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Les clefs d'une vie avec Lindy Hardy

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##LES_CLEFS_D_UNE_VIE-2025-04-23##

Catégorie

Personnes
Transcription
00:00Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
00:03Les clés d'une vie, celle de mon invité.
00:05Une couronne vous a ouvert les portes du royaume des médias.
00:08Vous retrouver sous les lumières ne vous a jamais empêché de vous intéresser
00:12à des domaines un peu trop demeurés dans l'ombre.
00:15Vous le démontrez aujourd'hui sous la forme d'un livre.
00:18Bonjour Linda Hardy.
00:19Bonjour Jacques, c'est très joliment dit en tout cas.
00:21C'est sincère en tout cas.
00:22Merci de me recevoir.
00:24C'est une joie.
00:24On va parler tout à l'heure de Ménopause Attitude, un livre qui est shorti chez le Duc.
00:27Un livre étonnant et finalement utile aux femmes.
00:30Et même un homme peut en parler.
00:32Mais le principe des clés d'une vie, c'est d'évoquer votre parcours à travers des dates clés.
00:36J'adore.
00:37On va commencer par une date que vous n'avez pas oubliée.
00:40J'en suis convaincu, archi convaincu.
00:4228 décembre 1992.
00:44Écoutez.
00:50Miss Pays de la Loire devient Miss France.
00:51Et on voit votre visage à la fois heureux et surpris.
00:55Je pense qu'en fait on ne s'y attend jamais.
00:57Vous vous rendez compte ?
00:59Une petite provinciale, ce n'est pas péjoratif, mais qui arrive à Paris, qui prend le train
01:07pour la première fois de sa vie pour venir à l'élection de Miss France.
01:11C'est extraordinaire.
01:11Et qui se retrouve avec cette couronne quelques semaines plus tard.
01:17On était 46 à l'époque.
01:19On était très, très, très, très, très nombreuses.
01:21Donc, on va dire que les places étaient chères.
01:24Et c'était le début d'une nouvelle aventure, d'une nouvelle vie, tout simplement.
01:29La pression est montée tout au long de la soirée.
01:31Quand on regarde la soirée, on vous sent de plus en plus à la fois tendue et sereine.
01:35Oui, c'est assez étrange.
01:38Je suis d'accord avec vous.
01:39C'est-à-dire que même moi, je n'arrive pas à savoir si j'étais tendue ou si j'étais extrêmement concentrée sur l'objectif.
01:46J'ai un souvenir, en tout cas, que quand on était dans les cinq dernières,
01:51parce qu'à cette époque, on passait de 46 à 12, puis de 12 à 5.
01:56Et je me souviens, dans les cinq dernières, on était interviewés, chacune notre tour, par des membres du jury.
02:02Et je crois que j'étais une des dernières à parler.
02:04Et je me rappelle, dans ma tête, me dire au fur et à mesure que j'entendais mes copines dire quelques mots.
02:11Dire, bon, alors non, ça ne sera pas toi.
02:13Non, ça ne sera pas toi.
02:14Et je voyais, entre guillemets, ce sacre peut-être se concrétiser.
02:23Ça a été le cas et c'était génial.
02:26Et cette question, je crois que c'était sur les qualités qu'il fallait avoir pour devenir Miss France.
02:31Alors, en fait, c'était à la fois ça et pas totalement la question, la mienne en tout cas.
02:37C'était, si on vous demandait de faire un travail uniquement basé sur votre physique,
02:44l'accepteriez-vous ?
02:46Évidemment, comme j'étais un peu maligne, j'ai dit évidemment que non en argumentant.
02:55Sauf que c'est quand même un petit peu ce que j'ai fait pendant les années qu'on suivit.
02:59Même si, bien sûr, quand on est mannequin ou qu'on est Miss France, on nous demande autre chose.
03:04Mais voilà, il faut dire les choses comme elles sont.
03:05On nous regarde aussi et beaucoup pour notre physique.
03:08Alors, j'ai un peu vérifié.
03:09En fait, vous êtes la deuxième Miss Pays de la Loire qui a été élue Miss France.
03:14Avant vous, en 1964, il y a eu Jacqueline Guéraud.
03:18Parce que vous le savez.
03:19Ah non, je ne connaissais pas.
03:20Et cette dame, Salvador Dali, était son premier fan.
03:23L'emmenait partout.
03:24Et après, elle a épousé un certain Charles Lacorse qui a organisé la manifestation avec Charles Pasquois
03:30du 30 mai 68 sur les Champs-Elysées pour De Gaulle.
03:34Extraordinaire !
03:34Et elle a été Miss France.
03:36Ah, je ne savais pas du tout.
03:38Bah écoutez, je suis ravie de le savoir.
03:40J'apprends plein de choses avec vous.
03:41Alors, l'animateur à l'époque, c'est Julien Lepers.
03:43Ce n'est pas du tout Jean-Pierre Foucault.
03:45On est dans une autre époque.
03:46On est dans une autre époque.
03:47Une émission qui est plus confidentielle, entre guillemets.
03:55Et puis, il n'y a pas le fast, il n'y a pas les confettis qui tombent à la fin.
03:58Vous gagnez et puis on vous félicite, on vous applaudit.
04:02Oui, alors c'est quand même un petit peu plus en grande pompe que les années qui
04:07précédaient.
04:08Mais c'est vrai qu'on est très loin du quasi chaud à l'américaine que l'on a
04:12aujourd'hui.
04:13Et puis, il y a une chose étonnante, c'est que votre couronne a failli tomber tout de
04:17suite.
04:17Alors, pas si étonnant que ça, parce qu'en fait, elle ne tient jamais cette couronne.
04:22C'est terrible.
04:24Oui, elle était posée sur le devant de ma tête.
04:26Évidemment, en embrassant Marie-Va Georges, qui était Miss France 91 et qui est devenue
04:31ma meilleure amie par la suite.
04:33La couronne, cette couronne est tombée.
04:35Elle l'a rattrapée juste un temps.
04:36Elle l'a rattrapée, tout à fait.
04:38Vous découvrez Paris, vous prenez le train, mais vous découvrez aussi le CNIT, qui est
04:42le premier établissement, le premier bâtiment qui a été construit à la Défense.
04:46Il y a eu plusieurs noms, parce que CNIT, je ne sais pas si vous le savez, ça veut dire
04:50Centre National des Industries et Techniques.
04:52Et aujourd'hui, c'est Centre National des Nouvelles Industries et Technologies.
04:56Très bien.
04:57Bah écoutez, c'était l'un des premiers bâtiments construits sur cette...
05:02Le premier bâtiment professionnel construit sur la Défense.
05:04Bah, j'apprends.
05:05Mais je ne vais apprendre que je vais sortir beaucoup moins bête que je suis arrivée.
05:08J'adore.
05:09On a besoin de ça.
05:10Alors, il se trouve aussi qu'à partir de cet instant-là, votre vie va être bouleversée
05:14pendant un an, Lydard dit.
05:16Alors, elle va plus être bouleversée pendant un an.
05:19Elle va être bouleversée à jamais.
05:20Mais effectivement, elle va l'être sur cette première année, ça c'est certain.
05:25Oui, il y a encore Geneviève de Fontenay qui est là.
05:27Bien sûr.
05:28Donc, elle vous accompagne aussi.
05:29Geneviève, elle nous accompagne partout.
05:31On va faire les galas, on part en voiture, toutes ensemble.
05:39On voit Geneviève qui, arrivant sur place, alors ça allait.
05:45Parfois des grandes salles, parfois des petites salles des fêtes.
05:48Elle arrivait, elle ouvrait les valises, elle repassait toutes les robes.
05:53Elle était assez exceptionnelle.
05:55Exactement.
05:55Donc, moi, j'ai quand même cette nostalgie de ce temps d'une grande simplicité.
06:02Et puis, il y a eu le concours Miss Univers ensuite, et puis le concours Miss Monde.
06:06Ça a moins bien marché, mais c'est des bons souvenirs.
06:08Alors, ça dépend de ce qu'on appelle moins bien marché.
06:11C'est pareil, c'est difficile parce qu'on est très, très nombreuses.
06:14Là, on était, je crois, en 90.
06:16J'ai fini 12e à l'élection de Miss Univers et 14e à l'élection de Miss Monde.
06:22C'est pas déshonorant.
06:23Ce qui est pas mal, mais bon, la vérité, c'est que ce qui est important, c'est celle qui gagne.
06:31Les autres, on les oublie.
06:32En même temps, vous avez eu un prix d'élégance au concours Miss Europe.
06:35Oui, alors ça, c'est Madame de Fontenay qui me l'avait décerné.
06:38Madame de Fontenay, quand elle trouvait les choses injustes, elle aimait bien remettre des prix comme ça.
