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00:00Mais d'abord, évidemment, les mots extrêmement forts utilisés par Gérald Darmanin il y a quelques instants
00:04à propos de ces attaques coordonnées qui ont visé plusieurs centres pénitentiaires dans notre pays,
00:09a priori des actions terroristes, puisque le Parc national antiterroriste a été saisi.
00:14Et il s'agirait, selon le garde des Sceaux, de l'œuvre des narco-trafiquants
00:19qui répondraient à la loi qui prévoit de regrouper les narco-trafiquants dans des centres spécifiques.
00:24Écoutez le garde des Sceaux.
00:25Il est évident que vu les renseignements que nous avons, et vu parfois les difficultés
00:31qu'ont les agents pénitentiaires aujourd'hui à faire respecter l'ordre de la République au sein des prisons,
00:37qu'il y a une pression assez forte pour que la République recule devant ce régime pénitentiaire
00:40et la lutte contre le narco-trafiquant.
00:42C'est à la fois une mauvaise nouvelle pour la République, de voir qu'elle peut être intimidée,
00:46c'est aussi peut-être le fait qu'on a touché là où ça fait mal,
00:50et que pour la première fois depuis des décennies, la France prend des mesures
00:55extrêmement dures contre le narco-trafique, dont les narco-trafiquants ont peur et veulent faire reculer l'État.
01:01Voilà pour Gérald Darmanin, François Pémoni.
01:02Est-ce qu'ils ont peur ou est-ce qu'ils réagissent ?
01:04Ils réagissent.
01:05Ils réagissent.
01:06Donc ça veut dire qu'on a touché un point sensible.
01:08Ils aiment ça en la guerre.
01:09Non, ils n'aiment pas ça, ça les dérange quand même.
01:12Ça dérange le business.
01:13Oui et non.
01:14Quand on se met dans la psychologie de ces gens-là, plus ils montent dans la violence, dans la guerre,
01:21et plus ils gagnent leur galon.
01:23C'est ce qu'ils veulent faire, c'est ce qu'ils aiment faire.
01:25Ils veulent prendre le pouvoir, donc en leur déclare la guerre, ils sont contents, ils y vont, ils attendaient que ça.
01:29Ils vivent dans une autre réalité.
01:31Dans une autre réalité, c'est les psychopathes.
01:33Et donc eux, ils sont contents, en leur déclare la guerre, ils vont montrer qui ils sont.
01:36Donc moi, je pense qu'ils n'ont pas peur.
01:38Par contre, ils réagissent.
01:39Jusqu'à où vont ils réagir ?
01:41Malheureusement, quand on regarde un peu l'histoire des narcotrafiques, ça finit toujours dans le sang.
01:46Mais écoutez, Mohamed Amra, effectivement, le garde des Sceaux le rappelait, c'est à peine un an.
01:51Il y a peine un an, il y a eu cinq ans.
01:52Mais là, c'est à l'occasion d'une évasion, mais ils peuvent tuer des gens pour rien.
01:57C'est-à-dire même pas pour l'évasion, uniquement pour faire peur et pour terroriser.
02:00Donc, côté le bret, vous n'êtes pas d'accord sur le fait que les narcos ont peur ?
02:04Non, je pense qu'ils n'ont absolument pas peur.
02:05Est-ce que quelqu'un pense sérieusement que cette loi, qui va dans le bon sens, va faire reculer,
02:09en profondeur, le narco-banditisme en France ?
02:12Je rappelle qu'il y a quelques semaines, quand on avait des dealers à côté d'une école,
02:16ce n'est pas les dealers qu'on a chassés à Saint-Ouen, c'est l'école.
02:18C'est il y a 15 jours.
02:19On va déplacer.
02:20Donc, évidemment, les mots de Gérald Darmanin sont bons,
02:24mais moi, je pense qu'on a pris l'habitude maintenant.
02:27On voit une école, on voit des dealers, on déplace l'école.
02:30On a des prisons qui se font rafaler.
02:33On va sur place, on dit la République ne reculera pas, et puis on passe à autre chose.
02:37Et ainsi de suite.
02:39Si, il y a quand même une habitude.
02:40C'est un raccourci, quand même.
02:41Là, il se bagarre.
02:42On le voit bien, Gérald Darmanin, il demande qu'on protège les agents militanciers.
