Les hockeyeurs grenoblois auront fait trembler les tribunes de la patinoire Pole Sud, tout au long d'une saison impériale. Quelques jours après l'heureux épilogue, l'équipe vient célébrer la Coupe Magnus sur le plateau de Si On Parlait !
Avec les confidences du Capitaine Sacha Treille, les dernières émotions des joueurs Damien Fleury et Kyle Hardy qui tirent leur révérence, les commentaires du président Jacques Reboh, les paroles des gardiens Matija Pintaric et Jacub Stepanek, les anecdotes des jeunes, les coachs, les cadres, le staff... on vous montre tous les auteurs de cette belle page du sport grenoblois !
https://bruleursdeloups.fr/
https://liguemagnus.com/
Télégrenoble, votre chaîne d'infos locale iséroise.
Site officiel : https://www.telegrenoble.net/
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00:00Avec Gilles Trinia Résidence, vous êtes confortablement installés pour regarder Si on Parlait.
00:30Quatre, trois, quatre !
00:33Elle est de retour, vous l'avez vu, la Coupe Magnus.
00:57Les Brûleurs de loups sont champions de France et c'est un sacre qui conclut une saison absolument magnifique.
01:03Ils sont tous ici pour fêter ce neuvième titre de l'histoire des Brûleurs de loups, ce club de hockey sur glace qui nous est très cher ici sur Télé Grenoble.
01:11Et déjà vraiment encore un immense bravo et un immense merci à vous tous d'être là.
01:16On en est très touchés au nom de toute l'équipe de Télé Grenoble.
01:20Jacques Rebaud, vous êtes le président de ce club, pardon, vous êtes le premier ici à vous exprimer.
01:25Alors on enregistre ce titre, il a été gagné il y a encore quelques heures, on peut dire quelques jours.
01:32On est encore redescendu, on s'avoue encore ?
01:35Effectivement, c'est une grosse satisfaction de pouvoir aller chercher ce titre à Grenoble,
01:42de pouvoir partager ce moment avec notre public, avec nos familles.
01:46Et voilà, c'est les grandes joies du sport.
01:48Il y a eu quelques déceptions cette année et ça, on termine l'année avec ces moments incroyables de partage et de joie.
01:56Les déceptions, elles existent, elles sont toujours en fond de toile.
01:58Nous, on va surtout parler des victoires ici.
02:00Alors on va tenter d'en savoir plus, bien sûr, avec vous tous sur les secrets de ce succès.
02:05Et puis on va d'abord la savourer, la regarder encore un peu cette coupe avec ces instants très précieux que vous avez attendus toute la saison.
02:13Sacha Treil, qui est capitaine de cette équipe des Brûleurs de loups, ça fait depuis trois ans que vous n'aviez pas soulevé cette coupe.
02:22C'est un soulagement ici ?
02:25Oui, bien sûr, c'est vrai que ça faisait trois ans qu'on attendait ce gros trophée, même si les deux années précédentes,
02:31on avait réussi quand même à aller chercher le trophée de la liberté qui n'est pas rien, qui représente la Coupe de France.
02:37C'est un trophée qui n'est jamais simple à aller gagner.
02:40Donc voilà, mais cette année, on finit avec la plus belle des Coupes et pour le plus grand plaisir de tout le monde.
02:47Oui, surtout, ça n'a pas été simple et certainement pas en finale, en plus.
02:51Donc ici, à ce moment-là, on lâche tout.
02:53On lâche tout.
02:54Nicolas Deschamps, d'ailleurs, justement, vous voyez ici soulever cette coupe.
02:58C'est d'abord un soulagement ce moment-là.
03:00Oui, exact.
03:02C'est toujours l'accomplissement de la saison.
03:04Donc on est extrêmement fiers, extrêmement contents d'avoir pu soulever ce trophée.
03:11Et surtout à domicile, en plus, est-ce que ça aurait pu se terminer à Angers ?
03:15On a bien cru que ça allait se terminer à Angers.
03:17Vous étiez à dix minutes du Sacre sur les terres extérieures.
03:22Fêter avec son public, ça n'a pas de prix, ça ?
03:24Non, ça n'a pas de prix, c'est sûr.
03:26Avec les familles, avec nos supporters, puis avec toutes les gens qu'on aime.
03:31C'est juste incroyable.
03:32Donc chapeau à toute l'équipe.
03:36Vous avez joué 22 matchs de saison régulière à domicile.
03:40Les matchs de play-off, ici, on revoit donc cette finale, forcément.
03:43Avec, c'est Peter Vallier, un ancien grenoblois d'ailleurs,
03:46qui a ouvert le score pour Angers.
03:49Il a fallu être solide et garder ses nerfs sur cette finale-là,
03:57ce dernier épisode.
03:58Oui, effectivement, il y a quelques faits de jeu que je ne commenterai pas.
04:02Et puis voilà, on voit un moment du match.
04:05C'est à partir de ce moment-là où le match a basculé, le but de Sacha,
04:08qui nous a permis ensuite d'emmener sonner une sorte de cri de révolte
04:11parce que la conséquence de ce combut nous paraissait relativement injuste.
04:17Et je crois que l'équipe s'est solidarisée.
04:19Encore plus à ce moment-là pour aller chercher la victoire.
04:22Et après, ça s'est enchaîné comme dans un rêve avec des joueurs incroyables,
04:27des buts incroyables.
04:28Donc, c'est un grand moment.
04:29On peut les citer, tous les buteurs de cette finale ?
04:32Donc, Sacha, oui, bien sûr.
04:34On a eu Aurélien, Dert, tu as marqué aussi.
04:37Nicolas, Deschamps, Christophe, Boivin, Damien, Fleury.
04:41Non, pas sur cette finale.
04:42Les émotions, attendez, où le quiz ?
04:47Enfin, bref, il y a eu plein de buteurs.
04:49Du coup, Sacha, quel contrôle sur ce but-là ?
04:52Oui, oui, non, c'était très bien.
04:55Ça tombait à pic parce que je venais de faire une prison assez bête
04:58qui nous avait coûté un but important.
05:01Et j'avais vraiment à cœur de pouvoir rattraper tout ça.
05:05Donc, voilà, c'était super de pouvoir offrir ça à toute l'équipe à ce moment-là du match.
05:09Ce n'est pas les plus faciles, ceux-là. C'est presque un tir au but.
