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La France est un pays exceptionnel. Pourtant tout au long de son histoire, la France a subi des trahisons. Elles ont toutes été victorieusement combattues. Mais depuis la Seconde Guerre mondiale, une vaste opération de destruction de son identité, de sa puissance et de son indépendance, est menée avec constance par une succession de personnages au service d’une organisation internationale dénommée Union européenne et, derrière elle, de la puissance étatsunienne à prétention hégémonique. Cette aberrante construction n’ayant plus la vocation de défendre les économies des pays membres, a subi sous l’influence d’idéologues apatrides, une mutation vers la fusion des États et des peuples. Cette machination arrive à son acmé, le dernier acte peut se jouer très prochainement. Pour Henri Roure, officier général, docteur d'Etat en sciences politiques et auteur de "Dieu, toujours heureux en France", la France se trouve à la veille de sa mort ou de sa renaissance.

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Transcription
00:00– Bonjour à tous, ravi de vous retrouver pour ce Zoom,
00:10aujourd'hui en compagnie d'Henri Roure. Bonjour, monsieur.
00:13– Bonjour, merci de m'accueillir.
00:16– Merci d'être là.
00:18Vous êtes officier général issu des troupes de marine,
00:22docteur d'État en sciences politiques.
00:24Vous étiez déjà venu nous présenter votre précédent ouvrage,
00:27« Le patriotisme français est un humanisme ».
00:29Vous venez aujourd'hui nous présenter le dernier.
00:34« Dieu, toujours heureux en France, point d'interrogation »
00:37à retrouver, comme d'habitude, sur la boutique de TVL.
00:40Alors, vous attaquez le pouvoir des États-Unis,
00:44l'accusant d'avoir détourné la civilisation occidentale.
00:48Cette civilisation, vous dites que la France en est l'héritière,
00:51avec l'Italie, l'Espagne, le Portugal et quelques autres pays,
00:55dont la Russie, qu'est-ce qui nous unit tous ?
00:58– Alors, une petite remarque sur ce livre.
01:01Il est évidemment la suite du précédent,
01:04qui s'intitulait « Dieu n'a pas béni l'Amérique ».
01:07Alors, pourquoi je fais allusion à Dieu ?
01:10Tout simplement parce que je suis germaniste.
01:15Tout le monde ne peut pas l'être, mais c'est pour ça que je l'explique.
01:19En Allemagne, on disait, je ne sais pas si on le dit encore,
01:22mais « Glücklich wie Gott in Frankreich »,
01:24ce qui veut dire « Dieu, heureux comme Dieu en France ».
01:28Alors, pourquoi ? Parce que les Allemands considéraient que la France
01:31était un pays d'équilibre, un pays de beauté, d'esthétique, de force
01:36et en même temps de qualités intellectuelles diverses et variées.
01:40Donc, je me suis posé la question, est-ce que Dieu, Dieu ?
01:44Et derrière Dieu, évidemment, il y a une connotation aussi.
01:47Dieu est toujours heureux en France ou pourrait être à nouveau heureux en France.
01:53Alors, pour répondre plus directement à votre question,
01:56je crois que ce qui nous unit tous, à tous ces peuples que vous venez de citer,
02:01c'est la religion.
02:04La religion chrétienne a fait la civilisation occidentale.
02:09Ça n'est rien d'autre que l'apport du christianisme à une organisation à la fois sociale, intellectuelle
02:17et puis évidemment avec une métaphysique.
02:21On ne peut pas bâtir une civilisation, on ne peut pas progresser s'il n'y a pas quelque chose de transcendant.
02:27Et ce que je reproche aujourd'hui à un certain nombre de pays,
02:31notamment les pays anglo-saxons,
02:34c'est d'avoir abandonné cette idée de transcendance.
02:38Et du coup, nous aussi, nous l'avons abandonnée.
02:41Alors, si vous me permettez, je fais une digression sur la laïcité.
02:46La laïcité, tout le monde en parle.
02:48Tout le monde se réfère à la loi de 1905 qui est obsolète.
02:53Elle est obsolète.
02:54Non pas parce qu'elle ne peut plus être appliquée,
02:58mais tout simplement parce que, deux ans après, elle était déjà obsolète.
03:02Elle a été fortement amendée par les lois de 1907 et 1908
03:06qui ont été reconnues d'ailleurs par le Vatican
03:10et qui ont fait une sorte de partage, non dit,
03:15mais entre l'État et l'Église.
