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00:00Europe 1
00:01Europe 1, 11h, 13h, Pascal Praud et vous.
00:08Si j'étais président de la République, jamais plus un enfant n'aurait de penser triste.
00:17Voilà, voilà notre programme du jour, si j'étais président de la République.
00:21Bonjour Gérardine Lamont, vous allez bien ?
00:23Bonjour Gérardine, très bien et vous ?
00:23C'est bien votre retour, vous êtes contente ?
00:25Contente, même si ma Bretagne me manque.
00:28Mais la Bretagne elle est dans le cœur, la Bretagne elle vous gagne.
00:33Bonjour M. Tessier, vous avez parlé de Cyril Hanouna dès 6h15.
00:38Si j'étais président.
00:39Bien sûr, Cyril qui fera non pas une conférence de presse entre 16h et 18h, mais Gérardine qui dira tout.
00:46Je précise que je lui conseille de ne pas se présenter et de ne pas aller là-dedans, chacun son rôle.
00:51J'avais dit la même chose à Éric Zemmour, les politiques c'est un métier, animateur c'est un métier, journaliste c'est un métier, on ne change pas de métier à 60 ans.
00:57Mais pourquoi pas, s'il le souhaite ?
01:02Fabrice Lafitte.
01:03Bonjour Pascal, bonjour à tous.
01:04Bonjour Ami, bonjour Olivier Tessier.
01:06Oh non !
01:07Olivier Guenek !
01:09C'est mon fils !
01:09Oh là là !
01:10L'absence révélateur !
01:12Oui oui, je ne sais pas, bonjour à tous !
01:14Olivier Guenek !
01:16Bien sûr, ça je ne l'ai jamais faite celle-là !
01:18Si, si, je crois que vous l'aviez déjà faite !
01:20Oui oui, je ne vous inquiète pas !
01:22Et puis Alexandre Romare, bien évidemment, qui est avec nous.
01:25On est dans ce studio avec celui qui aimerait être maire de Marseille l'année prochaine, Franck Alizio.
01:33Bonjour, vous êtes député du Rassemblement National des Bouches-du-Rhône.
01:36Bonjour.
01:37Vous avez déclaré votre candidature ?
01:39Non.
01:39J'ai vu l'autre jour d'ailleurs M. Payan qui interdit qu'on parle d'islam dans le Conseil Municipal.
01:44Oui, tout à fait. Il a créé une petite polémique, une grosse polémique au Conseil Municipal
01:49parce qu'il a subi un échec au Conseil Municipal, c'est-à-dire qu'on a réussi, les élus du groupe Rassemblement National
01:55ont réussi à repousser la vente d'un terrain pour la construction d'une mosquée
02:01à une association qui avait eu des soupçons et des antécédents de radicalisation.
02:06Et comme il a fini par céder, c'est-à-dire qu'il a dû reporter cette vente justement parce que nous avons tapé là où il fallait,
02:13et du coup il a déclenché cette polémique en faisant un amalgame joyeux entre islamisme et musulman
02:19et en expliquant qu'il nous attaquera en justice à chaque fois qu'on ferait de l'islamophobie,
02:27alors que ce n'est pas du tout de l'islamophobie, nous on fait la différence entre musulman et islamisme.
02:31C'est l'année prochaine, c'est l'année prochaine les élections municipales à Marseille,
02:35et a priori vous êtes candidat, c'est bien ça, a priori, vous avez envie de vous présenter.
02:39J'ai envie de me présenter, c'est la bonne formule.
02:42Et puis je crois que nous sommes également avec Franck Tapirot qui est là déjà,
02:46Franck bonjour, que chacun connaît, bonjour Franck Tapirot,
02:49vous avez fait votre gloire dans la communication et parfois la communication politique,
02:56donc vous nous direz ce que vous pensez de ce qu'a déclaré l'ami Cyril Hanouna.
03:01Alors on l'écoute hier sur la une de Valeurs Actuelles,
03:05parce que vous le savez sans doute, c'est la une de Valeurs Actuelles,
03:07fait fortement réagir, le titre 2027, le candidat Hanouna,
03:11nos révélations sur le pari fou de l'animateur, coupe budgétaire,
03:146ème République, son programme en détail.
03:16Moi ça me fait, écoutez ça me fait sourire parce que j'aime bien Cyril,
03:19mais chacun sa place, mais en revanche je déteste l'espèce de mépris de classe
03:29qui se met en place parmi les politiques et également parmi certains éditorialistes
03:34pour dire mais qui est ce Cyril Hanouna ?
03:36Il a le droit de se présenter, s'il veut effectivement, s'il pense être utile à la France,
03:44il a le droit, comme tout citoyen, comme Géraldine, comme M. Alizio,
03:49comme Fabrice Laffitte, s'il veut, c'est la base de la démocratie.
03:542027, donc le candidat Hanouna, il a promis qu'on en parlerait cet après-midi,
03:59alors le plan Hanouna, c'est pas lui qui parle, ses valeurs actuelles,
04:03salaire minimal de 2200 ou 2300 euros,
04:06diminution du nombre de députés de 30% moins bien payés,
04:10ça je pense que déjà c'est une erreur,
04:12parce qu'il faut avoir des députés et plus les payer.
04:15C'est l'exact contraire et j'aimerais lui expliquer pourquoi.
04:18Un Guantamano à la française pour les 100 criminels les plus dangereux,
04:22pas besoin d'un Guantamano, tu mets une prison et...
04:24Guantanamo, Pascal.
04:25J'ai dit quoi ?
04:26Guantamano, ça n'a rien à voir, c'est la base.
04:28Un Guantamano, c'est la chanson de Nana Moscoury, Guantanamo.
04:34Bon, Guantanamo, pardonnez-moi,
04:36baisse des charges sur les petites et moyennes entreprises, il a raison.
04:38Seuls les contribuables percevant un salaire inférieur à 2500 euros
04:42auront droit à la sécurité sociale.
04:45Ça, ça va contre, évidemment, l'universalisme à la française.
04:49Et je suis contre.
04:49Cyril Hanouna renonce raté, il a son salaire de président,
04:52c'est anecdotique.
04:53Regroupement des ministères,
04:55à chaque fois, il faut sans doute effectivement une quinzaine de ministères,
04:58ça serait peut-être mieux.
04:59Unique exigence, un cours de padel dans les jardins de l'Elysée.
05:05Bon, écoutons, Cyril, la une de valeur actuelle.
05:07Il y a une une qui est en train de tourner sur les réseaux sociaux.
05:11Il n'y a pas qu'un peu.
