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00:00Merci d'écouter Europe 1 tout de suite, Sébastien Chenu est l'invité de Sonia Mabrouk.
00:07Bonjour Sébastien Chenu. Bonjour Sonia Mabrouk.
00:10Et bienvenue à la grande interview sur CNews et Europe 1.
00:12Vous êtes député RN du Nord et vice-président du Rassemblement National.
00:16Encore un coup de chaud entre la France et l'Algérie.
00:18Alger a donc décidé d'expulser 12 agents de l'ambassade de France.
00:22Une riposte à l'arrestation d'un de leurs agents consulaires algériens,
00:25soupçonné quand même, je le précise, de fait grave sur le territoire national français,
00:28d'avoir enlevé rien que ça un opposant au régime.
00:31Jean-Noël Barraud qui plaidait l'apaisement promet une riposte désormais.
00:35Comment vous qualifiez ce qui est en train de se passer ?
00:37Une entourloupe, une façon encore une fois pour l'État algérien de nous marcher dessus.
00:42En réalité ces barbouseries, ces opérations sur notre sol qui vivent à traquer des militants
00:48qui sont hostiles au pouvoir algérien sont autant de mauvaises manières faites à la France
00:53et qui montrent que l'Algérie nous mène par le bout du nez.
00:56Voilà ce que je pense.
00:57Jean-Noël Barraud peut aller s'aplatir toutes les semaines en Algérie,
01:02peut parler de riposte graduée,
01:04Bruno Retailleau peut faire des moulinets, des bras,
01:08l'Algérie nous mène par le bout du nez.
01:10Boalem Sansal est toujours emprisonné,
01:12les OQTF ne sont toujours pas renvoyés
01:14et nous avons une augmentation du nombre de visas algériens de 91%.
01:19Donc l'Algérie se moque de nous.
01:21Je voudrais préciser, c'est une affaire grave,
01:23que les agents de l'ambassade de France ce sont des agents qui sont visés de l'intérieur.
01:28Donc beaucoup y voient une attaque directe et ciblant justement le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau.
01:33Rappelons-le quand même Sébastien Chenet qui n'a cessé de plaider pour la manière forte et le bras de fer engagé.
01:38D'accord, mais je vous le rappelais aussi, les visas ont explosé pour l'Algérie
01:43et Bruno Retailleau, même si je peux lui donner le crédit de vouloir faire bouger les lignes,
01:46en réalité est coincé dans un gouvernement qui n'en a aucune volonté.
01:50Jean-Noël Barraud, qui est sur le domaine dit réservé du chef de l'État à les affaires étrangères,
01:55nous le montre bien.
01:56Le président de la République ne veut aucunement renégocier les accords de 68.
02:00D'ailleurs vous voyez bien qu'on ne nous parle plus des accords de 68,
02:02on nous parle des accords de 94 qui ont amendé,
02:05c'est-à-dire sur le travail et la main-d'oeuvre qui ont amendé ces fameux accords de 68
02:10et que tout ça c'est fini.
02:11Donc Bruno Retailleau devrait aussi en tirer les conséquences,
02:13qu'il n'y aura pas de remise en question des accords de 68,
02:16l'Algérie nous mène par le bout du nez,
02:17on n'est pas là de revoir Boalem Sansal rentrer sur le territoire français.
02:20Le ministre de l'Intérieur Sébastien Chenet qui affirme par ailleurs
02:23que la lutte contre l'antisémitisme est implacable
02:26alors qu'il y a eu un nouvel acte antisémite à Villeurbanne
02:28où un homme a été agressé et filmé car il portait une étoile de David.
02:32Le plaignant a précisé que les deux agresseurs se seraient revendiqués
02:36à appartenir à un mouvement d'ultra-gauche,
02:37tandis que PESA, la fête juive, a démarré samedi.
02:40Est-ce que vous estimez que cette lutte est vraiment implacable au niveau de l'État,
02:43comme le dit le ministre, mais aussi de la justice ?
02:46Si elle était implacable, il n'y aurait peut-être pas ces résultats qu'on voit,
02:49c'est-à-dire depuis le 7 octobre,
02:50c'est 600 actes antisémites aujourd'hui dans notre pays
02:53qui sont commis par an, quand il y en avait 150,
02:56ce qui était déjà évidemment scandaleux.
02:57C'est peut-être lié au contexte davantage que l'action de l'État.
