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00:00Heure 21h, les informés, Aurélie Herbemont, Renaud Blanc.
00:05Bonsoir à tous, bienvenue dans les informés du soir, votre rendez-vous de décryptage de l'actualité à suivre sur France Info Radio et à la télévision sur le canap 27 de la TNT.
00:15Bonsoir Aurélie.
00:16Bonsoir Renaud, bonsoir à tous.
00:17On parle de quoi ce soir ?
00:19Le monde entier attendu à Rome, samedi pour les obsèques du pape François, de Donald Trump par Aviar Milley, en passant par Volodymyr Zelensky et Emmanuel Macron.
00:27La France va également mettre ses drapeaux en berne samedi.
00:31Y a-t-il une atteinte à la laïcité avec ses hommages appuyés au pape ?
00:35Emmanuel Macron qui poursuit sa tournée dans l'océan indien après les critiques hier à Mayotte sur la lenteur de la reconstruction post-cyclone.
00:43Les critiques aujourd'hui à la Réunion sur la gestion de l'épidémie de Chikungunya.
00:48L'État s'occupe-t-il assez des problèmes qui touchent les Outre-mer ?
00:51Et puis l'éducation nationale planche sur un questionnaire pour déceler les violences commises par des adultes sur les élèves.
00:57Dans le cadre scolaire, le gouvernement en fait-il suffisamment pour lutter contre ce fléau ?
01:03Et on finira cette émission bien sûr avec les cartes blanches de nos informés.
01:06Qu'est-ce qui les a marqués ? Fait réagir choqués dans l'actualité.
01:09Et nos informés, on se sont pour nous ce soir Christophe Jacubizine.
01:13Bonsoir Christophe, directeur de la rédaction des Echos.
01:16Adrien Brachet, journaliste politique au point.
01:19Bonsoir, soyez le bienvenu.
01:20A vos côtés Bruno Cotteres.
01:22Bonsoir Bruno.
01:22Politologue, chercheur CNRS au CEVIPOF, le centre de recherche de la vie politique enseignant à Sciences Po.
01:28Et puis Antoine Comte.
01:29Bonsoir Antoine, journaliste politique à France Télévisions.
01:35Le Vatican se prépare Aurélie au funérail du pape François.
01:39Oui, c'est samedi matin à 10h que les obsèques du pape, décédés hier à 88 ans d'un AVC, seront célébrés place Saint-Pierre au Vatican.
01:47L'occasion d'un dernier hommage au souverain pontife auquel participeront de nombreux chefs d'État étrangers.
01:53Donald Trump a été le premier à annoncer qu'il se rendrait au funérail avec son épouse Mélania.
01:58Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le président argentin, pays d'origine du pape et donc Ravier Mileï, ou la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, feront aussi le déplacement à Rome.
02:11Tout comme Emmanuel Macron et son épouse Brigitte.
02:13Tendez l'oreille, la réponse est brève.
02:16Nous serons aux obsèques.
02:16Alors nous serons aux obsèques, comme il se voit, c'était très bref effectivement.
02:22La France qui va aussi mettre les drapeaux des bâtiments publics en berne samedi, c'est ce qu'a annoncé Matignon cet après-midi.
02:30Et ça ne fait pas l'unanimité, le député de gauche Alexis Corbière, invité de France Info Radio ce soir, pointe un non-respect de la laïcité.
02:37Je n'approuve pas le fait que le chef de l'État participe à ce qui va être une cérémonie religieuse.
02:42Moi je suis à l'ancienne, pardon, je reste attaché à la loi de 1905.
02:44Et cette pratique-là que nous avons vis-à-vis du pape est nécessairement une pratique à géométrie variable.
02:49Car si demain le Dalai Lama s'éteint, évidemment que les drapeaux français ne seront pas en berne.
02:53Évidemment que le chef de l'État n'ira pas à la cérémonie qui sera donnée d'enterrement.
02:58De la même façon vis-à-vis d'une autorité musulmane, vis-à-vis d'une autorité juive.
03:01Nous ne ferons pas la même chose.
03:02Donc moi je suis pour l'égalité des citoyens et la laïcité c'est ça.
03:06Les autorités françaises qui seront bien représentées samedi au Vatican,
03:10puisque les ministres de l'Intérieur et des Affaires étrangères accompagneront aussi Emmanuel Macron.
03:14Alors question à tous les quatre, est-ce que l'exécutive va faire des entorses,
03:18fait une entorse à la laïcité en se rendant aux obsèques du pape ?
03:22Bruno, Bruno Cotteresse.
03:24Évidemment que ça peut prêter à débat.
03:27On a entendu Alexis Corbière sans doute interpréter une position qui existe dans la société française
03:33et qui voit la laïcité de manière assez stricte.
03:36Le fait notamment que ce soit les bâtiments publics qui soient mis en berne.
03:43Au fond c'est surtout ça, c'est pas vraiment le fait que le chef de l'État se rende aux obsèques.
03:46Par exemple tout le monde comprend bien qu'il est bien normal que notre chef de l'État se rende aux obsèques du pape,
03:52évidemment même accompagné de plusieurs membres du gouvernement.
03:55Tout le monde comprendra que c'est bien normal.
03:57Par contre c'est vrai que dans la société française, certains vont dire que ça dévie du strict cas de la laïcité
04:03parce que voilà l'argument qui a été d'ailleurs présenté par Alexis Corbière.
04:07On ne ferait pas la même chose pour d'autres religions.
04:11Donc il faut quand même partir aussi de l'idée que c'est vrai que le catholicisme à la société française
04:16a représenté quelque chose de très important.
04:18C'est toujours la religion dominante en France.
04:20D'après les enquêtes sociologiques, on est à peu près un peu moins d'un Français sur deux
04:24qui se déclare catholique.
04:26Le deuxième grand groupe de religion en France, c'est ceux qui se déclarent sans religion.
04:30Les gens qui se déclarent sans religion.
04:33Et puis après on a des musulmans, 6-7% d'après nos enquêtes.
04:37Des protestants, 2%, des juifs, à peu près 1%.
04:40Mais c'est vrai qu'il y a quand même une réalité qui a été le poids et l'importance du catholicisme dans la société française.
04:45Sauf qu'Adrien Brachet, il y a une particularité quand on évoque effectivement différents chefs religieux.
04:50Le pape François était aussi le chef d'un État, le Vatican.
04:54Oui, alors c'est probablement la dimension que va évoquer François Bayrou pour se défendre de cette position.
05:01En disant qu'il y a un caractère diplomatique aussi dans cette décision.
05:05Néanmoins, ce que je note, c'est que François Bayrou a visiblement lui-même évolué sur cette question.
05:10Puisque au moment de la mise en berne des drapeaux au décès de Jean-Paul II,
05:14il faisait partie des responsables politiques qui s'étaient opposés dans des propos rapportés au monde à la mise en berne des drapeaux.
05:23Antoine Comte, il y a aussi ce qui est assez intéressant, c'est qu'il y a la position d'Alexis Corbière,
05:28mais il y a des municipalités à gauche, je pense par exemple à Marseille, les drapeaux seront en berne.
05:32Oui, absolument, parce qu'il y a deux gauches aujourd'hui aussi dans ce pays.
05:38Quand vous regardez, il y a évidemment une gauche qui va assez logiquement monter au créneau,
05:41et je pense à la France insoumise.
05:43Alexis Corbière ne fait plus partie de la France insoumise, on peut le préciser,
05:46mais il en vient et donc c'est assez logique qu'ils réagissent.
05:49Et puis vous avez aussi le Parti socialiste dont fait partie Benoît Payan, maire de Marseille.
05:55Et en général, ils sont plutôt dans cette tendance à soutenir une initiative de l'État.
06:03Mais c'est vrai que ce qui fait sourire, et Adrien le disait très bien,
06:05c'est que François Bayrou décide là aujourd'hui de mettre les drapeaux en berne,
06:09lui-même s'il était opposé quand Jean-Pierre Raffarin avait décidé de le faire en 2005
06:13au moment des obsèques de Jean-Paul II.
06:15Donc c'est une petite guéguerre un petit peu ridicule aujourd'hui à laquelle on assiste.
06:20Moi ce qui m'intéresse surtout, c'est de savoir un petit peu ce qui va se passer aussi politiquement,
06:23parce que le casting est assez intéressant et on va y venir j'imagine,
06:27lors de ces obsèques à Rome samedi.
06:30Christophe ?
06:30Oui, le débat est légitime.
06:33Après, il n'est pas essentiel, c'est de la réelle politique.
06:35D'abord, le Vatican effectivement est un État,
06:36donc on peut dire qu'on y va, qu'on représente la France
06:40parce qu'on assiste aux obsèques d'un chef d'État aussi,
06:43chef de l'Église bien évidemment.
06:45Et effectivement, c'est ce que vous disiez,
06:47c'est-à-dire que derrière, il va y avoir les coulisses de ces obsèques,
06:50avec, on l'a entendu, Zelensky par exemple,
06:54qui souhaite revoir Donald Trump à cette occasion à Rome,
06:58il l'a dit, qu'il espérait pouvoir rejouer le match retour
07:00après la scène d'humiliation à la Maison-Blanche.
07:04Oui, parce qu'ils ne se sont pas vus en fait,
07:06depuis cette scène qui est historique à la Maison-Blanche.
07:10Et on peut imaginer que Emmanuel Macron ne peut pas rater
07:12ce moment d'intense tractation dans les coulisses du Vatican,
07:15donc il y a effectivement, sur le devant de la scène,
07:18le débat sur la laïcité, etc.
07:20Et puis derrière, en fait, tout le monde a envie d'être là-bas,
07:22parce qu'en fait, c'est là-bas qu'il va se passer énormément de choses
07:24sur le plan diplomatique.
07:25Rome va être le centre du monde le temps d'un week-end.
07:28Clairement, clairement, avec plein.
07:29C'est comme l'Assemblée Générale de l'ONU, en fait.
07:31Ce qui est important, c'est ce qui se passe dans les coulisses
07:33et ce qui se passe dans les bilatérales entre chefs d'État.
07:35Ça va être la même chose à Rome.
07:37Avril Brachier.
07:38Oui, ce qui va être intéressant aussi,
07:39c'est qu'il va y avoir, à ses obsèques du pape François,
07:41plusieurs personnalités qui n'étaient pas très proches de lui,
07:44plusieurs personnalités qui avaient été critiquées par le pape François.
07:48Je pense à Donald Trump,
07:49puisque le pape François avait été très critique de sa politique
07:51sur le plan migratoire, mais l'Ukraine aussi...
07:54Il est impatient d'y être.
07:55Il est impatient d'y être.
07:56C'est quand même curieux comme...
07:57Comme formulation pour des obsèques.
07:59Dans l'hommage qu'il a fait, il a fait vraiment le strict minimum,
08:02mais aussi ce qu'il faut dire, c'est que du côté de l'Ukraine,
08:05en Ukraine, les propos qu'avait pu tenir le pape François
08:07sur la guerre en Ukraine n'avait pas toujours été très bien reçu.
08:10Il avait mis du temps, au nom de son pacifisme,
08:12à dénoncer la Russie comme l'agresseur.
08:15Donc, il y avait eu aussi des relations un petit peu compliquées
08:17avec l'Ukraine.
08:19Donc, vont se retrouver à ses obsèques
08:22toute une série de gens qui avaient des relations
08:24pas toujours faciles avec le pape François.