05:11Et pas qu'un peu qui est en train de mettre le feu partout.
05:15C'est un truc de fou.
05:16C'est une une, c'est la une de valeur actuelle.
05:18La une de valeur actuelle, donc avec moi en une.
05:21Il y aura une émission spéciale sur Europe 1 dès 16h.
05:24Sachez-le.
05:25On fera toute l'émission là-dessus, on va dire aux gens de valeur actuelle,
05:28donc on va demander le directeur de la rédaction et le journaliste de venir.
05:31On fera toute l'émission là-dessus, avec des auditeurs, etc.
05:33On pourra vous poser toutes les questions ?
05:35Toutes les questions, bien entendu.
05:36Et sachez que demain, en fin d'émission, je vous dirai la vérité.
05:40Ou mercredi, selon.
05:41Bon, je vais peut-être m'inviter tout à l'heure pour lui poser des questions.
05:46Il est crédité de 10%, écoutons-le.
05:48Je le dis juste dans le sondage, je suis crédité de 10%.
05:5010%.
05:51C'est pas mal.
05:52C'est pas catastrophique.
05:54C'est une base.
05:55C'est une base.
05:55C'est pas bien.
05:56Mais sachez que c'est pas une interview.
05:57Je n'annonce pas ma candidature.
05:59Oui, parce qu'on voit déjà des gens qui disent
06:02« C'est officiel Cyril Hanouna, candidat 2027 ».
06:04On en parlera, je vous dis.
06:06On en parlera sur Europe.
06:08Et puis, une interview pour l'Histoire,
06:11puisque j'avais posé à Cyril Hanouna
06:13s'il voulait être président de la République.
06:15Donc, si jamais un jour il l'est,
06:17on ressortira ça dans les archives.
06:18Laurence me demande
06:19« Est-ce que t'as demandé à Cyril
06:21s'il va se présenter en 2027 ? »
06:22Oui, j'ai demandé et vous m'avez dit non.
06:23Ah oui, non.
06:24Non, non.
06:25Ah ben, c'est pas un nom franc et massif.
06:26Non, non, non, non.
06:27C'est un créneau, là.
06:28Déjà ce soir, on va faire l'émission.
06:30Après, on verra.
06:31Ah non, mais attendez, c'est pas non et massif.
06:32Non, non, non, non.
06:34Non, non, non.
06:35Plus vous dites non et...
06:36Ah, plus vous dites non, attends.
06:37Plus vous dites non, plus j'entends oui.
06:40Bon, on va marquer une pause.
06:41Je le dis, on est avec Franck Alizio,
06:44député Rassemblement National des Bouches-du-Rhône.
06:46On est avec Franck Tapirot.
06:47Ils nous disent dans une seconde
06:48ce qu'ils en pensent.
06:50A tout de suite.
06:51Europe 1.
06:52Pascal Prouhé.
06:53De 11h à 13h sur Europe 1.
06:54Cyril Alena sera-t-il candidat
06:56à l'élection présidentielle de 2027 ?
06:58On en parle avec votre invité,
06:59Pascal Franck Alizio,
07:00député Rassemblement National des Bouches-du-Rhône.
07:03Eh bien, on lui pose tout de suite la question.
07:04Qu'est-ce que vous en pensez ?
07:05Bonjour, monsieur Alizio.
07:07Bonjour.
07:09Déjà, comme ce matin,
07:12Jordan au micro de Sonia Mavrouk,
07:15moi, spontanément, j'y crois pas.
07:17Mais c'est une question de sentiment.
07:18C'est-à-dire que ça ira pas au bout,
07:19que c'est un coup de com'.
07:21Enfin, moi, j'y crois pas.
07:22Mais bon, ça, c'est le premier sentiment.
07:25Après, je sais pas si ça va plus embêter moi ou vous,
07:28mais pour le coup,
07:30sur vos arguments,
07:32je vous suis...
07:34C'est-à-dire que je connaissais,
07:36c'est toujours un ami d'ailleurs,
07:38Éric Zemmour depuis longtemps,
07:39et quand il s'est lancé,
07:40je m'étais dit,
07:41il sera...
07:42Déjà, c'est mon réflexe de militant,
07:44d'engager politique,
07:44je me suis dit,
07:45il était plus utile à la cause
07:47là où il était,
07:49en tant qu'éditorialiste,
07:50en tant qu'écrivain,
07:51en tant que journaliste,
07:52qu'en politique.
07:53Et malheureusement,
07:54j'ai eu raison.
07:56Donc, le passage d'un côté à l'autre,
07:58alors, je mélange pas,
07:59Zemmour, c'est Zemmour,
08:01Hanouna, c'est encore autre chose,
08:02mais je conseillerais aussi
08:05à Cyril Hanouna
08:06de ne pas se lancer.
08:08En revanche,
08:09là où je suis aussi,
08:10c'est que, moi,
08:11j'aime pas le petit mépris de classe,
08:13le petit sourire narquois
08:15du style,
08:16voilà,
08:17dire qu'est-ce qu'il vient faire,
08:18non, enfin,
08:19je veux dire,
08:20les mêmes qui font le petit sourire narquois,
08:22ils nous ont...
08:22Enfin,
08:23on trouve que,
08:24tout le monde trouve que Zelinski,
08:25c'est aujourd'hui,
08:26le De Gaulle ukrainien,
08:27Zelinski et Cyril Hanouna,
08:30c'est le même départ de carrière.
08:34Donc,
08:34le petit mépris de classe,
08:36il faut l'avoir dans ces cas-là
08:37pour tout le monde.
08:40Ensuite,
08:40après,
08:41voilà,
08:41bon,
08:41on est assez...
08:43On a plus de 40 ans,
08:44donc on a des petits souvenirs,
08:45même,
08:45on connaît dans notre histoire politique,
08:47on a connu
08:48les tentatives
08:50Coluche,
08:51les tentatives
08:52moins connues,
08:52mais Yves Montand,
08:53qui a voulu...
08:54Très connu,
08:54Yves Montand,
08:55pardonnez-moi,
08:55moi,
08:56j'étais au cœur de ça,
08:57parce que j'étais étudiant.
08:58Un jour,
08:59Montand,
08:59il a fait les dossiers de l'écran,
09:01il a fait un score absolument incroyable,
09:04je ne sais plus si c'était 20 millions,
09:0525 millions de personnes,
09:06il y a eu un effet montant,
09:08il y a eu un événement montant,
09:10c'était après Coluche.
09:12Oui,
09:12c'était après Coluche.