03:20L'État chargé du citoyen, chargé de l'administration du pays
03:23et l'Église chargé de l'âme du citoyen.
03:29Or, tout ça a été oublié au nom de principes qui sont venus d'ailleurs
03:35et avec des relais, des relais chez nous,
03:38mais pas seulement chez nous, dans d'autres pays,
03:40qui se sont alignés sur une fausse métaphysique
03:45et sur plutôt une philosophie qui est finalement hostile à l'humanisme
03:53et que j'appelle dans ce bouquin et dans d'autres l'humanoïsme.
03:56L'humanoïsme avec toutes les dérives que l'on peut constater,
04:00le wokisme, l'indigénisme, le féminisme exacerbé, etc.
04:06Tout ce que l'on voit.
04:08Donc, oui, nous sommes les héritiers de la civilisation occidentale,
04:14la civilisation occidentale qui repose sur le christianisme.
04:17Et j'inclus là-dedans, évidemment, la Russie.
04:20Alors, vous allez me dire, mais la Russie,
04:22ce n'est pas la porte à côté.
04:25C'est peut-être un pays qui est plus proche de nous
04:29que certains pays avec lesquels nous avons des frontières.
04:32Je m'explique.
04:34La Russie est orthodoxe, elle est l'héritière directe de Byzance.
04:39Byzance, donc l'Empire romain d'Orient,
04:42alors que nous, c'était plutôt Rome.
04:44Mais Rome est tombée et Byzance a survécu.
04:47Et je crois qu'aujourd'hui, ce qui se passe en Russie
04:50est très intéressant parce qu'on voit le retour
04:56à ces principes religieux qui feraient bien de nous inspirer.
05:00– Alors, vous citez aussi le général de Gaulle qui dit ceci,
05:04« L'Europe occidentale est devenue sans même,
05:06sans apercevoir, un protectorat des Américains. »
05:10Et vous vous dites sidéré par l'intelligence
05:12mise dans ce plan à long terme.
05:15Où voyez-vous une domination américaine ?
05:19– Bon, justement, la domination des États-Unis
05:21n'est pas une domination militaire, encore que,
05:25ce n'est pas une domination physique,
05:27mais c'est une domination à la fois financière,
05:30économique et intellectuelle.
05:33– Vous dites ceci, « Tout a été mis en place
05:35depuis des décennies pour contrôler les esprits ».
05:37– Absolument. On peut remonter.
05:40Je pense que le véritable envol des États-Unis
05:44en tant qu'hégémonie, c'est la Seconde Guerre mondiale.
05:46On pourra y revenir si vous voulez.
05:48Mais les États-Unis se sont retrouvés du côté occidental
05:52comme la puissance dominante et ils ont pu imposer
05:56tout ce qui les intéressait.
05:59Il y a eu le plan Marshall, par exemple,
06:00puis le containment et le plan Marshall
06:05et l'aide au pays qui avait été meurtri par la guerre,
06:09qui n'était pas une aide véritable,
06:11mais qui était un investissement.
06:12– Des investissements stratégiques.
06:14– Absolument. Le plan Marshall, il a fallu rembourser
06:18tout ce qui avait été investi par les États-Unis.
06:22Et cette volonté, ça vient de loin.
06:27C'est cette ambition anglo-saxonne,
06:30ou plutôt des Pilgrim Fathers,
06:32on en avait parlé la fois précédente,
06:34des WASPs qui désiraient dominer
06:39le continent nord-américain
06:41et qui progressivement,
06:43vous avez la doctrine de Monroe,
06:44vous avez le corollaire de la doctrine de Monroe
06:47au début du XXe siècle,
06:50et puis tous les stratèges états-uniens
06:52qui ont imaginé une domination états-unienne
06:57sur le monde.
06:58Donc, il y a eu cette volonté
07:01qui était appliquée par les moyens
07:05que je viens d'évoquer.
07:06Mais il a fallu des relais aussi.
07:08Des relais, c'est-à-dire des hommes
07:10totalement convertis à l'idée
07:13qu'il fallait une unité,
07:15une unité derrière les États-Unis
07:18du monde occidental,
07:19mais même une soumission aux États-Unis.
07:21Alors, les premiers d'entre eux,
07:23c'est Monet, évidemment.
07:24Monet.
07:25Monet, qui est un personnage extrêmement trouble,
07:27qui était un banquier états-unien,
07:29qui a fait une partie de sa vie
07:32et de sa carrière
07:33dans les pays anglo-saxons,
07:35en Angleterre et aux États-Unis,
07:37et qui a même dit,
07:39à propos du général de Gaulle
07:40que vous citiez pendant la guerre,
07:43qu'il fallait le détruire,
07:45tout simplement,
07:45parce qu'il était patriote.
