences, on va inviter des personnalités de tous
03:11les courants politiques, samedi lors de notre colloque il y avait Alexandre Loubet qui est
03:16maintenant député du Rassemblement National, à l'époque il était responsable jeune
03:20de Debout la République, le mouvement de monsieur Dupont-Aignan, et voilà, il y avait
03:23toute une émulation autour de cette jeunesse qui voulait discuter ensemble, qui n'était
03:27peut-être pas d'accord sur tout, mais au moins qui voulait, qui avait la France au
03:30cœur en fait, qui avait la France au cœur et qui voulait lancer cette dynamique, et
03:33c'était un peu les prémices de ce qu'on voit maintenant après 10-12 années.
03:38– C'était très nouveau quand on dit que c'était une innovation, c'est-à-dire
03:42que jamais dans les écuries de jeunes, si vous me permettez, partis politiques ou des
03:47associations, il y avait de contacts ou de discussions et là en fait la coquarte d'étudiante
03:54a servi peut-être de décloisonnement de la droite, est-ce que vous pensez que c'est
03:58cela ou est-ce qu'elle a suivi plutôt un mouvement qui était en cours ?
04:01– Je pense que ça a été un élément déclencheur, c'est-à-dire que vous aviez des, comme
04:09je le répète, vous aviez des jeunes qui n'avaient pas peur en fait de se faire taper
04:14par l'aspect médiatique etc. et qui se sont dit on va faire quelque chose, il y a
04:19une dynamique, il y a vraiment une dynamique, on va repolitiser aussi les facultés, parce
04:23qu'il y avait du monde dans ces facultés qui attendait, qui voyait la gauche, l'extrême-gauche,
04:27il y avait ce besoin d'un patriotisme et de souverainisme dans les facultés et de
04:33fait de discuter ensemble, ça a permis je pense à certains cadres politiques de se
04:38dire ça fonctionne aussi, on peut le faire, on a l'exemple de Thierry Mariani qui était
04:42à l'UMP à l'époque, qui était un de nos premiers soutiens, qui a commencé à
04:47parler avec Jordan Bardella aussi à l'époque, qui ont commencé à parler entre eux et petit
04:51à petit je pense que ça, peut-être pas, c'est pas grâce à nous que tout a sauté,
04:55mais la DIC n'a pas sauté grâce à nous, mais on a été précurseur, je pense que
04:59la coca d'étudiantes a été précurseur de cette vague on va dire de rassemblement.
05:03– Elle avait démontré que ça pouvait fonctionner.
05:04– Voilà c'est ça.
05:05– Peut-être mentionner aussi l'affaire du réveillon de Noël, où justement on a
05:10eu un réveillon qui comportait des jeunes à l'époque de l'UMP et du Front National,
05:16de Debout la République et où les médias ont fait tout un scandale que des jeunes de
05:20droite acceptent de se parler, de festoyer ensemble et de simplement juste se connaître
05:26et ça a été une prise de conscience je pense pour cette génération de l'importance
05:31de faire tomber ces DIC et de créer des structures annexes qui permettent de discuter et à l'abri
05:37des pressions des partis politiques.
05:39– Est-ce que quand on parle de la coca d'étudiantes, on peut parler d'un essor progressif peut-être
05:45difficile, il y a eu la période du Covid, Luc là le disait, avec les difficultés que
05:49ça a dû comporter pour l'ensemble des étudiants français et bien évidemment pour
05:53ceux de la coca tout particulièrement, est-ce qu'on peut parler d'un essor progressif
05:58à la fois territorial, c'est-à-dire de Paris vers la province et puis aussi électoral
06:02parce qu'on parle de rien en 2015 et puis il y a des élections dans les facs et on
06:08obtient des élus, Vianney vous n'avez pas parlé alors c'est…
06:11– Il y a eu un essor effectivement électoral et territorial, la cocarde a été fondée
06:15à Paris, aujourd'hui je pense pouvoir dire qu'il y a au moins entre 20 et 30 sections
06:20en France donc de nombreuses villes qui sont occupées par nos étudiants et ils essayent
06:24au mieux d'investir les universités, concernant les élections étudiantes c'est vrai que
06:29ça a commencé difficilement même si je crois que c'était en 2017 il y avait eu
06:33combien d'élus à Pau ? 4 ?
06:35– 4 à Pau, un sur le campus de la Sorbonne Paris 4, Gabriel, un ancien de la cocarde.
