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  • 12/04/2025
Le SOPK, ou syndrome des ovaires polykystiques, touche environ 10 % des femmes, et est l’une des principales causes d’infertilité féminine. La recherche étudie une nouvelle piste thérapeutique pour contrer ce déséquilibre hormonal. Un médicament pourrait être proposé dans une dizaine d'années.

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Transcription
00:00À 23 ans, j'ai été diagnostiquée à SOPK et ma première réaction, ça a été le déni.
00:03Il touche peut-être une femme de votre entourage sans que vous ne soyez au courant.
00:08Le syndrome des ovaires polykystiques entraîne de nombreux symptômes.
00:12Absence de règles, acné, hyperpilosité ou même infertilité.
00:17Un combat au quotidien pour ces femmes qui en sont atteintes.
00:20Je me déteste parce que j'ai changé.
00:22Je me déteste parce que mon corps a changé.
00:25Je me déteste parce que je ne me sens plus femme.
00:28Souvent diagnostiqué tardivement, le SOPK est associé à de nombreux autres risques pour la santé.
00:35L'obésité, les diabètes, l'insuline en résistance, avec un risque accru aussi des risques cardiovasculaires,
00:44mais aussi des risques plutôt neurologiques.
00:47Des traitements existent mais s'attaquent uniquement à certains symptômes.
00:51Pour empêcher la maladie de se déclarer, des scientifiques explorent une nouvelle piste,
00:55bloquer l'hormone produite excessivement par les follicules dans les ovaires,
01:00l'hormone anti-mullérienne.
01:02On arrivait à re-réguler le système ovarien
01:05qui permettait de refaire une destruction normale
01:09pour ne pas avoir chaque mois trop de follicules candidats à l'ovulation.
01:14Et donc de reprendre des ovulations et des chances de concevoir naturellement.
01:18Un médicament pourrait voir le jour, mais pas avant une dizaine d'années, selon les chercheurs.

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