06:43Donc, voilà, elle m'avait décrété Miss Europe.
06:46Alors, par contre, après l'élégance à Miss Europe, en revanche, ce que j'ai appris beaucoup plus tard, et ça, c'était un petit choc, c'est que j'ai appris des années et des années plus tard que celle qui avait vraiment été élue Miss Europe et qui avait l'ensemble des points pour être Miss Europe, c'était moi.
07:08Et ça n'a pas été moi.
07:10Mais voilà, donc il y a eu quelque chose qui s'est passé ce jour-là, on ne saura jamais vraiment trop, mais enfin, en tout cas, je l'ai su de manière, on ne peut plus officielle.
07:20C'est que c'était pas mon destin.
07:22Et puis, vous prenez ça avec le sourire, Linda ?
07:24Oui, parce que vous savez, quand on participe à ce genre de concours, il faut aussi avoir le recul.
07:30Voilà, on est nombreuses.
07:31Il y en a une qui a assez de chances-là, ce jour-là, parce que c'est ce jury-là.
07:34Peut-être que moi, quand j'ai été élue Miss France, elle avait été un autre jury.
07:38Ou d'autres gens devant leur télé, ce soir-là, ça n'aurait peut-être pas été moi.
07:42Alors, il se trouve aussi que, naturellement, vous avez la une des journaux le lendemain à Nantes.
07:46Nantes, vous avez un point commun avec une autre Miss France qui est Sylvie Thélier, qui est née aussi à Nantes.
07:51Oui, tout à fait.
07:52Alors, il se trouve qu'à Nantes, bon, au départ, rien ne vous est destiné à ça.
07:56Je crois qu'une famille modeste, un père coiffeur, une mère cadre à la sécurité sociale, une vie tranquille.
08:02Et vous, très bonne élève à l'école, Linda Hardy, au départ ?
08:05Oui, j'étais bonne élève à l'école.
08:07Enfin, j'ai toujours eu envie d'être bonne à l'école.
08:11Je ne sais pas trop pourquoi.
08:13Je portais un regard extrêmement dur sur ceux qui arrivaient, qui n'avaient pas bossé.
08:20Je ne comprenais pas, en fait.
08:22C'était très surprenant, ce truc où je me disais, mais comment ils font pour arriver,
08:28sans avoir travaillé pour l'interrogation, le devoir sur table ?
08:34Enfin, peu importe comment on l'appelait à l'époque.
08:35Moi, j'avais non seulement envie de travailler, j'avais souvent envie, ça a été le cas au moins pendant une certaine période, d'être la première.
08:46C'est eux deux, je crois.
08:47Oui, à tel point que je tenais un journal de toutes les notes, de tous les élèves,
08:53ou en tout cas de ceux qui étaient dans les dix premiers,
08:54pour savoir quelles notes il me fallait avoir pour rattraper celui qui était devant moi.
08:59Donc, j'étais assez compétitrice.
09:02Et ça, c'est un truc qui n'est pas resté.
09:06Je ne suis pas très compétitrice aujourd'hui, mais j'ai ce goût de la perfection.
09:11Oui, et vous l'avez toujours eu.
09:13Il y a eu aussi le bac scientifique que vous avez réussi,
09:16malgré quand même quelques faiblesses en maths et en physique,
09:18ce qui n'était pas vos matières préférées.
09:20C'était ce que j'aimais le moins.
09:21Je pense que je n'ai pas du tout l'esprit pour les maths et la physique.
09:28Mais il se trouve qu'à l'époque, je voulais devenir pédiatre.
09:31Et que le seul moyen qu'il y avait pour faire des études de médecine,
09:35c'était de faire un bac C.
09:37Donc, j'ai travaillé dur, j'ai charbonné pendant deux ans
09:41pour pouvoir avoir ce bac tant attendu,
09:44qui finalement ne m'aura pas servi à grand-chose.
09:46Le plaisir de l'avoir.
09:48Et alors justement, ce qui est venu,
09:50le premier concours Miss Loire-Atlantique au départ,
09:52vous n'imaginez pas devenir Miss France.
09:54Et vous l'avez fait comme ça,
09:55mais presque comme un jeu,
09:56presque comme un défi, Linda Hardy.
09:58Oui, j'avais une de mes tantes
10:00qui adorait les concours de Miss
10:02et qui depuis deux ans me disait
10:04il faut que tu te présentes à l'élection de Miss Loire-Atlantique,
10:07il faut que tu te présentes.
10:08Et puis, je l'ai fait comme ça,
10:11en me disant oui, pourquoi pas.
10:14En plus, ça tombait le jour de l'anniversaire de ma maman.
10:16Et la veille du bac, en plus.
10:17Le 15 juin.
10:18La veille du bac, ça c'était moins drôle.
10:20Et j'ai eu envie de tenter.
10:27Voilà.
10:27Il y avait cette partie de moi
10:28qui avait très envie de le faire.
10:29Une autre partie qui était un peu plus intimidée
10:32et embêtée par rapport à mon papa
10:34qui lui ne portait pas forcément à la base
10:36un regard très approbateur
10:41sur le fait de retrouver sa fille
10:44en maillot de bain devant des centaines de personnes.
10:47Et puis finalement, après, ça s'est très bien passé.
10:50Oui, il a été fier de vous comme votre amour.
10:51Il a été évidemment très fier de moi.
10:53Les deux sont très fiers de moi.
10:54Ils ont d'autres raisons d'être fiers de vous.
10:56Et on va évoquer une autre date importante dans votre vie,
10:59le 25 février 2003.
11:01A tout de suite sur Sud Radio avec Linda Hardy.
11:04Sud Radio, les clés d'une vie.
11:06Jacques Pessy.
11:07Sud Radio, les clés d'une vie.
11:08Linda Hardy, mon invitée pour ce livre
11:11Ménopause, Attitude, Ensemble, reprenons le pouvoir
11:14aux éditions Le Duc.
11:15On va en reparler tout à l'heure.
11:16On a évoqué vos débuts, Nice-France, bien sûr.
11:19Et puis le 25 février 2003.
11:21Alors là, il y a un mystère.
11:22Parce que je vois une reprise au gymnase
11:24de putain de soirée, à une pièce de théâtre.
11:27Et sur Wikipédia, on dit qu'elle a été créée au Maturin.
11:30Alors qu'au Maturin, il n'y avait pas de pièce à ce moment-là.
11:32Et c'est le gymnase, apparemment.
11:34Alors, vous avez bien enquêté.
11:38Donc, oui, ça c'est ma première pièce de théâtre.
11:41Avant, j'avais fait quelques émissions.
11:43Pas quelques émissions, quelques séries télé.
11:44On va en reparler.
11:47Alors, vous avez tout à fait raison.
11:49C'était au Théâtre du gymnase.
11:53C'était avec Marc Mercadier, le Roland McDan, pour ma part.
12:00Et c'était une reprise.
12:02C'est-à-dire qu'il avait d'abord été joué...
12:04La pièce avait d'abord été jouée par Patrick Chenet.
12:06Exactement.
12:07Avec Annemone.
12:08Et d'Aricol.
12:10Exactement.
12:10Et puis, ça a été repris.
12:12Et je suis venue me greffer sur cette nouvelle équipe.
12:15Daniel Collin vous a repérée.
12:16Oui.
12:18Alors, Daniel, on a travaillé sur trois pièces ensemble.
12:23C'est un peu mon metteur en scène fétiche.
12:26Il m'a donné ma chance à trois reprises.
12:30Et j'en suis ravie, parce que c'était sur des choses très différentes.
12:32Alors, il se trouve qu'en plus, le Théâtre du gymnase, c'est un théâtre mythique.
12:35Où Alain Delon et Romy Schleller ont joué, dommage qu'elle soit une paix, mise en scène par Visconti.
12:40Alors que Romy Schleller était malade, avait été opéré et a joué avec un corset.
12:45Et le Théâtre du gymnase est rentré dans l'histoire avec cette pièce.
12:47Avec cette histoire.
12:48Alors que là, c'était vraiment une comédie.
12:50Oui, on était sur une comédie.
12:52On est sur une bonne pièce de théâtre de boulevard.
12:54Voilà.
12:55Mais en même temps, c'est une façon d'apprendre son métier.
12:57Parce que le rythme est rapide.
12:57Oui, c'est exactement ça.
13:01Je trouve que trop souvent, la comédie est un peu sous-estimée, dévalorisée.
13:07On le voit.
13:08On a eu récemment le discours de Franck Dubosc durant les Césars.
13:12Et il n'a pas tout à fait tort.
13:14C'est vrai qu'on a l'impression que c'est un art un peu mineur par rapport à des choses plus dramatiques.