07:47Et ça, c'était pour Monet
07:49quelque chose d'invraisemblable,
07:51en contradiction avec l'idée
07:53qu'il avait de cette construction européenne.
07:57Parce que c'est un des initiateurs,
07:59avec celui qui a été son collaborateur,
08:03Schumann.
08:04Schumann, le plan Schumann,
08:05sur la CECA,
08:06et puis après,
08:07sur l'intégration européenne.
08:10On suivit d'ailleurs Pléven,
08:11Pinay, Monet, Delors
08:13et cette cohorte de hauts fonctionnaires.
08:15Absolument.
08:15Et à propos de Pinay, par exemple,
08:18Pinay voulait se présenter
08:20aux élections présidentielles
08:22et les services l'ont dissuadé.
08:25Pourquoi ?
08:25Parce qu'il était intimement lié
08:27à la CIA,
08:29aux services de renseignement états-unien
08:31et que ça aurait fait des or,
08:33évidemment,
08:33dans une campagne présidentielle.
08:35Donc, jusqu'à Delors,
08:36Delors qui a rédigé ce rapport,
08:39Notre Europe,
08:40qui a monté cette association
08:42et qui était,
08:43qui se considérait
08:44comme un chef d'État déjà.
08:46Je fais une remarque à ce sujet.
08:49Walter Hallstein,
08:50le premier président de la commission européenne,
08:53s'était comporté lui-même,
08:55avait tendance à se comporter
08:56comme un chef d'État.
08:57Ce qui lui a valu les foudres
08:59du général de Gaulle.
09:02Donc, il y a eu ces relais.
09:05Et puis d'autres, évidemment,
09:06des hauts fonctionnaires
09:06qui progressivement ont converti.
09:09Il y a eu des...
09:12pas des mouvements.
09:13Vous savez,
09:13dès le traité de Rome.
09:15Le traité de Rome,
09:16en 1957,
09:17donnait l'impulsion
09:20à cette intégration européenne.
09:23Il était dit,
09:24dans le traité de Rome,
09:26que ce traité
09:27ouvrait la voie
09:28à une intégration
09:30de plus en plus grande
09:31de tous les pays européens.
09:33Et ça voulait dire
09:34ce que ça voulait dire.
09:35C'était même une évidence.
09:37Et je suis persuadé,
09:38mais alors persuadé,
09:40que le général de Gaulle,
09:41qui est arrivé au pouvoir
09:42en 1958,
09:43et le traité,
09:45lui, a été signé en 1957,
09:47n'aurait jamais signé ce traité.
09:49Jamais.
09:50Jamais,
09:50parce qu'il portait
09:51d'ores et déjà
09:52atteintes à la souveraineté
09:54des nations.
09:55Et puis,
09:55les choses ont encore évolué.
09:57Vous savez bien
09:58que l'Union,
09:59enfin,
09:59ce qui était la CEE,
10:01a été de plus en plus
10:02organisée
10:05de la manière
10:06à effacer
10:09ou à estomper
10:10les souverainetés.
10:11On en est arrivé
10:12à Schengen,
10:13on en est arrivé
10:14à Maastricht,
10:15avec des relais.
10:17Avec des relais.
10:18Et toujours,
10:19donc,
10:19Schengen a été signé
10:21sous l'époque
10:22de Mitterrand.
10:24Mais Schengen,
10:25à l'origine,
10:27ça n'est pas paru
10:28au président
10:29de l'époque
10:30dangereux.
10:31Ça concernait
10:31cinq pays.
10:32Cinq pays
10:33qui se connaissaient bien,
10:34qui avaient déjà
10:35des relations étroites.
10:36C'était l'Allemagne,
10:37le Benelux,
10:38Belgique,
10:39Pays-Bas,
10:40Luxembourg,
10:41et la France.
10:42Donc,
10:42ça se concevait.
10:44Ça se concevait.
10:45Mais ça s'est élargi.
10:47Et alors là,
10:47évidemment,
10:48ça a été
10:48la voie ouverte,
10:50si je puis dire,
10:51à toutes les dérives.
10:52Comme Maastricht.
10:54Maastricht,
10:54à l'époque,
10:55c'était les aspects
10:56financiers,
10:58notamment.
10:59Et ça a été signé
11:00aussi à l'époque
11:01de Mitterrand.
