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00:00Europe 1 Soir Week-end, 19h, 21h, Pascal de la Tour du Parc.
00:04Ah, le duel à droite est lancé entre Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez.
00:08Bruno Retailleau a présenté hier son bilan après 6 mois au ministère de l'Intérieur.
00:13C'est rapide quand même, hein, pour présenter un bilan.
00:15C'est rapide. On écoute Bruno Retailleau ? On en parle juste après, regardez. Écoutez surtout.
00:20Le ministère de l'Intérieur, c'est le ministère de tous les combats.
00:22L'immigration, le narcotrafic, le ministère de la persévérance aussi.
00:25Parce qu'on ne peut pas, en quelques mois, effacer des années et des années de laxisme.
00:32Mais après quelques mois, on a enregistré des beaux succès dans pratiquement tous les domaines.
00:37La droite française souhaite nous voir dans l'action.
00:42Alors, Bruno Retailleau qui a aussi fait la liste de toutes ces victoires.
00:50Pourquoi faire ça maintenant, messieurs ? Pourquoi ?
00:52Pour deux raisons, Pascal.
00:53La première raison, c'est qu'il y a un congrès des Républicains où il est en compétition avec Laurent Wauquiez,
01:00qui a lieu à la mi-messe, au férour de ma part.
01:03Et la deuxième raison, c'est que tout de même, et ça rejoint notre conversation précédente,
01:08Bruno Retailleau n'est pas dans l'absolue certitude qu'il soit encore ministre dans 2-3 mois.
01:14Et donc, il vaut mieux faire son bilan maintenant que cet été, parce que cet été, il y a au moins des interrogations.
01:23Donc le contexte des Républicains, plus le contexte du gouvernement qui est le plus difficile qu'il y a un ou deux mois,
01:29explique, à mon avis, sa volonté de marquer son bilan, puisqu'il s'est construit sur son image de ministre, Bruno Retailleau.
01:36Interfait.
01:37Georges Fenech, vous en pensez, qu'en pensez-vous ?
01:39Moi, je suis plutôt satisfait de ce qui se passe.
01:44L'année dernière, on ne parlait plus de LR, il n'existait plus,
01:48et on se demandait, voilà, est-ce que ça allait disparaître complètement ?
01:52On ne parlait que du Rassemblement National, LFI, etc.
01:56Là, on a deux vrais candidats, deux excellents candidats, avec des statures, je peux vous le dire.
02:02Je les connais.
02:03À quel vous préférez, Georges ?
02:04Donc, il y a une vraie compétition, et au fond, quand vous regardez ça avec un regard le plus objectif possible,
02:12bien sûr qu'il y a toujours des tensions dans une compétition, mais ça ne se passe plutôt pas trop mal.
02:17Ce n'est pas vraiment des invectives, il y a eu des batailles, moi je me souviens,
02:21entre Copé, Fillon, etc., qui étaient d'une autre nature.
02:26Là, je trouve que chacun joue dans son style, effectivement, mais en toute responsabilité,
02:32ce d'autant plus qu'ils sont sur la même ligne politique.
02:34Franchement, un peu de détails possibles.
02:36Donc, moi je trouve, on reparle des LR, ils sont au gouvernement,
02:40ils sont à des postes clés, comme l'université intérieure, il y a des compétiteurs, il y a un congrès,
02:45et voilà, et donc c'est la politique qui reprend ses droits.
02:47J'ajoute à gauche aussi, vous allez avoir un congrès,
02:50et un autre qui va être sans face, celui-là aussi, à suivre,
02:53et qui va être difficile pour LFI.
02:55Mais bien sûr, on retrouve le grand classique, si vous voulez, gauche-droite, tout doucement, tout doucement.
03:00Mais alors, pour revenir aux Républicains, est-ce que Laurent Wauquiez, cette semaine,
03:04n'a pas commis une faute de quart, avec sa proposition sur Saint-Pierre-et-Miquelon,
03:09qui lui donne l'image d'un homme un peu démagogue,
03:13sur une proposition que tout le monde a dit qu'elle était difficilement réalisable,
03:17qu'elle pouvait poser quelques petits problèmes de principe,
03:21alors que Bruno Retailleau, qui présente son bilan,
03:23lui se met dans le costume de l'homme responsable,
03:25qui agit, mais qui ne fait pas des propositions assez irréalistes et malvenues.
03:32Oui, d'accord.
03:35Moi, ce que je veux retenir,
03:36c'est que, c'est le souci, en réalité,
03:40de Laurent Wauquiez,
03:41de la sécurité des Français,
03:42et qu'il cherche des solutions.