05:13Oui, non, aucun but n'est facile.
05:15Aujourd'hui, il y a des gardiens qui sont de plus en plus forts dans la Ligue.
05:21Et donc, ce n'est jamais simple de marquer un but.
05:24Oui, comme le but d'Alexis Biner.
05:26Je ne t'ai pas oublié.
05:27Bon, de toute façon, Alexis, tu parles bien français.
05:30Donc, il n'a pas compris, il ne m'a pas entendu.
05:32Donc, on ne lui dira rien du tout.
05:34Hop, hop, hop.
05:34Voilà, Alexis Biner qui a marqué aussi.
05:36J'ai oublié que lui.
05:37C'est bon, hein.
05:38Vous en avez quand même marqué beaucoup, évidemment.
05:40Alors, on parlait de ce public.
05:42Il y a François aussi.
05:42Il y a François Beauchemin qui n'est pas là.
05:45C'est pour ça.
05:46Mais on le salue.
05:47Il a été excellent, exceptionnel, bien sûr, toute cette saison.
05:50Comme vous tous, on parle beaucoup des marqueurs.
05:52On parle aussi, pas toujours de ceux qui défendent.
05:55Mais vraiment, vous l'avez fait.
05:57Et magnifiquement.
05:58Donc, beaucoup de déçus qui n'ont pas pu rentrer dans cette patinoire.
06:02Beaucoup d'heureux.
06:03Je crois que 10 000 paniers ont été créés.
06:06C'est ça.
06:0760 000 personnes se sont connectées, je crois, dans la minute qui a précédé.
06:12L'ouverture de la billetterie.
06:13Un peu plus de 500 000 connexions en tout.
06:15D'accord.
06:16On écoute tout de suite tous ces supporters.
06:19Tout est possible, OK.
06:24Le meilleur comme le pire.
06:26On espère, on croise les doigts pour sa face.
06:29Allez, Grenade, allez !
06:30On va rester jusqu'au bout bien, bien tendu.
06:32Parce qu'Angers, c'est une belle équipe.
06:34Ils lâchent rien.
06:35J'en sais quelque chose, je suis abonné là-bas.
06:37Donc...
06:37C'est dur, c'est le final.
06:40Et bon, ça va se jouer à rien.
06:42But de raccroc.
06:43Et ça va le faire, j'y crois.
06:45Ils en ont vu d'autres ?
06:47Oui, j'espère.
06:49Voilà, je suis tendu, je suis désolé.
06:57C'est jamais fini.
06:58Faut attendre le buzzer de fin.
07:00Ça sent bon quand même.
07:01Oui, on va pas parler trop vite quand même.
07:03On va pas se porter la peau.
07:04Ici, ici, les brevins !
07:07Ouais, c'est bon.
07:135-2, on devrait gagner, ça devrait être bon là.
07:15Non, je pense que c'est fait.
07:18Ils ont plus d'espoir.
07:19Vous aimez tous les brevins, le bouleau !
07:24Oh là, il y a toujours beaucoup, beaucoup de bruit.
07:25C'est pas toujours très juste.
07:26Je sais pas si vous entendez ça des fois dans le mégaphone,
07:29mais c'est déjà bien d'avoir un mégaphone
07:30et de faire, bien sûr, beaucoup de bruit.
07:33Toujours aussi fidèle.
07:33Pierre, Pierre Crinot, vous avez le micro justement devant vous.
07:37Non, vous pouvez garder les lunettes, je crois que...
07:39Ouais, il y a beaucoup de lumière, ben oui, sur les studios.
07:42Alors, vous imaginez en plus à cette place.
07:44Ça va, vous voyez le micro ?
07:45Voilà, ça top.
07:47Non, on se demande toujours...
07:48On se demande si le public, vous entendez vraiment le public
07:53quand vous êtes sur la glace
07:54ou au moins quand on scande votre propre nom ?
07:57Moi, j'avoue, on scande rarement mon nom, mais...
08:01Ou alors, c'est pour m'insulter ou...
08:05Non, c'est vrai que quand on joue et qu'on est sur la glace,
08:08moi, personnellement, je fais...
08:09Enfin, je fais pas trop gaffe au bruit de la patinoire,
08:13mais oui, quand on est sur le banc et que l'équipe marque un but,
08:17c'est sûr que...
08:18Et que la patinoire réagit, c'est sûr que ça peut nous redonner de l'énergie
08:23à des moments dans le match où on a besoin d'avoir justement ce soutien du public.
08:28Bien sûr.
08:29Pourquoi on vous insulte, Pierre ?
08:30Vous avez été très bons sur cette finale.
08:31Ah non, mais moi, je suis...
08:32Qu'est-ce qui s'est passé ?
08:33Ah non, mais il s'est rien passé, là.
08:35On a gagné, c'est tout.
08:36Petit caractère, parfois, c'est bien aussi de le montrer.
08:38Il en faut toujours aussi.
08:39C'est bien d'avoir du caractère.
08:40Mais bien sûr, il en faut dans ses équipes.
08:43Non, mais Sacha, on a toujours vécu des moments de fou dans cette patinoire.
08:47Toi qui as grandi à la patinoire Clémenceau,
08:50est-ce que là, on peut dire que c'est un des plus grands moments
08:51qui a vécu cette patinoire Pôle Sud depuis 2000 ?
08:54Oui, ça en fait partie.
08:56On sait que tous les grands événements,
08:58souvent, le public grenoblois répand présent.
09:01Donc, c'est à nous d'arriver à aller chercher ces beaux moments.
09:05Et voilà, encore une fois, merci à tous ces supporters qui sont venus nombreux.
09:10Merci aussi, un petit clin d'œil, au nouveau COP qui s'est créé,
09:13qui permet de diffuser le bruit dans deux endroits de la patinoire.
09:17Avant, on avait les irréductibles d'un côté.
09:19Maintenant, on a les autres de l'autre.
09:20COP38, je crois qu'il y a.
09:21COP38, c'est exactement ça.
09:22Et du coup, ça permet d'amplifier un peu le bruit de cette patinoire.
09:26Donc, c'est super.
09:27Absolument.
09:28Alors, on a vu que les ingrédients, c'est déjà des nerfs à toute épreuve.
09:32C'est un beau public.
09:34C'est aussi des gardiens.
09:35Et cette saison, les derniers remparts ont été plus qu'excellents.
