MEDI1TV Afrique : LE GRAND JOURNAL MIDI - 18/04/2025
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00:00Madame, Monsieur, bonjour et bienvenue sur Médian TV.
00:13C'est un plaisir de vous retrouver pour faire le point sur l'actualité.
00:17Voici les titres de ce jour-là.
00:20Son Altesse Royale, le Prince Mouler Shida, présidé ce jeudi à Rabat,
00:24l'ouverture de la 30e édition du Salon International de l'Édition et du Livre.
00:31La commission centrale de recensement fixe les critères de sélection des personnes éligibles au service militaire.
00:37L'opération débutera le 25 avril et prendra fin le 23 juin.
00:44Au Yémen, Washington annonce avoir détruit le port pétrolier de la Seissa sur la mer Rouge.
00:50Bilan de l'attaque, 58 morts et plusieurs blessés.
00:53Et pour commencer, direction Rabat avec notre dossier consacré à la 30e édition du Salon International de l'Édition et du Livre.
01:05Son Altesse Royale, le Prince Mouler Shida, présidé ce jeudi à Rabat,
01:17l'ouverture de la 30e édition du Salon International de l'Édition et du Livre.
01:21A cette occasion, son Altesse a visité plusieurs stands du Salon à l'espace OLM Suissi,
01:27dont celui de l'Émirat de Sharjah, invité d'honneur de cette 30e édition.
01:31Son Altesse a également suivi les stands de la Palestine, du ministère de la Genèse,
01:36de l'Institut français ou encore de la Société Shérifienne de Distribution et de Presse.
01:40L'ouverture du ciel au grand public a eu lieu ce vendredi.
01:50Plus de 770 exposants participent à cette édition qui propose une sélection de plus de 100 000 titres
01:56des ouvrages couvrant tous les champs de la connaissance et des genres littéraires,
02:00dont de nombreux chercheurs, écrivains et créateurs participent à cet événement
02:04qui propose plus d'une vingtaine d'activités par jour.
02:07Le ciel comprend également 600 ateliers éducatifs dans des espaces aménagés,
02:11au sein même d'un espace conçu pour les enfants.
02:18Le ciel revient donc pour sa 30e édition avec plus de 700 exposants qui y prennent part.
02:23Et parmi eux, notre invitée du grand journal, Rizlène Schreibi,
02:27éditrice aux éditions 11 et membre du collectif de la nouvelle édition marocaine.
02:32Bonjour.
02:34Bonjour.
02:34Alors, vous êtes une habituée du ciel où votre collectif dispose d'un stand dans l'espace OLM Suissi.
02:42Alors, quelle opportunité représente cet événement pour vous et pour les éditeurs marocains ?
02:47C'est vraiment l'occasion de donner du sens à notre métier, à ce que nous sommes en train de faire.
02:53C'est l'occasion de proposer nos écrits, notre contenu.
02:57Et aussi, c'est autant le fond que la forme.
03:02Parmi les différents membres de ce collectif, nous avons autant des personnes qui font de très beaux livres,
03:07comme les éditions Bouillon de Culture, que des romans, comme moi, édition 11,
03:14et par exemple, d'autres textes qui sont engagés, comme édition Le Célénite.
03:19Et voilà, nous sommes 13, donc voilà, je ne sais pas si j'aurai le temps de citer tout le monde ici.
03:27Alors, pour l'instant, comment vivez-vous votre expérience d'édistrice au Maroc ?
03:32Comment est-ce que vous percevez l'évolution actuelle de l'édition ?
03:35Alors, je pense qu'il faut une bonne dose d'inconscience et une bonne dose de passion.
03:42Et avec ça, on arrive à circuler entre les gouttes.
03:48C'est vraiment pour l'amour du livre, pour l'amour de l'écriture, de la littérature.
03:52Et c'est un geste politique, je dirais, que nous posons ici,
03:56à travers les membres de ce collectif de la nouvelle édition marocaine,
04:00d'aller vers une écriture engagée, engageante, qui fait réfléchir
04:06et qui permet de placer notre pays là où il est censé être,
04:12dans l'excellence, encore une fois, autant du contenu que de la forme de l'objet qu'est ce livre.