03:00C'est lié au contexte, mais pas seulement.
03:02C'est lié aussi à un relais politique.
03:04La parole antisémite, en tous les cas antisioniste,
03:07mais à la connotation antisémite très forte,
03:09est relayée par des hommes et des femmes politiques dans ce pays,
03:12par la France insoumise,
03:13qui jette de l'huile sur le feu constamment
03:15et qui libère cette parole et cette hostilité
03:18vis-à-vis de nos compatriotes de confession juive.
03:20Donc, je vois les résultats.
03:22Moi, ce qui m'intéresse, c'est les résultats.
03:24Et je vois qu'aujourd'hui, beaucoup de nos compatriotes juifs
03:27pensent ne plus avoir leur place en France
03:29et songent à s'expatrier, songent à partir,
03:31à quitter le territoire national,
03:33ce qui devrait nous alerter.
03:34Et puis, toutes ces atteintes,
03:36tous ces méfaits qui sont commis sur eux
03:39font qu'effectivement, tant que nous n'avons pas décidé
03:42de mener une guerre aux mots de l'antisémitisme,
03:45à ceux qui relaient à travers leur discours l'antisémitisme,
03:48nous n'aurons fait qu'une partie du chemin.
03:50Il y a la guerre aux mots de l'antisémitisme,
03:52il y a le contexte international et le président français
03:55qui a proposé, il y a quelques jours,
03:57de reconnaître, d'aller vers la reconnaissance
03:59d'un État palestinien.
04:00Ça a provoqué beaucoup de remous dans la classe politique française.
04:03Le Premier ministre israélien a répondu
04:05que ce serait une erreur grave.
04:06Qu'en pensez-vous ?
04:07Est-ce que ce serait aussi, peut-être,
04:09une manière d'apaiser les choses ou à l'inverse ?
04:11Non, mais encore une fois, c'est une erreur
04:13éminemment grave, stratégique,
04:15que commet Emmanuel Macron.
04:16Vous savez, Marine Le Pen a toujours défendu,
04:18et nous, on est assez à l'aise là-dessus,
04:20a toujours défendu les deux États.
04:21Pas un État palestinien, un État israélien
04:24qui devrait, à terme, coexister l'un et l'autre.
04:28Donc, il n'y a pas d'ambiguïté là-dessus.
04:30En revanche, aujourd'hui, dire que l'État palestinien
04:33pourrait être reconnu aujourd'hui,
04:34alors qu'il est adossé,
04:35alors que ses autorités sont adossées au Hamas,
04:38à des terroristes, sont phagocytées par le Hamas,
04:41c'est une façon de dire...
04:41Vous voulez dire que le président français
04:43donne qui tue ce Hamas ?
04:44D'ailleurs, le Hamas l'a félicité,
04:46c'est-à-dire que, d'une façon ou d'une autre,
04:48ce discours permet de dire,
04:49en tout cas, vient dire que vous faites du terrorisme
04:52et de l'autre côté, on cède,
04:54on vous reconnaît des droits.
04:55C'est totalement, évidemment, un contresens historique,
04:59c'est un contresens diplomatique,
05:01et je crains que le président de la République
05:02ne fasse ça que pour caresser,
05:04en tous les cas, des communautés ici,
05:06qu'il croit sensibles à cette reconnaissance.
05:09Y a-t-il un bon moment pour la reconnaissance
05:11d'un État palestinien ?
05:12Puisque vous êtes pour les deux États,
05:13mais à partir de quel moment
05:15vous diriez qu'il est possible de l'annoncer ?
05:16En tous les cas, je sais quand il y a des mauvais moments,
05:19et nous sommes particulièrement dans un de ces mauvais moments,
05:21c'est-à-dire, encore une fois,
05:22une autorité palestinienne phagocytée par les terroristes,
05:26c'est le pire moment, en tous les cas,
05:27pour avancer sur ce dossier.
05:29Autre sujet, et c'est un coup de froid,
05:31ce n'est pas un coup de chaud Sébastien Chenu,
05:33c'est la saison du budget 2026, déjà ouverte.
05:35Le Premier ministre va tenir une conférence de presse.
05:37Demain, je dis coup de froid, parce que les coupes budgétaires
05:40promettent d'être glaciales.
05:42Le ministre de l'Économie prévient qu'il faudra
05:43un effort supplémentaire de 40 milliards d'euros.
05:46Il promet que ce sera sans augmenter les impôts,
05:49il faut le croire ?