09:40En tout cas, cette saison a bien prouvé à quel point il est important d'avoir deux très bons gardiens.
09:47Alors, on en a eu deux ici sur cette finale.
09:49Et bien, c'est Kuba Stepanek, 93,33% de réussite.
09:55On a noté sur cette saison.
09:58Et puis, Mathia Pintaric.
09:59Donc, je crois que c'est le meilleur gardien de l'histoire de la Ligue Magnus.
10:03Mathia, avec, j'en ai bien compté, 52 blanchissages.
10:06C'est ça ?
10:0652, il me semble que ça fait.
10:09Avec, en championnat de France, bien sûr.
10:13Et avec un taux, je crois, de réussite de 94,8%.
10:18Mathia, je crois que vous parlez pas trop français.
10:23Cette saison, ces moments-là, comment est-ce que vous les avez vécues ?
10:26Comment est-ce que vous avez vécu ces moments pendant toute cette saison ?
10:32Bien dans le micro et on va traduire ensuite.
10:35Pour moi, je pense que c'était une excellente saison.
10:37Bien sûr, pour moi, pour moi, c'était une grande saison de change.
10:41Vous savez, d'un grand rival.
10:45Rouen, on va traduire juste après.
10:47Mais non, je l'ai aimé.
10:50Je l'ai aimé, j'ai aimé la façon dont l'équipe m'a accepté.
10:52Je l'ai aimé, j'ai aimé la façon dont nous avons joué.
10:54Je l'ai aimé, j'ai aimé que nous arrivions à trois finales.
10:56Très malheureusement, nous avons gagné une.
10:58Mais je veux dire, seulement gagner une,
11:00c'est un très haut standard de l'avoir.
11:02Et pour pouvoir jouer pour un équipe qui a des standards de l'équipe,
11:06c'est génial.
11:07Donc, vous savez, j'espère que nous allons continuer.
11:10Et j'espère que nous pouvons faire ce qu'on appelle régulier.
11:15Très modeste toujours, tu as retenu
11:16tout ce qu'il a dit.
11:17Alors, Nicolas, pour traduire.
11:19C'était une saison challengeante pour Pinta.
11:23Parce que, on le sait tous,
11:25il était pour l'équipe rivale, pour les Dragons de Rouen.
11:28Donc, après, il est satisfait de sa saison.
11:33On gagne un titre sur trois.
11:36C'est sûr que c'est décevant un peu,
11:38mais on avait des attentes qui étaient élevées.
11:41Mais on réussit à gagner le plus important.
11:44Donc, Pinta est satisfait.
11:47Et puis, on est satisfait aussi de lui, de son boulot.
11:50Oui, c'est sûr.
11:51Ce n'est pas facile de parler de soi.
11:52Mais c'est un élément très important qui vient de Rouen aussi.
11:57Qui a été champion de France avec Rouen ici ?
11:59Levez la main.
12:01Voilà.
12:02Ne la levez pas trop.
12:03C'est ça ?
12:04Quoi ?
12:06Non, il y a eu quand même beaucoup de joueurs de Rouen.
12:11Alexandre, ce n'est pas toujours facile.
12:14Le micro est là.
12:15On dit toujours que c'est nos meilleurs ennemis, Rouen.
12:18Est-ce que c'est le cas aussi quand on vient de Grenoble ?
12:20Oui, c'est toujours le cas.
12:22C'est toujours le fun d'avoir la compétition.
12:25C'est sûr, c'est excitant quand tu vas jouer pour une équipe
12:28qui t'as joué pour.
12:29La foule en sec à Rouen, c'est électrisant.
12:32C'est une belle motivation aussi d'aller les faire taire aussi.
12:36Est-ce que vous vous dites...
12:37Oui, forcément.
12:38Mais est-ce que vous vous dites...
12:40Vous êtes quelques-uns à être parti de Rouen
12:42pour venir jouer à Grenoble.
12:43Nicolas, je crois que tu avais joué aussi il y a quelques années.
12:47Christophe Boivin aussi.
12:48François Beauchemin qui n'est pas là.
12:49Il y en a d'autres aussi.
12:50Sacha est aussi champion de France il y a quelques années avec Rouen.
12:54Est-ce que Rouen a eu moins de fortune que vous cette saison, Alexandre ?
13:01Oui, je pense que...
13:02C'est votre faute, en gros, c'est ma question.
13:04Non, non, ce n'est pas notre faute.
13:06Je ne sais pas comment expliquer ça.
13:09À chaque année, il y a des nouveaux joueurs,
13:10des nouveaux visages qui se pointent.
13:12C'est de même, c'est une business.
13:13C'est de même dans toutes les équipes.
13:16Je crois que ce n'était pas leur année.
13:20C'est sûr.
13:22Et puis, c'est l'avis d'un groupe.
13:24Je ne sais pas si on va arriver à attraper avec la caméra
13:26Christophe Boivin qui est toujours très discret
13:28et qui se tient là-bas.
13:29Sacha, on se baisse.
13:30Voilà, tout le monde se baisse.
13:33Christophe Boivin, tout s'est bien passé cette saison ici avec Grenoble.
13:36Casque d'or, meilleur pointeur de cette équipe de Grenoble.
13:41C'est un honneur et un plaisir aussi.
13:44Oui, ça a été vraiment un plaisir pour moi d'être ici à Grenoble,
13:47ma première saison.
13:47Comme Pinta disait, on arrivait de l'équipe rivale.
13:52Puis, on a été très bien accueillis par le staff, le groupe de gars qui était ici en place.
13:57L'intégration a été super facile.
13:59Puis, on a fait une très belle saison.
14:02Donc, oui, c'était un plaisir d'être ici à Grenoble.
14:05Avec le sens du sacrifice aussi parfois sur certains matchs, ça a été un peu rude.
14:11Je dis ça alors que votre entraîneur vient juste d'arriver ici en toute discrétion derrière vous.
14:16On applaudit tout de suite Pelle Hanberg.
14:18Bravo.
14:19Oui, mais oui.
14:20Mais oui, mais oui.
14:21Voilà, Pelle Hanberg et Edo Terglaff.
14:24On passe le micro tout de suite à Edo d'ailleurs.
14:26Tout va bien, Edo ?
14:27Forcément fier de ces joueurs, j'imagine.
14:30Oui, c'est fier d'équipe, de tout le travail qu'on a fait depuis quasiment un an maintenant
14:36avec le recrutement.