08:26Et le paradoxe, c'est que le dernier dirigeant
08:28qui a rencontré le souverain pontife, c'est G.D. Vance,
08:31avec quand même deux visions, Bruno Cotteres, du catholicisme.
08:35– Oui, clairement, c'est vrai que le vice-président américain
08:39qui a été, on va dire, porté à la notoriété mondiale
08:43par la fameuse scène dans le bureau Oval,
08:46eh bien, c'est vrai qu'il est le dernier dirigeant
08:48à avoir rencontré le pape.
08:50– Oui, ce week-end, pendant le week-end de Pâques.
08:51– Sur une logique complètement différente,
08:54avec une logique d'affirmation idéologique
08:56du vice-président américain beaucoup plus importante
08:59par rapport à ce pape qui a voulu beaucoup porter
09:01la parole d'une religion plus en écoute de la société,
09:06notamment sur les questions de migration.
09:09Ça vient d'être rappelé, il s'était quand même
09:11très fortement opposé à Trump dans son premier mandat,
09:14en disant que le président américain voulait bâtir un mur
09:17alors qu'il s'agissait de bâtir des ponts entre les individus.
09:20Donc, effectivement, c'était une rencontre,
09:24dernière rencontre du pape avec le porteur
09:29d'une vision très idéologique, effectivement,
09:31et très conservatrice.
09:32– Antoine Comte est écrit.
09:33– Et puis, j'ajouterai à la liste des Persona Non Gratta,
09:35Ravier Milei aussi, le président argentin.
09:38Le pape était argentin d'origine
09:40et il ne s'entendait vraiment pas du tout.
09:43– Il n'a jamais fait de voyage en Argentine.
09:45– Il n'a jamais fait de voyage en Argentine
09:46et il a dénoncé la politique du président argentin,
09:50politique très conservatrice, très droitière,
09:52très violente finalement,
09:53et il n'était vraiment pas d'accord.
09:55Donc, voilà, en fait, on va se retrouver…
09:57– Et Ravier Milei considérait que le pape français
09:59était un gauchiste.
10:00– Absolument, c'est ce qu'il avait dit à plusieurs reprises.
10:02Donc, en fait, j'ai peur qu'on assiste un peu
10:03à un bal des hypocrites aussi, samedi,
10:05avec des gens qui, finalement, sont là juste pour…
10:08– Ce n'est pas la première fois dans ce type
10:09de cérémonie, il y a un passage obligé,
10:11en quelque sorte, d'y être.
10:12– Bien sûr, évidemment, mais on a quand même des gens
10:14que le pape ne considérait pas du tout
10:16et qui vont être là juste pour être dans la lumière
10:18et parce qu'il faut être là.
10:19et peut-être, en effet, qu'on va assister finalement
10:21à un sommet un peu indirect
10:23avec les grands dirigeants de ce monde.
10:25– Christophe Jacubizzi.
10:26– Il faut rappeler quand même que J.D. Vance,
10:28c'est un nouveau converti.
10:29Il s'est converti au catholicisme en 2019
10:31sur une ligne assez atypique de l'Église catholique,
10:35une ligne très illibérale,
10:38comme dirait Emmanuel Macron,
10:40une ligne aussi où, vraiment,
10:41c'est une vision du monde
10:43hantée par l'opposition entre le bien et le mal, etc.,
10:47et qui ne correspondait pas du tout
10:49à celle du pape François.
10:51Donc, effectivement, nouveau converti,
10:52souvent, vous savez,
10:53beaucoup plus véhément que les catholiques historiques.
10:57– Mais vous allez observer, j'imagine,
10:58cette cérémonie samedi.
11:00Qu'est-ce que vous allez regarder de très près,
11:03Bruno, par exemple ?
11:03– Le temps déjà passé par chacun
11:06sur le sol italien
11:07qui va nous en dire effectivement beaucoup,
11:10notamment le temps qui peut être éventuellement consacré
11:12à des discussions bilatérales,
11:15en dehors des obsèques du pape.
11:17Donc déjà ça, je pense que ça va être
11:19une dimension très intéressante
11:20de voir combien de temps
11:21le président américain va passer
11:23sur le sol italien.
11:26Il faudra aussi regarder, bien évidemment,
11:29d'éventuels apartés
11:30dans le contexte international
11:31dans lequel nous sommes.
11:33– France Info, 20h15,
11:35Le Fil Info avec Stéphane Milhomme.
11:36– À la veille d'une nouvelle réunion à Londres
11:40avec ses alliés
11:41pour chercher les pistes
11:42d'une trêve en Ukraine.
11:44Volodymyr Zelensky l'assure ce soir.
11:46Il se dit prêt à discuter
11:47directement avec Moscou.
11:49Après un cessez-le-feu,
11:51Zelensky aimerait aussi rencontrer Trump
11:52samedi à Rome
11:53après les obsèques du pape François.
11:56Les drapeaux tricolores
11:57seront mis en berne samedi en France
11:59devant les bâtiments publics.
12:00Jour des obsèques du souverain pontife,
12:03place Saint-Pierre à Rome.
12:04En attendant, l'Italie observe
12:06dès aujourd'hui et jusqu'au funérail
12:08cinq jours de deuil national.
12:10François Bayrou et ses deux ministres
12:12de l'Intérieur et de la Justice
12:14demain aux côtés des surveillants
12:15de la prison de Saint-Quentin Falavie en Isère.
12:19Ils entendent apporter leur soutien
12:20alors que le parquet national antiterroriste
12:22est saisi maintenant de plusieurs incidents
12:25depuis une semaine maintenant
12:27visant des prisons et des surveillants.
12:29L'auteur du jet de projectile
12:31qui a entraîné trois quarts d'heure de pause
12:33durant le match Lyon-Saint-Étienne
12:35sera jugé en octobre.
12:36Un incident dimanche dernier
12:37au stade Geoffroy Guichard.
12:39L'arbitre qui a été visé
12:40mais aussi les instances nationales du foot
12:42seront partis civils.
12:43En attendant, ce supporter stéphanois
12:45est placé sous contrôle judiciaire.
12:47Les informés
12:52Aurélie Herbemont
12:54Renaud Blanc
12:56Les informés avec Antoine Comte
12:58Christophe Jakubizine
12:59Adrien Brachet
13:00et Bruno Cotteres.
13:02Aurélie, on a parlé de ceux
13:03qui seraient présents
13:04notamment Donald Trump
13:05Vladimir Zelensky
13:06Emmanuel Macron
13:07il y en a un qui sera absent
13:08c'est Vladimir Poutine.
13:10Et oui, dès ce matin
13:11le Kremlin a fait savoir
13:12que le président russe
13:14lui ne ferait pas le déplacement
13:16à Rome samedi
13:17pour les obsèques du pape François.
13:19Il faut dire que Vladimir Poutine
13:20est sous le coup
13:20d'un mandat d'arrêt international
13:21depuis qu'il a lancé
13:23son offensive
13:24contre l'Ukraine
13:25il y a un peu plus de trois ans.
13:27Donc Vladimir Poutine
13:28n'ira pas à Rome
13:30rendre hommage au pape François.
13:31Il lui a rendu hommage
13:31hier après son décès.
13:33Et c'est vrai qu'Adrien le soulignait
13:34Volodymyr Zelensky sera là
13:36et pourtant c'est vrai
13:37que le pape François
13:37a eu une position
13:39pas forcément toujours très claire
13:40sur la guerre en Ukraine
13:42puisque c'est en mars 2024
13:44au bout de deux ans de guerre
13:45qu'il avait dit à destination de Kiev
13:46qu'il fallait avoir le courage
13:48de hisser le drapeau blanc
13:49ce qui avait été très mal reçu
13:50par les Ukrainiens
13:51puisque le pape François
13:52pacifiste évidemment
13:53mettait un peu sur le même plan
13:55les agressés
13:57et les agresseurs
13:58et n'a jamais
13:58vraiment
13:59certes il a prié
14:01pour la paix en Ukraine
14:02mais n'a jamais
14:02frontalement
14:03mis en cause
14:04le rôle de Vladimir Poutine
14:06dans cette guerre
14:07lancée contre l'Ukraine.
14:08Justement le fait
14:08qu'il va rencontrer
14:09en tout cas
14:10il demande à rencontrer
14:11Donald Trump
14:12c'est un atout
14:13Poutine n'est pas là
14:14il sera à Moscou
14:15il est bloqué
14:15de toute façon
14:16il ne peut pas y aller
14:16est-ce que finalement
14:17Zelensky peut marquer
14:19quelques points
14:20auprès de Donald Trump
14:21pendant ses funérailles
14:23Christophe ?