13:20Et pourtant, c'est très, très, très difficile de jouer la comédie.
13:24Parce qu'il faut être drôle.
13:25Alors pour ça, il faut déjà un bon texte.
13:27Mais le rythme est absolument capital.
13:30Et si vous n'avez pas le bon rythme, en comédie, vous ne pouvez pas faire rire.
13:34Exactement.
13:35Chaque rire compte.
13:36Robert Derrick, qui faisait les branquignoles, c'était la seconde près.
13:40Et Louis de Funès aussi, qui a appris son métier de cette façon.
13:42C'est tout à fait juste.
13:43Alors, il se trouve en plus, vous avez changé de genre ensuite,
13:46en jouant avec une légende qui nous a quittés il n'y a pas longtemps, qui est Nils Arrestrup.
13:50Oui, ma deuxième pièce.
13:50Ça, c'est très différent.
13:52Très différent.
13:54J'ai tellement appris au contact de ce grand monsieur.
13:57qui était tellement vivant, tellement plein en tant qu'acteur.
14:06Quand il était sur scène et même en dehors, c'était quelqu'un qu'on sentait investi, animal.
14:13C'était pas facile tous les jours.
14:17Alors, moi, je dis pas que c'était une personnalité facile,
14:22mais je pense que dans mon parcours, j'ai eu parfois affaire à des personnes que l'on disait, entre guillemets, difficiles.
14:32Et en général, moi, ce sont des gens avec qui je m'entends très bien.
14:37La pièce s'appelait Eva, et c'était Nicolas Bedos qui l'avait écrite.
14:40Oui, c'était sa première pièce, toujours mise en scène par Daniel Collat.
14:45Mais c'était effectivement sa première pièce.
14:47Et ça s'est pas fait, cette pièce, ça s'est pas fait facilement.
14:52Parce que, en réalité, je suis venue une première fois pour une lecture.
14:58Et je suis revenue une seconde fois, dans la même journée.
15:05En fait, Nyssa Restrup avait adoré mon interprétation.
15:10Trouvait que j'étais la comédienne qu'ils avaient vue, qui était la plus juste pour le rôle.
15:15Mais au départ, et je peux le dire parce qu'il le sait et que c'est lui-même qui me l'a dit,
15:21il avait au départ, Nicolas Bedos, une assez grande réticence vis-à-vis de moi.
15:26Non pas en tant que comédienne, mais en tant qu'ex-Miss France.
15:30Et il m'avait avoué que pour lui, c'était presque, c'était totalement antinomique
15:37avec cette famille Bedos qui représente tout ce qu'elle représente,
15:42avec des gens qui ont beaucoup de génie,
15:44de faire appel, sur une première pièce de Nicolas, à une ancienne Miss Franche.
15:49A une ancienne Miss Franche, je pense qu'au départ, il rêvait d'autre chose.
15:53Et puis finalement, après, il était très, très heureux de ce trio.
15:58On était tous les trois avec Brigitte Catillon.
16:00Et il ignorait, Linda Hardy, qu'en fait, le théâtre pour vous, c'est un rêve de jeunesse
16:04et que vous êtes allée aux Etats-Unis prendre des cours avant de faire du théâtre.
16:08Oui, je suis allée aux Etats-Unis prendre des cours de manière globale
16:12pour m'améliorer dans mon métier parce que c'est une façon d'apprendre qui est différente.
16:20Les Français travaillent, mais les Anglo-Saxons sont vraiment totalement investis dans leur rôle.
16:30C'est très intéressant la manière dont les Américains travaillent, les Anglais également.
16:34Et donc, j'avais besoin de ça.
16:36Je pense qu'il y avait aussi derrière ça une recherche de légitimité,
16:40une envie de me sentir à la hauteur
16:43et d'être à la hauteur de ce métier que j'ai la chance de faire aujourd'hui.
16:49Et vous avez pris quelques cours en France, je crois notamment avec Corinne Blou,
16:52qu'on connaît parce qu'elle a joué dans un film célèbre,
16:56un film malheureusement qui s'est mal terminé par Cyril Collard,
16:59qui était Les Nuits Fauves.
17:00Tout à fait. Corinne m'a également beaucoup accompagnée dans mon parcours.
17:06J'ai fait des stages avec elle, on s'est vus beaucoup en coaching privé.
17:11C'était une coach exceptionnelle, une très belle comédienne également.
17:16Donc voilà, j'ai eu la chance d'avoir des gens qui m'ont épaulée tout au long du chemin.
17:21Et puis alors, le cinéma, ça a été avant le théâtre.
17:23Vous avez commencé avec Smaïn dans Recto Verso,
17:26qui était incollable sur la télé des années 50.
17:29Vous pouvez lui demander n'importe quoi, il vous répond.
17:32Ça, je ne savais pas.
17:33Et c'est vrai que ça vous a ouvert l'école du cinéma.
17:36Vous avez fait plein de courts-métrages, plein de rôles.
17:38Et ensuite, petit à petit, c'est monté en puissance.
17:41Oui, alors en fait, cette aventure Recto Verso,
17:46ça s'est passé de manière assez impromptue,
17:48puisque j'étais sur un plateau de télévision chez Christophe de Chavanne
17:53pour parler de mon métier de mannequin,
17:56puisque j'étais mannequin pendant des années après l'élection de Miss France.
17:58Et Jean-Marc Longval, le réalisateur, m'a repérée dans cette émission.
18:04Il a appelé l'agence Élite.
18:06Il leur a dit, mais j'ai vu une jeune femme hier.
18:10Je pense qu'elle peut très bien correspondre à mon rôle.
18:12Et ce que vous savez, c'est jouer la comédie.
18:15Et ils ont répondu, écoutez, on ne sait pas.
18:17On sait qu'elle fait pas mal de pubs.
18:18Elle est plutôt douée pour ça.
18:20Maintenant, savoir si elle est capable de jouer, on ne sait pas.
18:22J'ai fait les essais avec Smaïn.
18:25C'est comme ça que j'ai fait mon premier rôle.
18:27Il y en a eu d'autres après.
18:28Mais j'ai quand même eu beaucoup de chance,
18:30parce que très tôt, on m'a donné de jolis rôles,
18:34beaucoup de premiers rôles ou de second rôles,
18:36mais très intéressants à jouer.
18:39Et puis, dans des registres extrêmement différents.
18:42C'est-à-dire qu'on m'a souvent fait confiance dans des registres très différents,
18:45plutôt dans le côté dramatique.
18:47Aujourd'hui, on me fait vraiment confiance dans tout ce qui est comédie,
18:51et ça, ça fait plaisir.
18:52Il se trouve qu'il y a un film qui est un film historique
18:55et très émouvant auquel vous avez participé.
19:02Le dernier film de Belmondo, Un homme et son chien,
19:05écrit et réalisé par Francis Huster.
19:07Et vous êtes au générique, Linda Hardy.
19:09Oui, je suis au générique.
19:11Malheureusement, je n'ai pas eu la chance.
19:12J'ai croisé Jean-Paul Belmondo sur ce tournage,
19:14mais je n'ai pas eu la chance de jouer avec lui.
19:16C'était un tout petit rôle.
19:17Je l'ai fait à la fois pour Francis,
19:22parce que Francis, on avait aussi tourné un téléfilm ensemble pour la télévision.
19:26Il était réalisateur.
19:27C'est quelqu'un que j'aime beaucoup.
19:29J'aimais sa passion pour le cinéma, pour le théâtre.
19:34Et donc, quand il m'a demandé de participer à cette aventure,
19:37je ne voyais pas comment faire autrement.
19:40Et aujourd'hui, je suis heureuse de dire,
19:42j'ai tourné un film dans lequel M. Belmondo avait évidemment le premier rôle.
19:46Son dernier film.
19:48Et Huster, effectivement, on ne peut pas imaginer plus investi.
19:50À une époque, je ne sais pas si vous le savez,
19:52il dormait dans les loges du théâtre.
19:54Il avait un pyjama sous son costume.
19:56Et dès que le costume était un peu fatigué,
19:58il le jetait et il en achetait un autre.
20:00Oui, ça ne m'étonne pas du tout de Francis.
20:02C'est quelqu'un qui est absolument hors norme.
20:07On est bien d'accord.
20:08Dans sa façon d'être, dans sa façon même de travailler.
20:13Mais moi, ce que j'aime beaucoup chez lui,
20:15c'est qu'il a une telle passion.
20:17Je me souviens même, un jour, on avait été le voir au théâtre
20:21et on l'avait ramené avec des copines.
20:24Et il nous avait raconté, on était dans la voiture,
20:26il nous avait raconté des anecdotes pendant deux heures.
20:30On buvait ses paroles.
20:31Deux heures seulement avec lui ?