02:46Il n'y a pas de majorité à l'Assemblée nationale.
02:49Le texte a été voté pour les prisons de haute sécurité.
02:51Ce texte, vous pensez sérieusement qu'il va mettre fin au narcotrafic en France ?
02:54Non, mais il les dérange.
02:55Il dérange, oui.
02:56Je ne suis même pas sûr que ça les dérange profondément.
03:00Ils n'auraient pas rafalé autant de prison.
03:02Ils vont être au même endroit, dans les prisons ultra sécurisées,
03:04voulu par Gérald Darmanin, parce que c'est un fin politique.
03:07Gérald Darmanin, il voit l'état du gouvernement.
03:09Il voit l'état de l'Assemblée nationale.
03:10Il fait, qu'est-ce que je peux faire ?
03:12Qu'est-ce que je peux promettre ?
03:13Et délivrer ensuite, et être certain de pouvoir dire aux Français,
03:19je l'ai promis, je l'ai fait.
03:20Donc, c'est réunir les plus gros bonnets du trafic de drogue au même endroit.
03:25C'est promettre 3 000 places en préfabriquées,
03:283 000 places de prison supplémentaires.
03:31Mais sérieusement, le narcotrafic va diminuer drastiquement.
03:35On va arrêter des dizaines et des dizaines de dealers.
03:39Les policiers, qu'est-ce qu'ils nous disent à Saint-Ouen ?
03:41Pourquoi est-ce qu'ils ont déplacé l'école ?
03:42Ils ont arrêté 5 fois, ils ont arrêté 10 fois,
03:44ils ont arrêté 15 fois les mêmes dealers.
03:46Ils les retrouvent toujours sur le même point de deal.
03:48Les dealers qui étaient à côté de cette école de Saint-Ouen,
03:51des dizaines et des dizaines de fois, ils ont sans doute été arrêtés.
03:53Et à chaque fois, on les libère,
03:54parce que les policiers vous disent que le problème,
03:56c'est la justice ensuite qui n'est pas là et qui ne répond pas.
03:59Donc, le problème, c'est la justice.
04:01Il y a plein de problèmes.
04:02Le problème, c'est qu'on s'habitue à ce qui devrait être inacceptable.
04:05On s'habitue.
04:05Et demain, on sera passé déjà à autre chose.
04:07Alexandre Devecchio.
04:08Je suis d'accord avec ce qui a été dit.
04:10D'ailleurs, il y a une part de communication politique habile
04:13de Gérald Darmanin, de dire
04:16qu'il réagit, qu'on les a embêtés,
04:19qu'on a touché le nerf de la guerre.
04:20Moi, je n'en suis même pas certain.
04:22Il est possible aussi qu'il nargue l'État.
04:24En tout cas, ce que ça donne comme image,
04:26c'est un État qui apparaît débordé
04:28dans un État de faiblesse
04:30qu'on n'avait peut-être jamais vu en France
04:32puisque, normalement,
04:34les forces de l'ordre, quand même,
04:35ont une puissance supérieure aux délinquants.
04:40Et là, on a l'impression que c'est l'inverse.
04:43C'est que les délinquants entendent dicter leur loi,
04:45que c'est le message qui est envoyé.
04:48Donc, je ne suis pas extrêmement optimiste.
04:50Maintenant, c'est un chantier qui va...
04:53Oui, c'est titanesque.
04:54C'est titanesque.
04:55Ça concerne des décennies.
04:57Effectivement, Gérald Darmanin fait de la politique,
05:00une politique des petits pas,
05:01puisqu'il n'est pas là pour longtemps.
05:03Mais quand ils ne font rien, on leur tombe dessus.
05:05Quand ils font quelque chose, on leur tombe dessus.
05:06Donc, il y a un moment...
05:07Je ne tombe pas dessus.
05:08Je dis juste cette prison de haute sécurité
05:10et peut-être un petit pas pour aller de l'avant.
05:15Non, mais je ne pense pas que c'est ça qui sera décisif.
05:18Arnaud Benedetti et Sabreina.
05:20La communication, elle est assez surprenante
05:22où, finalement, on voit trop ce qu'il veut démontrer.
05:25C'est-à-dire qu'en fait, il veut montrer
05:27que les dispositions législatives
05:29qu'ils sont en train de prendre
05:31sont en train d'effrayer les narcotrafiquants.