11:02Mais la France,
11:03à ce moment-là,
11:04avait 33%
11:05de déficit.
11:08C'était
11:09insignifiant
11:11au regard
11:12de ce que
11:13l'on a aujourd'hui.
11:14donc ça ne présentait
11:15pas de danger.
11:16Et c'est comme ça
11:16que les choses
11:18ont évolué
11:18jusqu'à ce que l'on a.
11:19– Vous vous en prenez,
11:21Henri Rour,
11:21largement aux trois
11:22derniers présidents français,
11:24Nicolas Sarkozy,
11:25François Hollande
11:26et surtout Emmanuel Macron,
11:28vous dites responsables
11:29ultimes de l'effondrement
11:30de l'État français.
11:32Comment ces trois-là
11:33s'y sont-ils pris
11:34pour déclencher,
11:36accélérer
11:36l'effondrement
11:37de notre pays ?
11:38– Alors,
11:38je fais une différence
11:39entre les trois présidents
11:42qui ont succédé à Pompidou
11:43Giscard,
11:44Mitterrand,
11:45Chirac
11:45qui ont été des patriotes.
11:47On pourrait développer,
11:48si vous voulez,
11:49les raisons pour lesquelles
11:49je dis qu'ils n'ont jamais trahi.
11:52– Ils étaient tous
11:53européistes quand même.
11:54– Non,
11:54non,
11:55ils ont fait
11:58le minimum.
11:59– Ils ont fait voter
12:00Maastricht,
12:00la constitution européenne.
12:01– Je vous ai expliqué
12:03pourquoi…
12:03– Je suis inquieté
12:04pour la constitution
12:04de 2005.
12:05– Non,
12:05je vous ai expliqué
12:06pourquoi Mitterrand
12:08avait accepté Maastricht
12:09et Schengen.
12:10Ce n'était pas
12:11une menace
12:11pour Pompidou.
12:12ces trois présidents
12:14ont fait la guerre.
12:16Giscard a fait la guerre,
12:18il était cité,
12:19il était brigadier
12:20dans un régiment
12:21de chars en 1945,
12:23il a été cité,
12:24il est rentré
12:24avec son char
12:25premier dans Coblance
12:26par exemple.
12:28Il venait
12:29des mouvements de droite
12:29comme Mitterrand
12:30d'ailleurs,
12:31comme Mitterrand.
12:31Mitterrand,
12:32sergent-chef
12:33au 23ème régiment
12:34d'infanterie coloniale,
12:35blessé au Morhom,
12:37c'était…
12:37ils se sont battus.
12:38– Entendu,
12:39mais alors tapons
12:39plutôt sur les trois derniers.
12:41– J'arrive,
12:42parce qu'il y a une différence,
12:43c'est pour ça que je fais
12:44le partage entre ces trois présidents.
12:46– D'accord.
12:46– Je termine par Chirac
12:48qui lui aussi
12:48a été lieutenant en Algérie,
12:50s'est battu,
12:50bien,
12:51ils ont été cités
12:52tous les trois.
12:53Et puis avec Sarkozy,
12:56on est arrivé
12:57à tout autre chose.
12:58d'abord ces trois présidents,
12:59Sarkozy,
13:01Hollande
13:02et Macron
13:02ont quelque chose
13:03en commun.
13:05Ils ont les Young Leaders,
13:07ils ont Bilderberg,
13:08ils ont un tropisme
13:11états-unien
13:11d'emblée
13:12et ils ont été
13:13préparés,
13:15formés
13:15à agir
13:17en…
13:18comment dire…
13:19en relation
13:20avec les États-Unis,
13:21relation profonde.
13:22Par exemple,
13:24Sarkozy,
13:25après 44 ans
13:26hors de l'OTAN,
13:28nous a réintégrés
13:29dans l'OTAN.
13:30Il a vendu
13:34aux États-Unis
13:35550 tonnes d'or
13:41à un prix
13:42défiant toute concurrence.
13:45– Lorsqu'il a été
13:45ministre de l'Économie ?
13:46– Lorsqu'il a été
13:46ministre de l'Économie,
13:47il n'y avait aucune raison
13:48à ça.
13:51– Oui,
13:51elle n'est pas au cours,
13:52où le prix de l'or
13:52était au plus bas.
13:53– Voilà,
13:53quant à
13:55président Emmanuel Macron,
13:59bon,
14:00on sait très bien
14:01qu'il vient de chez Rothschild
14:02et qu'il a fait
14:03des ponts d'or
14:04à McKinsey.