06:41– Et depuis ça s'est multiplié non pas seulement à Paris mais partout en France,
06:45je me rappelle notamment en octobre 2023 on avait fait 7 élus à Belfort qui n'est
06:51pas Paris comme vous pouvez le constater, en mars 2024 il y avait eu 4 élus UFR en
06:56Savoie donc vous voyez c'est partout en France, on a réussi à déposer des listes
07:01ce qui est déjà un vrai combat parce qu'il faut trouver parfois une dizaine d'étudiants
07:04qui sont prêts à assumer un engagement politique de droite, où leur nom est affiché,
07:09leur photo est affichée, donc déjà déposer une liste c'est un vrai combat et ensuite
07:13il faut évidemment le concrétiser dans les urnes et ça se fait de plus en plus et on
07:16a aussi commencé à participer à des élections nationales qui sont les élections Crous,
07:20où là il y a eu aussi un vrai essor notamment l'année dernière où sur une vingtaine
07:25de Crous on a réussi à déposer sur 13 Crous en France ce qui était déjà énorme
07:29et on a permis aussi de s'accaparer un peu la campagne en faisant parler de nos thématiques
07:33favorites notamment la préférence nationale pour les étudiants.
07:37La préférence nationale pour les étudiants, oui Luc, vous l'y rajoutez ?
07:40En ce respect progressif il y a aussi deux éléments, c'est qu'en 2018 avec les blocages
07:45en fait on passe d'une plateforme où à Paris c'est quand même globalement une
07:53bande d'amis politisés et en fait avec la présidentielle de 2017 il y a quand même
08:00beaucoup d'espoirs qui ont été déçus et en fait avec les blocages on va changer
08:05de profil, on va recruter à partir de très peu on va recruter beaucoup de jeunes anti-blocage
08:14qui vont se découvrir de droite et qui vont commencer au militantisme à travers la cocarde.
08:20C'est là qu'on est en 2018 les blocages étudiants contre la sélection à la fac.
08:27Et là on devient vraiment après les blocages à la rentrée 2018 en septembre on devient
08:35vraiment le mouvement sur Paris, on devient la force militante de droite patriote et donc
08:41là il y a déjà une première base à Paris et puis ensuite effectivement progressivement
08:47comme dit Vianney il y a des sections qui se créent et sur les élections Crous dont
08:51on vient de parler il y a eu deux temps en 2021 si je ne dis pas de bêtises on se présente
08:58la première fois et on se présente seulement dans deux zones Paris et Lyon et là dans
09:04les dernières élections dont on vient de parler Vianney on se présente dans 13.
09:10Pour donner un simple indicateur nous sommes passés de 28 candidats à 190 ce qui démontre
09:18un peu l'augmentation.
09:19On va le voir dans un environnement qui est difficile et hostile.
09:21Avant d'évoquer ça d'ailleurs dans cette décennie quel est pour vous quatre, Maxime
09:27et Pierre ne sont pas là pour l'évoquer mais quelles sont pour vous la plus grande
09:30victoire, aussi peut-être le plus grand échec, le moment peut-être le plus délicat, on
09:33a parlé de la crise sanitaire, ce devait être un moment délicat pour le syndicat.
09:37Est-ce que vous avez, quelle est la plus belle victoire pour vous, chacun d'entre vous d'ailleurs.
09:40Je vais répondre en dernier, j'ai répondu en premier tout à l'heure.
09:45La victoire pour moi, je n'étais plus président, mais c'est vraiment l'essor en 2019.
09:55Il y a une date marquante, c'était les européennes de 2019 entre guillemets, on a vu beaucoup
10:00de jeunes, je ne parle pas d'un parti en particulier, mais beaucoup de jeunes se sont
10:04engagés comme a dit Luc, post 2018, les européennes se sont engagées sur leurs universités et
10:11ce sont pour certains, et ça c'est une vraie victoire, découvertes des motivations sur
10:16les campus, mais en dehors, etc. pour le bien commun pour certains, pour des aspects plutôt
10:21politiques pour d'autres, mais les européennes de 2019, il y a vraiment quelque chose qui
10:26s'est fait dans la jeunesse patriote, avec après les résultats du côté politique,
10:31mais du côté jeunesse, il y a quelque chose qui s'est fait.
10:33Les jeunes ont pris conscience qu'ils pouvaient faire quelque chose en dehors de la gauche.