20:33On en avait déjà passé quelques heures auparavant.
20:37Et c'était...
20:39On est repartis de là, on s'est dit, mais quel bonhomme.
20:43Et finalement, le théâtre et le cinéma vous ont beaucoup apporté, Linda Hardy ?
20:49Oui, parce que...
20:51Alors le théâtre, c'est une autre démarche.
20:55C'est un lien direct avec le public.
20:57C'est très intéressant.
21:00C'est une belle opportunité pour nous, en tant que comédiens,
21:03de se remettre toujours en question, puisque chaque soir est différent.
21:06Et donc, on se réinvente.
21:09Ça, c'est assez exceptionnel avec le théâtre.
21:11Je m'en rends surtout compte maintenant,
21:13parce que je suis, je continue là, je suis au théâtre en ce moment,
21:15et je continue à être de manière quasi systématique
21:19dans la recherche de ce personnage.
21:23Et du coup, on ne s'ennuie pas.
21:26Et puis le cinéma m'a aussi beaucoup apporté.
21:28On va dire l'un des films, je pense, qui m'a le plus apporté,
21:31qui a été le plus merveilleux pour moi,
21:33c'était Immortel, d'Inki Bilal.
21:34Bien sûr, un film avec beaucoup d'effets spéciaux,
21:37totalement délirant, et qui était un film futuriste.
21:40Oui, qui était très avant-gardiste, entre guillemets,
21:43sur la fabrication.
21:47Puisqu'à l'époque, on n'avait pas beaucoup de films
21:51où on utilisait les effets spéciaux.
21:56Trois mois de tournage avec Charlotte Rampling,
21:59encore une très, très, très, très belle actrice,
22:01Thomas Kretschmann.
22:02Et puis, la chance inouïe d'avoir ce premier rôle féminin,
22:07je pense que personne ne m'attendait là.
22:09Je pense que, et si Enki Bilal n'avait pas
22:12vraiment souhaité, de tout son être,
22:17que ce soit moi qui interprète son personnage de BD,
22:21Gilles Bioscope, je pense que ça ne se serait pas passé.
22:25Parce qu'une ancienne Miss France
22:27qui démarre tout juste dans le cinéma,
22:31lui offrir un premier rôle dans un film à 18 millions d'euros,
22:34c'est quand même assez rare.
22:37Et il y a eu 54 840 000 secondes
22:40pour mettre au point les effets spéciaux
22:42au poste de production avec les 200 infographistes.
22:46Ah, incroyable.
22:47Alors, là, on va mettre beaucoup moins de temps à se retrouver.
22:49On va se retrouver dans quelques instants
22:50pour une autre date, le 21 septembre 2019.
22:53A tout de suite sur Sud Radio avec Linda Hardy.
22:55Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
22:58Sud Radio, les clés d'une vie, Linda Hardy, mon invité.
23:01Nous parlerons tout à l'heure de ce livre étonnant,
23:03Ménopause Attitude, qui est encore une première.
23:05Mais vous n'arrêtez pas d'évoluer, de changer,
23:08de faire des premières, Linda Hardy.
23:10Une autre première aussi pour vous,
23:12le 21 septembre 2019.
23:16Ah oui !
23:17Danse avec les stars.
23:20Alors, là, encore un nouveau défi.
23:22Oui, mais j'aime ça, en fait.
23:23Je pense que si je pouvais en faire régulièrement
23:27comme ça des défis, je le ferais.
23:31Cette émission, je l'ai beaucoup regardée.
23:37J'en ai beaucoup rêvé.
23:38Un jour, on me l'a proposée.
23:41Je n'ai pas hésité un seul instant.
23:44Parce que c'était avant tout,
23:46au-delà de la compétition,
23:48qui finalement m'intéressait très peu en soi.
23:52C'était plus l'idée d'aller travailler sur moi,
23:57d'aller travailler sur les blocages que je pouvais avoir.
24:01On dit souvent que dans la danse,
24:03en fait, c'est le corps qui parle.
24:05Et quand vous avez votre tête qui bloque sur des choses,
24:08votre corps bloque aussi.
24:09Donc moi, j'avais un certain nombre de...
24:12Voilà, avec l'âge,
24:13de points où je me disais,
24:14là-dessus,
24:16t'as du mal, etc.
24:17Et je me suis dit,
24:18on va aller bosser ça
24:19et t'en sortiras une personne grandie.
24:23En même temps,
24:23vous n'étiez pas une grande danseuse.
24:25Le rock'n'roll le soir avec des copains
24:27ou des copines,
24:28ce n'était pas votre truc ?
24:29Non, parce que...
24:31Même si j'adore danser,
24:33moi, j'ai toujours eu beaucoup plus de facilité
24:35à danser toute seule.
24:36Sans doute par...
24:39un besoin de garder le contrôle.
24:43Et c'est ça que justement,
24:44je suis allée travailler là-bas.
24:46C'était de me dire,
24:47bon, il y a un moment
24:47de se retrouver avec un partenaire,
24:50d'être obligé de lui faire confiance,
24:53de se laisser mener,
24:55alors que moi,
24:55je suis quelqu'un de très libre
24:57et que je n'aime pas du tout
24:58qu'on me dise ce que je dois faire
24:59ou je dois me mettre.
25:02C'était intéressant pour moi.
25:04Alors, en plus,
25:05ce partenaire,
25:05c'était Christophe Licata.
25:07Oui.
25:07On a reçu,
25:07voici quelques temps,
25:08pour son livre Révélation.
25:10Il nous a raconté
25:10que le moment le plus difficile,
25:12c'est qu'en pleine télé,
25:14il y a une danseuse
25:15qui était Rosy de Palma
25:17qui a dit « J'arrête ».
25:18Oui.
25:19Ça a été dramatique.
25:19Ça, il nous l'avait raconté,
25:22il me l'avait raconté.
25:24Mais vous vous rendez compte,
25:24en plus,
25:25c'était son premier prime,
25:26jeune danseur.
25:28Mais elle est incroyable.
25:30En même temps,
25:30c'est totalement elle.
25:33Mais je pense qu'une fois
25:34qu'on a vécu ça,
25:34en tant que danseur,
25:35derrière,
25:35il peut tout vous arriver.
25:36Et vous,
25:37vous avez vécu
25:38vraiment quelques semaines
25:39où il fallait vraiment
25:40travailler au maximum,
25:41pratiquement jour et nuit.
25:43Oui.
25:44Alors,
25:44finalement,
25:45j'avais un assez joli parcours
25:46puisque j'en ai,
25:46j'ai fait 7 primes
25:47sur 10.
25:49J'ai appris la danse
25:50que je ne connaissais pas,
25:52même si,
25:53voilà,
25:53j'aime bien danser,
25:55mais
25:55c'est beaucoup de travail,
25:58entre 4 et 8 heures.
26:01Plutôt 4 au début
26:02et plutôt 7-8 heures
26:03vers la fin,
26:04quand il faut préparer
26:05deux danse,
26:06c'est très physique,
26:09mais ce n'est pas
26:10ce qui m'a le plus
26:11surpris.
26:14Parce qu'en fait,
26:14je me suis rendu compte
26:15que
26:16quand on avait envie
26:18d'aller au bout de l'aventure
26:19et qu'on était passionné
26:20par ce que l'on faisait
26:21à ce moment-là,
26:22finalement,
26:23le corps y tient.
26:24Oui,
26:24mais en même temps,
26:25vous demandiez d'être sexy.
26:26C'était pas votre truc
26:28au départ.
26:32Ça a toujours été
26:32quelque chose
26:33qui a été un vrai sujet.
26:35là,
26:36on ne parle même pas
26:36de danse avec les stars,
26:37on parle de manière globale.
26:40C'est-à-dire que
26:40quand vous êtes
26:41une ancienne Miss France,
26:42une ancienne reine de beauté,
26:45un mannequin,
26:46les gens
26:47projettent sur vous
26:49une image
26:50hyper glamour,
26:51sexy.
26:53Et moi,
26:54au fond de moi,
26:55la Linda,
26:56la petite Linda
26:57et même la grande Linda
26:58aujourd'hui,
26:58elle n'est pas comme ça.
27:00Je veux dire,
27:00si je suis sexy,
27:01ça doit m'arriver,
27:02certainement,
27:03c'est malgré moi.
27:06Donc,
27:07de jouer à la fille sexy,
27:09pour moi,
27:09ce n'est pas quelque chose
27:11que je sais faire
27:14et que j'ai envie de faire.
27:15Et je crois que l'un des moments
27:16les plus émouvants pour vous,
27:17ça a été quand vos parents
27:18vous ont vu danser.
27:20Oui,
27:21parce que c'est vrai
27:21que mes parents,
27:23ils suivent mon parcours
27:24depuis tout le temps.