05:50Non, parce qu'en fait, nous les avons déjà vus à l'œuvre.
05:53Ils ont déjà tout tenté lors du dernier budget,
05:55le budget de Michel Barnier, par exemple,
05:57c'était aller chercher de l'argent dans la poche des retraités,
06:00dans la poche des handicapés,
06:01dans la poche des Français qui travaillent.
06:03Ce n'est pas le même gouvernement, certains vous diront.
06:05D'accord, mais c'est la même logique.
06:05Aller chercher de l'argent dans la poche des Français
06:07sans s'attaquer à des dépenses taboues.
06:09L'immigration, rien.
06:11Mais rien, pas le début du commencement d'un budget
06:14qui soit examiné sur l'immigration,
06:16d'une baisse du coût de l'immigration.
06:18On a tenté, la semaine passée, à l'Assemblée nationale,
06:21de trouver, effectivement, nous on a pris notre part
06:23pour trouver des économies.
06:24Dans toutes les agences d'État,
06:25elles sont des milliers, l'Office de la biodiversité,
06:28l'ADEME, des agences qu'on proposait parfois,
06:30non pas de supprimer à l'âge,
06:32mais de fusionner des millions d'euros,
06:34des centaines de millions d'euros à trouver.
06:36Rien.
06:37Ils ont tout gardé.
06:38Ils ont tout conservé avec, évidemment,
06:40l'appui de l'extrême-gauche
06:41qui trouve, en fait, à travers ça,
06:43le moyen de recaser les copains.
06:46En réalité, nous n'avons pas, face à nous,
06:47des gens qui veulent voir la réalité
06:49et la prendre à bras-le-corps.
06:50Ils ont ruiné le pays
06:51et aujourd'hui, ils ne savent plus comment faire.
06:53La baisse de la contribution à l'Union européenne.
06:54Tiens, voilà une bonne idée aussi
06:56qu'on pourrait mettre dans le débat public.
06:58Vous croyez que tout cela,
06:58rien de tout cela ne sera évoqué demain
07:00lors de la conférence de presse de François Bayrou.
07:01Mais si je comprends bien,
07:02si c'est la même logique,
07:03alors les mêmes, comment dire,
07:05les mêmes effets vont produire les mêmes conséquences.
07:07Absolument.
07:08Vous avez entièrement raison.
07:09Vous avez entièrement raison.
07:10D'abord, les mêmes effets vont produire
07:11les mêmes conséquences pour les Français
07:12à qui on va demander de travailler davantage,
07:15de se serrer davantage la ceinture.
07:17Les plus riches, par exemple,
07:18vous y êtes favorable
07:19puisque la contribution exceptionnelle
07:20sur les hauts revenus,
07:22d'abord, elle n'a plus rien d'exceptionnel
07:23puisqu'apparemment,
07:24on va peut-être devenir pérenne.
07:25Vous y êtes favorable ?
07:26Non, mais nous, on a proposé des dispositifs
07:28qui permettaient aujourd'hui
07:29de participer davantage à la solidarité
07:31lorsqu'on faisait notamment des entreprises,
07:33lorsqu'on faisait des sur-profits.
07:34Tout cela, la gauche y compris,
07:36on votait contre.
07:37Mais politiquement, bien sûr,
07:38que le gouvernement s'expose
07:39en construisant un budget
07:40qui demanderait aux Français
07:41de se serrer la ceinture
07:42et uniquement aux Français
07:44de se serrer la ceinture
07:45s'exposent à une censure de notre part.
07:47On n'a pas peur de ça,
07:48on n'a pas froid aux yeux.
07:49Quand ?
07:49Une motion de censure
07:50qui peut être déposée
07:50avec la gauche et votée par vous ?
07:54Oui, on verra,
07:55mais si le projet
07:57c'est de demander aux Français
07:58de se serrer la ceinture
07:59une fois de plus
08:00sans que l'État lui-même
08:01ne fasse des économies,
08:02n'aille sur le chemin des économies
08:04en matière d'immigration,
08:05de train de vie de l'État,
08:06des collectivités,
08:08eh bien, nous nous emploierons
08:09effectivement à le censurer
08:10sans aucun problème.
08:11Toujours la stratégie de la pression.
08:13Mais ce n'est pas une pression
08:13puisqu'on dit les choses.
08:15Vous savez, on fait des propositions.
08:17On a fait des propositions.