10:39Et je pense que ça c'est une date pour moi, et pourtant je n'étais plus président, je
10:42regardais ça de loin, mais c'est quelque chose, moi c'est la date de 2019 que je garde
10:47un peu en tête.
10:48Un autre point de vue sur un échec, une victoire, j'ai l'impression, le sentiment que vous
10:52allez me dire aussi, la puissance du fait communautaire, c'est une communauté étudiante,
10:56vraiment une école d'amitié réelle, très surprenante, très surprenante, moi je vois
11:02rarement de querelles par exemple, alors que les syndicats étudiants autres sont traversés
11:06par des querelles idéologiques, puis aussi humaines, ce n'est pas le cas.
11:10Il peut y en avoir, mais nous avons ce principe de laver le linge sale en famille, et de régler
11:15les querelles entre nous, pour ne pas donner des munitions supplémentaires à la gauche.
11:19Surtout la cocarde, c'est aussi, c'est vraiment un groupe d'amis, c'est un groupe d'amis
11:24qui est, comme disait Luc, sur Paris, qui s'est développé en province, c'est des réelles
11:29amitiés, il y a des formations qui se font entre des sections, Vianney a animé beaucoup
11:34de formations entre la Savoie, d'autres sections qui se sont rencontrées, et c'est ça aussi,
11:39c'est une amitié, pour certains, des anciens, ça devient même des très bons amis, et c'est
11:44vrai qu'effectivement, il n'y a pas de, comme disait Edouard, on garde ça de notre côté,
11:48on règle ça en interne, mais de manière générale, ça se passe très bien, un bon
11:53groupe d'amis, c'est ça la force de la cocarde, c'est qu'on arrive à faire de la politique,
11:57du monde étudiantien, mais aussi les choses à côté, on reste des jeunes, à l'université
12:02vous avez la vingtaine, il ne faut pas oublier qu'à 20 ans, ça peut aller faire du sport
12:06ensemble, on peut aller voir un concert, aller dans un bar, et c'est ça aussi la force
12:10de la cocarde, c'est de sortir un peu du cliché étudiantin d'un syndicat trop propre
12:15sur le costard-cravate, on va dire, d'une certaine époque, voilà, maintenant, la cocarde,
12:19ça permet à des jeunes de se rencontrer, de faire des liens d'amitié, et ça, ça
12:23perdure depuis maintenant 10 ans.
12:25Quelles sont vos principales revendications ? Parce que là, vous parlez d'un recrutement,
12:28d'une mobilisation des étudiants dans les facultés.
12:32Quelles sont les principales revendications, celles qui font la différence ? On a évoqué
12:37la préférence nationale dans la fac, il faut d'ailleurs l'expliciter, qu'est-ce que ça
12:40veut dire la préférence nationale dans la fac ?
12:42Dans l'attribution, par exemple, des logements étudiants ou des bourses, qu'elles soient
12:46prioritairement remises, ou en ce qui concerne les logements remis, aux étudiants français,
12:50parce qu'il n'est pas normal que des étudiants français qui souffrent de la précarité étudiante,
12:54qui ont peu de moyens, soient relégués au second plan, et que des étudiants étrangers,
12:58qui ont peut-être toute la bonne volonté du monde, mais soient priorisés dans l'attribution
13:02d'un logement, pendant que le français est à la rue.
13:04On est en France, il y a les français qui cotisent, c'est normal que ça revienne prioritairement
13:07aux français.
13:08Donc ça, ça a toujours été l'une de nos revendications principales.
13:10Si je faisais le modérateur pour l'ARCOM, je dirais que ce n'est pas légal que vous
13:13proposiez quelque chose qui est contraire à la loi.
13:16Justement, ce qui est intéressant de voir, c'est les statistiques.
13:18Quand on regarde les statistiques d'occupation, la loi, ça se modifie, si je puis me permettre.
13:22Et quand on regarde les statistiques d'occupation des logements universitaires, on se rend compte
13:26que les étudiants étrangers représentent 12% de la population étudiante française,
13:29mais occupent entre 40 et 50% des logements étudiants.
13:32C'est-à-dire qu'à ce moment-là, on a actuellement une préférence étrangère.
13:35Si la préférence nationale ou la priorité nationale est illégale, alors la préférence
13:39étrangère devrait l'être.
13:40Donc on devrait logiquement avoir 12% d'étudiants étrangers.