27:27Ils étaient très fiers de moi.
27:31Voilà.
27:33C'est toujours un moment
27:35qui est...
27:37On a envie que nos parents
27:38soient fiers de nous,
27:40quoi qu'on fasse.
27:41Exactement.
27:41Et c'est ce qui s'est passé.
27:42Et c'est ce qui s'est passé.
27:43Et ils ont été fiers de vous aussi
27:44pour une autre raison,
27:45avec ce feuilleton.
27:46C'est un nouveau départ
27:48pour écrire une histoire
27:51et vos choses...
27:53Pendant trois ans,
27:53Linda Hardy,
27:54on vous a appelé Clémentine
27:55un peu partout.
27:56Oui,
27:57Clémentine Doucet.
27:58Qui est une professeure
28:00dans un IPS
28:01et Demain nous appartient,
28:03ça aussi,
28:04ces trois années
28:04de bonheur
28:05mais en même temps
28:06de travail intense.
28:08Oui,
28:08parce que souvent,
28:09les gens,
28:13même la profession,
28:15ne sait pas
28:17ou ne se rend pas compte
28:18à quel point
28:19c'est un challenge
28:22de travailler
28:22sur une quotidienne.
28:24C'est un challenge
28:24pour plusieurs raisons.
28:26D'abord,
28:26parce qu'on est dans une économie
28:28qui fait qu'il faut aller vite.
28:32Donc,
28:32en tant que comédien,
28:34ça vous oblige
28:35à être hyper concentré,
28:37à être hyper efficace
28:39et, si possible,
28:41être bon.
28:42Et être bon,
28:44ça dépend aussi
28:44de si les textes sont bons.
28:47Mais,
28:48moi,
28:48il y a eu un avant
28:49et un après
28:50Demain nous appartient.
28:51Parce qu'en fait,
28:53par la suite,
28:54quand j'ai retourné
28:55à plusieurs reprises,
28:57je me suis rendu compte
28:58que j'étais
28:59capable,
29:02c'était comme si
29:02j'étais capable
29:03à un moment donné,
29:03j'avais telle émotion
29:04qui devait jaillir.
29:09C'est comme si
29:10j'appuyais sur un bouton
29:11et j'étais en pilotage automatique.
29:14C'est-à-dire que
29:14votre outil,
29:15quand vous êtes
29:16dans une quotidienne,
29:17en raison de toutes
29:18ces choses
29:20qui doivent être
29:21très tenues,
29:23notamment au niveau
29:24du timing,
29:25eh bien,
29:26vous huilez votre outil
29:29en permanence,
29:30en permanence,
29:31en permanence.
29:32vous êtes obligés
29:33d'aller à l'efficacité
29:34et il y a un moment
29:35où, en fait,
29:37vous ne jouez plus pareil.
29:39Et je pense
29:40qu'aujourd'hui,
29:40je suis une meilleure comédienne
29:42que je l'étais.
29:43Grâce à cette série.
29:44Grâce à cette série,
29:45notamment.
29:47Vous étiez, je crois,
29:48sur le port de Sète,
29:49vous donnez les autographes.
29:50Je ne sais pas si vous le savez,
29:51mais il y a des grands drapeaux
29:53sur le port de Sète
29:54avec des couleurs.
29:55En fait,
29:55c'est Jean Villard
29:56qui était de Sète
29:57qui les a remarqués
29:57et qui les a emmenés
29:59à Avignon
29:59et ça a été
30:00les premiers drapeaux
30:01du festival d'Avignon.
30:02Ah, je ne savais pas.
30:03Quand il a créé
30:03le festival après la guerre.
30:04Je ne savais pas.
30:05Mais il y a ce fameux théâtre
30:06Jean Villard,
30:07effectivement, à Sète.
30:08Et il est de Sète
30:09comme Brassens.
30:10Oui.
30:10Alors ça,
30:11ça a été trois années
30:12de bonheur
30:12et ensuite,
30:13il y a eu d'autres apparitions.
30:14Vous avez fait plein d'apparitions
30:15dans toutes les séries
30:16possibles et imaginables.
30:17Mais c'était une journée
30:18de tournage
30:18pour Joséphine Ange Gardien,
30:20pour ceux-ci, pour ceux-ci.
30:20Alors non,
30:21pas du tout.
30:21Parce que Joséphine Ange Gardien,
30:23j'avais 20 jours
30:23du tournage.
30:24Non, mais oui.
30:26Donc, ce n'était pas
30:26une apparition,
30:27c'était un vrai rôle.
30:29Voilà, c'était un épisode.
30:32Ensuite,
30:33j'ai tourné
30:35dans une série
30:36sur la vie
30:36de Rocco Siffredi.
30:37Oui, ça,
30:38c'était autre chose.
30:39Super sexe.
30:40Je jouais
30:41Denise Lassen,
30:43qui est une ancienne
30:43productrice,
30:45star du porno,
30:46qui est devenue
30:47la Denise
30:48des premiers clubs
30:49libertins à Paris.
30:50Oui, bien connue
30:51Patrick Sébastien.
30:52C'était, voilà.
30:53que j'ai rencontré
30:54grâce à Patrick,
30:56que j'ai contacté
30:56quand on m'a offert ce rôle
30:58parce que je me suis dit
30:58qu'il faut absolument
30:59que je comprenne
31:00la psychologie de cette femme
31:01qui est assez éloignée
31:02de la mienne.
31:03Aussi,
31:04pour ces raisons
31:04dont on parlait tout à l'heure,
31:05c'est-à-dire que le côté
31:06hyper sexy,
31:07hyper sexuel,
31:08hyper assumé
31:09là-dedans,
31:10c'est quelque chose
31:11qui est quand même
31:11très éloigné
31:12a priori de ma personnalité.
31:14Donc, il fallait
31:14que je comprenne
31:15comment est-ce que
31:17ça se traduisait
31:17chez elle
31:18et d'où ça venait.
31:19Et puis,
31:20Bougarache ?
31:23Vous auriez pu
31:24ne pas le tourner
31:24à cause d'une crise
31:25d'appendicite ?
31:26Oui.
31:27En fait,
31:28je devais partir
31:29le dimanche,
31:31le jeudi soir.
31:35Je suis prise
31:36de très grosses douleurs
31:37de ventre.
31:40Le mercredi soir
31:41et le jeudi soir
31:41à 17h,
31:42je me fais opérer
31:43d'une appendicite
31:45qui finalement
31:45était une péritonite.
31:47Et le rôle
31:49a vraiment failli
31:50me passer sous le nez
31:50puisqu'on cherchait déjà
31:51ma remplaçante.
31:52Mais pour moi,
31:54il n'en était pas question.
31:55Il n'était pas question
31:56qu'on me remplace
31:57sur ce rôle-là
31:58que j'adorais.
31:58J'adorais la série.
31:59Une série d'anticipation.
32:00Une série d'anticipation.
32:02Hyper bien faite.
32:04Et je m'en rappelle,
32:07le samedi matin,
32:08j'ai appelé
32:08mon réalisateur,
32:10mon producteur.
32:10J'ai dit,
32:11je veux venir.
32:11J'ai appelé aussi
32:11mon médecin chirurgien
32:13qui m'avait opéré
32:14en lui disant
32:15est-ce que je peux,
32:16parce que j'avais
32:17un arrêt de travail
32:17de 10 jours,
32:18est-ce que je peux
32:19aller travailler ?
32:20Elle m'a dit,
32:20vous savez,
32:21moi, je perds des gens,
32:23il y a de tout.
32:23Il y a ceux qui retournent
32:24travailler deux jours après
32:25et puis il y a ceux
32:26qui prennent 15 jours
32:27de repos.
32:28Il faut que vous vous sentiez bien.
32:31Il ne va rien vous arriver.
32:32Vous pouvez être très fatigué.
32:33Ça, c'est certain.
32:35Et voilà.
32:36Et j'y suis allée.
32:37Le dimanche,
32:38j'étais à l'aéroport.
32:39On est venu me chercher
32:40pour aller tourner
32:41cette belle série.
32:42Et c'était magnifique.
32:43Et c'est vrai
32:43que vous avez gardé
32:44le sourire
32:44et une énergie incroyable.
32:46Cette énergie aussi,
32:47vous la gardez
32:48pour celui qui est
32:49le film de votre vie,
32:50qui est votre fils.
32:50Car c'est vraiment
32:51le cœur de votre vie,
32:52Linda Hardy.
32:55Le jour où je partirai,
32:57la plus belle chose
32:58qui me sera arrivée,
32:59ça sera évidemment
33:00mon grand garçon,
33:03mon Andréa.
33:05C'est lui qui m'apporte
33:06beaucoup de bonheur
33:07au quotidien,
33:08beaucoup de joie.