04:20Et à votre avis, quels sont les principaux défis aujourd'hui à relever pour les maisons d'édition marocaines ?
04:27Alors, il y a différents défis, effectivement.
04:30Nous avons des problématiques au niveau du coût du papier, déjà.
04:35Dernièrement, le coût du papier a explosé.
04:38Et nous avons aussi des problématiques de distribution et diffusion.
04:43Nous aimerions, alors nous gérons évidemment tout ce qui se passe sur le territoire marocain,
04:49mais nous aimerions pouvoir avoir des voies de distribution et de diffusion,
04:54par exemple sur l'Afrique francophone.
04:57Et évidemment, au niveau de la francophonie, donc France, Suisse, Belgique et Québec,
05:04le coût du transport est vraiment rédhibitoire.
05:07Et c'est pour ça que nous, encore une fois, on s'est rassemblés en collectif
05:11pour essayer de nous entraider,
05:13pour aller prendre des centres dans des salons d'éditeurs alternatifs
05:19et de pouvoir partager les frais et représenter cette écriture,
05:26littérature marocaine, qu'elle soit francophone, anglophone ou arabophone.
05:32Vous venez de le dire à l'instant, vous avez parlé du collectif de la nouvelle édition
05:38qui est composé de 12 autres éditeurs.
05:41Vous l'avez lancé le mois dernier pour une édition engagée, solidaire et exigeante.
05:46Alors pourquoi le besoin de créer ce collectif et quels sont ces objectifs majeurs ?
05:51Au début, ça s'est fait de manière collégiale et organique un petit peu,
05:55puisque vraiment nous étions de très petites maisons d'édition.
06:01Par exemple, la maison d'édition en toutes lettres a le mérite d'exister depuis plusieurs années déjà
06:06et elle nous a bien devancés, mais elle est avec nous sur ce collectif.
06:09Et donc, nous faisons les choses de manière artisanale,
06:13mais nous aimerions les professionnaliser, mais pas industrialiser ce métier.
06:18Nous aimerions rester à échelle humaine, pouvoir continuer à parler à nos auteurs,
06:23pouvoir continuer à parler aux libraires qui sont là pour vendre nos livres.
06:28Et aussi, l'intérêt et un des enjeux majeurs, c'est se placer dans une éthique
06:36par rapport à cette profession.
06:39Je parle de droit d'auteur, je parle de redistribution des droits d'auteur
06:43et je parle aussi de respecter les contrats, par exemple, régulièrement des membres de notre collectif,
06:51dont moi-même, Édition 11.
06:54Un autre éditeur a simplement pris le texte en français, l'a traduit, l'a publié en arabe avec le même titre
07:01et moi, j'ai appris ça par Facebook.
07:02Donc, vous voyez, ce sont des pratiques scandaleuses qui ne devraient pas avoir lieu.
07:07D'ailleurs, nous allons participer à des tables rondes avec des avocats pour essayer de formaliser les choses
07:14et enfin, faire les choses sérieusement et se prendre au sérieux.
07:19Nous avons le mérite d'exister et nous refusons d'être happés par la médiocrité.
07:24Et c'est pour ça que ce collectif a émergé.
07:29Et alors, pour le dire à nos téléspectateurs, vous publiez en langue française
07:33et l'un des objectifs que vous affichez est de continuer à vous ouvrir vers l'Afrique francophone.
07:39Où en est ce projet ?
07:42Un peu à l'arrêt, à cause du coût du transport.
07:46Et c'est là où nous sommes en discussion avec le ministère de la Culture
07:49pour essayer de trouver des solutions.
07:52Mais surtout, nous sommes aussi en discussion interne pour essayer de fédérer nos efforts
07:59et de trouver des moyens de transmettre cette écriture marocaine.
08:04Alors, qui n'est pas que francophone.