03:44Alors, celle-ci, on a été qualifiée par Bruno Retailleau d'inapproprié.
03:49C'est un bon adjectif.
03:50Sans doute est-elle extrêmement difficile à mettre en œuvre.
03:56Ce n'est peut-être pas la solution, effectivement, idéale.
03:58Non.
03:59Mais, en tout cas, il y a une volonté de régler ce problème des OQTF.
04:02Oui, bien sûr.
04:03Sur la table, je soumets depuis quelques jours une autre idée,
04:06qui me paraît plus simple et plus réalisable immédiatement.
04:10J'ai revérifié les textes.
04:12Je ne crois pas faire d'erreur.
04:13Il y a un article L624-1 du Code des étrangers
04:18et du séjour des étrangers,
04:20qui dit qu'un OQTF qui n'exécute pas son OQTF,
04:24donc qui ne part pas de son plein gré,
04:27il encourt trois ans d'emprisonnement.
04:29Ah !
04:30Qu'est-ce qu'on attend pour poursuivre au moins les 60 ?
04:33Je ne dis pas les 100 000,
04:34mais les 60, là, qu'on n'arrive pas à exclucer.
04:37Oui, bien sûr.
04:37Eh bien, poursuivons-les, déjà, devant le tribunal.
04:38Et pourquoi ça n'a pas été fait, selon vous, Georges Fénèque ?
04:40Je ne sais pas, parce que je pense que ça peut être dissuasif.
04:42Vous n'êtes pas le seul à regarder la loi, c'est incroyable, ça.
04:45Soit c'est trois ans, soit vous rentrez chez vous.
04:47Qu'est-ce que vous faites dans ces cas-là, voyez-vous ?
04:49Ça paraît, en tout cas, beaucoup plus réaliste que la proposition de l'OQTF.
04:53Oui, mais il n'y a pas besoin de prison.
04:54Il faut savoir ce que l'on veut.
04:56Ou on veut, effectivement, protéger la société
04:57qui n'est pas un nouveau mulhouse,
04:59avec ses 60 dangereux individus,
05:02classés, fichés, etc.
05:03Et je pense qu'il faut...
05:04Vous ne les quittez pas le pays, c'est une obligation,
05:07c'est légal, c'est l'autorité de la loi,
05:09vous êtes obligés de quitter le pays,
05:10vous avez un mois pour le faire,
05:12si dans un mois vous êtes encore là,
05:13le procureur vous poursuivra dans le tribunal de correction.
05:15Je crains, Georges, que votre proposition me paraît beaucoup plus de bon sens
05:18que celle de Laurent Wauquiez,
05:20mais je crains que la surpopulation carcérale
05:23soit peut-être un élément de réponse,
05:26que je regrette,
05:27un élément de réponse à pourquoi on ne l'a pas appliqué.
05:30Si ce sont des individus dangereux,
05:31on trouvera toujours de la place dans les prisons, croyez-moi.
05:34Vous croyez ?
05:34Ah oui.
05:35Quitte à ne pas mettre en prison d'autres populations,
05:37moins dangereuses,
05:39c'est des priorités.
05:40Alors moi je soumets ça,
05:42il suffirait que M. Darmanin,
05:44Gardesseau,
05:45fasse une circulaire générale
05:47à tous les procureurs et procureurs généraux,
05:49poursuivre ceux qui n'exécutent pas leur enquête.
05:51Je serai Laurent Wauquiez,
05:52je vous prendrai comme conseiller.
05:53Ah, mais voilà Jean-Schwenegg,
05:54peut-être qu'un message est lancé
05:56si Laurent Wauquiez nous écoute,
05:58peut-être seriez vous,
05:59vous seriez très certainement,
06:01un excellent conseiller,
06:03quel que soit le candidat.
06:04Pourquoi voulez-vous choix conseiller ?
06:06Bien, je ne sais pas moi Jean-Schwenegg,
06:08parce que vous avez...
06:09À 67 ans,
06:09je commence une carrière de conseiller.
06:11Mais pas du tout,
06:12mais il a un Jean-Schon,
06:13un spectre immense Jean-Schwenegg,
06:15vous avez un spectre immense.
06:17Merci, chère Fassé.
06:17Mais c'est vrai, c'est la vérité.
06:18Moi j'essaie de faire avancer le débat.
06:20Mais oui, mais vous faites très bien.
06:21Quand on est chroniqueur,
06:22on commente,
06:23et en même temps on met sur la table aussi
06:25des idées,
06:26des propositions.
06:26Bien sûr.
06:27Que le meilleur s'en empare.