05:33En même temps, ce n'est pas véritablement
05:35quelque chose qui apparaît à première vue.
05:37Puisqu'à partir du moment où les narcotrafiquants,
05:39si c'est eux, en tout cas, et ça semble être eux,
05:41défient l'autorité et défient,
05:43notamment le système pénitentiaire,
05:45c'est que, quelque part, ils n'ont pas peur.
05:46Parce que quand vous n'avez pas peur,
05:47quand vous n'avez peur, vous n'allez pas défier l'État.
05:49Vous n'allez pas défier ceux qui sont censés vous combattre.
05:52Donc, je crois que c'est une communication
05:53qui a ses limites.
05:54Mais en même temps, c'est une communication
05:56que Gérard Damanin avait déjà largement utilisée
05:59lorsqu'il était ministre de l'Intérieur.
06:00Ni plus ni moins.
06:01Il répète ce qu'il fait à la justice
06:03et ce qu'il faisait lorsqu'il était place Beauvau.
06:06Après, c'est vrai que, quand même,
06:08moi, il y a quelque chose d'assez impressionnant
06:10dans ce qui s'est passé.
06:10C'est qu'on a le sentiment qu'il y a quand même une bascule,
06:13encore une fois.
06:14Que ça soit aussi coordonné,
06:15que plusieurs points du territoire soient visés,
06:18je crois que c'est une première, en tout cas,
06:20dans l'histoire du système pénitentiaire en France.
06:23Autre extrait du garde des Sceaux,
06:24Gérard Damanin, puis je vous passe la parole,
06:26Sabrina et Rachel.
06:26On l'écoute.
06:28Il y a manifestement des actes d'intimidation
06:31contre les agents,
06:32donc contre la République.
06:34On ne cèdera pas.
06:35Ce matin, j'ai demandé au ministre de l'Intérieur
06:38de mobiliser tous les moyens
06:39auprès des préfets,
06:41auprès de la police,
06:41auprès de la gendarmerie,
06:42pour que dans les prochaines heures,
06:43prochains jours,
06:45prochaines semaines,
06:45les policiers et les gendarmes
06:46soient constamment présents
06:47près des centres de détention,
06:49pour interpeller,
06:50pour surveiller,
06:51pour qu'il n'y ait pas de nouvelles nuits
06:52comme celles que nous avons vécues hier soir,
06:54pour qu'il n'y ait pas de nouveaux drames.
06:56Rachel, effectivement,
06:56c'est la République qui est défiée.
06:58C'est rien d'autre que notre pays
07:00et ses lois.
07:01Oui, c'est la République qui est testée,
07:03c'est la République qui est défiée,
07:05mais dans le même mouvement,
07:07c'est de plus en plus difficile
07:08d'entendre ses propos.
07:09C'est-à-dire que là,
07:11une nouvelle fois,
07:13la République ne cèdera pas,
07:15c'est la République qui gagne toujours à la fin,
07:18et en réalité,
07:18c'est la République qui est totalement perdante.
07:21À partir du moment où on a des prisons
07:23qui sont devenues les bastions
07:25des narcotrafiquants
07:26pour pouvoir tirer contre les agents,
07:29c'est qu'il y a un véritable problème.
07:30Et par ailleurs,
07:31là, on voit véritablement
07:32le lien entre narcotrafique et terrorisme.
07:34Et terrorisme,
07:35mais ça, il avait été démontré
07:36malheureusement depuis longtemps.
07:37Sabrina Medjibar.
07:38Oui, en effet,
07:39c'est poncif lié à cette mythologie républicaine.
07:43Nous n'avons pas peur,
07:44nous ne reculerons pas.
07:45Toucher un policier,
07:46c'est toucher à la République.
07:47Toucher un professeur,
07:48c'est attaquer les valeurs de la République,
07:50etc.
07:50C'est de moins en moins perceptible
07:53par les Français.
07:55Je vois là deux choses.
07:57Déjà, l'immensité
07:58de la prépotence,
07:59mais exponentielle
08:01du trafic de drogue.
08:02Déjà, parce que
08:03récemment encore,
08:04au mois de février,
08:05il y a eu 273 kilos de cocaïne
08:07qui ont été saisis
08:07à Dunkerque.