08:18On en a fait toute la semaine dernière
08:19des propositions.
08:20Ce gouvernement est sourd, aveugle
08:22et ruine le pays,
08:24que voulez-vous que je vous dise.
08:25Ce sont des aveugles
08:26qui guident des aveugles.
08:27Ça, c'est dans la Bible.
08:28Et si je cite dans le texte
08:29le Sébastien Chenu,
08:30ça donne quoi ?
08:31Tu ruines ?
08:32Tu ruines, tu dégages.
08:34Donc, c'est l'émotion de censure.
08:35Si je comprends bien,
08:36si je suis votre logique.
08:37Oui, mais si vous voulez,
08:38je pense que ce sont les électeurs
08:39qui leur diront de dégager
08:41lorsqu'ils reprendront la parole.
08:42Raison pour laquelle
08:43nous nous pensons
08:44qu'il faut donner
08:44de la stabilité au pays
08:45à travers des élections législatives
08:48dès qu'elles seront possibles.
08:49La stabilité,
08:50alors qu'il y a des manifestations
08:51qui se succèdent,
08:52des manifestations notamment
08:53de défense de l'État de droit,
08:55Sébastien Chenu,
08:55pour maintenir la pression
08:56sur le Rassemblement national
08:58et pour s'opposer
08:59au discours anti-juge
09:00de l'extrême droite.
09:01C'est ce qui est dit
09:02par ces manifestants.
09:03C'est le mot d'ordre
09:04dans tous les cas
09:04de ces rassemblements.
09:05C'était ce samedi.
09:06Est-ce que vous y voyez
09:06une réplique
09:07à votre rassemblement dimanche ?
09:09Non, mais ce que je vois,
09:10c'est qu'ils veulent nous faire taire.
09:12Ils veulent, derrière nous,
09:13derrière Marine Le Pen,
09:14faire taire des millions d'électeurs.
09:16Vous êtes là ce matin ?
09:17Vous êtes là sur les différentes mondes ?
09:19Pas vous.
09:19Ils veulent,
09:20ces manifestants d'extrême gauche
09:21qui en réalité sont très peu nombreux
09:22lorsqu'ils se rassemblent,
09:24ils veulent faire taire nos idées.
09:25Mais nos idées,
09:26elles nous dépassent.
09:27Ces idées que porte Marine Le Pen
09:28sont les idées
09:28de millions de Français.
09:29Pour le reste,
09:30effectivement,
09:31ils essayent de mettre le trouble.
09:33Nous, on respecte
09:33l'institution judiciaire.
09:35On dit qu'il y a des décisions
09:36qui sont politisées.
09:37On dit qu'il y a des juges politisés.
09:39On dit que dans ce dossier,
09:39il y a d'ailleurs zéro corruption.
09:41Donc des juges.
09:41Pas la justice.
09:42Pas l'institution
09:44pour laquelle nous avons du respect
09:45sans problème.
09:46Mais il y a aussi des juges
09:47qui ont une lecture politique.
09:48Mais je le rappelle,
09:49dans ce dossier,
09:50zéro corruption,
09:51zéro emploi fictif,
09:53zéro argent dans les poches
09:55des dirigeants
09:55du Rassemblement national.
09:57Nous contestons tout ça
09:57parce que c'est infamant.
09:58D'accord.
09:58Non, mais pour rappeler
09:59ce qui n'est pas,
10:00je rappelle ce qui quand même
10:01a été...
10:01Le détournement d'armement public,
10:03en général,
10:04c'est l'incrimination
10:05qui est un peu la clé
10:06pour salir les hommes politiques.
10:08Édouard Philippe,
10:08Sébastien Lecornu
10:09sont aussi poursuivis
10:10pour détournement
10:11d'argent public.
10:12Et en réalité,
10:12tout ça, à la fin,
10:13se termine en général
10:15en eau de boudin,
10:15si vous me permettez l'expression.
10:17On va vous aller attendre
10:18l'appel sans préjuger.
10:19Nous nous battons
10:19parce que nous contestons
10:20cette décision,
10:21parce qu'elle est éminemment politique
10:23et parce que derrière,
10:24c'est la volonté
10:24d'empêcher Marine Le Pen
10:25de rencontrer les Français.
10:26Mais les manifestations
10:27vont se poursuivre.
10:28Le préfet de police de Paris
10:29a saisi la justice.