33:09En plus,
33:11il est extrêmement drôle.
33:12Donc ça,
33:13apporter de la légèreté
33:14dans un monde difficile
33:16comme celui
33:17dans lequel on vit actuellement,
33:18tout ça,
33:19c'est du bonus.
33:20Évidemment que
33:24mon objectif,
33:26c'est qu'il soit
33:29un adolescent heureux,
33:30qu'il devienne
33:31un adulte épanoui.
33:34J'espère qu'il sera heureux
33:35dans ce nouveau monde.
33:38Mais en tout cas,
33:39tout ce que je fais
33:40au quotidien,
33:41c'est pour lui.
33:42Exactement.
33:43Et effectivement,
33:44vous lui ouvrez
33:44les portes de demain.
33:45Vous avez même,
33:46pendant sept ans,
33:47créé une marque de bonbons
33:48pour lui.
33:50C'est vrai.
33:51Parce qu'en fait,
33:52j'avais...
33:53Moi, j'ai toujours adoré
33:53les bonbons.
33:55Et je me suis dit,
33:56mais ce n'est pas possible.
33:57Je commençais à avoir
33:58une certaine connaissance
34:00de tout ce qui concerne
34:01la naturopathie
34:02et notamment
34:03d'à quel point
34:04le sucre est un ennemi
34:06pour nous
34:07et notamment
34:09pour les enfants.
34:10Ils deviennent
34:10très, très addicts.
34:11Enfin, on le sait,
34:12quand on donne
34:13de la cocaïne
34:14à des souris
34:14ou du sucre,
34:15elles sont plus accro
34:16au sucre
34:17qu'à la cocaïne.
34:18Donc,
34:18ça fait vraiment
34:19beaucoup de dégâts.
34:20Et je me suis dit,
34:21il faut que je trouve
34:22une alternative
34:23à la confiserie traditionnelle
34:25qui soit à la fois
34:25quelque chose
34:26qui apporte du plaisir
34:28aux enfants
34:28et qui déculpabilise
34:29les parents.
34:31Et voilà,
34:32c'est comme ça
34:32qu'est née
34:33Give Me Five,
34:34que j'ai tenu
34:34à bout de bras.
34:36J'ai tout créé
34:36toute seule.
34:37J'ai tenu ça
34:37à bout de bras
34:38pendant trois ans et demi.
34:39J'ai vendu
34:40à la grande distribution.
34:42Mais malheureusement,
34:43je pense que
34:43je n'avais pas conscience
34:45au moment où je l'ai fait.
34:47Mais dans la vie,
34:47c'est ça.
34:48Parfois,
34:48il faut,
34:48quand on est entrepreneur,
34:49ne pas avoir conscience
34:50de là où on met les pieds
34:51pour pouvoir faire les choses.
34:52Je me suis attaquée
34:55à des mastodontes
34:56et à un monde
34:57absolument sans pitié.
34:59Ce n'est pas un monde
35:00de douceur,
35:00paradoxalement.
35:01Non, exactement.
35:02Ce n'est pas un monde
35:03de douceur.
35:04Et là,
35:06c'était dur.
35:07Franchement,
35:08mais ça a été
35:08une expérience extraordinaire
35:10parce que
35:12quand je suis arrivée
35:13à créer cette gamme
35:15de produits,
35:16c'était aussi
35:16parce que j'étais
35:17dans une période
35:18de ma vie
35:18où je travaillais moins
35:19en tant que comédienne.
35:20J'avais besoin
35:21de me renouveler
35:22et j'avais perdu
35:23confiance en moi
35:24dans mon métier
35:24de comédienne
35:25pour la simple
35:26et bonne raison
35:26que quand on se retrouve
35:28à être dans les deux dernières
35:29et que ce n'est jamais
35:30vous qui avez les rôles,
35:31il y a un moment
35:32où votre confiance
35:34en prend un coup.
35:35Et de pouvoir
35:36créer cette boîte,
35:38faire tout moi-même,
35:40la porter jusqu'où
35:41je l'ai portée,
35:42quand j'en suis sortie,
35:45vraiment,
35:46j'étais une meuf
35:48qui avait hyper confiance
35:48en elle.
35:49Ce que je me disais,
35:50en fait,
35:50on m'avait dit
35:51que je n'y arriverais pas,
35:51j'y suis arrivée
35:52et ça m'a redonné
35:54un nouveau souffle
35:55et je me suis retrouvée
35:58après à rentrer
36:00sur cette série
36:01sur Demain nous appartient.
36:03Donc,
36:03même dans les expériences
36:05qui peuvent paraître
36:06être des échecs
36:07ou douloureuses,
36:08en fait,
36:09il y a toujours des choses
36:09absolument exceptionnelles
36:10à apprendre.
36:12Une expérience
36:12qui est un succès déjà,
36:13on va l'évoquer
36:14à travers la date
36:15du 13 mars 2025.
36:16A tout de suite
36:17sur Sud Radio
36:18avec Linda Hardy.
36:19Sud Radio,
36:20les clés d'une vie,
36:21Jacques Pessis.
36:22Sud Radio,
36:23les clés d'une vie,
36:24mon invité Linda Hardy.
36:25On a vu
36:26votre parcours
36:26très varié
36:27et encore une nouveauté.
36:29Le 13 mars 2025
36:30est sorti
36:31aux éditions
36:32Le Duc
36:32un livre
36:33« Ménopause,
36:34attitude,
36:35ensemble,
36:36reprenons le pouvoir ».
36:37C'est un sujet
36:37dont on parle peu.
36:39Je suis un homme,
36:39vous êtes une femme,
36:40mais les hommes
36:41en parlent rarement,
36:42c'est les femmes
36:42qui en parlent un peu,
36:43mais pas dans les médias.
36:44Alors c'est vrai
36:46que même si les choses
36:47ont évolué
36:48depuis quelques mois,
36:50ça reste un sujet tabou.
36:53Évidemment,
36:54vous parliez de vous,
36:55mais souvent,
36:56même les femmes,
36:57n'en parlent pas
36:58à leur mari,
37:00à leur amoureux,
37:01parce qu'il y a
37:03pendant longtemps
37:03cette image
37:04un peu de honte
37:05de la femme
37:06qui vieillit,
37:08qui avance dans l'âge,
37:09qui ne peut plus
37:10faire d'enfant.
37:11sauf que
37:13les choses
37:14ont bien évolué.
37:16Aujourd'hui,
37:17les femmes à 50 ans,
37:18à 60 ans,
37:18elles sont belles.
37:19Il faut qu'elles sachent
37:21qu'elles sont belles,
37:21il faut qu'elles sachent
37:22que ce n'est pas
37:23le début de la fin,
37:25que c'est plutôt
37:25la fin du début.
37:26Oui,
37:26c'est une autre vie,
37:27c'est un second printemps,
37:29comme vous dites.
37:29C'est exactement ça.
37:30Alors,
37:30il se trouve,
37:31vous avez décidé
37:31de se faire ce livre
37:32parce que vous-même,
37:33vous avez ce problème
37:35qui est un problème
37:35qui arrive à toutes les femmes.
37:37Oui,
37:37alors,
37:38on va dire que
37:39pour moi,
37:41ça n'est pas un problème,
37:42c'est une période de vie,
37:43tout simplement,
37:45comme les adolescentes
37:46passent la période
37:47de la puberté,
37:49pré-adolescence.
37:52Donc,
37:53je me suis rendu compte
37:55que je trouvais
37:56assez peu d'informations
37:57sur le sujet.
37:58Je me suis rendu compte
37:59quand même
38:00qu'effectivement,
38:01c'est une période
38:03qui peut être perçue
38:05comme une problématique
38:06dans le sens
38:07où un certain nombre
38:09de femmes
38:10ont pas mal
38:10de symptômes,
38:11qui sont des symptômes
38:12qui sont handicapants
38:13sur la qualité de vie.
38:16Mais,
38:16ce que je me suis surtout
38:17rendu compte,
38:19c'est qu'il y avait
38:20des solutions
38:21et que ces solutions-là,
38:24quand j'en parlais
38:25à d'autres femmes,
38:25et notamment
38:26sur mes réseaux sociaux,
38:27la plupart
38:27ne savaient pas.
38:31Donc,
38:31le jour où j'ai compris
38:33qu'il y avait,
38:33que nous avions,
38:36nous les femmes,
38:36la possibilité
38:37d'agir positivement
38:38sur cette période,
38:40puisque moi-même,
38:41j'ai réussi à le faire,
38:43je me suis dit,
38:43il faut absolument
38:44que je sois,
38:47entre guillemets,
38:48c'était pas mon souhait,
38:50mais un porte-parole
38:51et que j'amène
38:53ces messages,
38:54que je sois moteur
38:56dans ces prises de conscience.
