Blindés 93 Saison 2
Type 95 HA GO japonais
Type 95 HA GO japonais
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00:30Le Cherly G-Type 95 Ago était un blindé de 7,4 tonnes.
00:39Il accueillait un équipage de trois hommes, dont le pilote et le mitrailleur de caisse étaient aussi le mécanicien de bord.
00:47Le pilote était assis à droite dans le compartiment central.
00:51Son poste faisait une saillie arrondie sur l'avant de la superstructure.
00:55La partie avant de cette saillie était montée sur charnière et pouvait être levée.
01:02Elle était munie d'une petite fenêtre de vision montée sur une charnière et d'une fente de vision.
01:08Le mitrailleur était assis à gauche du pilote.
01:12Son poste faisait également saillie angulaire à l'avant du compartiment.
01:17La mitrailleuse de 7,7 mm ornait cette saillie.
01:20L'avant du char accueillait la transmission manuelle à 5 vitesses et les commandes finales qui actionnaient les deux barbotins avant qui faisaient tourner les chenilles.
01:31Pour virer, il fallait freiner sur une des deux chenilles.
01:35Deux trappes montées sur charnière sur le glacis permettaient d'atteindre l'ensemble pour la maintenance.
01:40Le glacis était muni de deux phares et une boucle de remorquage garnissait la plaque frontale du nez.
01:52Le commandant, qui était tireur, chargeur et mitrailleur, était dans la tourelle montée sur la gauche du compartiment central.
02:01L'accès se faisait via la coupole sur le toit.
02:04Cette tourelle disposait de fentes de vision.
02:06L'arrière de la tourelle accueillait une petite trappe montée sur charnière pour le chargement des munitions et l'évacuation des douilles.
02:15Et une mitrailleuse de 7,7 mm.
02:18L'arme principale était à canon de 37 mm.
02:22Il possédait une vélocité de 800 mètres par seconde.
02:26Le commandant était responsable du chargement du pointage et de la mise à feu du canon,
02:31en plus de sa mission de chef de char et parfois de mitrailleur.
02:35La rotation de la tourelle était manuelle et ne pouvait pivoter que sur un arc de 45 degrés.
02:43Le chair possède une distance maximale de tir de 2000 mètres,
02:47distance théorique puisque la précision de l'obus, pesant à peine 0,9 kg, est médiocre.
02:54Ils sont en effet assez sensibles au vent et perdent rapidement de leur vélocité.
02:58Mais le type 95, intervenant souvent dans une végétation dense et dans des combats assez restreints,
03:05sa portée maximale n'a pas beaucoup d'importance.
03:08Même pour jouer l'artillerie, ses obus étaient trop faibles.
03:12En effet, le canon de 37 mm peut tirer un obus explosif de 0,9 kg, dont 0,039 kg de TNT.
03:19Mais celui-ci est trop peu puissant, même pour détruire certaines cibles molles.
03:25Son élévation varie de plus 24 degrés à moins 20 degrés.
03:28Le compartiment arrière accueillait le moteur, les réservoirs et le système de refroidissement par air.
03:41Il était accessible via deux trappes, dont une munie de fente d'aération,
03:46montée, sur charnière, sur le plateau arrière.
03:50Une troisième trappe montée, sur charnière, était située sur le glacis arrière.
03:54Le compartiment était flanqué sur son flanc droit d'un pot d'échappement.
04:00Le moteur était un diesel de 110 chevaux à refroidissement par air
04:03qui permettait une vitesse de pointe de 40 km par heure sur route.
04:08Il sera remplacé par un diesel de 120 chevaux
04:10qui permettait, cette fois-ci, une vitesse de pointe de 48 km heure sur route également.
04:16La suspension était composée d'un barbotin double monté à l'avant,
04:20d'une poulie de tension double montée à l'arrière,
04:23de deux rouleaux porteurs doubles et deux paires de galets cerclés de caoutchouc en bogie
04:28installés sur des bras coudés suspendus par des ressorts hélicoïdaux horizontaux en compression.
04:37Cette suspension peu satisfaisante en tout terrain
04:39où le char était difficile à piloter.
04:42Les chenilles en acier de 25,1 cm de large possédaient chacune 98 patins avec guide central.
04:55Ils possédaient une pression massique très faible avec 0,626 kg par cm².
05:01Malgré ces 18,7 mètres de braquage,
05:04ils possèdent une grande rapidité au moment de tourner sur place.
05:08Les 2,337 mètres de longueur du train de roulement étant proches de la largeur de la caisse.
05:15Le mécanicien japonais peut aussi accéder au compartiment moteur
05:18via une petite trappe à l'intérieur de la caisse.
05:21De manière à pouvoir éventuellement intervenir sous le feu de l'ennemi
05:25et cela sans devoir s'exposer.
05:28Le blindage était assemblé par boulonnage.
05:31Il était épais de 9 à 12 mm pour le blindage vertical
05:35et de 9 mm pour le blindage horizontal.
05:39Il offrait une protection à l'équipage uniquement contre les armes légères.
05:44Seul le commandant était un peu mieux protégé
05:46par le bouclier de canon de 57 mm d'épaisseur.
05:49Le Hargo était mis facilement hors de combat
05:53par n'importe quel canon anti-chaire de 37 mm.
05:57Le Hargo
05:58Le Hargo
06:00Le Hargo
06:01Le Hargo
06:32Lorsque le type 85 entre en service en 1935, c'était un véhicule fonctionnel et comparable à n'importe quel autre char léger de l'époque.
06:48Il fut en outre le meilleur véhicule de sa catégorie disponible en grande quantité pour les besoins des forces armées japonaises depuis les années 1930 jusqu'à la seconde guerre mondiale.
06:59Il était principalement employé pour appuyer et soutenir l'avancée de l'infanterie en territoire ennemi ou bien encore lors de missions de reconnaissance.
07:09Enfin, il était parfois utilisé comme véhicule d'assaut malgré ses défauts.
07:14Il fit ainsi face au char léger M3 Stewart américain aux Philippines, aux rares chars de l'armée britannique en Malaisie et en Birmanie en décembre 1941.
07:25Des centaines de chars type 95 furent abandonnés en Chine à la fin de la guerre.
07:32Ces derniers furent employés pendant la guerre civile chinoise ainsi que par l'armée populaire de libération de la République populaire de Chine durant la guerre de Corée.
07:41C'est parti !