14:37Puis après, tout le travail qui a été fait pendant la saison.
14:39Puis saison, de quoi on sait au projet, à ce qu'on leur demandait.
14:43Puis, on a senti que l'équipe a grandi ensemble, plus en plus.
14:47Puis, ils ont gardé meilleur pour la fin, pour le play-off.
14:50Puis, on peut dire que les bonnes choses de tout ce qu'ils ont fait sous la glace.
14:54Puis, c'est vraiment, c'est une équipe qui travaille jusqu'à la fin,
14:59qui ont cru à des travails d'équipe.
15:02C'est plus important que chacun des duels qu'ils peuvent amener.
15:05Puis, ça se voit en fait sous la glace, la façon qu'ils ont joué en finale.
15:09Oui, tout à fait.
15:11Et oui, alors, je dis ça aussi à mon équipe technique.
15:13Le coach ne parle pas français.
15:15Pelle, you don't speak French, huh?
15:16No, not yet.
15:17Yes, just one, not yet.
15:19Just one word, maybe.
15:20Are you happy to be here?
15:21Are you happy with this?
15:22It's an easy question to answer.
15:30Yes, of course, we all have a common goal this season.
15:33I think we had a little dream, everybody.
15:36The road was not right straight.
15:38But with this team, they show that they are the best team in France.
15:44So, it's a privilege to be a coach for this team and for all the staff around.
15:48I think we had a journey that we learned a lot from, but we ended up reaching the dream for this season.
15:55On a un traducteur officiel, Nicolas, cette fois encore.
15:58On a tout écouté.
16:00Voilà, on reprend le micro.
16:01J'ai moins écouté.
16:04Oui, il est satisfait.
16:05Il est heureux pour tout le monde, que ce soit le staff sportif, le staff administratif pour tout le monde.
16:13Donc, on a traversé beaucoup d'épreuves cette saison-ci.
16:17Puis, on a réussi à se rallier dans les playoffs, puis aller chercher le titre le plus convoité.
16:24Donc, oui, grosse joie pour tout le monde.
16:28On vous félicite aussi, Pelé.
16:31Congratulations, bien sûr.
16:32On est très heureux aussi que vous soyez ici avec nous.
16:35Thank you to be here.
16:36On a vu aussi...
16:37Est-ce qu'on peut voir Kouba Stépanek qui est là en face ?
16:40Parce que...
16:41Ça va, Kouba ?
16:41Yeah ?
16:42Ça va ?
16:43Oui.
16:44Parce que...
16:45Le deuxième portier...
16:46Deuxième premier.
16:47Je ne sais pas vraiment s'il y a un portier, un portier remplaçant dans cette équipe.
16:50Qui est toujours très discret.
16:54C'est très grande saison.
16:57Encore, great season for you.
17:01Yes, it was...
17:02Yeah, I hope so.
17:04No, it was a great season for all the teams.
17:06So, I'm happy for all the people around and even for all the people around the club.
17:13So, yeah, I'm very happy.
17:15Bon, je le dis là, c'est assez court, très heureux.
17:19Il espère avoir été à la hauteur cette saison.
17:21Une grande saison pour toute l'équipe, pour tout le club.
17:24Et il est très heureux d'être ici aussi.
17:27Aurélien et...
17:29Aurélien, Der.
17:31Oui, si, si, le micro est là.
17:33Un groupe...
17:35On dit toujours qu'un groupe qui vit bien, c'est déjà la clé d'une grande saison.
17:39C'est le cas de votre groupe.
17:40Et ça a été le cas toute la saison ?
17:42Oui, c'est sûr.
17:42Je pense que ce n'était pas un groupe.
17:44C'était plus une belle famille, on va dire.
17:46Mais c'est vrai que ça aide toujours dans les moments importants où c'est un peu plus difficile qu'on soit tous soudés.
17:52Je pense que cette année-là, on avait un très, très beau groupe.
17:56Oui, ça avait beaucoup changé aussi.
17:58Même si Adèle Coudry, qui se tient sagement ici derrière vous, vous connaissez depuis très longtemps.
18:01Vous avez même été champion de France chez les Jeunes, ensemble.
18:04Mais n'empêche, il y a eu beaucoup de changements.
18:07Il faut s'habituer aux nouvelles têtes, aux nouveaux réflexes.
18:11C'est sûr, c'est vrai que depuis, ça fait maintenant 7 ans que je suis là avec Adèle.
18:19On est arrivé en même temps dans l'équipe professionnelle.
18:22Et c'est vrai qu'on a vu beaucoup de visages.
18:25Mais toutes les personnes qui sont passées ici, ça a toujours été le fun de jouer avec eux.
18:31Ça a toujours été une belle famille à Grenoble.
18:34Et non, je pense qu'il n'y a eu que des bonnes personnes.
18:36Oui, mais il faut se dire au revoir aussi.
18:39C'est toujours, c'est le jeu de chaque saison.
18:42Et cette saison, il y a des départs dont on se souviendra aussi.
18:48Alors, Kyle Hardy, Damien Fleury, vous êtes deux légendes des Brûleurs de loups.
18:56Et votre réflexe a été d'aller l'un vers l'autre en cette fin de match.
19:02Kyle, avec le micro là, juste à côté.
19:04Oui, c'était bizarre comme un rêve.
19:08Vraiment, j'ai fini derrière la cage avec le palais.
19:12Puis j'ai vu Damien en face.
19:13Et vous savez, il restait comme 10 secondes.
19:16Et on a juste fini nos carrières.
19:19Donc on faisait des passes entre nous.
19:22C'était très bizarre.
19:25Les dernières secondes du match, à vous faire des passes, Damien et...
19:28Damien, tous les deux.
19:30Oui.
19:31Oui.
19:31Et on rappelle, vous êtes un défenseur de légendes des Brûleurs de loups.
19:38Un des préférés du public aussi, même si tout le monde aime chacun d'entre vous, bien sûr.
19:42Mais il y a toujours aussi ces mascottes.
19:45D'ailleurs, on a vu beaucoup de maillots.
19:47Kyle Hardy, encore une fois, dans ce public.
19:50On leur a demandé, mais pourquoi ?
19:51Pourquoi ils l'aiment tant, Kyle Hardy ?
19:53Parce que c'est un joueur qui est très rapide.
