Donald Trump et Volodymyr Zelensky ont profité des funérailles du pape François pour dialoguer au milieu de la basilique Saint-Pierre et échanger ensemble sur la situation en Ukraine.
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00:00Monsieur Desportes, général Vincent Desportes, vous avez fait l'école de la guerre.
00:04Est-ce que ce soir, selon vous, au vu des images, au vu des rencontres, au vu des déclarations, ça sent un peu plus la paix ?
00:11Alors j'ai fait l'école de guerre et j'allais commander, très exactement.
00:16Alors pour revenir un peu sur ce qui a été dit, moi je trouve que c'est évidemment extraordinaire qu'on ne peut que se féliciter.
00:21Mais ça me rappelle un autre rendez-vous, pas complètement inorganisé, mais ça s'est passé, je crois, à l'Élysée.
00:26C'était au moment de la réouverture de Notre-Dame et l'un et l'autre, Trump et Zelensky semblaient avoir parlé de manière fort amène.
00:35Et on sait que ça a été suivi de choses qui ont été perpendiculairement opposées à cette affaire-là.
00:42Donc moi je crois qu'on ne peut rien en déduire, mais on ne peut que s'en féliciter et espérer que le Saint-Esprit,
00:50qui est déjà là et qui va arriver évidemment pour aider à choisir le choix du pape, aura permis au président Trump d'éclairer un peu le bon chemin.
01:00Voilà. Est-ce qu'on est plus près de la paix ? Je crois que vraiment personne ne peut le dire.
01:03Il manque quand même dans cette petite figure un homme qui est relativement important qui s'appelle Vladimir Poutine, si vous voulez.
01:09Parce qu'on sait bien que le seul qui ne veut vraiment pas la paix, c'est Vladimir Poutine.
01:13Tous les deux la veulent là, à des conditions très différentes.
01:16Mais enfin le principal intéressé, le principal agresseur, c'est Poutine, il n'est pas là.
01:22Donc c'est pour ça que je dis qu'on ne peut que se féliciter de cette réunion,
01:26mais on ne peut strictement rien en déduire sur la suite du processus de paix.
01:31Donc c'est pour ça que je disais.