06:29Que le meilleur s'en empare.
06:30Et des propositions crédibles
06:31qui respectent les principes.
06:33Je voudrais qu'on revienne un peu,
06:35parce que finalement,
06:36on peut bien penser ce qu'on veut
06:37de Bruno Retailleau et de Laurent Wauquiez.
06:39Il n'empêche que ce sont les adhérents
06:40qui votent et qui peut-être, eux,
06:42ont une vision totalement différente
06:44de la nôtre.
06:45Laurent Wauquiez, il est sur le terrain.
06:46Bruno Retailleau,
06:47les moins, évidemment,
06:48il a un poste de ministre à occuper.
06:51Est-ce que vous pensez
06:52que c'est un avantage considérable
06:53pour Laurent Wauquiez ?
06:55Il y a un handicap majeur
06:56pour Bruno Retailleau.
06:57Philippe Guider.
06:58Il y a un avantage pour Laurent Wauquiez
06:59qui est qu'on n'est pas
07:00sur un gros électorat.
07:01Je ne veux pas être désagréable
07:04avec les Républicains,
07:04mais je ne crois pas
07:05qu'ils aient un nombre de militants.
07:06Vous êtes pas mal au PS non plus.
07:08Oui, c'est très comparable.
07:10Oui, c'est très comparable.
07:12La baisse du nombre d'adhérents
07:13des grands partis politiques
07:14a été tout à fait parallèle.
07:16Donc, il y en a autant pour le PS
07:17que pour les Républicains.
07:19Je suis d'accord avec vous, Pascal.
07:20C'est dit.
07:21C'est tout à fait dit.
07:22Et il y a des raisons à ça.
07:23Mais donc, le corps électoral
07:25qui va départager Laurent Wauquiez
07:27et Bruno Retailleau,
07:28c'est combien, Georges ?
07:29C'est 80 000 personnes.
07:32Pas tellement plus.
07:33Et donc, il est évident
07:34qu'un candidat qui va sur le terrain
07:36et qui peut serrer des mains
07:37et discuter directement avec les gens,
07:40ça a une certaine efficacité en campagne
07:42pour tisser un réseau,
07:43pour mobiliser des soutiens
07:45en faisant la tournée des départements,
07:47qu'un ministre qui, par définition,
07:50est moins libre de ses mouvements.
07:52Mais c'est une évidence.
07:53Surtout qu'en l'imise de l'intérieur.
07:55Évidemment.
07:56Évidemment.
07:57Et puis, rappelez aussi
07:59que Laurent Wauquiez,
08:00ça fait des années
08:00qu'il a bourre le terrain.
08:02Bien sûr.
08:02Il a été président des Républicains.
08:05Il s'était retiré
08:06après les Européens,
08:06vous vous souvenez.
08:07Mais voilà,
08:08c'est quelqu'un
08:08qui a toujours gardé le contact
08:09avec les militants
08:10et qui est vraiment
08:12une bête de campagne.
08:14Moi, je le connais bien.
08:15Mais en même temps,
08:16vous avez un Bruno Retailleau
08:17qui reçoit beaucoup de soutien,
08:19notamment, je dirais,
08:20de poids lourd du parti
08:22et qui réussit quand même
08:24à faire des meetings.
08:25Vous avez vu,
08:25j'ai eu 1500 personnes
08:26hier soir.
08:27Ce qui est beaucoup.
08:28C'est énorme.
08:29C'est énorme.
08:30Ce qui veut dire qu'il est quand même...
08:32Il est ce soir
08:33au Casino de Biarritz.
08:34Évidemment,
08:35c'est pour ça qu'il était
08:35en déplacement.
08:36Il a raison, André.
08:36Imagine de me rappeler ça.
08:37Je crois que c'est
08:38une belle compétition
08:39et je ne prendrai pas
08:41de pari insensé.
08:43Je pense que les deux
08:44sont tout à fait
08:45sur la bonne ligne.
08:46Est-ce qu'il n'y a pas
08:47une grande différence
08:48d'image personnelle
08:49entre les deux hommes ?
08:50Je le dis
08:51parce que je suis extérieur
08:52aux Républicains,
08:53mais qu'on le veuille ou non,
08:55Bruno Retailleau
08:55a une image de sincérité
08:57et d'authenticité.
08:58Ça, c'est vrai.
08:59On peut ne pas être d'accord
09:00avec lui.
09:02On peut être d'accord
09:03avec Bruno Retailleau.
09:04C'est bien le ser parti
09:04de Georges Fédé.