13:43Donc soit on a 12% d'étudiants étrangers dans les logements universitaires, soit on
13:47n'applique que la priorité nationale.
13:49Mais en l'occurrence, on ne peut pas avoir une priorité étrangère.
13:51On demande, les syndicats étudiants défendent souvent les étudiants, leur pouvoir d'achat,
13:55leur condition de vie, leur condition de travail.
13:58On ne vous entend pas souvent sur cette question-là.
14:00C'est quelque chose que vous laissez à la gauche ?
14:02Pas du tout.
14:03Nous avons tout un programme syndical, mais simplement la gauche et une partie des médias
14:08ont tendance à vouloir invisibiliser notre parole sur le sujet, à essayer de nous représenter
14:13comme une organisation politique qui ne serait pas là, qui n'en aurait rien à faire des étudiants.
14:18On va en reparler.
14:19Justement, nous avons cette volonté, nous avons tout un programme, nous avons des mesures,
14:22nous rencontrons des députés pour leur soumettre ces mesures, et nous avons à cœur d'améliorer
14:26la qualité de vie des étudiants.
14:28Nous participons aux conseils, nous portons des propositions, et même dans la question
14:32d'agir directement au contact des étudiants, nous organisons des maraux, des distributions,
14:36nous essayons d'être présents pour les étudiants, de les aider dans leurs démarches
14:39administratives, de faire le vrai travail que ferait un syndicat étudiant.
14:43Alors, votre travail d'implantation et d'expansion est souvent freiné par votre présence sur
14:48un terrain hostile, je l'ai dit, où il faut combattre les autres syndicats étudiants.
14:52Ça, à la limite, c'est la règle, mais aussi les administrations universitaires,
14:56mais aussi le corps professoral.
14:59J'ai dit, est-ce que vous n'êtes pas au cœur, finalement, d'un des derniers réduits
15:04de l'ultra-gauche et du wokeisme ? Est-ce que ce n'est pas là le cœur nucléaire dans
15:09lequel vous vous immisez ? Et ça, c'est inacceptable.
15:12On verra que ça entraîne forcément même de la violence contre vous.
15:16Ne répondez pas tous en même temps.
15:19Évidemment, oui.
15:21Les universités ont toujours été politisées, c'est une chose.
15:24Je ne saurais pas vous dire à quelle époque elles se sont gauchisées.
15:28Je pense que, sans vouloir vous faire d'offense, c'était déjà le cas de votre temps.
15:32Et donc, effectivement, c'est un endroit compliqué.
15:36Mais en même temps, c'est assez stimulant pour les étudiants, parce que quand ils vont
15:41à l'université, c'est qu'ils peuvent développer, si vous voulez, leur pensée,
15:47qu'ils peuvent la défendre.
15:49On a besoin, quand on est jeune aussi, d'action.
15:51On a besoin de défendre quelque chose.
15:53Et donc, c'est intéressant, déjà, de ce point de vue-là.
15:56Ensuite, une fois qu'on a fait le constat que les universités peuvent, pour le certain
16:01être aux mains de la gauche, que ce soit d'un point de vue de l'administration,
16:04des professeurs, des étudiants, c'est bien, on a fait le constat.
16:07Mais on ne peut pas s'arrêter à ça.
16:09Je pense que pour moi, il y a une part de devoir des étudiants qui en ont conscience
16:13et qui en ont la possibilité, ce qui n'est pas le cas de tous, pour X ou Y raisons,
16:17de se battre, en tout cas, de défendre leurs idées et d'essayer de les diffuser aux autres.
16:23Il y a des jeunes qui ne sont parfois pas politisés, qui peuvent nous rejoindre sur
16:27des sujets comme la concurrence, la question des blocages, où au moment du Covid,
16:31il y avait la question des restrictions sanitaires contre lesquelles on s'était battus.
16:34Donc on arrive toujours à ne pas laisser ce terrain-là parce qu'on n'a pas le choix,
16:39que c'est stimulant et que si on ne le fait pas, personne ne le fera.
16:43Pour répondre aussi en même temps à la question d'avant, ce qui fait l'amitié
16:50qui peut exister dans un syndicat comme le nôtre, c'est qu'en fait, le militant
16:54cocardie vit dans un milieu hostile, dans un milieu où il y a des enseignants
17:01qui les discriminent, qui les pointent du doigt. Ils vivent dans un milieu où les syndicats
17:08d'extrême gauche veulent pareil, les discriminer ou les frapper si besoin.