14:06– Et qu'il a acheté
14:06pour 300 milliards
14:08de dollars
14:09de dette états-uniennes
14:09entre 17 et 24.
14:12– Tout comme Sarkozy,
14:13c'est à peu près
14:13à mettre en parallèle.
14:15Alors,
14:16ces trois personnages
14:17sont
14:17de toute évidence
14:20ralliés
14:21à la cause
14:22des États-Unis.
14:23En plus,
14:23vous savez que
14:24le président Sarkozy
14:25est très lié
14:26par sa famille
14:26aux États-Unis
14:29et au plus haut niveau.
14:31Donc,
14:32il y a quelque chose
14:32de trouble
14:33d'emblée là-dedans.
14:34Quelque chose
14:35de trouble.
14:35donc,
14:37ces personnages
14:39qui ont accéléré
14:42les uns et les autres
14:45la soumission
14:45aux États-Unis
14:46et l'intégration européenne,
14:47ce qui va de pair
14:49à mon sens,
14:51ont porté atteinte
14:52à l'indépendance
14:54du pays,
14:55à la patrie française.
14:56C'est aussi banal
14:58que ça,
14:59mais aussi dramatique
15:01aussi que ça.
15:02pour revenir
15:05sur Sarkozy,
15:07il y a
15:08quand même,
15:10c'est le seul président
15:11qui était condamné.
15:13C'est quand même
15:14anormal.
15:15Le président Hollande
15:20a cédé
15:21aux injonctions américaines
15:22sur la vente
15:24à la Russie
15:25des portes-hélicoptères.
15:28Bon,
15:29il a peut-être
15:29fait une intervention
15:30au Mali
15:31qui est à son honneur,
15:32mais il a cédé.
15:34Bon,
15:35et tout ce que
15:36l'on pourrait dire
15:37sur les aspects
15:38financiers
15:40extrêmement troubles
15:41du président
15:44actuel,
15:45ça ne pourrait
15:47qu'abonder
15:48dans cette inquiétude
15:50que l'on peut avoir
15:51depuis quelques
15:52décennies
15:54sur l'avenir
15:55indépendant
15:56de notre
15:56pays.
15:58Vous évoquez aussi
16:00l'engagement
16:00de l'État français
16:01aux côtés
16:02de l'Ukraine
16:03dans sa guerre
16:04contre
16:05la Russie.
16:07Qu'est-ce que cela
16:08vous évoque ?
16:09On espérait
16:09il y a peu de temps
16:10une sortie
16:11de cette guerre
16:13et finalement
16:13il n'en est rien.
16:15Alors,
16:16bon,
16:17il est très
16:18difficile
16:19de dire
16:21ce qu'il en est
16:22exactement.
16:23Je pense que
16:24le président Trump
16:25qui est le maître d'œuvre
16:27là-dedans,
16:28puisque ce sont
16:28les États-Unis
16:29qui ont,
16:30avec l'OTAN,
16:31mais enfin,
16:32l'OTAN n'est que
16:33le complément
16:34de l'armée
16:34étatsunienne,
16:35ont initié
16:37cette guerre.
16:39Je vais passer
16:39sur le cas
16:40de Victoria Nuland
16:41et sur la CIA,
16:42évidemment,
16:43sur les actions
16:44qui ont commencé
16:45avant 2014
16:47d'ailleurs
16:48et qui ont abouti
16:49à ce qui s'est passé
16:50en 2022,
16:51mais le président Trump
16:53veut arrêter
16:54cette guerre.
16:56Pour l'instant,
16:57il y a des négociations
16:58et les Européens
16:59se sont trouvés
17:00totalement désemparés
17:01devant cette évolution
17:03qui s'est produite
17:04de l'autre côté
17:05de l'Atlantique.
17:06Alors,
17:07je vais faire
17:08une digression
17:08si vous me permettez.
17:10Je crois que
17:11Donald Trump
17:12a véritable,
17:15c'est un patriote
17:16d'abord,
17:16et il a véritablement
17:18envie
17:18d'affaiblir
17:21ce qui s'appelle
17:22l'état profond.
17:23L'état profond,
17:23c'est quoi ?
17:24C'est le lobby
17:25militaro-industriel,
17:26c'est les fonds
17:26de pension
17:27et c'est les banquiers.
17:29Et c'est les banquiers.
17:30Et les banquiers
17:31tiennent évidemment
17:31le dollar,
17:32tiennent évidemment
17:32l'euro.