14:24Il a besoin
14:25Volodymyr Zelensky
14:26de renouer
14:27avec Donald Trump
14:29on sait à quel point
14:30cette scène d'humiliation
14:31dans le bureau
14:32val a marqué les esprits
14:33on se souvient
14:34que Donald Trump
14:35avait suspendu
14:36pendant trois jours
14:36l'aide du renseignement
14:38américain
14:38pour l'armée ukrainienne
14:40et on sait
14:41qu'à un moment donné
14:42il avait menacé
14:42de suspendre l'aide
14:43finalement elle a été
14:44réintroduite
14:44mais tout ça
14:45est très fragile
14:46et il a dit ce week-end
14:47qu'en tout cas
14:48le souhaiter d'état
14:51a dit qu'à la fin
14:52de la semaine
14:53si on n'arrivait pas
14:53à avancer
14:56sur la situation
14:56de la guerre
14:57en Ukraine
14:58Donald Trump
14:59était prêt à lâcher
15:00l'affaire
15:00et qu'en fait
15:01il avait dit d'abord
15:0224 heures
15:02puis après 100 jours
15:04on arrive au bout
15:05des 100 jours
15:05on sent que
15:07Donald Trump
15:08a envie de lâcher
15:09l'affaire
15:09parce que d'abord
15:09ça ne lui rapportera rien
15:10il n'y arrive pas
15:12et que donc
15:12le risque
15:14pour les ukrainiens
15:15c'est effectivement
15:15le retrait
15:16plus ou moins
15:17total des américains
15:19donc il a vraiment
15:20besoin
15:20de revoir
15:21Donald Trump
15:22à l'occasion
15:23des obsèques
15:24du pape François
15:25samedi
15:25Antoine Comte
15:27il y a un risque
15:27il y a un risque aussi
15:28que Donald Trump
15:28refuse de rencontrer
15:29Volodymyr Zelensky
15:30ce qui est possible aussi
15:31pour l'instant
15:33ça n'avance pas
15:33Vladimir Poutine
15:34n'étant pas là
15:35quel est l'intérêt
15:36aujourd'hui pour Trump
15:37de le rencontrer
15:37et il y a aussi
15:38un autre risque
15:38c'est pour Emmanuel Macron
15:39on n'y pense pas
15:40ce soir
15:41mais ils seront en Italie
15:43il a rencontré
15:44Georgia Meloni
15:45il y a très peu de temps
15:46et qui va être
15:47entre Emmanuel Macron
15:49et Georgia Meloni
15:49la personne
15:50le chef d'état
15:51ou la chef d'état
15:52qui va réussir
15:53à rassembler
15:53peut-être Trump
15:54et Zelensky
15:55à nouveau
15:55il faut se souvenir
15:56qu'Emmanuel Macron
15:57avait déjà joué
15:58les entremetteurs
15:58dans un contexte
16:00différent
16:00mais proche
16:01puisque c'était
16:01Notre-Dame de Paris
16:02puisque Emmanuel Macron
16:04avait réussi à monter
16:05ce rendez-vous
16:06qui était un très joli
16:07coup diplomatique
16:08sur le coup
16:08de faire venir
16:09Donald Trump
16:10et qu'il accepte
16:11de voir Volodymyr Zelensky
16:12à Paris
16:13c'était en décembre
16:15pour parler de l'Ukraine
16:17et sauf qu'au final
16:18le coup diplomatique
16:20était très fort
16:20sur le moment
16:21ça n'a pas forcément
16:22fait les affaires
16:23de l'Ukraine
16:23par la suite
16:24Adrien Braché
16:25oui en fait
16:26il faudra voir
16:26s'il y a des rendez-vous
16:27improvisés
16:28des bilatérales
16:28aussi
16:29ce sera extrêmement important
16:30voir quels peuvent être
16:32aussi les chefs d'État européens
16:33qui vont se rencontrer
16:34parce qu'on sait aussi
16:34que sur cette question
16:35que ce soit du rapport
16:37à la Russie
16:37ou du rapport
16:38à l'Amérique de Donald Trump
16:39tous les chefs d'État
16:39ne sont pas forcément alignés
16:41je pense à Georgia Meloni
16:42qui n'a pas exactement
16:43la même position
16:43qu'Emmanuel Macron
16:44par exemple
16:45ou que Keir Starmer
16:45donc il va y avoir aussi
16:47tous ces enjeux-là
16:49à regarder attentivement
16:50au-delà des belles images
16:51qu'il y aura
16:52sur les écrans de télévision
16:53il y aura aussi un fonds
16:54de guerre commerciale
16:55Donald Trump
16:56va aussi voir
16:56nombre de dirigeants européens
16:57avec aussi en toile de fond
16:59ces droits de douane
17:01alors qu'ils ont été
17:01réabaissés à 10%
17:02mais suspendus
17:04pour 3 mois
17:04la hausse de 25%
17:06je vous écoute
17:07on ne va pas beaucoup prier
17:07pour François
17:08on va surtout parler
17:09business et international
17:10en même temps
17:12voilà
17:13c'est un grand événement
17:15international
17:15les obsèques du pape
17:17et je ne doute pas
17:18que les chefs d'État
17:19européens
17:21vont sans doute
17:22en profiter
17:22de leur côté
17:23pour se voir
17:24la première ministre italienne
17:26évidemment
17:26le président français
17:28il y a le premier ministre britannique
17:30il y a le président allemand
17:31qui sera là
17:31je crois que le chancelier allemand
17:32le chancelier Scholz
17:33aussi sortant
17:34pour encore quelques semaines
17:35l'ancien chancelier allemand
17:36donc sans aucun doute
17:37du point de vue
17:38des puissances européennes
17:41elles vont
17:42elles sans doute
17:42évidemment
17:43discuter avec Zelensky
17:44Bruno Cotteres
17:45une question justement
17:46parce qu'on parlait
17:47d'Emmanuel Macron
17:48de la France
17:48des rapports
17:49qui ont été plutôt compliqués
17:50d'ailleurs avec le pape
17:51est-ce qu'il y a
17:52un vote catholique
17:53en France aujourd'hui ?
17:54Oui bien sûr
17:55depuis très longtemps
17:57au fond
17:58la religion
17:59la religion
18:00est un des principaux facteurs
18:02explicatifs du vote
18:03en France
18:04même si le poids
18:05de la religion
18:05décline dans le pays
18:07même si la société française
18:08comme toutes les sociétés
18:09occidentales et européennes
18:11se sécularise
18:12c'est à dire que
18:13l'importance de la religion
18:14comme institution
18:16dans la vie
18:17de la société
18:18est moins importante
18:19il n'en reste pas moins
18:20que le facteur religieux
18:21est un facteur
18:22qui compte beaucoup
18:23dans la détermination
18:24du vote
18:25c'est à travers
18:26tout un tas
18:26d'autres variables
18:28qui vont venir agir
18:29sur le vote
18:30mais évidemment
18:31ça reste un facteur
18:32très important
18:33les catholiques
18:33qui vont régulièrement
18:34à la messe
18:36globalement
18:36continuent de voter
18:37quand même pas mal
18:38au centre droit
18:38une dernière petite question
18:40sur ce pape
18:41justement le prochain pape
18:42s'il est français
18:43ça facilitera les choses
18:44avec l'Elysée
18:45ou pas du tout
18:46ou pas forcément
18:47sans doute
18:49mais on peut préjuger
18:50de rien dans ce domaine
18:50parce que si
18:51le pape était français
18:53il n'en reste pas moins
18:54qu'il est d'abord
18:55et avant tout le pape
18:56Antoine
18:56je pense que c'est une question
18:57que se posent que les français
18:58que nous sommes
18:59parce que bon
19:00il y a énormément de
19:02en fait ce qu'a fait aussi
19:03le pape François
19:03c'est qu'il a réorganisé
19:04et nommé des cardinaux
19:06qui viennent aussi
19:07beaucoup du sud
19:07comment dire
19:08on le nommait
19:09le pape du sud
19:10le pape des plus démunis
19:11le pape des pauvres
19:12et des migrants aussi
19:13parce qu'il a pris position
19:14on l'a dit
19:15sur les migrants
19:16et c'est vrai que aussi
19:18ce qui va être intéressant
19:18c'est qu'il y aura
19:19des chefs d'état
19:19qui viennent justement
19:20de ce qu'on appelle
19:21le sud global
19:21d'Amérique du sud
19:23d'Afrique
19:23d'Asie du sud-est
19:24et peut-être que ces gens-là
19:25ont aussi leur chance
19:26pour devenir peut-être
19:27futur pape
19:27Allez on va continuer
19:29de parler d'Emmanuel Macron
19:30mais pas sous le prisme
19:31du Vatican
19:32Emmanuel Macron
19:33qui Aurélie poursuit
19:34ça tournait dans l'océan Indien
19:35Oui après Mayotte hier
19:37où le chef de l'état
19:38a promis plus de
19:393 milliards d'euros d'aide
19:40et un projet de loi
19:41de reconstruction
19:42adopté avant l'été
19:43Emmanuel Macron
19:44est à la Réunion
19:45aujourd'hui la Réunion
19:46confrontée notamment
19:47à l'épidémie de Chikungunya
19:49qui a fait 7 morts
19:50depuis le début de l'année
19:51la Réunion a dû déclencher
19:53le plan blanc
19:54en clair
19:54déprogrammer des opérations
19:56et rappeler des personnels
19:57en congé
19:57pour faire face
19:58à l'afflux de patients
20:00à l'hôpital
20:00mais le chef de l'état
20:01assure que tout a été fait
20:03tout a été fait au mieux
20:04en matière de vaccination
20:05Nous avons tout de suite réagi
20:07la France est le
20:08premier pays au monde
20:09à avoir acheté autant
20:10de doses disponibles
20:11de ce tout nouveau vaccin
20:12et donc maintenant
20:13il est non seulement
20:15diffusé
20:16mais il est également
20:17pris en charge
20:17pour les personnes adultes
20:18avec une comorbidité
20:19ou pour les plus 65 ans
20:20qui sont les plus vulnérables
20:22maintenant il faut aussi
20:23avoir toutes les mesures
20:24de protection
20:25et de prévention
20:26Alors après la Réunion
20:28Emmanuel Macron
20:29prendra la direction
20:30de Madagascar
20:31en revanche
20:31le chef de l'état
20:32va écourter son périple
20:34dans l'océan indien
20:34il annule l'étape
20:36prévue à l'île Maurice
20:37vendredi
20:37histoire d'être revenu
20:38à temps pour les funérailles
20:39du pape
20:40Alors on parle beaucoup
20:40de la lenteur
20:41de la vaccination
20:42du côté de la Réunion
20:43est-ce que pour vous
20:44justement il y a eu retard
20:45à l'allumage
20:46est-ce que finalement
20:47l'état n'a pas bien géré
20:49cette épidémie ?