17:17Et en fait, du coup, les cocardiers se retrouvent ensemble et sont beaucoup plus solidaires.
17:23Leur amitié a un vrai sens.
17:26– Quentin ? – Je suis entièrement d'accord.
17:28Là, je parle en tant qu'ancien président, plus âgé autour de ta table,
17:32c'est vrai que j'ai vu ce fil, en fait, conducteur.
17:35C'est vraiment ça qui nous tient à cœur, c'est qu'on a vu des générations,
17:40moi j'étais avec Luc, mon successeur, on a fait des choses ensemble,
17:43je pense que Luc avec Vianney, Vianney avec Edouard, et on a tous eu ce même sentiment,
17:47une administration contre nous, parfois tenter de nous bloquer des listes,
17:53des enseignants qui vous pointent du doigt, et face à ça, comme disait Luc,
17:58on fait corps, on fait corps ensemble.
18:00Et c'est la beauté de la cocarde étudiante, c'est pour reprendre une expression
18:04de Pierre Gentier qui n'est pas là, mais la cocarde étudiante,
18:07on n'est pas des militants de salon, on est des militants de terrain.
18:10Et ça, on le ressent bien, comparé à d'autres syndicats étudiants,
18:14concurrents, on est sur le terrain, comme on peut le voir.
18:18– Oui, je vois bien d'ailleurs que sur le terrain, c'est difficile.
18:21Je me tourne vers vous, parce qu'en fin de semaine dernière,
18:24quand on parle de la violence, elle s'incarne très clairement dans une agression
18:29dont étaient l'objet vos étudiants à l'Université de Saint-Denis,
18:33Saint-Denis, 1993, et c'est une agression armée contre vos étudiants.
18:41J'ai envie de vous dire, est-ce que, premièrement,
18:44on peut concevoir ce degré de violence, et comment on gère ce type de tension ?
18:51– Il y a la réalité, et il y a les belles idées.
18:54C'est-à-dire qu'évidemment, il faut condamner ces actes,
18:56et on pourrait dire que c'est absolument inacceptable.
18:59Mais c'est une réalité que l'extrême-gauche tente de protéger son dernier bastion
19:04par la violence et par les intimisations.
19:06– Avec des armes ? – Oui.
19:08Dans l'occurrence, ce qui est arrivé, c'est qu'un militant d'extrême-gauche
19:12a tenté de sortir une arme à feu pour menacer nos militants.
19:16Il a été maîtrisé avant de pouvoir la sortir,
19:19et nous avons tenté de le remettre à la police
19:21avant que la sécurité de l'université ne le libère et le fasse rentrer dans l'université.
19:25Ce qui montre, à nouveau, une sorte de coopération entre les groupes antifascistes,
19:30les administrations de l'université, et souvent des professeurs et des enseignants,
19:34vu que certains enseignants étaient dehors à ce moment-là et ont refusé d'intervenir.
19:38– Edouard Bidin, tu sais, j'entends la petite voix qui dit
19:40« Mais pourquoi ils vont à Saint-Denis ? C'est tellement dangereux, pourquoi ils y vont ? »
19:42– Justement, on a intériorisé le fait que certains endroits
19:46ne seraient plus possibles pour nous.
19:49Lorsque nous sommes arrivés, on nous a dit « Mais qu'est-ce que vous faites là ?
19:52Ce n'est pas chez vous ». Mais si, nous sommes partout chez nous en France.
19:56Et il faut arrêter de penser que certaines idées n'ont pas le droit d'exister à certains endroits.
20:01À partir du moment où nous sommes français, que nous voulons vivre en tant que français
20:04et perpétuer une tradition et un peuple plurimillénaire,
20:07nous avons le droit de le faire partout en France.
20:10Et à ce niveau-là, de par le fait que nous avons maintenant
20:13des années d'expérience établies par mes prédécesseurs,
20:15nous avons développé des manières de pouvoir réagir efficacement et sans danger.
20:19Et c'est une chose que je veux absolument accentuer,
20:22c'est que même dans un cas aussi grave où quelqu'un a tenté de sortir une arme à feu,
20:26il a été maîtrisé non pas par la police, mais par nos militants,
20:29et personne n'a été blessé.