09:12C'était après Coluche.
09:13Et pour 88,
09:14je crois,
09:14il avait fait des 15...
09:15Il était à 15% en 2019,
09:16c'est énorme.
09:16Il avait fait une émission
09:17qui s'appelait Vive la crise,
09:19qui avait été un grand succès,
09:20et puis il y avait cette émission
09:21qu'il avait faite
09:23avec,
09:24au dossier de l'écran,
09:25moi,
09:25je dirais que cette émission
09:26allait de 83,
09:28peut-être 84,
09:29j'en sais rien.
09:29Et il y a une couverture
09:31très célèbre
09:32du Nouvel Observateur
09:33à l'époque
09:33où le Nouvel Observateur
09:35pesait dans les guèmes,
09:36comme disent les jeunes,
09:38et on le voit habillé
09:39en grand appareil.
09:42Et à l'époque,
09:42il y avait un acteur
09:43qui était à la tête d'un pays,
09:45c'était Ronald Reagan
09:46de l'autre côté.
09:47Et c'était pour ça
09:47qu'il y avait ce parallèle,
09:48vous faites bien de dire ça.
09:49Bon,
09:50mon temps,
09:50c'est jamais allé au bout
09:51parce que Mitterrand
09:52était très solide en 88
09:54et que la question
09:55ne s'est jamais posée.
09:56Franck Tapirou
09:57est avec nous.
09:58Franck,
09:58le communiquant que vous êtes.
10:00Alors,
10:00d'abord,
10:02moi je le connais un peu,
10:03Cyril,
10:04et vraiment,
10:05j'ai beaucoup d'affection
10:06et d'amitié pour lui.
10:07Je ne pense pas
10:09qu'il puisse dire
10:10qu'il va se présenter
10:11à une élection
10:12aujourd'hui ou demain.
10:14Je pense même
10:14qu'il sera forcé
10:16de dire le contraire
10:17parce que son futur employeur
10:19lui dit
10:20je ne vais pas donner,
10:22je ne sais même pas
10:22s'il aurait le droit d'ailleurs,
10:23de faire une émission
10:24tous les soirs
10:25sur une chaîne
10:27fut-elle privée
10:28en expliquant
10:30qu'il se présente
10:30deux ans plus tard.
10:32Ça me paraît
10:33absolument impossible.
10:34Cet argument
10:35est très fort
10:36me semble-t-il.
10:37Bonjour Franck Tapirou.
10:38Bonjour Pascal.
10:39Alors,
10:39vous avez totalement raison.
10:40Déjà en 2022,
10:41rappelez-vous,
10:42il a vu déjà cette rumeur.
10:43Il avait sorti
10:44une bande dessinée
10:45où il a été déjà
10:46pratiquement candidat
10:47à la présidentielle.
10:48Il m'avait fait venir
10:48parce qu'on s'aime beaucoup,
10:50on se connaît beaucoup
10:50depuis longtemps.
10:52Il m'avait fait venir
10:52sur son plateau
10:53pour savoir justement
10:54si c'était cohérent.
10:55Et je lui avais dit
10:55parce que je l'aime beaucoup,
10:57surtout ne vous présentez jamais.
10:59Et donc,
11:00il avait été un peu surpris.
11:01Je lui avais dit
11:01voilà pourquoi.
11:02La politique,
11:03c'est du sérieux,
11:04ok,
11:04mais vous pouvez le faire
11:04de votre façon,
11:05mais vous avez une action politique
11:07avec votre émission
11:07qui n'a en rien à voir
11:09avec l'action politique,
11:11c'est-à-dire
11:11vous décryptez,
11:12vous aidez les gens
11:13à se rapprocher un peu plus
11:14du fait politique,
11:15mais ce n'est pas
11:16être un homme politique
11:17de faire ça,
11:18premièrement.
11:18Deuxièmement,
11:19c'est du sérieux.
11:20On ne peut pas dire
11:20je vais me présenter comme ça
11:21sans programme,
11:22sans idée,
11:23uniquement par provocation.
11:25Je lui ai rappelé d'ailleurs
11:26les parcours un peu chaotiques
11:28de Coluche
11:29parce que dès qu'il a commencé
11:30à dire qu'il voulait se présenter,
11:32ce qui a été une provocation à l'époque
11:33parce qu'il trouvait
11:34que les politiciens étaient nuls,
11:36il a eu d'énormes problèmes
11:36et d'énormes problèmes
11:37qui ont failli même lui coûter
11:38pas mal,
11:39c'était bien avant son décès,
11:40mais il a eu énormément de problèmes.
11:42Donc je lui ai dit
11:45donc j'avais écrit un éclat de guerre
11:46sur le plateau,
11:47je lui ai dit
11:47il faudra arrêter votre émission
11:49tout de suite,
11:49arrêter votre ton,
11:50arrêter peut-être d'avoir
11:52certains amis que vous fréquentez
11:53et que vous ne les fréquenterez plus.
11:54Prêt à tout perdre
11:55parce qu'on va tout dire de vous,
11:57on va tout sortir sur vous
11:58et maintenant il faut être prêt
12:01à être confronté à cela.
12:03Donc est-ce que vous êtes prêt
12:04à cela ou pas ?
12:05La réponse a été évite,
12:06non.
12:07Aujourd'hui,
12:07il y a un petit truc qui a changé.
12:09Moi j'ai lu le programme
12:10tout à l'heure,
12:11déjà il y a un programme,
12:12il n'y en avait pas
12:13à l'époque de 2002.
12:13Il y a un programme,
12:15on n'en sait rien,
12:16c'est Valeurs Actuelles
12:17qui dit qu'il y a un programme.
12:18Il y a des idées.
12:19Mais ça vous n'en savez rien non plus,
12:21il va le dire cet après-midi.
12:22Non mais j'ai lu les idées,
12:24on peut être trop contre,
12:25mais au moins il y a quelque chose.
12:26Alors qu'il y a 5 ans à peu près,
12:28il n'y avait rien.
12:29Mais bien entendu,
12:30il termine par quoi ?
12:31Par une grande mesure à la fin,
12:32c'est la construction
12:34d'un terrain stable
12:35dans le temps d'un des idées.
12:36Mais non,
12:36comme s'il avait fait un programme,
12:37pardonnez-moi Franck,
12:38il y a des idées,
12:40c'est Valeurs Actuelles,
12:43je me dis est-ce que derrière c'est peut-être
12:46un teasing comme on appelle
12:47pour appeler un programme derrière,
12:49est-ce qu'il teste ?