20:52Il y a un problème de défiance
20:53aussi vis-à-vis de la vaccination
20:55qui existe toujours
20:56ce qu'on appelait
20:57les anti-vax
20:58rappelez-vous
20:58à l'époque du Covid
20:59voilà on a un petit peu
21:00oublié
21:00mais ça existe toujours
21:02et puis il y a surtout
21:03un problème
21:03d'accès
21:05on va dire
21:05de gratuité
21:06de ce vaccin
21:06pour l'instant
21:07il est gratuit seulement
21:08pour les plus de 65 ans
21:09et les gens
21:11qui sont gravement malades
21:12et qui en ont besoin
21:14donc quand on regarde
21:15les chiffres
21:16à peu près
21:16un peu plus de 3 000
21:18presque 4 000
21:18vaccinés
21:19sur l'île
21:20ce qui est quand même
21:21vraiment pas grand chose
21:22sachant qu'il y a eu
21:23110 000 personnes
21:23infectées par le virus
21:24du chikungunya
21:25et 7 décès déjà
21:26depuis janvier
21:27donc voilà
21:27il y a un problème
21:28il y a peut-être
21:28un retard à l'allumage
21:29dont un nourrisson
21:30en effet aujourd'hui
21:31dont on a pris
21:32le décès aujourd'hui
21:33donc il y a sans doute
21:34un retard à l'allumage
21:35mais quand Emmanuel Macron
21:37se gargarise
21:38en disant
21:38on est le premier pays
21:40à avoir acheté
21:40le plus de vaccins
21:41contre le chikungunya
21:41ça ne suffit pas
21:42il faut que l'ensemble
21:43des âges
21:44en tout cas au niveau
21:45des âges
21:45de la population
21:46puisse y avoir accès
21:47Adrien Brachier
21:48oui ce qui est frappant
21:49aussi c'est qu'au cours
21:50de ce déplacement
21:51en fait Emmanuel Macron
21:52est confronté
21:52à différents fronts
21:54à des fronts très différents
21:54c'est à dire que
21:55on vient de parler
21:56de l'aspect sanitaire
21:57extrêmement préoccupant
21:59à la réunion
21:59avec la vaccination
22:01à Mayotte
22:02il y a cette question
22:02de la reconstruction
22:03qui est très compliquée
22:05parce qu'en plus
22:05le territoire accumule
22:07toute une série
22:07de difficultés
22:08et donc il y a une urgence
22:09presque quoi
22:10une urgence humanitaire
22:11en fait encore
22:11à Mayotte
22:12même plusieurs mois
22:13après Chido
22:14et il y a aussi
22:16un enjeu diplomatique
22:18et stratégique
22:19pour Emmanuel Macron
22:19puisqu'il va se rendre
22:20comme vous l'avez dit
22:21jeudi
22:21à un sommet à Madagascar
22:23sur l'océan indien
22:24et Emmanuel Macron
22:25a annoncé
22:26qu'il allait renforcer
22:27la présence militaire
22:28à la réunion
22:29et qu'il avait
22:30cette volonté
22:30d'affirmer
22:31la stratégie indo-pacifique
22:32de la France
22:34donc il y a
22:34ces différents fronts
22:35qui se mêlent
22:36dans la visite
22:37d'Emmanuel Macron
22:38Bruno Cotteres
22:39oui
22:39ce qui est vraiment intéressant
22:41c'est qu'il est
22:42confronté effectivement
22:43Emmanuel Macron
22:43dans cette visite
22:44il y a à la fois
22:45des dimensions
22:45entre guillemets
22:46endogènes
22:47c'est le chef de l'état
22:48il vient au fond
22:51à la fois
22:51impulser
22:53pour la reconstruction
22:54à Mayotte
22:55pour les problématiques
22:56terribles
22:57assez dramatiques
22:58de nombreuses outre-mer
22:59on vient de parler
23:00de la réunion
23:00donc ça c'est vraiment
23:01la dimension du chef de l'état
23:03qui vient montrer
23:05que ça lui tient à coeur
23:06qu'il suit le dossier
23:07qu'il dégage des moyens
23:08et qu'il le veut
23:09contrôler au fond
23:11un peu où on en est
23:12mais il y a aussi
23:13effectivement une dimension
23:14exogène
23:14très très très importante
23:16qui est liée
23:17à toutes ces dimensions
23:17géostratégiques
23:18et en particulier
23:20dans cette partie
23:21de l'océan indien
23:23avec des enjeux
23:24qui concernent
23:25la présence de la France
23:26des revendications
23:27de souveraineté
23:28sur un certain nombre
23:29d'îles françaises
23:30ou de territoires français
23:32les Comores
23:33par rapport à Mayotte
23:34ne reconnaissent toujours pas
23:34la souveraineté française
23:35sur Mayotte
23:36tout à fait
23:37Madagascar
23:37qui revendique
23:38de la souveraineté
23:39sur les îles Épars
23:40en particulier
23:42donc là
23:43il y a tout un tas
23:43il y a tout un tas
23:44d'enjeux
23:44de réaffirmation
23:45aussi par la France
23:46dans un moment
23:47géostratégique
23:48très important
23:49de sa dimension
23:50de souveraineté
23:51de souveraineté
23:52diplomatique
23:53et souveraineté militaire
23:54mais Christophe
23:55Jacobusine
23:56il y a effectivement
23:57cette question de Mayotte
23:58on va y revenir
23:59la réunion
24:00la nouvelle Calédonie
24:01la vie chère
24:02dans les Antilles
24:02on sent qu'il y a
24:03un mal-être
24:04aujourd'hui
24:05très profond
24:05finalement
24:06des territoires
24:07d'outre-mer français
24:08bien sûr
24:08parce qu'il y a
24:08un décalage
24:09de niveau de vie
24:10de travail
24:11dans les départements
24:12d'outre-mer
24:12et les territoires
24:13mais je reprends
24:14l'exemple du vaccin
24:15parce qu'il faut
24:16remettre un peu
24:17d'ordre
24:18dans tout ce qu'on a dit
24:18c'est-à-dire que
24:19quand même
24:19c'est un vaccin
24:19tout nouveau
24:20qui est produit
24:21par Valneva
24:21il coûte 250 euros
24:23la dose
24:23et il n'est pas
24:24remboursé par la
24:25sécurité sociale
24:25parce qu'il n'y a pas
24:25eu la demande
24:26d'homologation
24:27qui a été faite
24:27etc
24:28donc effectivement
24:29à un moment donné
24:29l'État avait dit
24:30on va le réserver
24:31aux populations fragiles
24:31de plus de 65 ans
24:32à ceux qui ont
24:33des comorbidités
24:34mais c'est vrai
24:35que tout ça
24:35ne se fait pas
24:36quand même
24:36en quelques jours
24:37voire même
24:37quelques semaines
24:38donc c'est facile
24:40de dire après
24:40il n'y a qu'à Faucon
24:41sauf que
24:41le vaccin
24:42il vient d'être découvert
24:42il vient d'être mis
24:43sur le marché
24:44il coûte 250 euros
24:45qui paye
24:46pour l'ensemble
24:47de la population
24:47ce vaccin
24:48il y a aussi
24:49à chaque fois
24:49les arbitrages
24:50entre les coûts
24:51et les bénéfices
24:52et en plus
24:52on l'a dit
24:53il y a aussi
24:54cette petite musique
24:55des anti-vax
24:57qui continue
24:57et vous savez
24:58que c'est un problème
24:59puisque ça concerne
25:00tous les vaccins
25:00il y a plein de gens
25:01qui ne font plus vacciner
25:02par leurs enfants
25:03aujourd'hui
25:03parce qu'ils sont convaincus
25:04qu'on met des caméras
25:06dans les vaccins
25:06donc il y a aussi
25:08cet état d'esprit
25:09de la population
25:10qu'il faut prendre en compte
25:11c'est vrai qu'il peut y avoir
25:12ce sentiment
25:13de deux poids deux mesures
25:14à l'époque du Covid
25:15le vaccin a été accessible
25:17pour tout le monde
25:18gratuitement
25:18et là
25:19c'est un problème
25:20mais il est toujours
25:21le vaccin
25:21il n'y a qu'une société
25:23dans le monde
25:23qui a mis beaucoup d'argent
25:25sur ce vaccin
25:26c'est Val Neva
25:26et qui l'a mis
25:27sur le marché
25:28ça concerne juste
25:28un territoire ultramarin
25:30et là
25:30bon alors aussi
25:31on a des gros problèmes
25:32budgétaires
25:33en France
25:34250 euros la dose
25:35c'est cher
25:35250 euros la dose
25:36c'est effectivement
25:36extrêmement cher
25:37mais c'est vrai
25:38que ça peut donner
25:39le sentiment
25:39d'un deux poids deux mesures
25:40selon que ça concerne
25:41la France métropolitaine
25:42ou que c'est très ciblé
25:43sur un territoire ultramarin
25:44Antoine Comte
25:45c'est vrai que Renaud
25:46vous parliez du mal-être
25:47des Outre-mer
25:47finalement
25:48des Antilles
25:48la vie chère
25:49et les problèmes
25:51qu'on vient de citer
25:51pour la Réunion
25:52et Mayotte
25:53ou la Nouvelle-Calédonie
25:53ça permet politiquement
25:55aussi au Rassemblement National
25:57de prospérer
25:58toutes ces questions
25:59quand on regarde
26:00ce qui s'est passé
26:00après la dissolution
26:02dernière législative anticipée
26:04pour la première fois
26:05de son histoire
26:05Mayotte a eu
26:06une députée RN
26:07et la Réunion
26:08premier député ultramarin
26:09Rassemblement National
26:10et la Réunion également
26:11donc ils ont deux députés RN
26:12si en gros
26:13le gouvernement
26:13ne réussit pas
26:14sur les Antilles
26:15sur les Outre-mer
26:16enfin sur
26:16ces territoires français
26:18d'Outre-mer
26:19il y a un vrai risque
26:20d'avoir
26:21enfin en tout cas
26:22d'être battu dans les urnes
26:23aux prochaines élections
26:23sur ces territoires-là
26:24Bruno Cotteres
26:25je pense que ça serait bien
26:26d'ailleurs que le chef de l'État
26:27et peut-être le gouvernement
26:28en tout cas le chef de l'État
26:29en profite
26:30pour bien réexpliquer au pays
26:32quels sont les enjeux
26:34au fond
26:34à travers
26:34toutes ces multiples îles
26:36et îlots
26:36on ne le sait pas
26:37mais la France
26:37elle possède
26:38le deuxième espace maritime au monde
26:39il y a pratiquement un tiers
26:41de notre espace maritime
26:42qui est dans cette région
26:43du monde
26:44donc les enjeux pour la France
26:45sont absolument considérables
26:47mais personne n'en parle jamais
26:48et je trouve que ça serait bien
26:50qu'à l'occasion
26:51d'un déplacement
26:52le chef de l'État
26:53en profite
26:53pour avoir une communication
26:54assez pédagogique
26:55vis-à-vis du pays
26:57sur ces enjeux
26:58On va rester dans l'océan indien
27:00mais France Info
27:01il est 20h30
27:02L'actualité avec Marine Klet
27:10Une délégation française
27:12fournie pour se rendre
27:13aux obsèques du pape François
27:14samedi matin à Rome
27:16Emmanuel Macron
27:16le chef de l'État
27:17mais aussi Bruno Retailleau
27:19le ministre de l'Intérieur
27:20et des cultes
27:21et celui des affaires étrangères
27:22Jean-Noël Barrault
27:23en tout des dizaines
27:24de dirigeants sont attendus
27:26tout comme des milliers
27:27de fidèles qui se massent
27:28déjà autour de la basilique
27:30Saint-Pierre
27:30La dépouille du pape
27:32décédée hier
27:32il sera exposée
27:33à partir de demain matin
27:35Trois hommes
27:36toujours en garde à vue
27:37en Isère
27:37ils ont été interpellés
27:38la nuit dernière
27:39alors qu'ils transportaient
27:40des géricanes d'essence
27:41à proximité
27:42d'un centre pénitentiaire
27:43Des agents ont également
27:45été pris à partie
27:46dans le Calvados
27:46et dans le Val-de-Marne
27:48des Tags
27:48enfin à Nantes
27:49et dans l'Oise
27:50Le Premier ministre
27:51François Bayrou
27:52a annoncé aujourd'hui
27:53se rendre demain
27:54à la prison
27:55Saint-Quentin-Falavier
27:56c'est près de Grenoble
27:57Les parents
27:58toujours recherchés
27:59à Nantes
27:59après la découverte
28:00d'un nouveau-né
28:01dans les toilettes publiques
28:02hier
28:02il a été pris en charge
28:04une enquête
28:04pour tentative d'homicide
28:06est ouverte
28:06La Charente
28:08mise sous tutelle
28:09du préfet
28:09c'est une décision rare
28:11pour un département
28:11de cette taille
28:12350 000 habitants
28:13le budget pour 2025
28:15a été une nouvelle fois
28:16rejeté aujourd'hui
28:18pour la troisième fois
28:19et malgré un sursis
28:20la Chambre régionale
28:21des Comptes
28:22a désormais un mois
28:23pour élaborer
28:24un nouveau texte
28:25enfin Hermès
28:26va créer
28:27260 emplois
28:28à Colombel
28:29c'est en Normandie
28:29annonce aujourd'hui
28:31de l'ouverture
28:31d'un atelier
28:32ce sera pour
28:322028
28:33le groupe français
28:35confirme sa forme
28:36il est devenu
28:36la semaine dernière
28:37la plus importante
28:38capitalisation boursière
28:39du CAC 40
28:40France Info
28:4320h 21h
28:45Les informés
28:46Aurélie Herbemont
28:47Renaud Blanc
28:48Les informés
28:49seconde partie
28:50avec toujours
28:50dans le studio
28:51de France Info
28:52Antoine Comte
28:53journaliste politique
28:54à France Télévisions
28:54Christophe Jacubizine
28:55directeur de la réduction
28:57des échos
28:58Adrien Brachet
28:59journaliste politique
29:00au point
29:01et Bruno Cotteres
29:02politologue
29:02chercheur CNRS
29:03OC Vipof
29:04le centre de recherche
29:05de la vie politique
29:06enseignant
29:07à Sciences Po
29:08je voudrais qu'on revienne
29:09un tout petit peu
29:09sur Mayotte
29:11le chef de l'état
29:12a dit qu'il venait
29:13pour donner
29:13un coup d'accélérateur
29:15ça veut dire quoi
29:16très concrètement
29:16que l'intendance
29:17ne suit pas
29:18depuis décembre dernier
29:20puisque nous sommes
29:204 mois
29:21après le passage
29:22de Chido
29:23Christophe
29:23ça ne suit jamais
29:24assez vite
29:24c'est vrai
29:25on parle de 3,5 milliards
29:26d'euros de dégâts
29:27donc 3,5 milliards
29:30d'euros d'aides
29:30pour les 6 prochaines années
29:31même de dégâts au départ
29:32l'évaluation des dégâts
29:33c'est 3,5 milliards
29:34effectivement on parle
29:34de 3,2 ou 3,5 milliards
29:36donc ça correspond en fait
29:37la somme
29:37aux dégâts
29:39qui ont été constatés
29:40mais c'est vrai
29:40que ça implique beaucoup
29:42vous avez vu
29:43ce n'est pas des aides publiques
29:44uniquement
29:44c'est aussi l'appel
29:45à des contributeurs privés
29:47c'est aussi l'appel
29:48à des fonds européens
29:49comme souvent
29:50on fait un package
29:51et on regroupe
29:52plein d'aides
29:53qui existent déjà
29:53pour grossir le chiffre
29:55n'empêche que c'est quand même
29:56une somme considérable
29:57il faut voir comment
29:57ça sera utilisé
29:58effectivement
29:58pour des projets de développement
29:59on l'espère
30:00des projets de développement durable
30:01économiques aussi
30:03qui permettent
30:03au territoire
30:05de se développer
30:06et ensuite
30:06de développer
30:07ses propres ressources
30:08donc c'est très important
30:09il faut en profiter
30:10c'est une chance
30:10pour Mayotte
30:11si je puis m'exprimer ainsi
30:12parce que c'est beaucoup d'argent
30:13qui doivent permettre
30:14de restructurer ce territoire
30:16et de lui donner un avenir
30:17donc il faudra
30:18on ne peut que se réjouir
30:20de ce montant
30:20après il est sur une très longue période
30:22comme vous le rappeliez
30:22et donc il faut être vigilant
30:24sur la manière
30:24dont il sera mis en place
30:25mais il faut espérer
30:26que cet argent
30:27il soit utile
30:28et efficace
30:29et surtout
30:30il y a ce projet de loi
30:31de la reconstruction
30:32qui sera votée
30:33d'ici l'été
30:34puisque vous le disiez
30:35finalement
30:35l'argent c'est le nerf
30:36de la guerre
30:37est-ce qu'il y aura
30:38question à vous quatre
30:39une majorité pour cela ?