08:07De plus en plus, notre objectif, c'est de pouvoir aller, par exemple, vers tout ce qui est Moyen-Orient.
08:14Donc, commencer à…
08:15Et là, le Charja est à l'honneur cette année au Maroc.
08:18C'est une fierté.
08:19Et de pouvoir aller diffuser de l'autre côté en anglais aussi.
08:23Et aussi en arabe, par exemple, les éditions cultes qui sont membres de notre collectif,
08:30régulièrement font systématiquement des livres et en arabe et en français.
08:34Voilà, selon si on commence à ouvrir par la gauche ou par la droite cet objet-là.
08:41Vous avez dit que vous éditez des livres en arabe, mais également en français,
08:45avec le collectif sur la littérature un peu marocaine.
08:48Est-ce qu'on peut dire aujourd'hui qu'il y a plus d'écrivains ou moins d'écrivains qu'auparavant ?
08:54Surtout au cours des dix dernières années.
08:58Alors, il y en a.
08:59Il y en a.
09:00Maintenant, c'est aller chercher la petite paire, le texte qui va faire la différence.
09:06Parce qu'il ne s'agit pas de devenir imprimeur.
09:10Nous sommes et nous voulons rester éditeurs.
09:13Ça veut dire que nous prenons un texte, nous le travaillons.
09:17Excusez-moi, je pense que ça a bloqué.
09:19Voilà.
09:20Nous prenons un texte, nous le travaillons et nous essayons de porter l'auteur et son écriture au plus haut
09:27sur des sujets qui font réfléchir, des sujets qui poussent un petit peu les lignes attendues, habituelles.
09:36Et nous refusons d'être dans une littérature un petit peu ethnique, folklorique, maroco-marocaine
09:43et dans ce misérabilisme, si je puis dire.
09:46Je pense que l'écriture marocaine aujourd'hui a cette qualité qui mérite d'être une écriture universelle,
09:56justement ancrée dans ses racines, mais en même temps ouverte vers le reste du monde
10:00où chacun et chacune pourraient se retrouver en ayant le livre entre les mains et en parcourant son contenu.
10:10Alors, une dernière question.
10:11Dans un monde où aujourd'hui, de nouvelles technologies prévalent,
10:16considérez-vous que le numérique aujourd'hui est une menace ou une opportunité pour l'édition traditionnelle ?
10:22Alors, personnellement, je ne pense pas que ce soit une menace
10:25parce que ce n'est vraiment pas la même zone du cerveau qui est sollicitée
10:29lorsqu'on a un objet en papier, donc une texture entre les mains et simplement un écran.
10:36Ce qui serait intéressant, c'est de pouvoir créer une transversalité entre les deux approches
10:42et de faire soutenir par le biais du digital, soutenir l'objet imprimé et vice-versa.
10:50Et c'est comme ça qu'on va pouvoir arriver à encore plus de diffusion.
10:56Toute nouvelle technologie, si on sait la prendre du bon côté, est une opportunité,
11:03tout en étant conscient des risques, évidemment.
11:07Mais aujourd'hui, effectivement, les risques que nous vivons et que nous expérimentons
11:12sont par exemple des risques d'une réalité de piratage.
11:17Des dizaines de milliers de conteneurs qui débarquent avec des livres imprimés un peu partout
11:24et qui viennent se vendre sur les trottoirs de certaines villes du Maroc.
11:30Et ça aussi, ça c'est un problème qu'il va falloir gérer.
11:36Et c'est vraiment le signe que le Marocain aime lire, que le Marocain aime cet objet,
11:42que le Marocain a envie de s'instruire.
11:45La nouvelle génération, de plus en plus anglophone, est prête à poursuivre.
11:52Et donc, nos efforts vont aller dans ce sens pour continuer à mettre le livre en avant.
11:57Merci Rizlan Cherebi pour toutes ces réponses.
12:01Je rappelle que vous êtes éditrice aux éditions 11
12:03et membre du collectif de la nouvelle édition marocaine.