38:58Et pour ça,
38:59un futur médecin
39:00que vous n'avez pas été
39:01a fait appel
39:02à un de ceux
39:03qui auraient pu être
39:03ses confrères
39:04et ses consoeurs,
39:04vous avez vraiment
39:05mené une enquête
39:06auprès de médecins,
39:06Linda Hardy.
39:07Oui,
39:08parce que mon expérience
39:09reste mon expérience.
39:11Elle est à la fois unique,
39:13elle peut parler
39:14à beaucoup de femmes,
39:15mais elle ne...
39:16ça n'est pas la même
39:18qu'une autre femme.
39:21Chacune d'entre nous
39:22vit cette période
39:23de ménopause différemment.
39:25Et pour moi,
39:25c'était très important,
39:27au-delà de mon partage
39:28d'expériences,
39:29d'apporter à ce livre
39:30toute la légitimité
39:32que mérite ce sujet-là.
39:34Et donc,
39:35j'avais fait la même chose
39:37dans mon premier livre,
39:38je ne me voyais pas
39:39ne pas m'entourer
39:41de professionnels de santé.
39:43Et c'est vrai
39:43que c'est un panel
39:44qui est très vaste
39:45parce que les symptômes
39:47sont vastes.
39:48Donc,
39:48ça va du gynécologue
39:49au naturopathe,
39:50au sexologue,
39:50au psychothérapeute,
39:51au phytothérapeute,
39:52au pharmacien,
39:53sophrologue,
39:54tout un panel
39:56de personnes
39:57qui, pour moi,
39:57sont hyper importantes
39:59dans ce livre.
39:59Encore faut-il les rencontrer,
40:01encore faut-il qu'ils acceptent
40:02et puis leur poser
40:03les bonnes questions
40:03pour avoir
40:04les bons éléments.
40:05Oui,
40:06alors,
40:08ceux que j'ai contactés,
40:09en tout cas,
40:09sont des gens
40:10qui déjà sont assez engagés
40:11sur le sujet.
40:13Il y en avait certains
40:13que je connaissais déjà
40:14de mon premier livre
40:16et d'autres
40:18que j'ai découverts
40:19au fil du temps
40:19en faisant des recherches.
40:20Très honnêtement,
40:23tous les gens
40:24que j'ai contactés,
40:25ils sont tous là.
40:26Ils ont tous répondu présents.
40:27Aussi parce que je pense
40:29que beaucoup d'entre eux
40:30ont cette conscience
40:31qu'aujourd'hui,
40:32il y a quand même un vide
40:33et qu'en tant que professionnels
40:34de santé,
40:35si eux se sont formés
40:37et ont aujourd'hui
40:38cette expertise,
40:40beaucoup de professionnels
40:41de santé
40:41ne sont pas formés
40:43sur cette période de vie
40:44qu'est la ménopause.
40:46Donc,
40:47c'était aussi ça
40:48que j'avais envie de raconter.
40:49C'était aussi
40:49de mettre en avant
40:50des gens qui, eux,
40:51s'intéressent à ce sujet
40:52et qui peut-être
40:53seront des exemples
40:55pour d'autres professionnels
40:56de santé
40:56pour vraiment
40:57faire un vrai travail
40:59pour les femmes
40:59sur ce sujet-là.
41:00Oui, mais en même temps,
41:01des professionnels de santé
41:02qui pensent déjà à demain
41:04parce que les naturopathes,
41:05ça n'existait pas
41:06voici quelques décennies,
41:07Linda Hardy.
41:08C'est aussi un métier nouveau
41:09et ça fait partie
41:10des nouveautés de la médecine.
41:12Alors oui,
41:13et je pense que
41:14c'est marrant
41:14que vous me disiez ça
41:15parce que j'y pensais
41:16ce matin
41:16et je pensais
41:17ce matin
41:18à quel point
41:19nous avons besoin
41:20des naturopathes.
41:22Et je vais vous dire
41:23pourquoi je pense
41:23que nous avons extrêmement
41:24besoin des naturopathes.
41:25C'est qu'aujourd'hui,
41:26malheureusement,
41:27quand on voit
41:28l'offre alimentaire,
41:30malheureusement,
41:31elle est très très différente
41:32de l'offre alimentaire
41:33qu'on avait
41:33il y a 50 ans
41:35qui, à mon avis,
41:36était quand même
41:37bien meilleure.
41:38Aujourd'hui,
41:38on croule
41:39sous les produits.
41:40On croule
41:41sous les produits
41:42qui ne sont pas forcément
41:43de bonne qualité.
41:44Nos enfants sont totalement
41:45intoxiqués au sucre
41:46pour la plupart.
41:47car on est gavés
41:50de produits transformés.
41:52Et donc,
41:52aujourd'hui,
41:53chacun doit reprendre
41:54conscience
41:55de la valeur
41:56de notre outil
41:59qui est notre corps,
42:00d'à quel point
42:01il est important
42:02d'en prendre soin.
42:03Et c'est vrai
42:03que les naturopathes
42:05sont des gens
42:06qui ont été décriés
42:07à un moment donné.
42:08Alors,
42:08c'est vrai que certains
42:09ont profité de ce créneau
42:11et font un peu
42:12les choses n'importe comment.
42:13Mais vous avez aujourd'hui
42:14en France
42:14de très belles écoles
42:15de naturopathie
42:16avec des gens
42:16qui sont formés,
42:17qui sont très bien formés
42:18et qui vous expliquent
42:23et c'est une réalité
42:24que le meilleur moyen
42:26d'être en bonne santé
42:27c'est de faire
42:27de la prévention.
42:29Se soigner avec des médicaments,
42:30c'est une chose.
42:31Quand on n'a pas le choix,
42:32évidemment,
42:32il faut le faire.
42:33Il y a des choses
42:34qu'on ne peut pas faire autrement
42:35que de soigner
42:35avec des médicaments,
42:36des antibiotiques
42:37quand on a une infection
42:38bactérienne,
42:39etc.
42:40Mais la meilleure des solutions,
42:43ça reste l'hygiène de vie,
42:45la pratique d'une activité sportive,
42:47la gestion du stress
42:48et ça,
42:49ce sont les piliers
42:50de la naturopathie
42:51et je trouve que
42:51on n'a pas...
42:53C'est quelque chose
42:54que quand j'avais 20 ans,
42:55on ne m'en parlait pas.
42:57Et en même temps,
42:57vous donnez dans ce livre
42:58le menu idéal
42:59et les conseils justement
43:00pour manger certaines choses
43:02et pas d'autres,
43:02Linda Hardy.
43:03C'est vrai que
43:03on est,
43:05pour en revenir justement
43:06à l'alimentation,
43:07dans notre société
43:11ou en tout cas en France,
43:12on est habitué
43:14à notre petit café
43:15ou voir notre café au lait,
43:17on aime bien
43:17notre petit jus d'orange,
43:19des céréales,
43:21baguettes,
43:22un peu de beurre,
43:23etc.
43:24Bon,
43:24la réalité,
43:26c'est que c'est très bon
43:27et de temps en temps,
43:28c'est très sympa
43:28et je ne dis pas
43:29que je ne le fais jamais,
43:30mais c'est vraiment
43:32contre-productif
43:33à la fois pour les enfants
43:34et pour les adultes
43:35puisque en réalité,
43:37ce dont on a besoin,
43:39en particulier le matin,
43:40ce sont des protéines
43:41et pourquoi ?
43:42C'est pareil,
43:44ce sont des choses
43:44qu'on devrait apprendre
43:45à mon sens
43:46aux enfants tout petits,
43:47c'est que les protéines,
43:49ça va permettre
43:49de booster la dopamine,
43:51la dopamine
43:51est un neurotransmetteur
43:53qui va apporter
43:55à l'organisme
43:56l'énergie,
43:58la concentration
43:59qui va aider également
44:00pour la mémoire,
44:01pour un certain nombre
44:02de choses
44:02qui sont hyper importantes
44:03donc les enfants
44:04on leur donne
44:04des céréales hyper sucrées
44:05alors qu'en fait
44:06il faudrait leur donner
44:06des oeufs,
44:07du jambon,
44:09enfin voilà,
44:09l'anglo-saxonne quoi.
44:10Et Michel Oliver
44:11qui est un grand cuisinier
44:13qui est toujours parmi nous
44:14mais qui est à la retraite
44:15disait
44:16le corps humain
44:16c'est comme une voiture,
44:17il faut mettre de l'essence
44:18le matin en se nourrissant bien
44:19et en se nourrissant
44:20de moins en moins
44:21jusqu'au soir.