30:41ça c'est toujours la grande question
30:42quand même
30:42avec cette assemblée
30:43qui est très
30:44adrien
30:46très parcellaire
30:47c'est toujours très compliqué
30:48parce que chacun
30:49a un peu ses thèmes
30:51de prédilection
30:52sur la question
30:53de Mayotte
30:54c'est-à-dire que
30:55la gauche insiste plus
30:56sur l'aspect social
30:58sur l'aspect du logement
31:00là où la droite
31:01on l'a vu
31:02notamment au cours
31:03de la niche parlementaire
31:04de LR
31:04parle beaucoup plus
31:05de la question
31:06de l'immigration
31:07et du droit du sol
31:08donc il va y avoir
31:09c'est certain
31:09des désaccords
31:10lorsqu'il a travaillé
31:12sur ce texte
31:13Manuel Valls
31:13lui voulait
31:14puisqu'il est donc
31:15le ministre de l'Outre-mer
31:16voulait vraiment
31:17pouvoir dire
31:18il y a les deux dimensions
31:20dans le texte
31:20il y a une dimension
31:21sécuritaire
31:22une dimension de lutte
31:22contre l'immigration illégale
31:23mais il y a aussi
31:24une dimension de reconstruction
31:26socio-économique
31:27la question voilà
31:28c'est comment concrètement
31:30le parlement va répondre
31:31à ça
31:32est-ce qu'il va y avoir
31:32des amendements
31:33est-ce que
31:33comment va se dérouler
31:35la discussion
31:35en tout cas
31:36il y a une telle urgence
31:37à Mayotte
31:38et une telle situation
31:39complexe
31:40à plein de facteurs
31:41que c'est un sujet
31:42sur lequel
31:42il est absolument nécessaire
31:44que l'Assemblée nationale
31:45parvienne
31:46à un compromis
31:47là
31:47les politiques
31:48sont devant
31:49leurs responsabilités
31:50et chaque camp
31:51va devoir avancer
31:52Bruno Cotteres
31:53le plan s'appelle
31:54refondation
31:55c'est à la fois
31:56un mot très macronien
31:57qui était attendu
31:59depuis longtemps
32:00ce plan
32:01il faut rappeler
32:02que dans ce plan
32:03le chef de l'Etat
32:04dit qu'il y aura
32:04des clauses revoyures
32:06et qu'il y aura aussi
32:07un suivi
32:07pour voir
32:08où on en est
32:09par étapes
32:09etc
32:10je pense que
32:11tant au niveau
32:11de la discussion
32:12du parlement
32:13que la perception
32:14par l'opinion
32:15ça va être quand même
32:15très important
32:16effectivement
32:17c'est une somme
32:18très importante
32:18qui correspond
32:19à la catastrophe
32:20qui est arrivée
32:21à Mayotte
32:22où tout est à
32:23reconstruire
32:24mais l'idée étant
32:26de ne pas
32:26reconstruire à l'identique
32:28et effectivement
32:29d'avoir un projet
32:29et donc ça
32:30ça va être très très
32:31très important
32:32que ce projet
32:33soit suivi
32:34et de voir
32:35quelles sont
32:35ces clauses revoyures
32:36qu'est-ce que le chef
32:37de l'Etat
32:37en tête
32:37quand il dit ça
32:38et puis ce qui va être
32:39important quand même
32:40de souligner
32:41c'est que c'est compliqué
32:43pour des élus
32:43aujourd'hui
32:44de dire
32:44on va voter contre
32:45un projet de loi
32:46de reconstruction
32:47de Mayotte
32:47et peut-être
32:48que le fait
32:48qu'il y ait eu
32:49cette fameuse niche à l'air
32:50qui s'était concentrée
32:51sur une limitation
32:53du droit du sol
32:54à Mayotte
32:54peut-être a enlevé
32:55une épine du pied
32:56du gouvernement
32:57sur ce projet de loi
32:58qui a enlevé
32:59le gros sujet irritant
33:00puisque la gauche
33:01évidemment était vent debout
33:02contre ce coup de canif
33:04dans le contrat
33:05du droit du sol
33:06donc peut-être
33:07que ça va permettre
33:08d'alléger la pression
33:09sur ce texte
33:09qui sera
33:10mais qui aura aussi
33:11des mesures
33:11contre l'immigration illégale
33:13contre l'insécurité
33:14et pour favoriser
33:15l'économie locale
33:16peut-être que cette initiative
33:17des LR
33:18aura un peu
33:19aidé le gouvernement
33:21à enlever
33:21le gros sujet
33:22qui fâche
33:23pour trouver une majorité
33:24d'ici l'été
33:25espère le président
33:26un dernier mot
33:27sur ce sujet
33:27je crois que la classe politique
33:29aujourd'hui
33:29ne peut pas se permettre
33:31de se diviser
33:31sur ce sujet
33:32franchement
33:32elle est très critiquée
33:34aujourd'hui
33:35alors je sais
33:35qu'évidemment
33:36personne ne pense
33:37vraiment pareil
33:37au sein de cette
33:38assemblée aujourd'hui
33:39mais quand même
33:39là c'est trop important
33:41pour les Mahouraïs
33:42donc voilà
33:42on espère
33:43en tout cas
33:44nous journalistes politiques
33:45observateurs de la vie politique
33:46quand même
33:47ils arriveront
33:48à trouver un accord
33:49sur ce texte
33:50il y a quand même
33:51moi une mesure
33:52je trouve
33:52qui peut faire l'unanimité
33:54on en parle peu
33:55mais c'est quand même
33:56la création d'une zone franche
33:57dans l'archipel
33:57avec 100%
33:58d'abattement fiscal
34:00pour la plupart
34:01des secteurs de l'île
34:02donc je veux dire
34:02ça c'est quand même
34:03quelque chose
34:04de plutôt populaire
34:05qui pourrait fonctionner
34:05donc voilà
34:06c'est vrai que le côté
34:07lutte contre l'immigration
34:08clandestine irrégulière
34:10ça serait plutôt
34:11on va dire
34:13un marqueur de droite
34:14et le côté plus
34:14social
34:16sociétal
34:16dont a parlé aussi
34:17Emmanuel Macron
34:18plutôt un marqueur de gauche
34:18mais peut-être que tout le monde
34:19va arriver enfin
34:20de se mettre autour d'une table
34:21en tout cas c'est mon souhait
34:22Christophe Jacubizine
34:23il faudra attention
34:23quand même s'il y a deux textes
34:24il y aura une loi organique
34:25avec des changements
34:27institutionnels importants
34:28notamment la transformation
34:29de Mayotte en département région
34:30avec beaucoup de
34:31nouveaux pouvoirs de solonie
34:32et puis il y aura un texte
34:33où il y aura tous ces volets
34:34dont vous parliez
34:35et attention même sur cela
34:36le diable est dans les détails
34:37quand vous parlez
34:37de zone franche à 100%
34:39pas sûr que ça plaise
34:40à une certaine gauche
34:41que de laisser les entreprises
34:42développer leur activité
34:43sans payer aucun impôt
34:44pas sûr que ça plaise
34:45et puis effectivement
34:47il y aura la part
34:49de fonds publics
34:50et de fonds privés
34:50dans cette reconstruction
34:52donc il y aura beaucoup
34:53d'amendements sur ces deux textes
34:54Après l'océan indien
34:56nous allons passer
34:57au scandale
34:57des violences physiques
34:58et sexuelles commises
34:59à Notre-Dame de Bétharam
35:00le gouvernement
35:01veut mieux détecter
35:03les problèmes Aurélie
35:04Oui c'est une information
35:05France Info Radio
35:07de Noémie Bonin
35:08notre spécialiste éducation
35:09le ministère de l'éducation
35:11veut mettre en place
35:12un questionnaire
35:13à destination des élèves
35:14qui reviennent
35:15de voyage scolaire
35:16ou dorment en internat
35:17ce projet de questionnaire
35:19prévoit des questions du type
35:20as-tu eu peur
35:21pendant le voyage
35:21est-ce que quelqu'un
35:22t'a fait du mal
35:23est-ce que quelqu'un
35:24a voulu toucher
35:25des parties de ton corps
35:26sans que tu sois d'accord
35:27y a-t-il eu des violences
35:28ce questionnaire doit être
35:29finalisé à la fin du mois
35:31après des discussions
35:32entre le ministère
35:33de l'éducation
35:34et les organisations syndicales
35:36ensuite
35:36il sera testé
35:37dans plusieurs établissements
35:38scolaires
35:39avant
35:39une généralisation
35:41du questionnaire
35:42à la prochaine rentrée scolaire
35:43en septembre
35:44Alors question
35:44est-ce que c'est une bonne
35:45initiative du ministère
35:47ou c'est l'exemple même
35:48de la fausse bonne idée
35:48Bruno Cotteres ?