12:09Merci à vous.
12:10La Commission centrale de recensement fixe les critères de sélection des personnes éligibles au service militaire.
12:23Le ministère de l'Intérieur informe le public que l'opération de recensement débutera le 25 avril
12:29et prendra fin le 23 juin.
12:30La Commission a fixé les critères nécessaires pour déterminer le nombre de personnes
12:35qui peuvent être appelées à accomplir le service militaire.
12:38À partir de la base de données du recensement du ministère de l'Intérieur,
12:41la Commission appelle les jeunes qui recevront les avis précités
12:44à remplir le formulaire de recensement via le site www.tijnid.ma.
12:49Le ministère de l'Intérieur évalue l'état d'avancement des travaux de construction et de réhabilitation
12:58des six stades devant accueillir les matchs de la Coupe d'Afrique des Nations.
13:02Cette rencontre a été l'occasion de souligner que la cadence des travaux
13:05progresse conformément au calendrier fixé
13:07et que toutes les dispositions ont été prises pour garantir l'achèvement des chantiers.
13:12Dans les délais établis parallèlement aux travaux,
13:14les civils concernés ont vu le lancement de programmes complémentaires
13:18visant à améliorer la mobilité urbaine et à mettre à niveau les infrastructures.
13:28Cette réunion organisée en compagnie des présidents des conseils des régions concernées
13:33a permis de faire le point sur l'état d'avancement des préparatifs
13:37en cours pour l'organisation de la Coupe d'Afrique des Nations 2025
13:42et de s'informer du degré de préparation des régions
13:46pour accueillir de grands événements sportifs
13:49qui seront couronnés par la co-organisation de la Coupe du Monde 2030
13:53avec l'Espagne et le Portugal.
13:58L'organisation des manifestations sportives d'envergure
14:02vise à impulser la dynamique de développement
14:05au niveau des régions concernées et à l'échelle nationale
14:09tout en permettant à l'économie et à la jeunesse marocaine
14:13de tirer pleinement profit des retombées directes de telles échéances sportives.
14:18La banque centrale de Mauritanie a signé un accord de coopération
14:24avec la bourse de Casablanca, un accord qui vise à poser les bases de la bourse de Nouakchott
14:30et à développer un marché financier moderne adapté aux besoins de l'économie nationale.
14:35Les explications avec Rachid Farhan.
14:39Créer une bourse en Mauritanie, un vieux rêve pour les investisseurs,
14:43un marché moderne, transparent, capable d'attirer les capitaux.
14:48Aujourd'hui, ce rêve devient plus concret.
14:51La banque centrale de Mauritanie lance les préparatifs
14:54pour la bourse de Nouakchott, la première du pays.
14:59Je suis avec vous aujourd'hui dans cette réunion
15:01qui marque le démarrage d'une nouvelle étape dans nos relations de coopération.
15:07Cette relation est dans un cadre très précis.
15:10C'est le lancement prochain de la nouvelle bourse de Nouakchott.
15:15Et comme vous l'avez si bien souligné,
15:19une bourse n'est pas juste un outil de financement simple.
15:22Une bourse a beaucoup de fonctions
15:25qui, nous espérons, vont avoir amené tous ces avantages
15:29à l'économie mauritanienne qui se développe de plus en plus.
15:33Le gouverneur de la banque centrale, Mohamed Lamine Houelde Dahbi,
15:38a signé un accord avec le directeur de la bourse de Casablanca,
15:42Tariq Sanhaji.
15:44Objectif, poser les bases d'une bourse moderne
15:46avec un cadre légal solide et une infrastructure adaptée.
15:51« Pour le fait qu'on ait les mêmes partenaires,
15:59nous avons le même système d'information,
16:02nous avons aussi une culture assez proche.
16:05On parlait tout à l'heure de l'éducation financière,
16:08de l'attitude vis-à-vis de la bourse.
16:10Nous avons à peu près les mêmes attentes.
