Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • aujourd’hui

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Et vous vouliez peut-être... Vous habitez en Auvergne ?
00:02Oui.
00:03Et vous êtes catholique, peut-être ?
00:05Oui, catholique. Peu pratiquant, mais catholique.
00:09Bon, et vous vouliez intervenir sur le sujet des drapeaux mis en berne samedi.
00:13Est-ce que vous trouvez que c'est une bonne chose ou pas ?
00:15Ah oui, c'est une bonne chose. Moi, ça ne me pose pas de problème.
00:18On l'avait déjà fait pour Jean-Paul II,
00:20donc il n'y a pas de raison de ne pas faire perdurer, on va dire, cette récente tradition.
00:25Mais, bon, ce sont les racines chrétiennes de la France
00:31que l'on célèbre d'une certaine façon en mettant en berne les drapeaux aussi.
00:36Et puis, on a un lien particulier, donc, avec le catholicisme, avec le Vatican.
00:41Donc, la mise en berne des drapeaux n'est pas un scandale.
00:44En revanche, je suis davantage scandalisé par les indignations des uns et des autres
00:49ou par la mise en berne des drapeaux
00:51ou par la présence du président de la République aux obsèques de François.
00:56Vous n'êtes pas scandalisé qu'Emmanuel Macron soit présent à Rome ?
01:03Ah non, non, pas du tout.
01:03Vous êtes scandalisé par les indignations, par exemple, de M. Corbière.
01:13La difficulté de l'espace médiatique, c'est que c'est une manière de faire parler de soi.
01:18Et nous, on tombe dans le piège et on en parle.
01:19Donc, M. Corbière, d'une certaine manière, il a réussi à se mettre en avant sur un sujet.
01:23Je ne veux pas dire qu'il ne divise personne, mais je pense que le plus grand nombre, d'abord,
01:28où ça lui est égal, si Emmanuel Macron est présent ou non à Rome,
01:32et autrement, approuve sans doute la présence.
01:35C'est un chef d'État, d'abord.
01:36Le pape, au-delà de l'aspect religieux, c'est le chef d'État du Vatican.
01:42Et c'est vrai que c'est un hommage, un respect qu'il donne à ce chef d'État.
01:48Je ne pense pas que ça divise le pays.
01:50Mais pour M. Corbière, c'est une manière...
01:53Vous savez, M. Corbière, aujourd'hui, il n'a pas beaucoup, souvent, l'occasion d'exister.
01:57Avec Jean-Luc Mélenchon, il a été mis un peu de côté.
02:00Donc, c'est une manière de faire un petit peu parler de soi.
02:05Je ne dis pas que c'est tout à fait ça qui l'a motivé.
02:07Mais en tout cas, je n'écarte pas cette hypothèse, Vincent.
02:10Oui, et puis M. Corbière, je suis étonné.
02:13Il a une indignation à géométrie variable.
02:15Parce que, par exemple, quand M. le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barraud,
02:20est allé rompre le jeûne du ramadan à la Grande Mosquée de Paris,
02:23il n'a pas fait une intervention similaire, M. Corbière.
02:26C'est pas faux.
02:26Dans l'aïtisme exacerbé, dans l'aïtisme exacerbé, là, on ne l'a pas entendu.

Recommandations