20:31Cela démontre la qualité du professionnalisme que nous sommes capables d'avoir
20:35dans ce genre de situation, le sang-froid de certains de nos militants
20:38qui est absolument admirable, pour l'avoir vu de mes yeux.
20:42Et c'est quelque chose qui prouve qu'on peut s'engager.
20:45On peut s'engager, même parfois dans les pires situations,
20:48on arrive à s'en sortir, on arrive à aller de l'avant et à progresser.
20:51Pour rebondir sur ce que dit Édouard,
20:53c'est sur l'idée qu'on nous dise à chaque fois que ce territoire n'est pas à nous.
20:58En fait, à chaque fois, on nous le fait, ce coup.
21:01La première fois qu'on est allé à Tolbiac...
21:03Paris-Nord-Est-France.
21:05Oui, c'est ça.
21:06On était un peu naïfs, on découvrait un peu la politique.
21:10Et je me souviens, c'est le premier militant qui arrive,
21:15il s'appelait Maxime, il commence à distribuer ses tracts,
21:18et tout d'un coup, il y a quelqu'un qui lui attrape les doigts
21:20et qui lui met un coup de boule, qui lui casse le nez.
21:22Et les gens autour de nous nous disent
21:24« Ah, mais en même temps, qu'est-ce que vous faites ici ? »
21:26Oui, c'est ça.
21:27« Vous n'avez pas le droit de faire ici. »
21:28Je l'ai entendu cent fois, tellement de fois.
21:29Mais pourquoi ils y vont ?
21:30Mais à force d'y retourner, on y retournait, retournait, retournait,
21:33en prenant les plus grandes précautions possibles.
21:36Et au bout d'un moment, on ne nous disait plus ça.
21:38Puis il n'y avait plus, il y avait beaucoup moins d'attaques.
21:41Puis après, on a fait ça à Nanterre.
21:43Puis ça a été violent.
21:44Et puis, au bout d'un moment, il faut toujours prendre des précautions,
21:47mais c'est passifié.
21:50Et ça énerve, ça énerve.
21:51Je vois les fichiers S sur les réseaux sociaux
21:53qui sont scandalisés de votre présence dans les universités.
21:55Qu'est-ce qui distingue la cocarde étudiante et autres syndicats ?
21:59Je pense par exemple à l'Uni,
22:00parce que l'Uni est considéré par exemple par la France insoumise
22:02comme un syndicat aujourd'hui dit d'extrême droite.
22:06C'est-à-dire qu'il a ce terme péjoratif
22:08qu'on associe à tous les étudiants de droite.
22:11Et je me dis, est-ce que le rassemblement de ces deux syndicats,
22:14c'est une hypothèse plausible, possible ou inefficace d'ailleurs ?
22:21Déjà aux yeux de la France insoumise,
22:23qui n'est pas d'extrême droite martiale.
22:25C'est vrai.
22:26Si on veut répondre à cette question.
22:27L'Uni, c'est un syndicat qui se dit de droite,
22:29qui fait d'ailleurs aussi des belles actions.
22:31La cocarde et l'Uni ont leurs passifs différents,
22:33sont pas nés à la même époque aussi.
22:35L'Uni a une histoire assez longue, assez vieille,
22:37avec peut-être ses heures de gloire,
22:39ses heures un peu plus sombres, notamment sarcosistes et jupéistes.
22:43Après nous, on n'a rien à se reprocher là-dessus si vous voulez.
22:46Je pense aux dernières élections Crous dont je vous ai parlé,
22:48où nous avons justement proposé dans un communiqué public
22:52et dans des échanges privés aux responsables de l'Uni
22:54de créer des listes communes dans certains Crous
22:57pour éviter une dispersion des voix
22:59et que nous puissions peut-être emporter des élus
23:01sur des Crous qui seraient plus compliqués.
23:03On n'a pas eu de réponse.
23:04On n'a pas eu de réponse et évidemment,
23:06tout le monde a vu cet appel.
23:09Donc si des gens l'ont vu, ils l'ont vu.
23:11Ils ont refusé parce que ça ne les servait pas eux.
23:14Donc à un moment aussi, il faut savoir réfléchir
23:17et ne pas avoir son propre intérêt.
23:19C'est ce qu'on a essayé de faire nous, ça n'a pas été reçu.
23:21À l'avenir, ce sera plus mon camarade Édouard
23:25qui vous répondra sur de potentielles alliances.
