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Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, est l'invité de C'est pas tous les jours dimanche, ce dimanche 27 avril

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Transcription
00:00Bruno Reteil, je voudrais qu'on parle donc de cette compétition
00:02qui vous oppose à Laurent Wauquiez, même si, comme l'écrit
00:04l'écran, il n'y aura aucune petite phrase de votre part
00:06contre Laurent Wauquiez. Vous êtes
00:08le favori du scrutin. Les sondages
00:10vous sont plutôt
00:12favorables, même si le corps électoral est le plus difficile
00:14à sonder. Non mais c'est très compliqué.
00:16Dans les compétitions internes, souvent le
00:18favori, il commence bien et puis il termine
00:20moins bien. Est-ce que vous allez
00:22terminer comme
00:24François Fillon face à Jean-François
00:26Copé en 2012 ?
00:27Vous avez commencé votre question en disant
00:29vous êtes le favori. En fait
00:32la conclusion, la fin de la France c'est dire
00:33quand on est favori, ça veut dire
00:36qu'on va perdre. Écoutez
00:37pour l'instant je le sens pas mal.
00:40Vous le sentez ? Pas mal.
00:42Je fais des réunions, vous l'avez vous-même
00:44d'ailleurs souligné,
00:45des réunions y compris dans
00:48des lieux qui sont des lieux très ruraux,
00:49dans des toutes petites communes et à chaque fois les salles
00:52sont pleines et je sens cet enthousiasme.
00:53Je l'ai senti cet enthousiasme dès le début, il y a plusieurs
00:56mois. Et si je me suis présenté, je vais vous dire
00:58c'est pas pour le goût de la compétition.
01:00C'est parce que je me faisais un devoir
01:02de ne pas laisser retomber le soufflet.
01:03Je m'en suis senti comptable en réalité.
01:06Et je pense que la droite,
01:08en tout cas les électeurs de droite et du centre
01:10et même au-delà,
01:11ont apprécié la posture,
01:14l'attitude d'une droite qui s'est engagée.
01:16Ils connaissent parfaitement les limites de notre action.
01:18On n'a pas de majorité au Parlement.
01:20Mais ils veulent une droite
01:21finalement qui mette les mains dans le cambouis,
01:23qui soit utile à la France.
01:24Et ils l'ont d'ailleurs ratifié.
01:27Non pas dans les sondages,
01:28mais dans les suffrages.
01:29Puisqu'on a gagné,
01:30et depuis les dernières élections
01:31législatives, municipales, partielles,
01:34on est sans doute le parti
01:35qui avons le plus progressé.
01:37Ça veut dire que les Français,
01:38encore une fois,
01:38nos militants,
01:39nos adhérents,
01:40nos sympathisants,
01:41ont reconnu notre action
01:42d'une droite qui,
01:43dans l'action,
01:45l'action gouvernementale,
01:46n'abdit que rien de ses convictions.
01:47Même s'ils savent que c'est dur.
01:49Moi, je préférerais avoir
01:50une majorité au Parlement.
01:51Est-ce qu'ils ne veulent pas,
01:52ces sympathisants, Bruno Retailleau,
01:53avoir un patron d'une formation politique
01:55qui peut, par exemple,
01:56comme le dit Laurent Wauquiez,
01:57qualifier de d'immobilisme
01:59le gouvernement de François Bayreau ?
02:00Est-ce qu'à un moment donné,
02:00vous ne vous dites pas
02:01« Je suis dans un gouvernement
02:02qui veut faire la proportionnelle,
02:03je ne suis pas favorable à la proportionnelle,
02:04qui réfléchit à revenir
02:06sur l'abattement de 10%
02:06sur les retraités,
02:07je ne suis pas favorable à ça ? »
02:08Bon, c'est un peu compliqué, non ?
02:11Quand on veut diriger
02:11une famille politique
02:12comme celle des Républicains.
02:13– Un, nous aurons finalement
02:15fait voter un texte,
02:16le narcotrafic,
02:17qui va tout bouleverser.
02:18Vous savez qu'on parlait
02:19d'hyperviolence.
02:20La cause racine en France
02:22de l'hyperviolence,
02:23de ces homicides,
02:24de beaucoup d'homicides,
02:25c'est le narcotrafic.
02:27Il y a un grand texte
02:28qui sera voté,
02:29croyez-moi,
02:30il est fondamental
02:30et je me suis engagé
02:31depuis deux ans au Sénat.
02:33C'est moi qui avais déclenché
02:34la commission d'enquête
02:35dont est issu ce texte.
02:36Première chose.
02:37Ensuite, il y a déjà un bilan,
02:39y compris sur l'immigration,
02:40les régularisations,
02:41moins 20%,
02:42les expulsions,
02:43plus 50%,
02:45150%,
02:46et je vous ai cité
02:47les rodéos
02:48et la confiscation
02:49par exemple des automobiles.
02:51– Donc vous n'êtes pas
02:51entravé par
02:52ce que certains qualifient
02:54l'immobilisme
02:55de François Bayrou ?
02:56– Non, je suis entravé
02:57comme tout le monde
02:58par une situation politique.
02:59Je vais vous faire une confidence,
03:01c'est que LR n'a pas gagné
03:02les élections présidentielles
03:03ni les élections législatives.
03:05– C'est même le moins
03:05qu'on puisse dire, oui.
03:06– C'est le moins qu'on puisse dire.
03:07Ben voilà.
03:07Donc la situation
03:08dans laquelle je suis
03:09n'est pas une situation idéale.
03:11et je me bats,
03:12je me bats
03:13et je ne me bats pas pour moi,
03:15je me bats pour mon pays.
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