08:08C'est pour vous montrer
08:09à quel point
08:10c'est,
08:11comment vous dire,
08:12la France est inondée
08:14de cocaïne
08:15et même de drogue
08:16en tout genre.
08:17Donc,
08:17c'est un réel fléau
08:18qui arrive par nos ports,
08:21qui arrive
08:21à travers
08:22nos villes,
08:23nos villages.
08:24Et malheureusement,
08:25nous ne prenons pas assez,
08:26je pense,
08:26de mesures assez fortes,
08:27ne serait-ce que pour déjà
08:28contrer
08:29et surveiller nos frontières.
08:31Il me semble que la base
08:32de toute politique...
08:33On peut toujours faire mieux.
08:34Le problème,
08:34c'est qu'il y a des consommateurs
08:35en pagaille.
08:36Il faut peut-être aussi
08:37s'attaquer au problème
08:37de la consommation.
08:38Oui, alors,
08:39il y a évidemment
08:395 millions de consommateurs
08:40selon l'OFTD.
08:41Il y a 240 000 personnes
08:43qui vivent quand même
08:43du trafic de stup
08:45selon l'OFAST.
08:47Vous avez 80 à 90%
08:49des crimes commis
08:50ou des tentatives d'homicide
08:52et homicides commis
08:54entre malfaiteurs
08:55qui sont liés
08:56au règlement,
08:57au trafic de stupéfiants.
08:58Et ça,
08:59c'est l'Office central
08:59de lutte contre la criminalité
09:01organisée qui le dit.
09:02Donc,
09:02il y a véritablement
09:03un fléau.
09:04Gérald Darmanin,
09:05il est dans son périmètre
09:06d'action assez limité.
09:07Malheureusement,
09:08il n'y a pas de majorité
09:09pour faire voter des lois
09:10qui soient de réelles lois
09:12sécuritaires,
09:13qui sécurisent à la fois
09:14les prisons,
09:14mais à la fois les citoyens.
09:15Gauthier parlait tout à l'heure
09:16du déplacement lunaire
09:18des colliers
09:19parce que les trafiquants
09:20sont installés,
09:22qu'ils sont repérés
09:23et malheureusement,
09:24la justice ne fait pas
09:25son travail
09:25puisqu'elle aurait dû
09:26les sanctionner
09:27pour qu'ils ne réitèrent pas
09:28mais à la fin,
09:29ce sont les dealers qui gagnent.
09:30C'est malheureusement
09:31un fonctionnement
09:32qui se dynamise
09:33par capillarité,
09:34qui prend en otage
09:35nos écoles,
09:35qui prend en otage
09:36nos rues,
09:36qui prend en otage
09:37nos hôpitaux,
09:37qui prend en otage
09:38nos bâtiments,
09:39qui prend en otage
09:39en réalité tout ce qui constitue
09:41l'architecture
09:43des urbanités
09:44et de la ruralité.
09:45Donc,
09:45que ça se passe à cela,
09:46la réponse politique
09:48elle doit être ferme
09:48mais compte tenu
09:49encore une fois
09:50de l'architecture institutionnelle,
09:51ça se fait très compliqué.
09:53Mais donc,
09:53qu'est-ce qu'on fait Gauthier Lebrotte ?
09:54On ne fait rien,
09:55on dit...
09:56Non mais franchement,
09:57il y a un moment
09:57où il faut encourager
09:58ces actions fortes.
10:01Il faut continuer.
10:02Il faut continuer,
10:03il faut réagir,
10:03il faut sécuriser
10:04en espérant
10:05que l'État
10:06va être capable
10:06de tenir sur la durée
10:08contre ces réseaux.
10:09C'est ça le risque.
10:10C'est qu'à un moment,
10:11on sait très bien
10:12par exemple,
10:12le gouvernement peut tomber
10:13sur la durée
10:13et intensifier,
10:14il faut intensifier.
10:16Alors,
10:16Gauthier,
10:17tout à l'heure,
10:17vous disiez
10:18sur la psychologie
10:19des narcotrafiquants,
10:21on sait très bien
10:22qu'on les a guéris,
10:23ce ne sont pas des poètes,
10:24c'est très darwinien,
10:25c'est celui qui sera
10:25le plus adapté
10:26qui rentrera
10:27dans le gant
10:29comme on les appelle.