23:28Mais je ne pense pas qu'on soit du tout fermés à cette idée-là
23:30parce qu'on sait ce qui nous rassemble,
23:32ce qui peut parfois aussi nous distancier.
23:34Mais on sait qu'on se bat quand même globalement
23:36pour les mêmes idées, pour le même amour de la France.
23:38Donc il ne faut pas être non plus fermé et pessimiste.
23:42Vous avez quelque chose à ajouter, Édouard,
23:44sur cette notion-là qui est de l'alliance
23:46mais toujours difficile entre des syndicats
23:48qui sont des syndicats, disons, dans l'opposition.
23:52Il y a tout d'abord deux choses différentes.
23:55Il y a la question de l'alliance et la question de la fusion.
23:57Souvent, on nous dit mais pourquoi est-ce qu'il y a la cocarde
23:59et pourquoi est-ce qu'il y a l'Uni
24:02Si elles existent, c'est parce que nous touchons un public différent,
24:05nous avons des méthodes différentes,
24:07et nous avons toute une histoire différente des pratiques.
24:10Ce qui fait que nous sommes deux organisations différentes
24:12avec nos spécificités.
24:14Et cela continuera.
24:15Par contre, cela n'empêche en rien les alliances.
24:17Nous avons déjà proposé des alliances circonstancielles à l'Uni
24:20qui a toujours préféré soit ne pas répondre,
24:23soit nous proposer comme alliance
24:25le fait de nous ranger derrière leur bannière,
24:27d'accepter leur nom et de ne rien obtenir en retour.
24:29Ce que nous n'allons pas faire puisque
24:31l'une des raisons pour lesquelles nous participons aux élections étudiantes
24:34c'est pour avancer des idées,
24:36participer à un combat politique
24:38et participer à faire avancer et gagner les idées de la droite.
24:41Nous refusons de cacher nos couleurs
24:44et de jouer le jeu de l'électoralisme,
24:47d'essayer de faire le maximum de votes et le maximum de sièges
24:50en cachant nos couleurs
24:52et en refusant de porter un véritable combat politique.
24:57Nous ne sommes absolument pas fermés à ces alliances,
24:59nous continuerons à les proposer à l'avenir
25:01lorsqu'il le faudra,
25:03mais par contre la coquarde étudiante continuera toujours
25:05d'exister comme organisation indépendante
25:07avec comme volonté de porter des idées politiques.
25:10C'est parfaitement clair.
25:12Lors de votre colloque ce samedi,
25:14se sont succédés de nombreuses personnalités politiques.
25:18Et je me suis dit, est-ce que ce n'est pas renforcer
25:20le point de vue de ceux qui vous accusent
25:22de faire de la politique sous couvert de syndicalisme,
25:25ce qui n'est évidemment pas le cas de l'UNEF par exemple ?
25:28Nous faisons les deux, mais on l'a toujours assumé.
25:31On s'adresse aux étudiants sur des questions très concrètes
25:34qui les touchent au quotidien et qui ne sont pas forcément très politiques,
25:37donc côté syndical.
25:39Mais les étudiants, les jeunes, comme tous les Français,
25:41sont touchés par des questions plus grandes,
25:43notamment les questions qui nous touchent particulièrement
25:45immigration, insécurité, identité, islamisme, etc.
25:48C'est des questions qui touchent au quotidien les jeunes,
25:51donc on est obligé d'en parler.
25:54Est-ce que ce n'est pas une courroie de transmission alors ?
25:57Non, on fait du syndicalisme et de la politique.
26:00Et il y a beaucoup de sujets qui se touchent.
26:03Quand on fait la campagne Crous sur les logements Crous,
26:06sur la priorité nationale, c'est des sujets qui se touchent.
26:10Il y a une certaine hypocrisie de la gauche à ce sujet,
26:13de qualifier de politique ce qui leur déplaît,
26:16ce qui n'est pas leurs idées, et de cacher le reste derrière le syndicalisme.
26:19Qu'est-ce qui différencie le syndicalisme de la politique ?
26:22Lorsqu'un syndicat étudiant de gauche va défendre un salaire
26:25pour les étudiants, c'est de la politique.
26:28Simplement, chacune de nos revendications a un lien
26:31avec les étudiants, avec les intérêts de la jeunesse
26:34ou les intérêts de la nation.
26:37Nous ne nous cacherons jamais d'avoir des opinions politiques
26:40parfois divergentes, y compris au sein du syndicat.