17:34Or,
17:35aux États-Unis,
17:36il y a eu
17:36une conjonction
17:37d'intérêts
17:38entre l'État
17:39à l'époque des démocrates
17:41et cet état profond
17:42et aujourd'hui
17:43l'état profond
17:44est bousculé
17:45et il s'est réfugié
17:47d'une certaine manière
17:48en Europe.
17:49En Europe.
17:49Donc,
17:50il ne faut pas s'étonner
17:51que Kerstarmer,
17:52le britannique,
17:54soit l'agent
17:55de la City
17:55parce que la City
17:56et Wall Street
17:57c'est la même chose
17:58et la Fed
17:59et que
18:00le futur
18:02chancelier
18:03maire de Saint-Allemagne
18:04soit un administratif
18:06de BlackRock
18:06et que
18:08Emmanuel Macron…
18:09Oui,
18:10l'administrateur
18:10de BlackRock
18:11en Allemagne.
18:11Oui,
18:12BlackRock quand même.
18:13Exactement.
18:14BlackRock.
18:14Le grand fonds de pension
18:15américain.
18:16L'énorme fonds de pension
18:17américain
18:18et que Emmanuel Macron
18:19soit un serviteur
18:21de la banque Rothschild.
18:23Donc,
18:23voilà,
18:24vous voyez
18:24l'intérêt
18:26de l'État profond
18:27à maintenir
18:29l'Union européenne
18:31qui est brinque-ballante
18:32évidemment
18:32pour plusieurs...
18:33Malgré tout,
18:34vous nous dites
18:35quand même
18:35que l'effondrement
18:36de l'idéologie
18:38européiste
18:38est inéluctable.
18:40Où voyez-vous
18:41ces signes ?
18:42Alors,
18:43d'abord la montée
18:44des patriotismes.
18:47Je ne dis pas
18:47des nationalismes,
18:48la montée des patriotismes
18:49un peu partout.
18:51On peut citer
18:52évidemment
18:52la Hongrie,
18:53on peut citer
18:54l'Autriche,
18:54on peut citer
18:55l'Italie,
18:56mais il y a
18:58surtout
18:59des obligations
19:00externes.
19:01en relation
19:03d'ailleurs
19:03avec
19:04ces questions
19:05bancaires
19:06
19:07le lobby
19:10de l'État
19:13profond
19:13est bousculé.
19:16Je crois
19:16que dans le monde
19:17entier,
19:18dans le monde
19:18entier,
19:19montent
19:19les nationalités.
19:21Au XIXe siècle,
19:22on parlait
19:22de l'éveil
19:22des nationalités.
19:24Là,
19:24je crois
19:24qu'il y a
19:25le réveil
19:25des nationalités
19:26partout,
19:27partout dans le monde
19:28et parfois
19:29des nationalismes.
19:30les BRICS
19:32sont là,
19:33menacent le dollar,
19:34donc dédollarisation
19:35qui est en cours,
19:38qui inquiète
19:39d'ailleurs
19:39profondément
19:40le président
19:41Trump
19:42qui voudrait
19:43freiner
19:43cette dédollarisation,
19:45assainir
19:46la situation
19:46financière
19:47et économique
19:48de son pays
19:48qui n'est pas
19:50en très bon état
19:50d'ailleurs.
19:52Et évidemment,
19:54le dollar,
19:56c'est
19:56à toute chose
19:58égale par ailleurs
19:59le même problème
20:02de l'euro.
20:05Donc,
20:06c'est
20:06la montée
20:08d'une part
20:08des individualités
20:12étatiques
20:13partout
20:14dans le monde
20:15et puis
20:16les problèmes
20:17d'ordre financier
20:18et les problèmes
20:19économiques.
20:20L'Europe
20:21ne progresse plus.
20:23Je disais
20:24à un ami
20:24la semaine
20:26dernière
20:26que ce qui avait fait
20:27la civilisation
20:30occidentale
20:31telle que nous
20:31la connaissons,
20:32c'était la compétition
20:33entre les nations
20:34européennes.
20:35Elle avait été
20:35parfois vigoureuse
20:37mais chaque état
20:38trouvait en lui
20:40de quoi
20:40propager
20:42ses idées
20:44et de quoi
20:45apporter
20:45à l'humanité
20:47quelque chose.
20:48La compétition
20:49entre les britanniques
20:50et les français
20:51c'est connu
20:52mais pas seulement eux.
20:55Pas seulement eux.
20:55et aujourd'hui
20:57qu'est-ce que nous
20:58apportons au monde ?