19:56J'adore sa manière de patiner, surtout au départ, quand il va très vite.
20:00Et il a toujours un geste pour le gardien et ses autres joueurs.
20:04Et j'adore ça.
20:05Il est équipe.
20:07Pourquoi Kyle Hardy ?
20:08Son énergie sur la glace.
20:11Parce qu'un hockeyeur de ce gabarit-là, on n'en a pas tous les jours.
20:14Et puis c'est un mec en or.
20:15Enfin, il est toujours disponible, toujours prêt à discuter avec les fans.
20:19C'est un bonheur, ce gars.
20:20Et il va nous manquer.
20:21Il va nous manquer beaucoup.
20:22Parce que j'adore les défenseurs offensifs.
20:25Et Kyle Hardy, il est monstrueux.
20:27Kyle Hardy, Kyle Hardy, Kyle Hardy, Kyle Hardy, Kyle Hardy !
20:34Et oui, ça chante et ça chantera encore.
20:37Kyle Hardy, d'ailleurs, dans les saisons à venir.
20:39Comment est-ce qu'on réagit avec ce public très fidèle ?
20:43C'est cool de voir.
20:47Je fais beaucoup d'erreurs, mais je bouge mes pieds très vite.
20:51Ça, oui.
20:53Mais non, c'était une neuf années incroyables.
20:56Et c'était vraiment la meilleure pour la fin.
20:59Oui, alors bouger les pieds très vite, ça ne s'improvise pas.
21:02Ça se travaille aussi.
21:03Et on sait que vous travaillez toujours beaucoup.
21:06Parfois avant ou parfois après l'heure du début d'entraînement.
21:10Sans jamais, avec toujours beaucoup de conscience.
21:11Oui, il faut, il faut.
21:16Yeah, j'ai toujours été un des plus petits.
21:20Tout le monde a dit, il faut que tu travailles plus fort que tout le monde d'autre.
21:23Déjà, au départ ?
21:25J'étais toujours petit.
21:27Oui, on a revu la petite toupie.
21:28Elle était pas mal, celle-ci.
21:30Elle date d'il y a deux ans, je crois.
21:32Un super but.
21:33Voilà, quand on parle du départ de Kyle Hardy, c'est celui-là.
21:36Mais moi, je n'arrive pas à suivre avec la caméra.
21:37J'avoue, ça va toujours trop vite.
21:40Il y avait encore un peu de place, Kyle, du coup ?
21:42Vous auriez pu continuer encore un peu ou pas ?
21:45Voilà, je vous parlais de ça tout à l'heure.
21:50Travailler, travailler.
21:51Il y avait encore la place pour continuer ?
21:53Dimanche matin, mes jambes étaient un peu lourdes.
21:59J'étais fatigué.
22:01Mais peut-être un peu de place.
22:03Mais comme j'ai dit, de finir comme ça, avec un groupe comme ça, c'était la fin parfaite.
22:09Oui, c'est sûr.
22:10Donc, depuis dimanche, le corps a dit stop et c'était le moment d'arrêter.
22:16Vous avez beaucoup nous manqué, ça c'est sûr.
22:17Kyle, mais vous avez dit, je suis grenoblois.
22:19Donc, on est grenoblois un jour, on le reste toujours.
22:21C'est sûr, tu vas me voir dans les tribunes l'année prochaine.
22:25Ah, on espère.
22:27Et pas au Canada, avec un nouveau projet, des nouvelles fonctions ?
22:31Oui, oui, mais j'aimerais ça être capable de revenir de temps en temps.
22:35Et comme on dit souvent, on est vraiment une famille dans ce club.
22:39Je vais rester connecté avec le club.
22:42Eh bien, c'est déjà une bonne nouvelle ici sur cette émission.
22:45Damien, ça sera le cas aussi.
22:47Alors, vous qui vous étiez fait des passes, hop, on fait la passe de micro à Damien Fleury.
22:51Un des plus beaux palmarès du hockey français, du hockey international.
22:55Ancien capitaine de l'équipe de France aussi.
22:58Il y a un autre micro ailleurs ?
22:58Non, mais ça va, c'est bien, il marche bien celui-là, Damien ?
23:00Oui, ça va ?
23:01Non, c'est bon, ça se...
23:03Alors, Damien...
23:05C'est bon ? On entend bien ?
23:09Un petit...
23:09Oui, c'est tout bon.
23:10Mais oui, c'est bon, Damien.
23:12Non, on est toujours très émus aussi.
23:13Et puis, on a appris que tu allais mettre un terme à ta carrière, à ta grande carrière internationale ici.
23:22Est-ce qu'on se dit que ça y est, cette fois, c'est fini ?
23:25Ah oui, là, c'est fini, oui.
23:26Depuis samedi, plus de hockey pour moi.
23:30Donc, ouais, c'est la vie.
23:31C'était le moment aussi ?
23:32Il était anticipé ?
23:34Oui, c'était le moment, je sentais que ça devenait compliqué pour moi et compliqué de descendre, m'entraîner tous les jours, les déplacements, tout.
23:45Voilà, quand on a une famille, c'est jamais évident.
23:49Et puis là, je sentais que j'arrivais au bout de l'aventure.
23:53Mais terminer comme ça, de cette manière, avec un titre, avec une saison encore, avec une blessure pendant quelques temps.
24:00Et puis, tu es revenu aussi très, très fort.
24:02On ne pouvait pas rêver mieux ?
24:04Ouais, on ne pouvait pas rêver mieux.
24:05Ça, c'est sûr que c'était un scénario auquel j'avais pensé, j'avoue.
24:12Mais voilà, je me disais que la chance, c'était quand même très infime de pouvoir finir, peut-être pas sur le titre, mais de pouvoir finir sur un titre à la maison.
24:20Donc voilà, c'est juste le rêve.
24:23Bon, c'est le rêve.
24:24C'est le cauchemar aussi pour beaucoup de personnes dans le public.
24:26On en a rencontré deux, il y en avait beaucoup plus.
24:29Mais tiens, écoute ce qu'il voulait te dire.
24:30Il a toujours été, même s'il est parti plusieurs expériences à l'étranger, il a toujours été fidèle à Grenoble.
24:38Que c'est un international français, enfin ex-international français capitaine.
24:42Et voilà, du coup, ça a toujours été mon préféré depuis que je suis les brûleurs de loups.
