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La terre a de nouveau grondé sous les pieds des habitants d'Istanbul.

Ce mercredi 23 avril à 12h49, un séisme de magnitude 6,2 a frappé la métropole turque et ses environs, semant la panique dans les rues et les immeubles, mais sans provoquer de pertes humaines. L’épicentre a été localisé en mer de Marmara, à une vingtaine de kilomètres au large de Silivri, selon l’AFAD (l’Agence turque de gestion des catastrophes).

Malgré la puissance de la secousse, le bilan humain reste relativement léger, avec 359 blessés recensés, dont 236 rien qu’à Istanbul. La plupart des victimes ont été blessées en tentant de fuir dans la panique, certaines en sautant des balcons ou des escaliers, selon les autorités locales. Aucun décès n’a été signalé à cette heure, un soulagement pour une ville marquée par le traumatisme du séisme de 1999.

Dans le quartier de Fatih, un bâtiment abandonné s’est effondré, sans faire de victimes. Ailleurs, des fissures ont été signalées sur des immeubles résidentiels, en particulier à Silivri, Bakırköy et Avcılar. Par mesure de précaution, plusieurs écoles et bâtiments publics ont été évacués, et les autorités ont recommandé aux habitants de ne pas regagner les bâtiments présentant des signes de fragilité.

Plus de cinquante répliques ont suivi la secousse initiale, dont l’une a atteint une magnitude de 5,9. Le ministre de l’Intérieur, Ali Yerlikaya, a appelé à la vigilance : « Nos concitoyens doivent rester à l’écart des structures endommagées et suivre les consignes de sécurité. » Des équipes de secours ont été déployées dans les zones les plus touchées, et des abris temporaires ont été installés dans plusieurs parcs.

Ce tremblement de terre ravive les craintes d’un séisme majeur attendu depuis des années sur la faille nord-anatolienne. Istanbul, ville de plus de 16 millions d’habitants, se trouve dans l’une des zones les plus sismiquement actives du globe. En 1999, le séisme d’Izmit, à l’est de la ville, avait fait plus de 17 000 morts.

Si l’événement de ce mercredi n’a pas eu les conséquences catastrophiques redoutées, il agit comme un rappel brutal de la fragilité de la région face aux forces de la nature. Les experts appellent à renforcer les normes de construction et à accélérer la rénovation des bâtiments les plus vulnérables.

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