09:05Il a une image
09:06d'authenticité
09:06et de sincérité
09:08alors que Laurent Wauquiez
09:09n'a pas cette image-là
09:10pour être très franc.
09:11Et d'où vous la sortez
09:12cette image d'incérité
09:13que j'entends ailleurs ?
09:15De 15 ans de vie politique
09:16et de tous les sondages
09:17qu'il montre.
09:18Oui.
09:18Bon, très bien.
09:19C'est peut-être pas vrai,
09:20mais...
09:21Bon, moi,
09:22ce n'est pas la personne
09:23que je connais.
09:25J'ai toujours des relations
09:26franches.
09:26Ça nous est arrivé,
09:27d'ailleurs,
09:28de nous confronter
09:29avec Laurent Wauquiez
09:30et durement même.
09:31Je vous rappelle
09:32que j'étais député du Rhône.
09:33Je sais, je sais.
09:34Mais c'est toujours
09:35la franchise
09:36qu'il a emporté
09:37au bout du compte.
09:38C'est pour ça
09:38que ce procès
09:39d'insincérité
09:40qu'on lui fait,
09:41je trouve que c'est
09:41un mauvais procès en réalité.
09:42Mais oui,
09:42mais pardon,
09:43c'est une question d'image
09:44à Philippe Guibert.
09:45Pardon,
09:45moi, je ne connais pas
09:46ni l'un ni l'autre.
09:47Je vous le dis franchement
09:48et je me mets à la place
09:49effectivement des auditeurs.
09:50Je ne les ai pas rencontrés
09:52mais c'est vrai
09:52que sur l'image,
09:55on parle de l'image,
09:55de la forme,
09:56Georges,
09:56la forme,
09:58je rejoins ce que dit
09:59Philippe Guibert.
09:59L'envoquiez
10:00a une image
10:00d'homme de coup.
10:01Il fait des coups.
10:03Retailleau a l'image
10:04d'un type
10:04qui trace son chemin,
10:06qui a une vision,
10:07qui avance comme il peut
10:08en fonction des réalités.
10:10de travail.
10:11Ce n'est pas la même image.
10:12Oui,
10:12bon,
10:13est-ce que ça joue ?
10:13On va laisser faire
10:14démocratie interne.
10:16Notre parti,
10:17pour une fois,
10:18c'est interne.
10:18Attendez,
10:19viendra votre tour
10:19Philippe Guibert,
10:20vous aussi le congrès
10:21du PS.
10:22On attend ça
10:23avec une impatience folle.
10:24C'est très intéressant
10:25ce qui se passe au PS aussi.
10:26L'important,
10:27c'est que vraiment
10:28ce parti se reconstruise
10:29avec un chef
10:30parce qu'on a
10:31la culture du chef
10:32que connaît bien aussi
10:34Philippe Guibert
10:34puisqu'il a écrit
10:35un livre là-dessus
10:36qu'est-ce qu'être un chef.
10:37Nous,
10:37on a toujours une culture du chef.
10:40Il garde vraiment
10:41une espérance
10:42parce que nous sommes
10:43à deux ans
10:44des élections présidentielles
10:45et il faudra
10:46que ce parti
10:46se mette en ordre de bataille
10:48de façon à pouvoir
10:49retrouver une place
10:51qui a été la sienne
10:52depuis le début
10:52de la Vème République.
10:53Vous avez raison,
10:54c'est un lieu.
10:54D'ailleurs,
10:55pour le PS
10:55qui n'a pas la même culture
10:56du chef
10:57sauf sous Mitterrand,
10:58ça sera indispensable aussi.
11:00Bien sûr.
11:00Moi,
11:01je voudrais qu'on parle
11:01d'Emmanuel Macron
11:02dans un instant
11:02sur Europe 1.
11:03Le chef de l'État
11:04qui a déjeuné,
11:05c'était une information
11:06du Parisien
11:07qui est tombée
11:08il y a une heure,
11:09qui a déjeuné
11:10avec des maires,
11:11maires de communes
11:12de moins de 50 000 habitants.
11:15Alors,
11:15Gilles Torres me disait
11:16mais il le fait souvent ça
11:17Emmanuel Macron
11:18qu'on a vu aussi
11:19dans les bars PMU.
11:21Quelle est la stratégie
11:21d'Emmanuel Macron ?
11:23Ah non,
11:23ne répondez pas
11:24à la question,
11:25Philippe Guibert,
11:26c'est pour dans un tout petit instant
11:27sur Europe 1.
11:28Il est à 20h43.
11:30Europe 1 soir,
11:31week-end,
11:3219h,
11:3221h,
11:33sur Europe 1.

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