16:12Et donc, il n'y a plus d'une raison
16:16pour que la coopération de la bourse de l'Oakchott naissante
16:20ou de la Mauritanie soit en priorité avec la bourse de Casablanca. »
16:26Le protocole prévoit l'échange d'expertise,
16:29la formation et l'accompagnement technique.
16:32La future bourse devrait structurer le secteur financé mauritanien,
16:35offrir un espace sécurisé pour les actions et les obligations,
16:39encourager l'investissement local et étranger
16:41et surtout, renforcer la transparence,
16:44améliorer le climat des affaires.
16:46Un projet stratégique pour l'avenir économique du pays.
16:52Les Houthis ont affirmé que de nouvelles frappes américaines
16:56ont détruit le port pétrolier de Rasaïssa.
16:59Bilan de cette attaque, 74 morts et plusieurs dizaines de blessés.
17:03Après les frappes revendiquées par Washington,
17:05de nouvelles raids ont visé cette infrastructure stratégique
17:07située près de Hodaïda,
17:09alors que les opérations de secours sont toujours en cours.
17:12Le commandement militaire américain a expliqué que l'objectif de ces frappes
17:15était de détruire les sources économiques du pouvoir des Houthis.
17:19Dans la bande de Gaza, 15 Palestiniens tués parmi lesquels 10 membres d'une même famille
17:27tués dans des frappes israéliennes selon les autorités locales.
17:30Une autre frappe israélienne a touché deux maisons à Tal Zatar,
17:34dans le nord de la bande de Gaza,
17:35et cinq corps ont été retrouvés.
17:37L'armée israélienne a intensifié ces bombardements aériens
17:40et ces attaques terrestres dans le territoire palestinien assiégé.
17:43Les autorités locales font état de 40 Palestiniens
17:46qui ont tué hier dans des frappes israéliennes.
17:49Marco Rubio a menacé la sortie de Washington.
17:55Des négociations pour mettre fin aux hostilités en Ukraine.
17:59De nouvelles frappes russes ont fait au moins deux morts
18:02et des dizaines de blessés dans les villes de Kharkiv et de Soumy.
18:05Hier, Américains, Européens et Ukrainiens s'étaient retrouvés à Paris
18:08pour tenter de se coordonner sur la position à adopter face à Moscou.
18:12Et après avoir participé à cette réunion,
18:14le secrétaire d'État américain a verbalisé l'impatience de Washington.
18:18Nous devons déterminer dans les prochains jours
18:20si la paix est faisable ou non.
18:27En Tunisie, les médecins, dentistes et pharmaciens du secteur public
18:30dénoncent la détérioration des conditions de travail
18:33dans les établissements publics.
18:35Ils manifestent contre les décisions judiciaires
18:37rendues contre les responsables dans l'affaire des nourrissons de 2019
18:41qui avaient coûté la vie à 12 bébés prématurés.
18:43Les explications avec Najwa Béchard.
18:47Dans un contexte de crise politique et économique,
18:50les médecins tunisiens sont inquiets quant à leur travail
18:53dans les établissements de santé publique.
18:56Ce matin, les blouses blanches ont manifesté devant le ministère de la Santé
19:00pour réclamer une réforme profonde d'un système de santé à bout de souffle.
19:05Excédés par le manque des moyens,
19:07les médecins tunisiens ont bien tenté à plusieurs reprises
19:11de tirer la sonnette d'alarme, mais en vain.
19:14Nous travaillons sans relâche depuis des années
19:17malgré le manque de matériel.
19:19Nous avons signalé à plusieurs reprises
19:20les manquements au ministère de la Santé
19:23et lui avons même informé des méthodes d'amélioration,
19:27mais en vain.
19:28Nous les avons également appelés à mettre à jour
19:31les lois gelées depuis des années
19:33afin que le système de santé puisse se développer.
19:36Mais ces propositions sont devenues en eux-mêmes
19:39un crime contre l'État.
19:44Aujourd'hui, nous sommes ici pour demander des comptes
19:48au système de santé pour ces politiques ratées.