24:48Parce que c'est un mec extra, il a fait des dédicaces à mon fils, et il a pris dans ses bras, et c'est ce qui a donné envie à mon fils de faire du hockey.
24:55Donc c'est affectif alors ?
24:57C'est affectif, oui.
24:58Mais il a dit à Pintaric que la prochaine fois, il battrait son record.
25:01Donc Pintaric et Fleury, c'est ce qui a déclenché mon fils pour le hockey.
25:06Donc fidélité à Damien ?
25:07Fidélité à Damien.
25:09Et il ne faut pas oublier Kyle aussi.
25:11Mais on ne va pas les oublier, c'est sûr.
25:13Et nous aussi, ce qu'il ne faut pas oublier, ça commence parfois avec pas grand-chose.
25:19On a peut-être un futur gardien pour les brûlures de loups dans quelques années à venir.
25:22Ça tombe bien, l'entraîneur des gardiens est là.
25:24Alors comme il y a beaucoup de Nogaretto, c'est Nicolas Nogaretto, c'est ça.
25:28Parce qu'il y a Hugo ici, et puis il y avait les générations d'avant.
25:32Forcément, on les suit déjà depuis les tout-petits, les gardiens ?
25:37Oui, depuis les tout-petits.
25:39Dès qu'on spécialise au niveau gardien,
25:42moi je rentre un peu en action, puis je commence à regarder.
25:46Tu le sais bien ?
25:47Oui, oui, certes, bien sûr, ça se passe.
25:50Non, mais c'est aussi important de souligner que vous avez un staff qui est très complet
25:54et que l'entraîneur des gardiens entraîne les gardiens aussi et les suit déjà.
25:58C'est un travail qui est vraiment un travail de fond.
26:01On voit la partie du dessus de l'iceberg, comme on dit,
26:03et ça va bien, bien plus profondément.
26:07Oui, c'est ça, c'est bien le cas.
26:08Super, merci.
26:11Damien, tu restes dans le coin, parce que tu dis on descend,
26:14ça veut dire que tu habites dans le Vercors.
26:15Oui, c'est ça.
26:16C'est ça, donc on se revoit à Pôle Sud ?
26:18Oui, avec plaisir.
26:19La vie future, c'est quoi ? C'est du vélo, c'est du ski, c'est quoi ?
26:21Oui, c'est profiter.
26:23On a profité déjà.
26:23Profiter sans arrière-pensée.
26:25La retraite alors ?
26:26C'est ça, la retraite.
26:27D'accord.
26:27La retraite est rarement passive, donc on est sur Contreterra très, très bientôt.
26:32Donc on a compris, on t'avait connu il y a très longtemps, à Grenoble,
26:36champion de France en 2007.
26:392009.
26:402009, voilà, l'année du quadruplet.
26:43Et encore les années suivantes, donc ces dernières années.
26:46C'est Sacha qui était champion de France en 2007.
26:49C'est ça ?
26:50D'ailleurs, si on revoit ici ces images, normalement il y a...
26:53Ah non, ça c'est Damien.
26:54Bon ben voilà, alors Damien, on te revoit soulever la coupe avec beaucoup d'émotion.
26:58C'est surtout parce que j'aime beaucoup ces images, je trouve qu'elles sont très classes.
27:01Et ça fera bien plaisir et ça sera un super souvenir pour toi, bien évidemment.
27:05Donc ça, c'était 2025.
27:08On retourne en 2007 et on y retourne encore une fois tout de suite.
27:15Voilà, là on est à la mairie.
27:17Normalement, il y a deux brûleurs de loup sur ces images.
27:18Donc est-ce que vous en avez reconnu un ?
27:21Regardez à droite, à droite.
27:24Voilà.
27:24Deux brûleurs de loup, champion de France en 2025.
27:26On a reconnu Sacha.
27:28Sacha Treil.
27:29Il est là.
27:30Hein, Sacha ?
27:31Ça, c'est Jeff Bonnard.
27:33OK.
27:34Qui...
27:35Et ça, c'est qui ?
27:36Et Mathias.
27:39C'est chou ça, non ?
27:41Regardez ça.
27:43Mathias, on t'a vu naître.
27:45Alors le micro à Mathias Bachelet, s'il vous plaît.
27:47Et c'est avec ton papa Benoît, bien sûr, qui était le capitaine de cette équipe en 2007,
27:54de cette équipe chantier en France.
27:55Est-ce que tu as un souvenir de ce moment-là, de ces époques ?
28:00Est-ce que tu as les souvenirs d'avoir vu jouer ton père Benoît ?
28:03Non, non, non.
28:042007, je pense que j'étais encore un peu petit.
28:06Je n'ai pas de souvenirs.
28:07Juste des photos.
28:08Je sais que j'ai fait mes premiers coups de patin avec lui après les entraînements,
28:14puis après les matchs.
28:15Mais je n'ai pas de souvenirs.
28:17Des souvenirs de match à Pôle Sud, mais il avait déjà arrêté de jouer, alors ?
28:22Oui, j'ai beaucoup de souvenirs à Pôle Sud.
28:24J'ai toujours suivi les matchs de l'équipe première depuis que je suis petit.
28:28Donc, beaucoup de souvenirs des titres.
28:31Mais un peu plus tard, mon père avait arrêté depuis un moment déjà.
28:34Un joie aujourd'hui qui a occupé une très grande place au sein de ce collectif.
28:41Sacha, tu te souviens de ces moments-là ?
28:43Et est-ce que tu te souviens de Mathias aussi quand il était tout petit comme ça ?
28:47En tout cas, est-ce que tu te douterais que ça serait un de tes coéquipiers ?
28:49Bien sûr, il était toujours partout à courir avec les crottes de nez qui pendent et tout.
28:53Il était incroyable.
28:54Non, mais bien sûr, c'est le petit gars du pays.
28:58Je me rappelle aussi de son cousin Arthur, si je ne dis pas de bêtises,
29:02qui en 2007 était née quasiment dans la Coupe.
29:06Donc, c'est des belles images.
29:07Ça rappelle des bons souvenirs.
29:09Et ça montre aussi à quel point c'est incroyable de faire partie de ce club
29:15et d'avoir la chance de jouer pour cette équipe.
29:19Donc, voilà, c'est top.
29:20Des belles images.
29:21Famille, comme on dit.
29:22Très famille.
29:23Je pense qu'il y a plusieurs gars qui en ont parlé aujourd'hui.