35:49Dans l'absolu
35:50bien sûr que c'est
35:50une très bonne idée
35:51puisqu'un des volets
35:53très importants
35:54de la lutte
35:54contre toutes les violences
35:55qu'il s'agisse
35:56des violences
35:57contre les enfants
35:58ou contre les femmes
35:59un principe de base
36:01c'est d'arriver
36:02à faire émerger
36:03la parole
36:04si on veut prévenir
36:06donc ça peut contribuer
36:07pour vous
36:07à libérer la parole
36:08si on veut prévenir
36:09il faut bien
36:09qu'il y ait cette dimension
36:10de base
36:10donc l'idée
36:11est très bien
36:12par contre
36:13la réalisation
36:14il faut voir
36:15le sociologue
36:16de l'opinion que je suis
36:17dès qu'il entend
36:18le mot enquête
36:19et questionnaire
36:19il a plein de
36:21plein de petits témoins
36:24qui s'allument
36:24sur la rigueur méthodologique
36:26qu'il faut avoir
36:27est-ce que c'est
36:29tout le monde
36:30qui reçoit ce questionnaire
36:31est-ce que ce sont
36:32des échantillons
36:33comment la donnée
36:34est collectée
36:35voilà je ne doute pas
36:36que du côté du gouvernement
36:37de l'État
36:38c'est entre des mains
36:39extrêmement sérieuse
36:40je n'ai aucun doute
36:41là-dessus
36:41bien évidemment
36:42le sujet est tellement grave
36:43mais voilà il faudra
36:44voir de très près
36:46parce qu'on a déjà
36:46connu par le passé
36:47des consultations
36:49qui avaient été faites
36:50sur des enjeux
36:51très importants
36:52je pense à une consultation
36:53faite il y a très longtemps
36:53sur les problèmes
36:54de la jeunesse
36:56et de l'emploi
36:56et qu'il n'y avait pas
36:57toute la rigueur méthodologique
36:58voilà donc cette question
36:59est quand même importante
37:00si on veut
37:00que ça puisse constituer
37:02un pool de données
37:03voilà
37:04qui soit fiable
37:05sur lesquelles vraiment
37:06à la fois de l'action publique
37:08puisse être conçue
37:09et engagée
37:10et qui est un point
37:11de référence
37:12pour les familles
37:12pour les enseignants
37:13et les élèves
37:14Antoine Comte
37:15moi ça me fait penser
37:16un peu à ce qu'avait lancé
37:17Gabriel Attal
37:18sur le harcèlement scolaire
37:19quand il était
37:19ministre d'éducation nationale
37:20il y avait aussi
37:21cette histoire de questionnaires
37:23ce qui est en effet
37:23une bonne chose je pense
37:24le problème c'est qu'on n'a pas
37:25aujourd'hui le bilan
37:26de ce qui a été fait là-dessus
37:27alors j'espère qu'on l'aura
37:28il n'est pas resté très longtemps
37:29au ministère d'éducation nationale
37:31mais j'imagine que ces questionnaires
37:32existent toujours
37:33et qu'on aura sans doute
37:34des remontées
37:34pour voir si c'est positif ou pas
37:35et si en effet
37:36des écoliers
37:37des élèves se sont exprimés
37:38ou pas
37:39c'est quand même ça
37:39vous le disiez très bien
37:40le but c'est de libérer
37:42la parole
37:43après ça n'enlève en rien
37:45les ennuis
37:46désolé de le dire comme ça
37:47mais de François Bayrou
37:47dans l'affaire Bétarame
37:48qui sera auditionné
37:49le 14 mai
37:50devant la commission
37:51d'enquête parlementaire
37:52et qui est quand même
37:53accablé
37:54c'était notre prochaine question
37:55figurez Antoine
37:56c'est magnifique
37:57je fais votre transition
37:58c'est un métier
37:59mais qui est quand même
38:02enfin il y a eu des témoignages
38:03quand même assez accablants
38:05lors de la précédente
38:06les précédentes auditions
38:07du juge d'instruction
38:09le juge Miranda
38:10qui était donc
38:10l'enquêteur de cette époque
38:12et du gendarme aussi
38:13qui a été éditionné
38:14par les parlementaires
38:16et j'ajoute qu'il y a
38:17un livre là qui sort
38:18qui s'appelle
38:18jeudi
38:19voilà jeudi
38:20qui s'appelle
38:20le silence de Bétarame
38:21dans lequel la fille
38:22de François Bayrou
38:24s'exprime
38:24alors elle ne la câble pas
38:25du tout son père
38:26elle dit qu'elle a voulu
38:27le protéger
38:27et qu'elle ne s'est pas exprimée
38:30sur les faits de violence
38:31qu'elle avait connus
38:32en tout cas qu'elle n'en avait pas
38:33informé son père
38:34François Bayrou
38:35néanmoins voilà
38:35cette affaire est là
38:37et ce n'est pas
38:37désolé de le caricaturer comme ça
38:39mais en lançant des questionnaires
38:41que ça va éteindre cette affaire
38:42André Inbrachier
38:43Oui c'est-à-dire qu'il faut
38:44un travail beaucoup plus profond
38:45aussi pour lutter
38:46contre cette question
38:47des violences à l'école
38:47qu'elle soit ou non sexuelle
38:48c'est-à-dire qu'il y a la question
38:49en effet de la remontée des faits
38:51il y a la question
38:51de la formation des personnels
38:53parce que souvent un enfant
38:54lorsqu'il est victime
38:55de ces violences-là
38:55ne va pas nécessairement
38:57tout de suite poser les mots
38:58donc il faut des professionnels
38:59qui arrivent à repérer
39:00les situations de danger
39:02et puis il y a la question
39:03aussi extrêmement sensible
39:04du contrôle des établissements scolaires
39:06qu'ils soient publics ou privés
39:09et ça c'est vrai
39:09que c'est quelque chose
39:10sur lequel l'État a pêché
39:11pendant très longtemps
39:12notamment le contrôle
39:13des établissements privés
39:14sous contrat
39:16c'est la co-rapporteure
39:18de la commission d'enquête
39:18qui enquête en ce moment
39:20qui dit
39:21Violette Spielboud
39:21donc une députée Renaissance
39:23qui dit qu'il y a eu
39:23une défaillance globale
39:25du contrôle de l'État
39:26sur les établissements
39:27et je trouve qu'il y a aussi
39:28une forme d'hypocrisie
39:30de la part des politiques
39:31aujourd'hui
39:31de dire on va agir
39:33sur cette question-là
39:34parce qu'en effet
39:35il y a cette affaire
39:36qui remonte dans l'actualité
39:37mais en fait le tabou
39:38il existait depuis des années
39:39tout le monde savait très bien
39:40qu'il y avait un manque
39:40de contrôle
39:41de ces établissements scolaires
39:42les gouvernements
39:43sous Emmanuel Macron précédent
39:45le savaient très bien
39:46et c'est toujours terrible
39:47qu'il faille attendre
39:48des révélations
39:49pour que
39:51ce tabou
39:53se verrouille
39:54saut réellement
39:54C'est une séance de rattrapage
39:56en quelque sorte
39:56pour vous
39:57de la part du gouvernement ?
39:57Oui je pense qu'il y a eu
39:58une séance de rattrapage
39:59j'ai suivi les questions
39:59d'éducation
40:00dans une autre vie
40:01sous les gouvernements
40:02sous Emmanuel Macron
40:03et c'est vrai
40:04que c'est un sujet
40:05le contrôle des établissements
40:06privés sous contrat
40:07notamment
40:08mais aussi le contrôle
40:09des établissements publics
40:10sur lesquels
40:11le gouvernement
40:12jusque-là
40:12comme les précédents gouvernements
40:16ne s'étaient pas
40:16suffisamment mobilisés
40:18On parlait de François Bayrou
40:19on parlait de l'affaire
40:19Bétarame
40:20vous pensez Bruno Cotteres
40:21qu'effectivement
40:22il peut jouer sa place
40:23à Matignon
40:24puisqu'il sera auditionné
40:25par la commission d'enquête
40:26à la mi-mai
40:27De toute façon
40:29la position de François Bayrou
40:30est fragile
40:31il n'a pas de majorité
40:33il a une popularité
40:35qui est quand même
40:36très très faible
40:37aujourd'hui
40:37les enquêtes de Pillon
40:38lui donnent autour
40:39de 20% de popularité
40:41ce qui est quand même
40:41très très bas
40:42une des plus basses cotes
40:43de popularité
40:44des premiers ministres
40:45de la 5ème République
40:46donc il est de toute façon
40:47déjà dans une situation
40:48un peu fragile
40:50il a du mal
40:50à bien incarner
40:52auprès de l'opinion
40:53vers où veut-il aller
40:54Emmanuel Macron
40:56a repris
40:56pas mal
40:58on va dire aujourd'hui
40:59le contrôle de l'exécutif
41:00avec les dimensions internationales
41:02donc de toute façon
41:03François Bayrou
41:03n'est pas dans une position
41:04extrêmement solide
41:06extrêmement forte
41:06aujourd'hui
41:07évidemment si
41:08si une enquête
41:09montrait que sa responsabilité
41:11de près ou de loin
41:12était engagée
41:13ça serait très mauvais pour lui
41:14Attention danger
41:15Christophe
41:16Jacques-Ubizine
41:16pour le Premier ministre
41:17Oui mais c'est vrai
41:18que bien au-delà
41:19de cette affaire Bétarame
41:20juste un mot
41:21sur le questionnaire
41:22il est formidable
41:22vous le donniez
41:23le verbatim du questionnaire
41:25tout ce qui peut libérer
41:26la parole
41:26que ce soit dans l'établissement scolaire
41:28ou dans le milieu familial
41:29est essentiel
41:30et il était temps
41:31donc moi
41:32j'applaudis au demain
41:33sans aucune réserve
41:34sur ce questionnaire
41:34par rapport à la situation
41:36de François Bayrou
41:36bien évidemment
41:37qu'elle est fragile
41:38il y avait des rumeurs
41:39aujourd'hui
41:39sur une possible
41:40dissolution
41:41à l'automne
41:42de toute façon
41:43objectivement
41:44on verra s'il passe
41:46l'été
41:47en tout cas
41:48en tout cas
41:49à l'automne
41:50ça va être très compliqué
41:50de faire adopter un budget
41:51on va en parler peut-être
41:52tout à l'heure
41:52mais l'idée aussi
41:54de supprimer l'avantage fiscal
41:55des retraités
41:56c'est explosif
41:57et donc
41:58il y a beaucoup de choses
41:59qui font que sa situation
42:00est très précaire
42:01et c'est vrai que certains
42:02de ses amis
42:02se disent
42:03bon l'objectif
42:04là c'est quand même
42:04de passer
42:06le 30 juin
42:0730 juin
42:08on va commencer
42:08à rentrer
42:08dans une zone
42:09compliquée
42:10bon il y aura peut-être
42:11des suites
42:11de l'affaire Bétarame
42:12on arrivera à la fin
42:13du conclave
42:13sur les retraites
42:14et puis Emmanuel Macron
42:16retrouvera
42:17début juillet
42:18son pouvoir de dissolution
42:19donc c'est vrai
42:20que pour des censeurs potentiels
42:21la zone rouge
42:23va peut-être s'ouvrir
42:24France Info
42:2420h45
42:25le fil info
42:26Stéphane Milon
42:27il y aura une messe
42:30pour le repos de l'âme
42:31du pape François
42:32vendredi 18h