21:00Plus rien.
21:00Les nations européennes
21:01sont étouffées
21:02par cette structure
21:03administrative
21:04terriblement
21:06pesante
21:07qu'est l'Union
21:09européenne.
21:09Donc on n'apporte
21:10plus rien
21:10et on n'est même pas
21:11capable de se défendre.
21:13La France a perdu pied.
21:14Elle a perdu pied
21:15au plan diplomatique.
21:16Elle a perdu pied
21:16au plan
21:17de l'influence
21:18militaire.
21:20Elle a perdu pied
21:20au plan économique.
21:20La France a perdu
21:21sa souveraineté
21:22pendant que la Russie
21:23la renforçait.
21:24Pendant que la Russie
21:26qui a
21:27à certains égards
21:29c'est évidemment
21:30l'héritière
21:31de l'URSS
21:32mais
21:33c'est redevenu
21:35la Russie
21:36enfin
21:36la Russie
21:38telle qu'elle était
21:39au plan mental
21:40au plan culturel
21:42d'avant 1917
21:44et la Russie
21:45une réindustrialisation
21:46massive
21:47c'est nous
21:48qui l'avons
21:48réindustrialisé
21:49comme on a fait
21:50la Chine
21:50comme l'Occident
21:52a fait la Chine
21:52quand les Européens
21:53ont infligé
21:54ses sanctions
21:55elle a poussé
21:55la Russie
21:56à se réindustrialiser
21:57pendant qu'elle
21:58se désendettait
21:59mais c'est évident
22:00mais c'est évident
22:01la Russie
22:03aura tiré bénéfice
22:05de cette guerre
22:05en Ukraine
22:06d'abord
22:08parce qu'elle va
22:08récupérer probablement
22:09le Donbass
22:10donc des terres
22:11russes et russophones
22:12je parle pas
22:13de la Crimée
22:13qui a toujours été russe
22:15et en plus
22:16elle aura eu
22:17une économie
22:18stimulée
22:21par les sanctions
22:23européennes
22:23donc
22:24on a tout perdu
22:25on a perdu
22:26le gaz russe
22:27on a
22:28on a perdu
22:29notre énergie
22:31et
22:32en tant que
22:32pays européen
22:33et aujourd'hui
22:35je sais pas
22:36comment
22:37comment on fera
22:38pour
22:39restaurer
22:40la situation
22:41les Etats-Unis
22:42vous savez
22:42les Etats-Unis
22:43au plan intérieur
22:44sont dans une situation
22:45aussi très délicate
22:47il faut pas imaginer
22:49que le pays
22:50est parfaitement sain
22:52santé
22:53au sens de santé économique
22:55et sociale
22:56la France
22:57pareil
22:58et il faudra donc sortir
22:59de cet engrenage
23:00malsain
23:02pour
23:02arriver
23:04à restaurer
23:06restaurer
23:08par le biais
23:09de notre souveraineté
23:10toute notre économie
23:11et toute notre structure
23:13sociale
23:14alors justement
23:14vous dites que les français
23:15restent attachés
23:16à leur patrie
23:17que la France
23:18ne trouvera son salut
23:20qu'en elle-même
23:22qu'elle doit sortir
23:23de l'OTAN
23:23de l'Union Européenne
23:24et de l'euro
23:25vous appelez à une prise
23:27de conscience
23:27à une révolution mentale
23:29comment cela advient ?
23:32alors bon
23:33c'est un appel
23:34évidemment
23:34ça ne veut pas dire
23:35qu'il soit entendu
23:36mais je suis persuadé
23:37qu'en sortant
23:39déjà
23:39de l'Union Européenne
23:42de l'euro
23:44d'abord pas par
23:44l'article 50
23:46du traité de fonctionnement
23:47de l'Union Européenne
23:48mais par
23:49la chaise vide
23:50telle que
23:51De Gaulle l'avait pratiqué
23:52à un moment
23:53donc une rupture
23:54brutale
23:55avec évidemment
23:57une préparation
23:57Mais comme on est engagé
24:00dans des traités européens
24:01n'est-ce pas
24:01là le viol du droit
24:02international
24:03de notre propre droit
24:05Alors je vais vous dire
24:06une chose
24:06d'abord ce n'est plus
24:07le droit français
24:07qui a inspiré
24:08le droit international
24:09c'est une catastrophe
24:11pas plus que la langue française
24:12il y a une relation
24:13entre le droit
24:14et la langue
24:15et là
24:16le droit
24:18européen
24:20et international
24:20est inspiré
24:22du droit anglo-saxon
24:23et ça c'est une
24:24c'est
24:24c'est dommageable
24:26mais
24:26donc sortir
24:28de l'Union Européenne
24:30Vous savez ce que disait
24:31Bettmann-Nolweg
24:31le chancelier
24:35de 1914
24:37du Reich allemand
24:39il disait
24:40à l'ambassadeur
24:41de Grande-Bretagne
24:43du Royaume-Uni
24:43à propos de la neutralité
24:45belge
24:46traité
24:47oui
24:48mais les traités
24:49sont des chiffons de papier
24:50et bien oui
24:51c'est vrai
24:51le droit
24:52le droit
24:53c'est un rapport
24:54de force
24:54quand le rapport
24:56de force change
24:56bien le droit
24:57change
24:58et je crois
24:58qu'il faut aller
24:59dans ce sens
25:00il faut sortir
25:01de l'euro
25:01l'euro
25:03pourquoi ?