12:50Je pense en fait,
12:51Chéril fondamentalement,
12:52c'est quelqu'un qui a une
12:53posture citoyenne très forte.
12:55Il veut poser dans le débat public,
12:56on le voit dans ses émissions,
12:58et on le voit même en offre.
12:59C'est quelqu'un qui est très engagé
13:00pour la citoyenneté.
13:01Donc je pense qu'il teste.
13:02Et vous savez très bien qu'en politique,
13:04il ne faut pas y aller d'abord
13:04si vous n'êtes pas prêt à tout perdre,
13:07à tout sacrifier pour cela,
13:08surtout pour une présidentielle
13:09qui est la plus haute marche en politique.
13:12Mais deuxièmement,
13:13on ne peut pas y aller
13:13juste comme ça,
13:14par bravade
13:15ou par besoin d'exister.
13:17Ça, ça n'existe pas,
13:18il perdra plus qu'il ne gagnera.
13:20En revanche,
13:21je pense qu'il teste.
13:22Un peu comme Coluche à l'époque,
13:23il a été extrêmement surpris,
13:24Coluche de voir qu'il était
13:25entre 12 à 15% d'opinion favorable.
13:28C'est énorme.
13:29Chéril, peut-être qu'il attend un appel,
13:31et un appel qui viendra du peuple français,
13:33pour voir si justement
13:34le fait qu'il se présente
13:35puisse ou non avoir un intérêt.
13:38Et moi à l'époque,
13:39d'ailleurs je vais vous le sortir
13:40parce qu'au moins j'ai déjà son slogan
13:41et déjà sa campagne,
13:43c'est ma fille Pénélope
13:44qui avait trouvé le slogan,
13:46je l'ai amené sur le plateau
13:47et ça, ça avait plutôt bien marché.
13:48C'était une première affiche
13:49avec marqué
13:50La France est à nous
13:51et avec plein de visages de Français
13:53qui les invitent sur son plateau.
13:55La France qu'on aime,
13:56la France de toujours,
13:57la France universelle.
13:58Et l'affiche d'après,
13:59il y avait marqué
14:00La France est à nous.
14:01Vous faites votre marché
14:04et vous venez vendre vos affiches.
14:05Non, pas du tout.
14:07Je lui avais dit
14:07mais non,
14:08c'était la provoque de ma part
14:09en disant
14:09est-ce que vous êtes prêt
14:10demain à afficher ça ?
14:11Il m'a dit non,
14:12je recule.
14:13Franck, je suis obligé
14:13de vous couper
14:14parce que si je ne vous coupe pas,
14:15de toute façon,
14:15vous parlerez tout le temps.
14:16Donc, restez avec nous.
14:18Écoutons Cyril
14:19ce qu'il disait
14:20le 27 mars
14:22sur les plateformes
14:24et sur la box
14:25qu'on pouvait le recevoir
14:26à l'époque.
14:27Il disait
14:27« J'aime la France ».
14:28J'aime profondément
14:29la France et les Français.
14:30Ça me rend fou
14:31de voir les Français
14:32dans une telle détresse.
14:34Le prochain président en 2027,
14:35le premier truc qu'il doit faire
14:36c'est remettre l'argent
14:37dans les poches des Français.
14:38Les Français qui travaillent,
14:39les Français qui veulent travailler,
14:40je le dis à chaque fois,
14:41ils doivent être aisés.
14:42Bon, il n'a pas tort là-dessus,
14:45bien sûr,
14:46mais on est confronté
14:48à une difficulté
14:50parce que les Français,
14:51ils ne veulent pas non plus
14:52entendre certaines choses.
14:54Et vous-même,
14:55vous ne voulez pas
14:56aller parfois,
14:58Franck Alizio,
15:00sur des mesures
15:01qui permettraient
15:03sans doute
15:03de mieux vivre
15:04et je pense
15:05à l'allongement
15:06de la durée
15:07du temps de travail.
15:09Vous n'êtes pas favorable
15:10à revenir
15:11sur cette situation
15:12des retraites.
15:14Tout le monde
15:14s'accorde
15:15à dire que
15:15sur ce sujet,
15:16nous sommes en très grande
15:17difficulté
15:18et c'est votre électorat
15:21et vous savez bien
15:23qu'il est très sensible
15:24à cette question
15:25et vous ne voulez pas
15:25le brusquer.
15:27Alors,
15:28qu'est-ce qu'a...
15:28C'est notre électorat,
15:30c'est l'électorat
15:30de tout le monde
15:31en l'occurrence.
15:32En l'occurrence,
15:33c'est l'électorat
15:33de tout le monde,
15:33vous avez raison.
15:34Le pouvoir d'achat,
15:35c'est Marine Le Pen
15:37qui en fait
15:38un cheval de bataille,
15:40j'allais dire 2022,
15:41évidemment,
15:41en sa campagne,
15:42mais même
15:42dès 2017,
15:44elle sent,
15:44je me rappelle
15:45une réunion,
15:46on est entre nous,
15:47où elle sent
15:47les gilets jaunes
15:48trois mois
15:48avant que ça arrive.
15:49Donc vraiment,
15:49le pouvoir d'achat,
15:50on ne peut pas dire
15:50qu'on ne l'a pas
15:51au centre des préoccupations.
15:52Sur la retraite,
15:53je vais vous répondre.
15:53Qu'est-ce qu'elle a dit
15:54en 2022 ?
15:55Et ça reste toujours
15:56d'actualité
15:56et ça reste notre ligne.
15:59En 2022,
16:00elle a expliqué
16:00qu'il y avait un problème,
16:01donc là,
16:02elle vous rejoint
16:03parce que c'est un constat
16:05tout simplement,
16:06c'est un constat
16:06partagé par tout le monde,
16:07c'est qu'il y a un problème,
16:08enfin pas sauf
16:09par ceux qui demandent
16:10le droit à la paresse,
16:11mais il y a un problème,
16:13comment dire,
16:13de taux d'activité.
16:14Il y a un problème
16:15de les Français
16:15ne travaillent pas assez,
16:16mais quand on dit
16:16ne travaillent pas assez,
16:18ce n'est pas tant.
16:19Ce qu'elle a expliqué
16:20en 2022,
16:21c'est que si on lui demandait
16:22à choisir
16:23entre
16:24est-ce qu'il faut
16:25travailler plus
16:26de 65 à 70 ans
16:28ou est-ce qu'il faut
16:29travailler plus
16:30de 20 ans à 25 ans,
16:33eh bien elle dit
16:33c'est plutôt
16:34de 20 ans à 25 ans.