29:26Et c'est exactement ça.
29:27Je pense que c'est une belle famille des rouleurs de loups.
29:30Et j'espère qu'on aura encore du succès dans les années prochaines.
29:34Oui, il y en a.
29:35Là, vous êtes presque au grand complet.
29:36Ça va, Valentin ?
29:38Cette finale, ça s'est bien passé ?
29:41Non, parce qu'on parle des jeunes du club.
29:44Ça va ?
29:44Oui, avec un match au compteur, ça va.
29:47Bien sûr.
29:48À l'affiche, en plus, on a pu te voir aussi sur l'affiche de la finale.
29:52C'est déjà ça.
29:52Voilà, forcément.
29:54C'était super.
29:56Non, mais c'était très bien.
29:57C'est très bien fait comme ça.
29:58Tu n'as manqué à personne.
29:59Et voilà.
30:01Et surtout aussi à personnes qui nous regardent et qui ne sont toujours pas allées voir un match à la patineur Pôle Sud.
30:06Ça m'étonnerait parce que c'est vraiment la chose à faire quand on arrive à Grenoble.
30:10C'est aller voir un match des brûleurs de loups.
30:11Et je vous dis ça en toute objectivité.
30:15Valentin, la marmotte, c'est toi qui chante désormais la marmotte avec Hugo.
30:21C'était obligé ? C'était un pari ?
30:27Non, mais vu qu'on était les plus jeunes de l'équipe, il fallait bien qu'il y en a qui le fassent.
30:32Et du coup, c'était un peu notre boulot de le faire, vu qu'on était les plus jeunes.
30:35C'était pas trop un choix, on va dire, au début.
30:38Mais bon, après, ça a bien fait marrer tout le monde.
30:39Oui.
30:40C'est sympa aussi.
30:41Et ça va continuer.
30:43Hugo, je ne sais pas si tu as un micro.
30:45Voilà, c'est tout bon.
30:47Toi aussi, le compagnon de marmotte de Valentin Grostet.
30:52Saison incroyable d'ailleurs, Hugo Nogaretto, avec un but en finale.
30:57C'était le rêve, ça, puisqu'on parle des jeunes et de la formation du club.
31:00Merci, Val, déjà.
31:02Ah, c'est sa faute ?
31:07Non, non.
31:09Oui, oui, bien sûr.
31:10Non, non, mais ça, c'est bien sûr.
31:12Non, on le dit, parce qu'on est censé savoir.
31:15Non, Valentin a été suspendu pour un geste, un mauvais geste, on peut le dire.
31:20Enfin, ce n'est pas à moi de juger, mais ça a été bien sûr dit comme telle une charge musclée.
31:27Et donc, il a protégé Damien Fleury.
31:30Et oui, c'est ça qui avait été.
31:31Enfin, on ne va pas refaire le match, mais on va regarder les images, bien sûr.
31:36Tout à fait.
31:37C'est Jacques Rebaud qui dit que ça reste un héros et qui a du coup provoqué l'avènement d'un autre héros.
31:43Hugo, donc marqueur en finale.
31:46Ça, on s'en souviendra longtemps.
31:48Oui, c'est sûr que moi, c'est pareil que Mathias.
31:51Je suis ici depuis que je suis petit.
31:53Je viens voir les matchs depuis que je suis petit.
31:54J'ai vécu des titres aussi les derniers 2009 avec des gars qui sont dans l'équipe.
31:59Donc, gagner aujourd'hui avec eux, ça me fait vraiment très plaisir.
32:03Oui, alors je dis pour ma régie qu'il y a des images des jeunes qui ont été champions de France U18 et champions de France U20.
32:11C'est l'occasion évidemment de saluer toute la formation, les efforts de formation parce qu'on est tous là à applaudir et à célébrer cette équipe pro.
32:21En célébrant cette équipe pro, c'est aussi tout le travail de cette formation que l'Europe nous envie.
32:27N'ayons pas peur des mots, Jacques Rebaud.
32:29Dans le micro, bien dans le micro.
32:31On l'oublie vite.
32:32Oui, non, non, en tout cas, vraiment.
32:34En toute humilité, l'Europe, je ne suis pas certain, mais au moins la France, c'est une certitude parce que dans ces deux collectifs, il y a beaucoup d'internationaux et donc qui ont aussi l'honneur de représenter la France et dont certains sont actuellement championnats du monde prochainement.
32:50Donc, du coup, ça reste des références effectivement en France en termes de formation et de hockey.
32:55Et c'est très gratifiant.
32:56Ça commence par là.
32:56C'est la première étape et beaucoup des joueurs que vous avez ici sont passés par cette école.
33:02Oui, ça, c'est sûr.
33:03Je crois qu'il y a même des enfants qui sont en train de préparer la relève.
33:05Oui, forcément.
33:07Ce n'est pas une obligation, mais souvent, ils veulent ressembler aussi et faire comme leur père.
33:11Et ils ont souvent beaucoup, beaucoup de talent.
33:16Juste, on revient aussi, Sacha, où on parlait de la famille.
33:19Vous savez que cette année, Télé Grenoble fête ses 20 ans et que l'histoire de Télé Grenoble est très intimement liée à l'histoire des Brûleurs de loups aussi.
33:30Je ne sais pas, on avait des petites archives aussi.
33:32Voilà, en fait, c'était pour ceux qui...
33:34Sacha, tu t'en souviens ?
33:35Oui, on s'en souvient.
33:36On n'est pas obligé de se souvenir de tout.
33:37Mais n'empêche, les matchs ont été diffusés en direct sur Télé Grenoble pendant une bonne dizaine d'années.
33:44Les playoffs aussi, également.
33:46Je ne sais pas si ce jour reviendra, bien sûr, avec Mathias Bachelet, toujours.
33:50Il est là, voilà, dans les...
33:51On a retrouvé ça aussi dans les tribunes.
33:55Et on a retrouvé aussi Sacha Treille à la fin du match.
33:59Voilà, ça, c'était aussi le petit hommage qu'on vous rend parce qu'on est toujours très, très heureux de cette complicité, de cette disponibilité que vous montrez maintenant depuis 20 ans sur Télé Grenoble.
34:10Voilà.
34:11Et un grand merci à tous.
34:14Il y a aussi une chose importante aussi, un hommage, puisqu'on en est au moment des hommages.