25:04parce que c'est une monnaie
25:04qui est trop chère
25:05pour nous
25:06qui pénalise
25:07nos exportations
25:08qui jusqu'à présent
25:09a favorisé
25:09l'Allemagne
25:10et qui nous
25:12pénalise nous
25:13et non seulement ça
25:14mais il va falloir
25:15aussi quitter
25:16la BCE
25:17recréer
25:20une relation
25:20étroite
25:21c'est Giscard
25:22qui avait
25:23donné l'indépendance
25:25à la Banque de France
25:25mais une relation étroite
25:27entre la Banque de France
25:28le Trésor public
25:29et l'État
25:30pour avoir des emprunts
25:31à taux zéro
25:32alors que là
25:33on les
25:33on va sur le marché
25:34on va sur le marché
25:37mais on a des
25:38on a des taux
25:39les taux du marché
25:41en plus
25:41plus élevés
25:42quand la situation économique
25:44est déclinante
25:45donc il faut
25:46et il faut en sortir
25:47mais cette révolution mentale
25:48puisqu'il ne nous reste
25:49plus beaucoup de temps
25:50Henri Roux
25:51elle adviendra
25:52par les urnes
25:53ou dans la violence
25:54alors on n'en sait rien
25:55ça c'est
25:56là vous posez la question
25:57que nous nous posons tous
25:58ceux qui réfléchissent
26:00à l'avenir du pays
26:02est-ce que ça sera
26:03par un raz-de-marée
26:04dans les urnes
26:05un raz-de-marée
26:06sur un parti
26:07ou sur
26:08bon
26:10sur des idées
26:11qui sont
26:12à un moment
26:13ou à un autre
26:13présentées
26:14au peuple
26:15est-ce que ça sera ça
26:17un raz-de-marée
26:18électoral
26:18mais vous savez
26:20de la droite
26:20à la gauche
26:21de l'extrême droite
26:21à l'extrême gauche
26:22je vois personne
26:23critiquer l'Europe
26:24personne
26:25on se tait là-dessus
26:27peut-être pas
26:28quelques-uns
26:28oui
26:29peut-être pas
26:29Philippot
26:30monsieur Asselineau
26:31oui oui oui
26:31oui mais ce sont
26:33des marginaux
26:33ce sont des marginaux
26:34les partis représentés
26:36à l'Assemblée nationale
26:37ou au Sénat
26:38ne disent rien
26:39donc
26:39il y a
26:41il y a
26:42cette hypothèse
26:44mais l'autre hypothèse
26:45et il y a quand même
26:47beaucoup de prémices
26:50c'est la violence
26:51pour des raisons
26:52diverses
26:54et on pourrait revenir
26:55sur les raisons internes
26:57les provocations
26:58par exemple
26:59des islamistes
27:02tout ça
27:03les français
27:03en ont assez
27:04aussi
27:05Henri Roux
27:07le titre de votre ouvrage
27:09Dieu heureux
27:10toujours heureux
27:10en France
27:11de l'impérieuse obligation
27:12de se libérer
27:13du totalitarisme européen
27:15pour retrouver
27:15le privilège
27:16d'être français
27:17François Mitterrand
27:19d'ailleurs en parlait
27:20du privilège
27:20d'être français
27:21que certains avaient oublié
27:22merci à vous monsieur
27:24merci
27:25de m'avoir reçu
27:26et écouté
27:26Sous-titrage Société Radio-Canada
27:28Sous-titrage Société Radio-Canada

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