10:30Sébastien Chenier
10:30a pris un message sur X
10:32de l'assistant parlementaire
10:33de la députée LFI
10:34s'il y a soudé.
10:35Ce dernier appelle clairement
10:36des débordements
10:37le 1er mai.
10:38Il avait aussi appelé
10:39à l'Intifada
10:39dans les rues de Paris.
10:41Est-ce que les autorités
10:42se disent déterminées
10:43à ne rien laisser passer ?
10:45Vous l'approuvez,
10:46j'imagine,
10:46quand vous entendez
10:47Laurent Nunes
10:47et Bruno Retailleau.
10:49Mais quelle faiblesse
10:50les autorités,
10:51de quelle faiblesse
10:52sont-elles preuves ?
10:53Si vous voulez,
10:53quand je vois
10:53l'Assemblée nationale,
10:55des collaborateurs LFI,
10:57des députés socialistes,
10:59une députée du Val-d'Oise,
11:00une députée de Bretagne,
11:01bousculer des journalistes
11:03avec lesquels
11:03ils ne sont pas d'accord.
11:05Et derrière,
11:06je vois une présidence
11:06de l'Assemblée nationale
11:07finalement être très faible.
11:09Je me dis que ce système...
11:10Très faible.
11:11Il y a le bourreau de privé
11:12et faible avec les députés LFI.
11:13C'est le communiqué
11:14dont vous parlez.
11:15Elle condamne finalement
11:16la presse frontière
11:18pour ne pas les citer
11:19sans condamner
11:20les actes délicatifs.
11:21Elle-même qui a été
11:21souvent la cible
11:22de députés LFI.
11:23On se rappelle
11:23ce qu'avait dit
11:24Jean-Luc Mélenchon
11:24à son rencontre.
11:25Mais ce système a peur.
11:27Mais de quoi ?
11:28Ils ont mis
11:28sous une terreur physique
11:30et intellectuelle
11:31nos institutions,
11:33notre système politique.
11:34Ils, c'est la LFI,
11:35c'est l'extrême-gauche,
11:36ils les ont mis
11:36sous une tutelle
11:37qui leur fait peur,
11:40qui les amène aujourd'hui
11:41à ne pas réagir.
11:43Et face à des gens
11:43qui sont extrêmement actifs,
11:45l'extrême-gauche
11:45partout sur le territoire,
11:47qui sont prêts à utiliser
11:47la violence,
11:48vous venez de le dire,
11:49vous avez un système central
11:51qui a peur
11:52et qui se soumet
11:53parce qu'il a peur.
11:54Avec ça,
11:55on n'est pas là
11:55de ramener
11:56l'autorité républicaine.
11:58La peur,
11:58est-ce que vous vivez
11:59avec la peur
12:00jusqu'à l'appel justement ?
12:01Parce que c'est quand même
12:02une épée de démoclès
12:03sur la tête
12:03du Rassemblement national
12:04et de sa patronne
12:06Marine Le Pen.
12:07Dans ce contexte,
12:08dans l'enquête du Point,
12:09c'est le baromètre
12:09Cluster 17,
12:10Jordan Bardella
12:11continue de s'envoler
12:12dans les sondages.
12:13Il est en train
12:13de s'imposer
12:14naturellement.
12:15Vous savez,
12:16on nous combat
12:17et nous nous battons.
12:18C'est ce que nous faisons.
12:19La vie politique continue.
12:21Nous considérons
12:22que nos idées,
12:22je vous le disais,
12:23nous dépassent
12:24et que ce soit
12:25Jordan ou Marine Le Pen,
12:26nous défendons
12:26les mêmes idées.
12:28Nous faisons,
12:29nous travaillons
12:29à redresser le pays,
12:31nous travaillons
12:31à préserver la France
12:33de toutes les atteintes
12:34qui soient.
12:35Je l'ai déjà cité
12:36chez vous,
12:37Marine Le Pen,
12:38le héros de Victor Hugo
12:39et Hernani
12:39qui dit
12:40je suis une force
12:41qui va.
12:42Eh bien oui,
12:42Marine Le Pen,
12:43elle est cette force
12:43qui va
12:44et Jordan Bardella
12:45avec.
12:45Hernani,
12:46ou reine maudite
12:47du camp nationaliste
12:48comme le titre
12:48le Figaro
12:49dans un portrait
12:50qui lui est consacré.