42:34à Notre-Dame de Paris
42:35autant dire
42:35la veille de ses funérailles
42:37au Vatican
42:37elle sera présidée
42:38par la chevêque de Paris
42:39Laurent Ulrich
42:41deux nombreux dirigeants
42:42du monde entier
42:43ont confirmé leur présence
42:44samedi
42:45place Saint-Pierre
42:46à Rome
42:47à commencer par Emmanuel Macron
42:48Donald Trump
42:49ou encore
42:49Volodymyr Zelensky
42:51pour tenter toujours
42:52de mettre fin au conflit
42:53à Gaza
42:54une délégation du Hamas
42:55est au Caire
42:56pour discuter de nouvelles idées
42:58pour une trêve
42:58le mouvement islamiste palestinien
43:00rejetait il y a quelques jours
43:01la proposition d'Israël
43:03d'un cessez-le-feu temporaire
43:04en échange d'otages
43:06les deux Charentes
43:07la Gironde
43:08et la Dordogne
43:09restent ce soir
43:10en vigilance orange
43:11face au risque de crues
43:12et pour la Dordogne
43:13Météo France
43:14signale toujours
43:15des crues importantes
43:16sur deux cours d'eau
43:17l'île et la Drône
43:18des crues bien engagées
43:20en revanche
43:20sur la Vérèse
43:22et ses affluents
43:22France Info
43:26Les informés
43:28Aurélie Herbemont
43:30Renaud Blanc
43:32Les informés
43:33avec toujours
43:33Antoine Comte
43:34Christophe Jacubizine
43:35Adrien Brachet
43:36et Bruno Cotteres
43:38dans le studio
43:39de France Info
43:40avant de refermer
43:41cette émission
43:41et bien c'est l'heure
43:42des cartes blanches
43:43et oui
43:43nos informés
43:44nous disent
43:44ce qui les a marqués
43:45choqués
43:46fait réagir
43:47dans l'actualité
43:47on va commencer avec vous
43:49Christophe Jacubizine
43:50vous ce qui vous interpelle
43:51ce sont les prévisions
43:52du FMI
43:53sur la croissance mondiale
43:54qui sont tombées tout à l'heure
43:55à 15h
43:55alors on peut dire
43:56ouf de soulagement
43:58parce que le monde
43:59ne va pas rentrer en récession
44:00comme il l'a été en 2020
44:01avec l'épidémie du Covid
44:03mais quand même
44:04en fort ralentissement
44:05puisque le FMI
44:06a revu à la baisse
44:07toutes ses prévisions
44:08de croissance
44:08il a baissé par exemple
44:09de près d'un point
44:10de croissance
44:11sa prévision
44:12pour les Etats-Unis
44:12qui va perdre un point
44:14c'est le pays
44:14qui va le plus souffrir
44:15de la guerre commerciale
44:17lancée par Donald Trump
44:18on l'a appelé
44:19le virus Trump
44:20qui se décide
44:21dans l'économie mondiale
44:22il sera moins violent
44:22que le Covid
44:24mais il sera sans doute
44:25à effet plus long
44:26parce que la désorganisation
44:27du commerce international
44:28qu'on voit d'ores et déjà
44:30aujourd'hui
44:30la inflation
44:33qui sera un point plus forte
44:35aux Etats-Unis
44:35nous dit le FMI
44:36et puis ensuite
44:37la réorganisation industrielle
44:38du monde
44:39vous savez
44:39les fameux chaînes
44:40de commandements
44:41et d'organisations industrielles
44:42on va produire plus
44:43sur chaque continent
44:44plutôt que d'aller acheter
44:46des biens
44:47dans d'autres continents
44:48tout ça va durer des années
44:49et tout ça va ralentir
44:51très durablement
44:52la croissance mondiale
44:53c'est une très mauvaise nouvelle
44:54pour tout le monde
44:55c'est pas si pire
44:56pour l'Europe
44:57quand même
44:59on ralentit la France
44:59par exemple
45:00le FMI nous voit
45:01une croissance de 0,6%
45:02vous vous souvenez
45:03qu'il y a encore un mois
45:04le gouvernement
45:04croyait à 1%
45:05finalement il a remisé
45:06un petit peu à la baisse
45:07on est plutôt à 0,7
45:07mais 0,6 c'est quand même
45:08pas beaucoup
45:09mais c'est vrai
45:10que vous avez raison
45:11c'est moins pire
45:11pour l'Europe
45:12vous parliez des Etats-Unis
45:14avec un risque d'inflation
45:16vous pensez que justement
45:17cette situation économique
45:18est quand même très préoccupante
45:19du côté du pays
45:20de l'oncle Sam
45:21ça peut jouer sur Donald Trump
45:23et sur ce qui peut se passer
45:25même politiquement pour lui ?
45:26Alors il y a deux choses
45:27qui peuvent jouer sur Donald Trump
45:28d'abord les marchés financiers
45:30figurez-vous
45:30qu'on l'a vu
45:31la seule chose
45:32qui a fait reculer
45:33Donald Trump
45:34sur vous savez
45:35les taxes différentielles
45:37les fameux
45:3820, 50, 120%
45:40de taxes
45:40selon les pays taxés
45:42il a reculé
45:43sur leur application
45:44quand Wall Street
45:46s'est effondré
45:46et quand les marchés financiers
45:47se sont effondrés
45:48finalement comme
45:49quelques jours après
45:50il a dit qu'il se suspendait
45:51pendant 3 mois
45:51il en a fait profiter
45:52ses amis
45:53qui peut-être ont profité
45:54d'un délit d'initié
45:55pour s'enrichir
45:56il l'a même dit
45:57dans le bureau Oval
45:58celui-là a gagné 1,2 milliard
45:59celui-là a gagné 800 millions
46:00vous voyez
46:01sans aucun scrupule
46:03la première chose
46:04c'est ça
46:04l'autre chose
46:05c'est la réserve fédérale américaine
46:07quand même
46:07vous avez raison
46:08Donald Trump
46:08comprend bien
46:09que sa politique
46:10au moins à court et moyen terme
46:12elle va avoir un effet
46:12catastrophique
46:14pour l'économie américaine
46:15et pour l'économie mondiale
46:16il avait dit
46:16tenez bon aux américains
46:17mais il dit surtout
46:18il accuse
46:19Jerome Powell
46:20le président
46:21de la réserve fédérale américaine
46:22d'être responsable
46:23de garder
46:24des taux d'intérêt
46:24trop élevés
46:25écoutez ce qu'il a dit
46:26ce week-end
46:26parce que la phrase
46:27vaut son pesant de cacahuètes
46:28il dit
46:29il peut y avoir
46:30un ralentissement
46:31de l'économie mondiale
46:31ce que dit Donald Trump
46:32sur son réseau social
46:33à moins que
46:34monsieur le retardataire
46:36cet immense loser
46:37il parle de Jerome Powell
46:39ne baisse
46:40ses taux d'intérêt
46:40maintenant
46:41c'est jamais sa faute
46:42c'est toujours les autres
46:43en l'occurrence
46:44c'est Jerome Powell
46:44et sur le plan politique
46:46il ne faut pas oublier
46:47qu'il y a des élections
46:47de mi-mandat en 2026
46:49aux Etats-Unis
46:50ça arrive très vite
46:50et qu'il commence
46:53à y avoir
46:53au sein des républicains
46:54quelques voix dissidentes
46:56qui commencent à s'inquiéter
46:57notamment s'il y avait
46:58une très forte inflation
46:59sur les résultats
47:00que cela
47:00sur l'impact
47:01que cela pourrait avoir
47:02sur les résultats
47:03mais quand on voit
47:03en 100 jours
47:03tout ce qui s'est passé
47:04on peut se dire
47:05que c'est encore
47:05oui mais on va très vite
47:07être dans la ligne droite
47:08de la campagne
47:08Donald Trump dit
47:10je m'en fiche
47:11je m'en fiche
47:11si c'est un effet
47:12sur l'économie
47:12parce que
47:13mais c'est vrai
47:14d'ailleurs dans les sondages
47:14il ne dévisse pas
47:15du papa vraiment
47:16Donald Trump
47:16il a quand même
47:17il est en train
47:18il a convaincu
47:19une partie des américains
47:20que c'était pour leur bien
47:21qu'il y aurait des larmes du sang
47:22et que c'était pour le bien
47:23de l'Amérique
47:24à moyen et long terme
47:25encore faut-il
47:26qu'ils le suivent
47:27jusqu'à
47:27les élections
47:29à mi-mandat
47:29enfin Trump
47:30n'est pas encore Churchill
47:30Bruno Cotteres
47:31vous nous parlez
47:32du problème
47:33du logement
47:34des jeunes étudiants
47:35et actifs à Paris
47:36c'est votre carte blanche
47:37oui tout à fait
47:38j'ai eu envie de vous partager
47:39un très bon article
47:40qui est paru sur le site
47:41du journal Le Monde
47:42dans sa rubrique Campus
47:43par la journaliste
47:44Charlotte Bozonnet
47:45qui avait un très bon papier
47:47très long
47:47très documenté
47:48et qui effectivement
47:50fait état
47:50d'un problème français
47:52qu'on n'arrive pas à régler
47:53c'est-à-dire
47:53on en parle depuis
47:55maintenant très très très longtemps
47:56et on a toujours
47:57ce même problème
47:58une situation absolument dramatique
48:00pour non seulement
48:02les catégories
48:02les plus défavorisées
48:04c'est-à-dire
48:04les familles monoparentales
48:06les étudiants
48:08les travailleurs pauvres
48:09ou précaires
48:10mais même maintenant
48:10aujourd'hui
48:11ça touche
48:11des jeunes diplômés
48:13qui arrivent sur le marché
48:14du travail
48:14et qui même avec
48:153000 euros par mois
48:16n'arrivent pas
48:18à se loger
48:19à Paris
48:19à la fois trop riches
48:21pour pouvoir émerger
48:22au logement social
48:23pas assez riches
48:24pour pouvoir accéder
48:26dans des conditions
48:27dans de bonnes conditions
48:29au marché
48:30de l'immobilier
48:31avec une situation
48:33qui est un peu
48:34ubuesque
48:34c'est-à-dire
48:35des jeunes générations
48:36qui sont très bien formées
48:37qui arrivent sur le marché
48:38de l'emploi
48:39sur le marché de l'emploi
48:40ils n'ont pas instantanément
48:41un emploi stable
48:42il y a beaucoup de jeunes
48:43sortis de l'université
48:44qui ont des premiers emplois
48:45qui sont précaires
48:46et donc ils ne répondent pas
48:47il y a 27 ans je crois
48:48à la moyenne
48:48on a le premier emploi stable
48:50le premier emploi stable
48:51et donc ils ne répondent pas
48:52bien qu'ayant fait
48:54beaucoup d'efforts
48:55pour faire leurs études
48:56ils ne répondent pas
48:56à l'un des critères
48:58très importants
48:59aux yeux du marché
48:59de l'immobilier
49:00avec une stabilité
49:02de sa situation professionnelle
49:04et donc on a
49:05l'accumulation
49:06de plein de facteurs négatifs
49:08la raréfaction
49:09des biens
49:10qui sont en location
49:11la raréfaction
49:13ou le manque
49:13de logement neuf
49:14l'augmentation
49:15des taux d'intérêt
49:16le fait que les jeunes
49:17qui arrivent diplômés
49:18n'ont pas tout de suite
49:19un emploi qui est stable
49:20et tout ça crée
49:21une situation
49:22absolument ubuesque
49:23et désespérante
49:24pour une partie
49:25de la jeunesse du pays
49:26Mais la situation
49:26elle se dégrade
49:27de plus en plus vite
49:28pour vous Brouillon ?