34:20On n'est pas là par hasard, vous l'avez bien compris.
34:23Je crois que pour avoir suivi les joueurs professionnels de différents sports, je crois que vous êtes peut-être ceux qui bossent le plus.
34:29En termes d'heures, je ne sais pas.
34:31Mais on a des images de votre préparation physique.
34:34Ça commence parfois très tôt.
34:36Il y a ensuite les heures de glace.
34:38Il y a ensuite les soins, la récupération.
34:40C'est tout un staff qui est ici autour de vous pour jouer trois voire quatre matchs par semaine au moment des playoffs, pour jouer la Magnus, pour jouer la Coupe de France, pour jouer aussi la Coupe continentale ici.
34:53Voilà Adèle Coudry qui nous donne les secrets d'un corps complet.
34:57C'est ça.
34:58Il faut être à la fois solide, solide en bas et solide en haut.
35:02C'est ce qui se dit.
35:03Donc, je ne sais pas, Loïc, peut-être.
35:07Ah oui, Alexis, bien sûr.
35:08Là, toujours Alexis et Binaire.
35:10Loïc, peut-être le micro.
35:12Je ne sais pas si vous aurez l'occasion de parler tous.
35:14Là, il y en a un ici.
35:15Voilà.
35:16C'est parfois compliqué.
35:18C'est lourd.
35:18Alors, ce n'est pas tous les jours, tous les jours.
35:20Prépa physique, muscu.
35:22C'est quand même très éprouvant, une saison de hockey.
35:26Je dirais que oui, quand même.
35:27Mais on sait qu'il faut passer par là pour performer.
35:33Et on aime quand même un peu la muscu, même si moins on fait, mieux on se porte.
35:37Mais il faut quand même le faire.
35:39Ça, c'est sûr.
35:40Les massages, peut-être aussi.
35:42Vous avez des ostéos, forcément.
35:43Théo, il adore les massages.
35:45Mais non, les massages, ça fait du bien.
35:50Oui, Théo Gaurif qui nous dit dans ce reportage qu'il fallait prendre soin de son corps, c'est ça ?
35:54Non, non, c'est vrai que c'est important de prendre soin de son corps pour être performant sur la glace.
35:58On a tous les outils avec nous, donc on ne pourra pas le faire.
36:02Lorsque j'ai tourné ce sujet, Guillaume Leclerc ne voulait pas te filmer.
36:05Il disait qu'il n'avait pas une bonne mine.
36:06Est-ce que c'est le cas désormais ?
36:08Guillaume, pardon.
36:09Non, ça va très bien là.
36:10Désormais, j'ai pu me reposer un peu.
36:12C'est vrai aussi, mais me reposer quand même.
36:14Guillaume, champion de France aussi il y a quelques années, en 2019.
36:18Allez, c'est une question de journaliste.
36:19Mais celui-ci, il est encore plus beau qu'en 2019 ?
36:22La première, c'est spécial forcément.
36:23Mais chaque titre se célèbre et chaque titre a sa propre histoire.
36:26Donc non, les juger, les échelonner, non, il ne faut pas le faire.
36:31Mais la prochaine sera encore plus belle.
36:32Eh bien, ça, c'est une bonne transition vers la fin.
36:37On a, je ne sais pas si on peut se permettre une petite blague,
36:40parce qu'Alexis se tient ici très, très, très sagement.
36:43Je ne sais pas, Damien, si vous voyez toujours tout ce qui se passe derrière vous
36:46quand vous êtes interviewé.
36:48Voilà, ça, c'est Alexis Viner qui est derrière.
36:50Tu ne l'avais pas vu, Damien ?
36:51Non, ça a duré longtemps, d'ailleurs.
36:55On continue, voilà.
36:57C'est toi, Alexis.
36:59Il faut assumer.
37:01Et it's nice for you to have fun with the team.
37:03Donc ça m'a énormément montré.
37:05Oui, je souhaitais un clown.
37:09Un calme.
37:10Un clown.
37:11Un clown.
37:12Un clown.
37:14Oui, ça a duré longtemps.
37:15On n'a pas mis toute l'interview.
37:16Mais alors là, je peux vous dire que le plexi de Cardiff, il est nickel.
37:21Bravo, bravo, Alexis.
37:23Et merci de nous faire rire aussi, parce que ça nous fait du bien.
37:26Et c'est aussi le plus important.
37:27On arrive au terme de cette émission.
37:30Merci encore à vous tous d'être venus ici.
37:33Le défi pour l'an prochain, Jacques ?
37:36La même.
37:37La même.
37:37La même et gagner les deux autres finales.
37:40La Coupe d'Europe.
37:41Déjà.
37:42On va déjà essayer d'y aller comme il faut.
37:44La Coupe d'Europe qui vous tend les bras.
37:45Bien sûr, la Coupe d'Europe, elle vous tend les bras ici aussi.
37:47C'est un peu le défi de l'an prochain.
37:50Ça s'était moins bien passé en 2023.
37:52Cette fois-ci, gagner un, deux matchs, voire les playoffs.
37:55On fera ce qu'on pourra faire, mais on va se préparer pour performer au mieux.
37:58Et puis, pourquoi pas aller chercher des belles victoires à domicile et à l'extérieur.
38:02Et passer un tour ou deux tours, on nous verra.
38:05Merci encore une fois de votre fidélité, Jacques Rebeau.
38:07Merci aussi à tout le staff.
38:08Jeff Dufour, il n'a pas voulu qu'on parle de lui, mais on lui dit au revoir aussi,
38:12puisque le manager des Brûleurs de loup nous quitte aussi à la fin de la saison.
38:17Il est là-bas, on voit juste la tête rouge.
38:18Regardez, hop, hop, hop.
38:19Voilà, il est là, Jeff Dufour.
38:21Voilà, merci encore pour toutes ces années de fidélité.
38:23Et merci aussi à tout votre staff.
38:25On n'oublie pas Willy Liber qui nous manque ici sur ce plateau
38:28et qu'on retrouvera avec beaucoup de plaisir la saison prochaine.
38:31Merci encore à vous tous.
38:33On se revoit la saison prochaine.
38:34OK ?
38:35Allez, merci et un immense bravo.
38:38Bravo Brûleurs de loup.
38:42Vous avez profité de Si on parlait avec Gilles Trinia Résidence.
38:54Sous-titrage Société Radio-Canada
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