16:35C'est du bon sens,
16:36vous demandez plus
16:36aux jeunes
16:39de travailler plus
16:40plutôt qu'aux seniors.
16:42Et on a un vrai problème
16:44de taux d'activité
16:45des 20 à 25 ans.
16:46en France.
16:46Pourquoi ?
16:47Parce qu'au lieu
16:47de mettre le paquet
16:49sur une formation rapide
16:50et je suis désolé,
16:51mais avec un bac plus 3,
16:52vous pouvez avoir
16:53déjà de belles compétences
16:54et un beau métier
16:56et un métier concret
16:57et puis même
16:58un métier d'ingénieur.
16:59Un ingénieur,
16:59c'est 3 ans,
17:00c'est 4 ans à être formé.
17:01Donc à 21 ans,
17:02vous pouvez entrer
17:03sur le marché du travail.
17:04Or,
17:05hier,
17:06Jordan le disait
17:07d'ailleurs devant
17:07des patrons,
17:08j'étais avec lui,
17:09des entrepreneurs,
17:10il disait
17:10mais aujourd'hui,
17:11le CDI,
17:12l'âge auquel
17:13vous avez un CDI
17:14définitif,
17:14là où vous êtes
17:15enfin stabilisé,
17:16où vous commencez
17:17vraiment à produire
17:18de la richesse,
17:19c'est 27 ans.
17:2027 ans.
17:21Alors,
17:22il y a une partie
17:23de précarité des jeunes
17:24mais il y a aussi
17:24le fait que vous entrez
17:25dans la vie active
17:26à 24 ans.
17:26Ce n'était pas vraiment
17:27ma question
17:27de vous parler des retraites,
17:28de vous parler des 25 ans.
17:29Non,
17:29si on augmente
17:31l'autodactivité
17:31et les cotisations,
17:35vous pouvez financer
17:36les retraites,
17:36c'est complètement le sujet.
17:37Il y a beaucoup de gens
17:38qui font des études
17:39quand même un peu longues,
17:40c'est vrai,
17:40et qui ne rentrent pas
17:41dans la vie du travail
17:42avant 23, 24,
17:4327, c'est trop tard.
17:45Vous avez des gens
17:46qui se baladent
17:46de première année
17:47en première année,
17:48vous avez un système
17:49qui n'incite pas.
17:51Vous commencez
17:52à travailler tôt,
17:52vous cotisez plus tôt
17:53et donc on peut
17:54financer les retraites
17:55et voilà.
17:56Il est 11h23,
17:57on est avec Franck Alizio
17:58si vous nous rejoignez
17:59un instant,
18:00il est député
18:00Rassemblement National
18:01des Bouches du Rhône,
18:03il fait quand même
18:03beaucoup plus beau
18:04à Paris qu'à Marseille,
18:05vous avez remarqué.
18:06Non,
18:06il fait aussi beau
18:09à Paris à Marseille
18:10et c'est complètement
18:11anormal,
18:11je suis d'accord avec vous.
18:12Alors là,
18:12excusez-moi,
18:13excusez-moi,
18:13mais là on va parler
18:14sérieusement,
18:15on va comparer
18:16aujourd'hui
18:17les deux villes.
18:19À Paris,
18:19en ce moment,
18:20il fait un soleil sublime,
18:22il fait 20 degrés
18:23et aujourd'hui
18:23il fera 25
18:24et je vais vous dire
18:25le temps qu'il fait
18:27à Marseille précisément
18:28à l'heure
18:29à laquelle je parle
18:30et à laquelle je parle,
18:32il fait 14 degrés,
18:34il ne fera que 22
18:34aujourd'hui
18:35alors qu'il fera 25
18:36à Paris
18:37et le soleil brille.
18:38C'est ce que je dis,
18:39il fait plus chaud.
18:40Quand il fait beau chez nous,
18:41il fait mauvais chez vous
18:42mais il fait beaucoup
18:43plus souvent beau chez nous
18:44que chez vous.
18:45Ceci explique cela.
18:46Bon,
18:47Jordan Bardella,
18:48redevenons sérieux,
18:49c'est le président
18:49du Rassemblement National,
18:51il était ce matin
18:51à l'invité de Sonia Mabrouk.
18:53Vous allez pouvoir
18:53nous parler d'ailleurs
18:54de cette stratégie
18:55parce qu'aujourd'hui
18:55on assume l'idée
18:57que Marine Le Pen
18:58ne puisse pas être candidate.
19:00Alors j'imagine
19:00que c'est une stratégie
19:02qui a été pensée,
19:03il y avait deux possibilités,
19:05soit on nie cela,
19:07soit on accepte cela
19:09et on prépare l'opinion
19:10et manifestement
19:11c'est cette stratégie
19:13qui a été privilégiée.
19:14Écoutez Jordan Bardella.
19:16Moi je n'y crois pas,
19:17je pense que
19:18l'élection présidentielle
19:19est un...
19:20devenir un chemin de croix
19:21et un parcours du combattant
19:23que ça nécessite aussi
19:24d'avoir une forme
19:25d'enracinement
19:26dans le pays.
19:28Maintenant,
19:28Cyril Hanouna
19:29a beaucoup de talent
19:30et j'ai beaucoup de respect
19:32et d'amitié
19:33pour son travail.
19:34Bon,
19:34il n'y croit pas,
19:35il est un peu comme vous.
19:36Moi si on me demandait mon avis,
19:37je n'y croirais pas non plus
19:38et s'il me demandait un conseil,
19:40je lui dirais surtout
19:41n'y va pas.
19:41Mais comme vous le savez,
19:42un conseil non sollicité
19:44n'est jamais écouté.
19:46Il y a des gens
19:46qui donnent des conseils
19:47mais on ne leur demande pas.
19:49Donc, bon,
19:50un conseil non sollicité,
19:52c'est une formule
19:52que vous pouvez mettre
19:53en lettre d'or,
19:54un conseil non sollicité
19:56n'est jamais écouté.
19:57Bon,
19:58en revanche,
19:58la stratégie du Rassemblement National
19:59elle m'intéresse.
20:01Il est 11h25,
20:02on va peut-être marquer...
20:03On a encore un peu de temps.
20:03On a un petit peu de temps,
20:04comme dit Fabrice Laffitte.
20:05Bon, manifestement,
20:06on a discuté,
20:08j'imagine.
20:08On s'est dit,
20:09bon,
20:09on en parle ou on n'en parle pas ?
20:10On imagine la solution
20:11sans Marine Le Pen
20:12ou pas ?