49:29En tout cas
49:29elle ne s'améliore pas
49:30c'est ce qui est
49:31très bien documenté
49:32dans cet excellent article
49:34du journal Le Monde
49:35et qui fait état
49:36effectivement du fait
49:37qu'aujourd'hui
49:37ça a largement quitté
49:40la zone
49:41de ceux qui ont
49:41des moyens
49:42budgétaires faibles
49:46ou qui ont des situations
49:46sociales très prévues
49:48mais ça touche également
49:49au fond ce qu'on appelait
49:50ce qu'on a continué
49:52d'appeler
49:52des classes moyennes
49:53qui ont un bon niveau
49:54d'éducation
49:54un bon niveau de salaire
49:56pour démarrer
49:56leur vie professionnelle
49:57et qui galèrent
49:58il y a des témoignages
49:59qui sont absolument
50:00inouïes
50:01de jeunes qui peuvent
50:03mettre jusqu'à au moins
50:031000 euros par mois
50:04dans leur loyer
50:05et qui même en colocation
50:06n'y arrivent pas
50:07donc une situation
50:08qui est totalement inadmissible
50:10pour un grand pays riche
50:11comme le nôtre
50:12la prochaine carte blanche
50:14c'est un carton rouge
50:15presque Antoine Comte
50:16puisque c'est votre carton rouge
50:18après le match de foot
50:19qui a opposé Lyon
50:21à Saint-Etienne
50:22ce week-end
50:23avec des projectiles
50:24sur un arbitre
50:25absolument
50:25même un coup de gueule
50:26on va dire
50:26contre les violences
50:27dans le foot français
50:28et vous l'avez dit
50:29lors de ce derby
50:30entre Lyon
50:31et entre Saint-Etienne
50:32et Lyon
50:32puisque c'était
50:33à Geoffroy Guichard
50:34où en effet
50:35un projectile
50:36a été jeté
50:36sur un arbitre
50:37assistant
50:37une pièce de monnaie
50:38et le match
50:39a été interrompu
50:4045 minutes
50:40mais le problème
50:42c'est qu'il a repris
50:42ce match
50:43et en fait
50:43c'est pas moi
50:44qui le dit
50:44mais c'est
50:45Gérald Darmanin
50:46ministre de l'Intérieur
50:47de l'époque
50:47la ministre des Sports
50:48de l'époque
50:49et Éric Dupourmanité
50:49ministre de la Justice
50:51en 2021
50:52qui avait pris une disposition
50:53en disant que
50:54je cite
50:54tout match
50:55de Ligue 1
50:56ou de Ligue 2
50:57sera systématiquement
50:58et définitivement
51:00interrompu
51:00lorsqu'un joueur en arbitre
51:02reçoit un projectile
51:03en provenance
51:04et c'est pas du tout
51:05ce qui s'est passé dimanche
51:06donc moi la question
51:07que je pose
51:08et c'est lié à mon coup de gueule
51:09pourquoi ce match
51:10a repris
51:11alors qu'un arbitre
51:12a été victime
51:12d'un projectile
51:14et puis ça peut aussi
51:15fausser un match
51:16alors là c'est le côté
51:17lyonnais qui parle
51:18qu'est-ce qu'on a perdu
51:19mais en tout cas
51:20ces violences
51:21deviennent vraiment
51:21inadmissibles
51:22et on avait l'impression
51:23qu'il y avait des mesures
51:24du gouvernement
51:25qui avaient été prises
51:26en accord avec
51:27la Ligue de foot
51:28et visiblement
51:28elles ne sont pas appliquées
51:29Mais est-ce qu'on n'y arrive
51:30jamais en fait
51:31sur la question
51:32de l'homophobie
51:33du racisme
51:34de la violence
51:35on a le sentiment
51:35qu'à chaque fois
51:36on a des beaux discours
51:37etc.
51:37mais on n'y arrive pas
51:38c'est quoi ?
51:38Les stats c'est une zone
51:39de non-droit ou quoi ?
51:40En fait en 2021
51:41rappelez-vous
51:42c'est encore un match
51:43Marseille-Lyon
51:44ou Lyon-Marseille
51:45où Dimitri Payet
51:46qui était le meneur de jeu
51:47de l'OM
51:48reçoit une bouteille d'eau
51:49dans le visage
51:51envoyée par un supporter lyonnais
51:52là
51:53tous les politiques
51:55se réunissent
51:55avec la Ligue
51:56avec les principaux acteurs
51:57du foot français
51:58et là on nous dit
51:59ça y est
52:00des décisions vont être prises
52:01et tout projectile jeté
52:03signifiera
52:05l'arrêt complet du match
52:06donc voilà
52:07je suis d'accord avec vous
52:08on n'y arrive pas
52:09mais en fait là
52:10la règle était quand même
52:11assez claire
52:11donc pourquoi l'arbitre
52:12décide de reprendre ce match
52:14après 45 minutes
52:15alors qu'on nous dit
52:16et ça c'était
52:17ça prête à sourire
52:19mais que l'arbitre
52:20en question avait pris
52:21un doliprane
52:21et qu'il pouvait reprendre le match
52:22c'est quand même assez hallucinant
52:23voilà la carte blanche
52:24d'Antoine Comte
52:25qui a passé une mauvaise semaine
52:26en tant que lyonnais
52:27une petite info
52:28liée à ce sujet
52:29puisque selon les informations
52:31de France Info
52:32celui qui a jeté le projectile
52:33a été convoqué
52:35et sera convoqué
52:35devant le tribunal correctionnel
52:36en octobre
52:37et placé sous contrôle judiciaire
52:39absolument
52:39Adrien Braché
52:41votre carte blanche
52:42est consacrée à l'Arctique
52:43nouveau centre du monde
52:45oui je vous emmène
52:46très loin de François Bayrou
52:47et de l'Olympique lyonnais
52:48dans une zone
52:50qui pourrait peut-être
52:51devenir en effet
52:52le centre du monde
52:53c'est l'Arctique
52:54c'est une zone qui
52:55dans l'univers mental
52:56si vous voulez des Européens
52:57ces dernières décennies
52:58est souvent reléguée
52:59au second plan
53:00et pourtant c'est un espace
53:01absolument stratégique
53:03alors bien sûr
53:04il y a eu les propos
53:05de Donald Trump
53:06sur le Groenland
53:07et sa possible annexion
53:08qui ont remis
53:09ce débat là
53:10au centre du jeu
53:10mais plus largement
53:11c'est toute la zone arctique
53:12toute cette zone d'influence
53:14qu'il faut regarder
53:15et sur laquelle
53:15les Russes
53:16et les Chinois
53:17notamment
53:17essaient de mettre la main
53:19tout ça est raconté
53:20dans un dossier
53:20à la Une du Point
53:21ce week-end
53:22les Russes
53:24notamment
53:25ont fait
53:25de la région
53:26de l'Arctique
53:27la deuxième région
53:28prioritaire
53:29dans leur doctrine
53:30du ministère
53:31de la Défense
53:32pourquoi ?
53:32parce que dans cette zone
53:33vous avez à la fois
53:34des enjeux très forts
53:35en termes de dissuasion nucléaire
53:36c'est-à-dire
53:37quand vous avez des sous-marins
53:37pour frapper l'hémisphère nord
53:39pouvoir être présent
53:40dans cette zone
53:41c'est très important
53:42vous avez des enjeux
53:43de ressources
53:43notamment d'hydrocarbures
53:45et de terres rares
53:46avec le réchauffement climatique
53:47et la fonte des glaces
53:49vous avez aussi
53:49des nouvelles voies maritimes
53:51qui sont en train
53:52de s'ouvrir
53:52en 10 ans
53:53le trafic maritime
53:54a augmenté
53:55de 36%
53:56en Arctique
53:57et donc il y a un enjeu
53:58notamment de raccourcir
53:59la durée
54:00des routes
54:01entre l'Europe
54:01et l'Asie
54:02vous avez des enjeux
54:03scientifiques
54:04extrêmement importants
54:05pour la recherche
54:06et sur ce sujet
54:07comme sur d'autres
54:08les Européens
54:08sont encore relativement
54:09en retard
54:10les Russes
54:11et les Chinois
54:11notamment investissent
54:12énormément dans les brises glaces
54:13donc ces navires
54:14qui permettent
54:14de se déplacer
54:15dans l'Arctique
54:16l'Europe est extrêmement
54:17en retard là-dessus
54:19et donc voilà
54:20ce dossier
54:21et les propos
54:22qui ont pu être
54:22ceux de Donald Trump
54:23sont aussi l'occasion
54:23de rappeler que
54:24dans le cadre
54:25du réarmement européen
54:27et de toute cette réflexion
54:29stratégique
54:29du continent européen
54:30il ne faut pas
54:31oublier
54:32l'aspect stratégique
54:33de cette région
54:34qu'est l'Arctique
54:35mais finalement
54:36est-ce que les convoitises
54:37de Donald Trump
54:38sur le Groenland
54:39ne vont pas contribuer
54:41à réveiller les Européens
54:42sur ce sujet
54:42qui paraissait
54:43totalement laissé de côté
54:45c'est ce qu'il faut
54:45c'est un mal pour un bien
54:47c'est ce qu'il faut espérer
54:48qu'il y ait un réveil
54:48des Européens
54:49sur ce sujet
54:50merci Adrien Braché
54:51donc on le rappelle
54:52la une du point
54:53justement
54:53vous pouvez la montrer
54:54l'incroyable
54:55Eldorado des glaces
54:56Groenland
54:57avec des reportages
54:59dedans
54:59des analyses géopolitiques
55:00et une partie aussi
55:01sur l'histoire
55:02du Groenland
55:03merci Adrien
55:03Christophe Jacubizine
55:04la une des échos
55:05demain
55:05on va évidemment parler
55:06de cette nouvelle
55:08plutôt rassurante
55:09du FMI
55:10le monde
55:10va prendre entre récession
55:11mais quand même
55:12la croissance va diminuer
55:12on va parler
55:13évidemment aussi
55:13de Donald Trump
55:14qui fait pression
55:14sur Jean-Paul
55:15mais je voudrais
55:15attirer votre attention
55:16sur notre événement du jour
55:17attention la taxe carbone
55:19revient
55:19car il va falloir
55:20adapter une directive européenne
55:22qui va s'appliquer
55:22désormais au transport
55:23et au logement
55:24et ça va augmenter
55:25le prix des carburants
55:26on en parlera
55:26une prochaine fois
55:27c'est promis
55:28merci beaucoup Christophe
55:29merci Antoine Comte
55:30d'avoir été dans
55:31les informés
55:31journaliste politique
55:32à France Télévisions
55:33et merci Bruno Cotteres
55:34politologue
55:34chercheur au Cévi-Pof
55:36je vous souhaite
55:36une excellente soirée
55:38sur France Info
55:38bien sûr
55:39Sous-titrage Société Radio-Canada
55:41Sous-titrage Société Radio-Canada