26:43Puisque vous parliez du colloque, nous ne sommes pas
26:46le syndicat étudiant d'un parti politique spécifique.
26:49Le Rassemblement National, nous avions Identité et Liberté
26:52et nous avions Reconquête, nous avions l'UDR
26:55mais nous avons aussi eu un membre des Républicains.
26:58Nous souhaitons représenter
27:01les différents courants au sein
27:04de la droite étudiante française, mais nous souhaitons aussi
27:07incarner certaines valeurs spécifiques, quitte à parfois
27:10rentrer en opposition avec des organisations politiques.
27:13Très bien. J'allais vous demander quels sont vos projets pour les 10 ans à venir
27:17La dernière question, c'est que quand on fait du syndicalisme étudiant
27:20c'est un éternel recommencement, puisqu'il faut tout recommencer
27:23au fur et à mesure du départ des étudiants et la fin de leurs études.
27:26Et après, quand on n'est plus à la cocarde étudiante
27:29parce qu'on n'est plus étudiant, la porte se ferme
27:32on n'est plus des amis. Où est-ce qu'il y a
27:35la possibilité de continuer à œuvrer avec vous ?
27:38Parce que, comme j'ai bien compris, on n'est plus étudiant
27:41on ne peut plus être président de la cocarde. Mais alors
27:44quand on n'est plus étudiant, est-ce qu'on peut rester en contact avec la cocarde ?
27:47Ou est-ce que c'était le passé ?
27:50On peut, j'en suis certain des exemples
27:53on peut continuer à travers une transmission
27:56comme on peut faire avec des rencontres de jeunes, etc.
27:59On soutient la cocarde. Les anciens de la cocarde étudiante
28:02participent au soutien à la fois financier
28:05mais aussi un réseau qui se crée d'anciens
28:08comme toute association étudiante. Et je pense vraiment
28:11ce que disait Luc tout à l'heure, c'est que la cocarde
28:14on la garde vraiment tout au fond de nous
28:17et on se soutient, on va soutenir les étudiants
28:20ceux qui sont dans le privé vont peut-être essayer
28:23d'aider des futurs, des gens en Master 2 par exemple
28:26qui vont sortir en se disant je ne suis plus étudiant après
28:29qu'est-ce que je fais ? On a un réseau d'anciens au sein de la cocarde
28:32qui peut vous aider à trouver un stage, un premier emploi
28:35c'est arrivé. Ou aussi si certains ont des envies
28:38de partir dans des fonctions politiques
28:41certains ont été élus députés à l'Assemblée nationale
28:44députés au Parlement européen, ça peut être des voies à suivre
28:47le privé, la fonction publique
28:50la cocarde étudiante a un suivi
28:53un vrai suivi ensuite. Et ça aussi c'est notre force
28:56en 10 ans on a réussi à, je pense
28:59certaines associations étudiantes, syndicats
29:02ont un passé. Mais nous en 10 ans on a réussi à très vite
29:05se structurer en pensant aussi à l'avenir
29:08de ces étudiants pour créer un vrai réseau
29:11cocarde. Luc gère ce réseau
29:14cocarde d'anciens et justement il propose
29:17une borne de stage, des emplois
29:20divers et variés et ça je pense que c'est notre force
29:23c'est-à-dire qu'on arrive, maintenant il y a la cocarde lycée
29:26Martial, la cocarde lycée jusqu'au réseau
29:29professionnel, il y a une vraie famille cocarde
29:32qui s'est créée en à peine 10 ans
29:35et je pense que dans 10 ans on reviendra et on pourra encore
29:38vous développer moultes et moultes histoires.
29:41Je serai là pour poser les questions.
29:44Aussi que la cocarde est une école de formation
29:47on forme des militants
29:50idéologiquement, à parler
29:53et le but c'est que
29:56derrière il y a une école de cadre
29:59où on propose au monde politique des gens formés
30:02des gens comme un diplôme
30:05puisqu'on sait que parfois les universités proposent des diplômes
30:08qui ne valent pas grand-chose. Et bien là, ça soit
30:11une sorte de diplôme cocarde, de formé, de militant formé.
30:14De qualité, d'engagement patriote et de qualité. Merci beaucoup messieurs.
30:17Merci Quentin Lemanger, merci Luc Lal, merci Vianney Van Der Gerde
30:20et merci monsieur le Président de la cocarde étudiante et d'Orbina.
30:23Merci à vous tous.

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