20:14Bon,
20:14c'est cette stratégie
20:15qui a prévalu.
20:16Aujourd'hui,
20:17très clairement,
20:18cette possibilité
20:20est envisagée.
20:21Il y a des risques,
20:22forcément.
20:24On met une petite musique
20:27dans la tête des électeurs
20:28que Marine Le Pen
20:29ne sera peut-être pas candidate.
20:31Mais,
20:31j'ai envie de vous dire,
20:32rien de nouveau sous le soleil.
20:33dans le sens où
20:34Marine Le Pen
20:35est toujours notre candidate naturelle.
20:37On fera tout
20:37pour qu'elle le soit.
20:38Elle fera tout
20:39pour être candidate.
20:39Elle l'a dit.
20:40Et on fera tout
20:41à ses côtés
20:41pour qu'elle le soit.
20:43Voilà.
20:43Il n'y a pas...
20:44On n'est pas...
20:44Comment dire ?
20:45Un coup d'état judiciaire,
20:47ce n'est pas envisageable
20:48dans une démocratie
20:50avancée comme la nôtre.
20:51Voilà.
20:52Ceci étant dit,
20:54depuis des années,
20:55et c'est bien
20:57ce qui la distingue
20:57de tous les autres politiques,
20:58et c'est bien la preuve
20:59qu'elle n'est pas
21:00une politique comme les autres,
21:01depuis des années,
21:02Marine prépare
21:03la suite
21:05au cas où.
21:06Elle avait cette formule,
21:07c'est
21:07si demain je passe sous un bus,
21:10eh bien,
21:11ce n'est pas pour ça
21:11que les idées
21:12qu'on défend
21:13doivent en pâtir,
21:14ce n'est pas pour ça
21:14que le pays doit en pâtir.
21:16Donc,
21:17elle a préparé la suite.
21:18C'est rare,
21:18en politique en particulier,
21:20dans la vie en général,
21:21la vie économique,
21:22c'est rare qu'on prépare la suite.
21:23C'est parce qu'on ne veut pas,
21:24parce qu'on va rester le dernier.
21:25Vous vous rappelez,
21:26Mitterrand avait tué
21:26tout le monde autour de lui,
21:27Chirac aussi,
21:28bon bref.
21:29Elle prépare la suite
21:30parce qu'elle considère
21:30que ce qu'elle défend
21:31comme idée
21:32et le combat pour la France,
21:34c'est plus important
21:35que sa personne.
21:36Donc,
21:37à partir de là,
21:37en réalité,
21:38Jordan est,
21:39je ne sais pas l'expression,
21:40est mis en orbite
21:41depuis de nombreuses années
21:42et avec succès.
21:44Parce que lorsqu'elle fait
21:44le pari de Jordan en 2019,
21:46honnêtement,
21:47peu de gens autour d'elle
21:48la regardent,
21:48ils disent,
21:49il y a 23 ans et tout,
21:50tête de liste aux européennes.
21:52Et elle fait ce pari
21:53et ça marche.
21:54Parce qu'aujourd'hui,
21:55bah oui,
21:55aujourd'hui,
21:56Jordan Bardella,
21:57candidat à la présidentielle,
21:59si Marine est empêchée,
22:00c'est légitime
22:01et c'est crédible.
22:03Et donc,
22:04à partir de là,
22:05eh bien,
22:06le duo
22:07continue à fonctionner
22:08et on verra bien
22:09et on souhaite évidemment,
22:11Jordan et tous,
22:12que ce soit Marine.
22:13Mais si ce n'est pas Marine,
22:14eh bien,
22:15les idées et le pays
22:16seront défendues
22:17par un candidat
22:17et ce sera Jordan Bardella.
22:19Il est 11h28.
22:21Merci,
22:22Franck Alizio.
22:23Vous restez évidemment
22:23avec nous
22:25et on avance
22:27sur ces discussions.
22:28A tout de suite.
22:29Et si vous voulez
22:29échanger avec notre invité,
22:30Franck Alizio,
22:31député Rassemblement National
22:32des Bouches-du-Rhône,
22:33vous nous appelez,
22:34comme d'habitude,
22:35au 01-80-20-39-21.
22:38A tout de suite
22:38avec Pascal Praud
22:39sur Europe 1.
22:4011h-13h,
22:42Pascal Praud
22:42sur Europe 1.
22:43Juste un mot d'ailleurs
22:44sur Jean-Marc Aveline.
22:45Je ne sais pas
22:45les contacts
22:46que vous avez avec eux
22:47qui est donc
22:48le cardinal de Marseille
22:51et peut-être,
22:52je ne sais pas
22:53si vous avez des bons rapports,
22:54pas des bons rapports,
22:55mais il est possiblement,
22:57il est possiblement,
22:58cité en tout cas,
23:00parmi les papes habillés.
23:01Honnêtement,
23:02c'est une personnalité
23:02très agréable,
23:03très ronde,
23:04très...
23:05Il me fait penser
23:06un petit peu...
23:07C'est marrant,
23:07il a un petit peu
23:08les côtés Jean-Claude Godin
23:09et il est mis en cardinal.
23:10Donc,
23:11il est...
23:12Voilà,
23:12on a des contacts
23:14institutionnels,
23:16oui.
23:17C'est croyant.
23:17Et vous êtes pratiquant ?
23:18Vous allez régulièrement ?
23:20Non,
23:20pratiquant très irrégulier.
23:22Mais vous connaissez,
23:22par exemple,
23:23là,
23:23vous savez répondre
23:25la messe,
23:26si j'ose dire,
23:26et vous savez
23:27la liturgie.
23:29Vous connaissez la liturgie.
23:30Vous avez grandi
23:31dans une atmosphère
23:32qu'on peut catholifier
23:33de catholique.
23:34Oui,
23:35mes origines italiennes,
23:36en plus,
23:36on renforce ça.
23:37Donc,
23:37oui,
23:38je suis dans
23:39J'ai été élevé
23:40de culture chrétienne,
23:42catholique,
23:42voilà.
23:43Mais,
23:44non,
23:44mais pour le pape,
23:45ça va être intéressant.
23:45Là,
23:46le conclave,
23:47voilà,
23:47c'est évidemment,
23:48il y a
23:49Mgr Aveline.
23:52Je partageais aussi,
23:53moi,
23:53j'ai aussi la...
23:54Enfin,
23:55je me dis qu'un pape noir,
23:57ce serait bien.