10:31Donc,
10:31dès 12-13 ans,
10:32on cultive ce capital guerrier,
10:33dès 12-13 ans,
10:34on leur apprend
10:35à défendre un territoire.
10:36Et face à cela,
10:37la justice des mineurs
10:37elle n'a jamais été
10:38à la hauteur,
10:39c'est la raison
10:39pour laquelle
10:40on voit toujours
10:40les mêmes personnes
10:41qui font exactement
10:42les mêmes choses
10:43dans les mêmes endroits
10:44et comme on dit
10:44en criminologie,
10:45l'effet de déplacement
10:46s'applique,
10:47c'est-à-dire que
10:47si on ferme un point d'île,
10:48il va ouvrir
10:49dans les jours qui suivent
10:50ou les heures qui suivent
10:51juste après la décision
10:52ailleurs.
10:54On s'est tellement habitués,
10:56ils font tellement partie
10:57du décor,
10:58les dealers en bas de chez vous,
10:59les dealers à côté
11:00de l'école de vos enfants
11:00qu'ils ont maintenant
11:01des complices politiques
11:02qui vous expliquent
11:04qu'il faut vivre avec eux.
11:05Le fameux
11:05modus vivendi
11:06d'Éric Piolle,
11:07champion du monde
11:09et sur les questions
11:11de justice des mineurs,
11:12ce qu'il faudrait faire,
11:13arrêter avec l'excuse
11:14de minorité,
11:15il y a certaines lois
11:17si elles sont votées
11:17potentiellement censurées
11:19par le Conseil constitutionnel.
11:21Donc là aussi,
11:21il y a à mon avis
11:22quelque chose à faire.
11:23En fait,
11:23si vous n'arrivez pas,
11:24c'est impossible de le faire
11:25avec la majorité qu'on a là,
11:26si vous n'arrivez pas
11:27à réformer le Conseil constitutionnel,
11:29à réformer le Conseil d'État,
11:31à faire sauter tous les verrous
11:32qui vous empêchent d'agir,
11:33à dire
11:33la CEDH,
11:35vous êtes bien gentil,
11:36mais c'est terminé,
11:36on arrête de vous suivre
11:39question migratoire,
11:40on n'en a plus rien à faire,
11:42tant que vous ne ferez pas ça,
11:43vous ne changerez les choses
11:44que de manière très marginale.
11:47Voilà,
11:47pas les choses en profondeur.
11:48La seule chose qui est surprenante,
11:49c'est les fameux tags des DTF.
11:52Parce que ça,
11:52c'est ce qu'avait fait...
11:53Alors, ça a été tagué
11:54à plusieurs endroits.
11:55Et ça, c'est ce qu'avait tagué
11:56l'ultra-gauche
11:57dans les années 90
11:58lorsqu'ils ont attaqué
11:59et des prisons.
12:00Et à l'époque,
12:00ils avaient même attaqué
12:01les architectes
12:02qui faisaient des prisons.
12:03Quand l'État avait décidé
12:04de conserver des prisons,
12:05ils s'en prenaient...
12:06Et alors,
12:07est-ce que c'est un coup tordu des...
12:08Pas de revendication,
12:09a dit Gérald Darman.
12:10Est-ce que c'est un coup tordu
12:11des narcotrafiquants
12:12qui sont capables de savoir
12:13qu'il y a des DTF ?
12:14Enfin, ils sont capables, hein ?
12:15Ils ont mal étudié leur dossier
12:18puisque un quart des prisonniers
12:20sont étrangers.
12:20Donc, cette histoire de droit
12:22de revendication des Français...
12:23Alors, c'est encore l'ultra-gauche.
12:25Quand l'État recule
12:26et préfère déplacer l'école
12:28que les narcotrafiquants...
12:29Après, vous pouvez tout dire
12:30à chaque fois
12:30la République est attaquée
12:33mais ne reculera pas,
12:34la République est forte,
12:35la République est une et indivisible
12:36ou je ne sais quelle fadaise.
12:38La réalité, c'est que
12:39quand vous avez des narcotrafiquants
12:40et une école,
12:41c'est l'école que vous bougez.
12:42Voilà.
12:42À partir de ce moment-là,
12:43c'est terminé.