19:51Aujourd'hui, il y a un arrêt complet des embauches dans le secteur
19:54et les établissements de santé croulent sous les dettes.
19:58Aujourd'hui, nous ne sommes plus en mesure
20:00de fournir des services de santé aux Tunisiens.
20:03Cette manifestation s'inscrit dans le contexte
20:06des lourdes condamnations prononcées à l'encontre
20:09de trois eaux responsables dans l'affaire des nourrissons de 2019
20:13qui a coûté la vie à 12 bébés prématurés.
20:16Une tragédie qui a jeté une lumière crue
20:19sur la dégradation du système de la santé publique en Tunisie.
20:23Nous avons des professionnels de santé excellents.
20:27Nous sommes compétents.
20:28Nous pouvons aller très loin.
20:29Nous pouvons tirer notre ministère vers le haut.
20:32Mais il faut des moyens pour ça.
20:34À partir du moment où nous n'avons pas les moyens,
20:37quand nous essayons de faire notre travail avec les moyens du bord,
20:40en garantissant la sécurité de tout le monde,
20:42on se retrouve inculpé de 10 ans de prison.
20:45A rappeler que la Chambre criminelle de la Cour d'appel de Tunis
20:48a rendu ces derniers jours
20:49des jugements condamnant trois responsables d'un centre de maternité publique
20:54dans le cadre du décès des nourrissons prématurés,
20:57condamnant chaque prévenu à huit mois de prison
21:00sans possibilité de cumuler les peines.
21:03Ce qui signifie que le total des peines pourrait dépasser
21:0610 ans de prison pour chacun d'entre eux.
21:09Le tribunal a également condamné les accusés
21:12à payer une amende de 30 000 dinars
21:14en faveur de chaque famille qui a perdu son enfant
21:17dans ce tragique incident.
21:22Le Sénégal prépare le grand pèlerinage
21:24au lieu sain de la Mecque en Arabie Saoudite.
21:27Le Hégé prévu du 25 mai au 15 juin,
21:30les délégations générales au pèlerinage chargées du voyage dans le pays
21:33effectuent les derniers réglages.
21:35Cette année, une bonne organisation et des innovations ont été notées.
21:38C'est un reportage de Marie Madiop et Bachir Yaspodian.
21:4112 860 pèlerins, c'est le quota octroyé au Sénégal par l'Arabie Saoudite
21:48pour le pèlerinage de 2025 au hangar des pèlerins de Dakar.
21:53Un espace dédié à la communauté du Hajj,
21:55les autorités veillent minutieusement au respect du processus.
21:59On a pu aussi vraiment enrôler, ou atteindre nous,
22:03en tant que délégation générale au pèlerinage,
22:06notre quota qui est 1860 pèlerins
22:09que nous, incha'Allah, prendrons en charge
22:12de leur transport, leur hébergement,
22:15après avoir bien sûr payé le package.
22:18Donc les 11 000 restants seront convoyés par les voyagistes privés.
22:22L'année dernière, on avait rencontré beaucoup de difficultés
22:25sur le plan transport avec l'Air Sénégal.
22:28Mais bon, cette année, ils nous ont bien rassurés
22:32et lors de la rencontre ou lors du conseil interministériel
22:35du jeudi dernier sur le Hajj à la Prémature,
22:37ils ont pris des engagements fermes devant le Premier ministre.
22:41On a de bons rapports avec la délégation
22:43et puis le coordonnateur aussi qui est ici,
22:48le capitaine Diop,
22:49et puis c'est un gars très, très, très ouvert et serviable
22:52et qui a le sens de l'écoute aussi.
22:55On ne voit pas une concurrence aussi
22:56par rapport aux organisations privées
23:00et à la délégation générale.
23:04Depuis quelques années,
23:05le Sénégal oeuvre pour une meilleure organisation
23:08du pèlerinage à la Mecque grâce à la digitalisation du système.
23:13Cette année, l'innovation majeure réside
23:15dans la création de pôles décentralisés.