23:57Je me dis que
23:58le cardinal Sarah
23:59pourrait être un peu
24:00le Jean-Paul II
24:01On ne va plus vous tenir
24:02si le Jean-Paul II
24:03de demain,
24:03mais bon.
24:04On ne va plus vous tenir
24:04à Marseille
24:05si le cardinal Aveline
24:07est,
24:08évidemment.
24:09Alors,
24:10la différence entre vous
24:11et nous,
24:12c'est que nous,
24:12on serait très heureux
24:13qu'un cardinal marseillais
24:14soit évidemment
24:15le pape de France,
24:17cher ami.
24:18Bon,
24:19il est 11h35,
24:19on écoute François Ruffin.
24:21François Ruffin,
24:21vous le connaissez,
24:22c'est le député de la Somme,
24:23il était ce matin sur BFM,
24:24il parle de Cyril Hanouna,
24:26il souligne
24:26qu'il fait déjà de la politique.
24:28Je suis heureux
24:29que Cyril Hanouna
24:30sorte du bois,
24:31vous savez.
24:31Il est toujours mieux
24:32qu'il y ait de la clarté
24:33qui soit portée.
24:34Ça fait maintenant
24:34des années
24:35qu'il propage une idéologie
24:36dans son émission
24:37comme animateur.
24:39Je préfère qu'il le fasse
24:41en tant que,
24:42en assumant
24:43qu'il est un porteur,
24:45un émetteur politique.
24:46Bah oui,
24:46il fait déjà de la politique.
24:47Il fait de la politique
24:48dans son émission
24:48tous les soirs,
24:50donc voilà,
24:50et même à raison
24:51de plusieurs heures par jour.
24:53Il a quand même
24:53une propension
24:54à inviter
24:54beaucoup plus
24:54l'extrême droite
24:55que la gauche
24:56et à avoir
24:57des relations
24:57de complicité
24:58avec les dirigeants
24:59de l'extrême droite française,
25:01avec les idéalistes
25:02de l'extrême droite française
25:03et avec un des médias
25:04d'extrême droite
25:04dans notre pays
25:05plutôt que d'être
25:07un journaliste
25:07qui voudrait être
25:08en position
25:09d'objectivité,
25:10de neutralité
25:11ou simplement
25:12d'honnêteté.
25:13Bon,
25:13l'objectivité
25:14n'existe pas,
25:15bien sûr,
25:16puisque chaque choix
25:17est déjà subjectif
25:18quand tu es journaliste.
25:20Là,
25:20on a commencé
25:21cette émission
25:21en parlant
25:22de Cyril Hanouna,
25:23c'est déjà un choix,
25:24donc c'est subjectif.
25:25En revanche,
25:26le maître mot,
25:26me semble-t-il,
25:27doit être
25:27l'honnêteté,
25:29en l'espèce
25:29de l'honnêteté intellectuelle.
25:31Je remercie
25:31Franck Tapiros,
25:32il a quelque chose
25:33à ajouter,
25:34cher Franck,
25:34qui est communiquant
25:35et qui a exprimé
25:36son point de vue
25:37sur la candidature
25:39possible à Hanouna.
25:40Je ne suis pas du tout
25:41d'accord avec
25:41Xavier François Ruffin
25:42et il oublie
25:43que les premières années
25:44de TPMP,
25:45Raquel Garrido
25:46était chroniqueuse,
25:47qu'il a aidé
25:48énormément d'autres
25:50personnalités
25:51de la France insoumise,
25:52notamment Jean-Luc Mélenchon
25:53et d'autres,
25:54à venir sur son plateau
25:55et à développer leurs idées.
25:57D'ailleurs,
25:57même à un moment,
25:58on le suspectait
25:58d'être un petit peu
25:59trop de leur côté,
26:00donc c'est trop facile
26:01maintenant,
26:01depuis la fâcherie
26:02où Jean-Luc Mélenchon
26:04a insulté d'ailleurs
26:04en disant
26:05ce n'est pas mon ami,
26:06de dire
26:07maintenant quand on n'est
26:08pas d'extrême-gauche,
26:08donc on est forcément
26:09d'extrême-droite.
26:10Ce clivage absolument
26:11honteux aujourd'hui
26:12prend en otage
26:13les Français.
26:14En gros,
26:15si vous êtes contre
26:15LFF,
26:16vous êtes forcément
26:16le reine.
26:17On oublie
26:18qu'au milieu,
26:18il y a d'autres forces,
26:19il y a les socialistes,
26:20il y a le centre,
26:21il y a la droite républicaine
26:22et ça déjà,
26:22ce clivage-là
26:23donne un peu le ton
26:24de la prochaine présidentielle.
26:25Et dernière chose,
26:26et je finirai par cela,
26:27la stratégie du RN
26:28est évidemment la bonne
26:29parce qu'ils ne peuvent pas
26:30vivre avec une épée
26:31de Damocat
26:31au-dessus de la tête.
26:32Là,
26:32ils jouent gagnant-gagnant.
26:33Quoi qu'il arrive,
26:34en mettant l'incarnation
26:36Bardella comme improbable
26:37présidentiable,
26:38d'abord,
26:39il aura un an de plus
26:40pour le travailler
26:40et ils ne sont pas
26:42dépendants et victimes
26:43de la décision de justice
26:44en appel l'année prochaine
26:48qui sera déjà
26:49complètement dans l'esprit
26:51des gens.
26:51Et ce ne sera pas
26:52un rattrapage
26:53des dernières minutes
26:53et une posture négative.
26:55Donc,
26:55ils ont raison de faire cela.
26:56Merci beaucoup,
26:56Franck Tapirot.
26:58À 11h37,
26:58nous sommes avec Isabelle
26:59pour conclure
27:00ce chapitre à Nuna
27:02qui voulait intervenir.
27:03Vous habitez Pau,
27:04Isabelle.
27:05Oui,
27:06bonjour,
27:06Pascal.
27:06Donc,
27:07vous êtes une fan
27:08peut-être de François Bayrou.
27:10Qui ça ?
27:11Ah,
27:12je dis,
27:13vous êtes une fan
27:14de François Bayrou
27:14puisque vous êtes de Pau.
27:16Mais j'ai vu que...
27:17Je préfère Olivier.
27:17Je préfère Olivier.
27:18D'Artigol.
27:19Ah,
27:20bon,
27:20il est plus à gauche.
27:23Bon,
27:24ce n'est pas sur
27:24la tendance politique,
27:26c'est sur la personnalité.
27:28Qu'est-ce que vous pensez ?
27:29Est-ce que vous voteriez
27:30pour Nuna ?
27:30C'est aussi simple
27:31comme question.