12:51Il y a raconté
12:51comment elle a manqué
12:52Sébastien Chenu
12:53son fameux débat
12:54face à Emmanuel Macron.
12:55Débat à peine préparé,
12:56la veille débat
12:57jusqu'à minuit
12:58sur l'immigration
12:59et vous racontez,
13:00vous êtes cité
13:00dans ce portrait,
13:01vous dites
13:02on n'a pas fait
13:03ce qu'il fallait.
13:03Le jour du débat,
13:04Marine Le Pen
13:05était fatiguée,
13:06son agenda
13:06n'a pas été suffisamment
13:07aéré
13:07pour donner du temps
13:08à la préparation
13:10comme si,
13:10je ne veux pas faire
13:11de la psychologie
13:11de comptoir
13:12mais tout était fait
13:13pour que ça ne marche pas.
13:14C'était il y a presque
13:15dix ans
13:16et c'est vrai
13:16que l'arrivée
13:17au second tour
13:18de nos idées
13:19portées par Marine Le Pen
13:20était à l'époque
13:21assez inattendue
13:22et peut-être qu'on avait
13:22nous les équipes
13:23sous-estimées
13:24la portée
13:25de la préparation
13:26d'un tel débat.
13:28Aujourd'hui,
13:29Marine Le Pen
13:29depuis a débattu
13:30avec Emmanuel Macron,
13:31elle a débattu en 2022
13:32et je crois qu'elle a montré
13:33l'étendue de ses capacités.
13:35Aujourd'hui,
13:35Marine Le Pen
13:35est probablement
13:36le leader politique
13:36le mieux préparé
13:38à aller à l'Élysée,
13:39celle qui a une vision
13:40construite,
13:41une offre politique
13:42très différente
13:43et elle porte un espoir
13:44ce qui n'a jamais été
13:45le cas auparavant.
13:46Marine Le Pen
13:47elle a porté
13:47une contestation,
13:48elle a porté
13:49une idée
13:50sur le souverainisme,
13:51etc.
13:51Elle continue
13:52à les porter
13:53mais elle porte aujourd'hui
13:53l'espoir
13:55de millions de Français,
13:56l'espoir que ça aille mieux
13:56et on ne gagne pas
13:57une présidentielle
13:58sans porter
13:58sans un carnet
13:59un espoir.
14:00Cette fois-ci,
14:00vous allez devoir
14:01quand même envisager
14:02ce scénario,
14:02vous vous rangerez
14:03naturellement,
14:04logiquement,
14:05normalement
14:05derrière Jordan Bardella.
14:06Mais aujourd'hui,
14:07on n'en est pas là,
14:08nous avons une année
14:09pour faire valoir
14:10effectivement...
14:10Vous allez comme
14:11en première instance
14:12ne pas imaginer
14:13le scénario de Internet.
14:13Non mais rassurez-vous,
14:14on a de la ressource,
14:15on en a sous le pied
14:16et on sera capable
14:17de s'adapter
14:18à toutes les situations.
14:19Aujourd'hui,
14:19notre candidate
14:20qui débattait encore
14:21cette semaine
14:22avec des chefs d'entreprise
14:23qui étaient sur le terrain...
14:25Sébastien Chenu mariniste
14:26et bardelliste ?
14:27Mais par la force des choses
14:28parce qu'en fait,
14:29nous sommes des combattants
14:32des mêmes idées.
14:33Donc,
14:33ce ne sont pas
14:33les hommes et les femmes
14:34forcément qui comptent
14:35même si la présidentielle
14:36c'est la rencontre
14:37intuitée personnelle
14:38entre une femme
14:39et le peuple de France.
14:41Nos idées,
14:41aujourd'hui,
14:42sont celles
14:42de millions de Français.
14:43Elles seront incarnées
14:44et c'est Marine Le Pen
14:45la mieux préparée,
14:46la plus solide
14:47aujourd'hui
14:48au moment où nous nous parlons
14:49pour pouvoir les incarner.
14:50C'est à cela
14:50qu'elles se destinent,
14:52c'est à cela
14:52qu'elles se préparent
14:53et je crois que c'est pour ça
14:54qu'on essaye de l'empêcher.
14:55C'est pour empêcher
14:56nos idées d'arriver au pouvoir.
14:58Merci Sébastien.
14:59Merci Madame.
14:59Merci de votre grande interview.
15:00Je vous souhaite une bonne journée.
15:01Je vous dis à bientôt.
15:02Merci.