23:18Ici, c'était un lieu où les futurs pèlerins
23:21venaient encombrer le hangar pèlerin
23:25où il y avait des trafics de bons,
23:28l'insécurité et les pèlerins qui viennent ici
23:32et vraiment couchent ici par terre
23:34pendant trois jours pour accéder au hangar.
23:36Donc, on a vu nécessaire de décentraliser
23:38pour permettre aux pèlerins qui viennent
23:41dans des régions
23:43de pouvoir faire les opérations là-bas
23:46au niveau de leurs régions respectives.
23:47Le pèlerinage, un moment très important
23:50de la vue du musulman
23:52est d'ailleurs l'un des cinq pliés de l'islam.
23:55Venu accomplir les formalités,
23:57ce pèlerin montre toute sa satisfaction.
24:01Je n'ai rencontré aucune difficulté
24:03par rapport à l'acquisition des documents
24:05et les visites médicales aussi.
24:10Le processus est bien huilé.
24:13Mon départ est prévu pour le 22 mai
24:15et pour cela, je rends grâce à Allah.
24:19La délégation générale du pèlerinage,
24:22sargée de l'organisation du Hajj au Sénégal,
24:24appelle les pèlerins au respect des règles
24:26établies par l'Arabie saoudite.
24:29Une fois en terre sainte,
24:31l'objectif est d'éviter tout dysfonctionnement
24:33au niveau du protocole du Hajj.
24:38Quel rôle pour la femme au sein du cinéma
24:41et de l'audiovisuel ?
24:42C'est le thème choisi par la cinéaste
24:44Fatoumata Koulibaly
24:45pour s'adresser à des synthèses d'étudiants,
24:47objectif montrer que le cinéma et l'audiovisuel
24:50sont des leviers de développement
24:52et les femmes y ont toute leur place.
24:54C'est un reportage de Mohamed Danyoko.
24:56Les activités entrant dans le cadre
24:59de Culture Mali 2025
25:01battent leur plein au sein
25:03des différentes facultés du Mali.
25:05Pour la deuxième fois,
25:06Fatoumata Koulibaly, du TFC,
25:09est allé à la rencontre des jeunes
25:11pour leur parler de développement
25:14de la culture et des voies et moyens
25:16pour y parvenir.
25:18J'ai dit aux jeunes de se battre,
25:21de s'aimer soi-même,
25:22d'aimer son ethnie,
25:23d'aimer son pays,
25:25donc de travailler,
25:27de se former
25:28et pour pouvoir développer
25:30cette culture.
25:31Après, le designer
25:33Cheikh Diallo,
25:34le plasticien
25:35Abdoulaye Konate,
25:36la cinéaste et actrice
25:38Fatoumata Koulibaly
25:39est à sa deuxième conférence
25:41dans le cadre de cette initiative
25:43du ministère de la Culture
25:45qui vise
25:46à sensibiliser les jeunes
25:47sur l'importance de la culture
25:49et la nécessité
25:50de la valoriser.
25:52Toute cette initiative
25:53émane de la décision
25:56du président de la transition,
25:58le général d'armée
25:59Assime Goueta,
26:01qui a décrété l'année 2025,
26:03l'année de la culture.
26:04Et il a donné les rênes
26:05à monsieur le ministre
26:07de l'artisan de la culture
26:09et l'industrie hôtelière
26:10Mahmoud Afri.
26:12Et dans diverses initiatives,
26:15il y a sept conférences,
26:17c'est-à-dire pour chaque parrain,
26:19chaque mois,
26:20on choisit un parrain.
26:21En plus de l'économie
26:22et de la diplomatie,
26:24faire de la culture
26:25un délivrier
26:26du développement du Mali
26:27et de son rayonnement,
26:29telle est la volonté
26:30des autorités
26:31qui ont décrété 2025,
26:34année de la culture.
26:36C'est la fin de ce journal.
26:38Merci de l'avoir suivi,
26:39mais restez avec nous.
26:40L'info continue
26:40sur Médien TV.
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