27:32Alors,
27:33je vais vous dire,
27:33je voterais pourquoi pas.
27:34Je voudrais en savoir plus
27:36sur son programme.
27:37Mais ce que je constate,
27:38alors tout le monde
27:38peut le prendre pour un clou,
27:40Cyril Nuna,
27:41mais ce que je constate
27:42quand même,
27:42c'est quelqu'un de pragmatique
27:43et qui aime vraiment
27:45les Français et la France
27:46et ça,
27:46j'en suis persuadée.
27:48Alors,
27:48il veut augmenter
27:50le SNIC à 2200 euros.
27:52Tout le monde trouve ça
27:52ubuesque,
27:53mais pourquoi pas ?
27:54Dans la mesure où
27:56cette augmentation
27:57pourrait être compensée
27:58par moins de dépenses sociales
28:00qui nous coûtent
28:01800 milliards par an.
28:04Le fait d'augmenter
28:05pourrait peut-être
28:06faire baisser les charges
28:07aussi des patrons,
28:08c'est ce qu'il veut faire d'ailleurs.
28:10Et en tant qu'ancien
28:11chef d'entreprise,
28:13je peux vous dire
28:14que ce qui nous ennuie
28:15pour l'embauche,
28:16ce sont les charges.
28:17Non mais tout le monde,
28:19on arrive tous,
28:19c'est toujours les mêmes conversations,
28:21ça fait 10 ans
28:21que j'entends ça,
28:22les charges,
28:23etc.
28:24Baisser les dépenses publiques,
28:26changer peut-être
28:27le système social
28:30en France,
28:30etc.
28:30Mais bon,
28:31comme personne ne fait rien,
28:32là par exemple,
28:33on célèbre
28:34les 5 ans
28:35de la fusion
28:35des régions,
28:37nous sommes d'accord.
28:38Ça devait être fait,
28:40monsieur Alizio,
28:40pour gagner de l'argent.
28:41Ça devait faire des économies
28:43et ça a coûté.
28:44Bon,
28:44à l'arrivée,
28:45c'est extraordinaire,
28:46c'est l'effet Hollande.
28:47C'est l'effet Hollande,
28:48donc moi je suis désespéré
28:49parce que c'est extravagant
28:52en fait,
28:52cette réforme,
28:54puisqu'elle coûte,
28:55on a embauché des fonctionnaires,
28:56on a des coûts de fonctionnement
28:57plus importants,
28:58etc.
28:59Jamais une fois
29:00on baisse
29:01les dépenses publiques
29:02dans ce pays.
29:03Bon,
29:03est-ce que vous voteriez pour elle,
29:04pour lui,
29:05pourquoi pas,
29:06nous dit Isabelle,
29:07si le programme vous convenait.
29:08Mais vous,
29:09donc baisse des charges,
29:11qu'est-ce que vous souhaiteriez
29:13également dans un programme ?
29:14Qui est quand même
29:16sur les dépenses,
29:17sur les économies à faire,
29:19moins de députés.
29:20Mais pourquoi vous voulez
29:21moins de députés,
29:23ces démagogues ?
29:23Pourquoi vous voulez
29:24moins de députés ?
29:25Il y en a 577,
29:27c'est quand même pas,
29:27c'est pas énorme.
29:29Pascal,
29:29si vous comparez
29:30aux autres pays,
29:31et même aux Etats-Unis,
29:32on en a deux fois.
29:34Et alors ?
29:35Pascal,
29:35c'est pas l'essentiel.
29:36Moi je pense que c'est le contraire
29:37en plus,
29:37je pense qu'il faut les payer plus
29:38parce qu'autrement
29:39vous n'aurez que des gens...
29:41Mais je ne vous ai pas parlé
29:41de salaire,
29:42je vous ai parlé
29:42que ça n'avait plus.
29:43Il faut les payer plus
29:44pour avoir l'excellence.
29:47Pascal,
29:48entre qu'il y en ait moins
29:49et mieux les payer,
29:50ce n'est pas la même chose.
29:51Et effectivement,
29:52si on en a moins,
29:53on pourra peut-être
29:53mieux les payer.
29:55Bon, écoutez,
29:56pourquoi pas ?
29:56C'est votre avis.
29:58Moi je ne pense pas
29:58que c'est l'essentiel.
30:00Je n'ai pas dit
30:01que c'était l'essentiel,
30:02Pascal.
30:02Oui, mais c'est la deuxième mesure
30:03que vous me proposez.
30:05Non, non,
30:05je vous dis,
30:05écoutez-moi,
30:06non, non,
30:06je n'ai pas dit...
30:07J'ai dit baisse des charges.
30:10Baisse des charges,
30:11bien sûr,
30:11mais baisse des dépenses publiques.
30:13Voilà,
30:13ça baisse des dépenses publiques.
30:15Eh bien,
30:15je suis désolée,
30:16il faut aussi...
30:17Alors,
30:17je ne sais pas
30:17si c'est dans son programme...
30:18Bon,
30:18est-ce que c'est une bonne incarnation,
30:19Cyril,
30:20et ce sera ma dernière question,
30:22Isabelle ?
30:22Écoutez,
30:23honnêtement,
30:23elle n'est pas pire
30:24que les hommes politiques
30:25qui nous mènent depuis 40 ans
30:26et qui nous ont mis
30:27au pied du mur
30:28et maintenant,
30:28on est les deux pieds
30:29dans la merde.
30:29Excusez-moi.
30:30Eh bien,
30:30c'est une bonne réponse.
30:32Il est 11h41.
30:33Il est pragmatique,
30:35voilà.
30:35Bon,
30:35Isabelle,
30:36en tout cas,
30:36c'est la première fois
30:38que vous nous appelez,
30:38Isabelle de Paule ?
30:39Mais non !
30:40Je vous ai parlé
30:40de ma voiture électrique
30:42une fois,
30:42vous n'étiez pas content
30:43quand j'ai parti à Budapest.
30:45Vous êtes parti à Budapest ?
30:47Je vous ai dit
30:49que mon ex-mari
30:50était à Madagascar
30:51et ma fille
30:51était en Colombie
30:52et qu'on était en Irlande
30:54et que vous avez dit
30:54qu'on était une famille
30:55très soudée.
30:56Ah oui,
30:56il y avait un jeu
30:58comme cette société
30:58qui s'appelait RISQ
30:59quand j'étais petit
31:00où on pouvait aller
31:01dans le monde entier.
31:02Bon,
31:02merci !
31:03On s'est tous vus
31:03en semaine dernière.