44:22Oui, c'est vrai que
44:24le sujet aussi
44:25de notre société
44:26il faut le dire
44:27c'est qu'on mange trop
44:28on se rend pas compte
44:31moi ça m'est arrivé
44:32encore il y a quelques jours
44:33là je suis en tournée
44:34alors en plus
44:35vous imaginez en tournée
44:36on mange à pas d'heure
44:37etc.
44:38Pour la pièce
44:39vive les vacances
44:39pour la pièce vive les vacances
44:41je me disais
44:41mais en fait
44:42j'ai jamais faim
44:43ça c'est pas normal
44:45et je pense que
44:47beaucoup d'entre nous
44:48n'ont pas faim
44:50parce que
44:51on assouvit
44:52nos besoins
44:53nos désirs
44:54nos pulsions
44:55comme ça
44:55de manière assez immédiate
44:57et en réalité
45:00c'est certainement pas
45:01avant d'aller se coucher
45:02qu'on a besoin
45:03de beaucoup manger
45:04puisque derrière
45:05on dépense pas d'énergie
45:06mais tout ça
45:07c'est du bon sens
45:08mais on a
45:10pendant longtemps
45:10fait un peu les choses
45:11à l'envers
45:12et c'est vrai que
45:12le dîner après
45:13c'est aussi le moment convivial
45:15donc voilà
45:16il faut trouver
45:16le juste équilibre
45:17Et vous parlez d'ailleurs
45:18dans ce livre
45:19de quelques produits rares
45:20le jus d'orange immunisant
45:21ça c'est quelque chose
45:22de pas cool
45:23Oui alors c'est vrai
45:24que c'est tout un tas
45:25d'ingrédients
45:26alors c'est pas le jus d'orange
45:27en lui-même
45:28qui est immunisant
45:29même si
45:30il y a un certain nombre
45:32de
45:33de
45:34de produits
45:37qui sont
45:38très très
45:39efficaces
45:40pour booster
45:41le système immunitaire
45:42on a par exemple
45:44les graines germées
45:46on a
45:47le gingembre
45:48La cure de sève de bouleau
45:49Le curcuma
45:50et la cure de sève de bouleau
45:52alors ça
45:52c'est le bon moment
45:53C'est quoi ça ?
45:54C'est le printemps
45:55Ben en fait
45:56la sève de bouleau
45:57c'est la sève
45:58que l'on recueille
45:59au moment
46:00au niveau des
46:00des arbres
46:01au moment où
46:03tout commence à bourgeonner
46:04et ça
46:05c'est un très gros
46:06détoxifiant
46:07ça régénère
46:08également
46:09au niveau des cellules
46:10donc c'est bien à faire
46:11en cure de trois semaines
46:12au moment
46:13du printemps
46:15donc on va dire que
46:16voilà
46:16c'est maintenant
46:17et si je peux donner
46:18un petit conseil
46:19c'est mieux bio
46:20et c'est mieux
46:21même quand on peut
46:22c'est de l'acheter
46:23vous avez des producteurs
46:24vous allez voir sur internet
46:25producteur de sève
46:27de bouleau
46:28fraîche
46:28elle vient juste
46:29d'être récoltée
46:30donc elle a encore plus
46:31de nutriments
46:32et de bienfaits
46:33et vous évoquez aussi
46:34le coucher
46:35où quelques gouttes
46:36d'huile essentielle
46:37sont importantes
46:38avant de dormir
46:39et surtout couper son téléphone
46:40ah oui
46:41couper le téléphone
46:42ça c'est vrai que
46:43dormir avec son téléphone
46:45sous l'oreiller
46:46comme le font les enfants
46:47j'ai d'ailleurs chopé
46:48mon fils hier
46:49normalement je lui enlève
46:50l'iPad
46:50je suis arrivée
46:51je ne le trouvais plus
46:52il me disait
46:53non non je ne sais pas
46:53où il est
46:54tu veux je le cherche
46:54j'ai tiré la couette
46:56il était dans le lit
46:58sous lui
46:58j'ai dit
46:59il était très très loin
47:00tu as raison
47:00et en fait oui
47:02les écrans
47:03les écrans
47:04c'est la lumière bleue
47:06c'est très très mauvais
47:07ça bloque
47:08la production
47:09de mélatonine
47:10ça empêche de dormir
47:12donc c'est vrai que
47:13normalement
47:13il faut essayer
47:14de s'éloigner des écrans
47:15même si moi
47:16je ne le fais pas
47:16tout le temps non plus
47:17il ne faut pas se mentir
47:18mais au moins
47:19une heure à deux heures
47:20avant d'aller se coucher
47:21et les petites huiles
47:23essentielles dont je parle
47:24moi c'est la mélisse
47:24que j'adore
47:25qui a une petite odeur
47:27très particulière
47:28que je mets
47:28sur les
47:29comme ça
47:30la lavande des poignets
47:31que je sens
47:32je trouve ça très relaxant
47:34mais vous avez
47:34vous en avez d'autres
47:35vous avez aussi
47:35la marge de la nacoquille
47:37vous avez la lavande
47:38il faut choisir
47:38les huiles essentielles
47:39une huile essentielle
47:41il faut la sentir
47:42et on sait tout de suite
47:43si elle nous convient ou pas
47:44et vous dites aussi
47:45Linda Hardy dans ce livre
47:46que le meilleur moyen
47:47de résister à la tentation
47:48c'est d'y céder
47:49oui en général
47:51c'est vrai
47:52là on a parlé
47:53de certaines choses
47:55qu'il faut essayer
47:56de bien faire
47:57notamment au niveau
47:57de l'alimentation
47:58mais
47:59la vie
48:00c'est aussi
48:01le plaisir
48:02et
48:03donc voilà
48:04il faut vraiment
48:05trouver le bon équilibre
48:06et quand on a envie
48:07de manger
48:08je sais que vous êtes
48:08un grand amateur
48:09de chocolat
48:09quand on a envie
48:11d'un carré de chocolat
48:12ou voire de deux
48:13ou trois
48:14je veux dire
48:14je pense qu'il ne faut pas
48:17se brimer
48:17mais je pense qu'il faut
48:19ne pas
48:20ne pas se laisser
48:23aller dans un cercle vicieux
48:25c'est à dire que
48:26si on a envie
48:26un soir
48:27même tout un week-end
48:28de vraiment
48:29se faire hyper plaisir
48:30on le fait
48:31et puis on se reprend en main
48:33quelques jours plus tard
48:34voilà
48:35il ne faut juste pas laisser
48:36les choses s'envenimer
48:37le sous-site du livre
48:38c'est ensemble
48:39reprenons le pouvoir
48:40c'est pas du féminisme
48:41c'est autre chose
48:42pour vous
48:42Linda Hardy
48:43oui c'est pas du féminisme
48:45parce que d'abord
48:46moi je pense que
48:47je fais partie
48:48je pense comme quand même
48:49beaucoup de femmes
48:50moi j'ai besoin
48:51des hommes
48:52dans ma vie
48:53les hommes m'ont aussi
48:54beaucoup apporté
48:55et l'idée
48:58d'ensemble
48:59reprenons le pouvoir
48:59c'est
49:01c'est un message aux femmes
49:02reprenons le pouvoir
49:03sur nos vies
49:04reprenons le pouvoir
49:06sur notre santé
49:07ça n'est pas
49:08reprenons le pouvoir
49:09par rapport aux hommes
49:10même si
49:11je pense
49:13foncièrement
49:14que les femmes
49:15ne sont pas
49:16les ennemis
49:20des hommes
49:20même si je pense
49:22que nous ne prenons pas
49:23en demandant
49:24davantage de droits
49:26quand ils sont
49:27légitimes
49:30nous ne prenons pas
49:31la place des hommes
49:32donc voilà
49:34mais je suis quand même
49:35féministe
49:36je pense qu'aujourd'hui
49:37on est arrivé quand même
49:38à un point
49:38où ça serait bien
49:39que les femmes
49:41aient
49:42exactement
49:43les mêmes droits
49:43que les hommes
49:44mais
49:45les hommes sont
49:46très importants
49:46dans nos vies
49:47et ce livre est très important
49:48aussi pour les femmes
49:49qui le liront
49:50mais nos pauses
49:51d'attitude
49:51ensemble
49:52reprenons le pouvoir
49:53chez le duc
49:54et continuez
49:55à travailler
49:55avec cette énergie
49:56hors du commun
49:57qui vous voit si bien
49:58l'indardie
49:58merci
49:59mais je pense que
50:00vous êtes un bel exemple
50:01également
50:01et réciproquement
50:02merci l'indardie
50:05les clés d'une vie
50:05c'est terminé
50:06pour aujourd'hui
50:06on se retrouve bientôt
50:07restez fidèles
50:08à l'écoute
50:08de suite radio

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