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Alexis Corbière, député "Écologiste et social" de Seine-Saint-Denis, était l'invité de BFM jusqu'à minuit sur BFMTV.

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Transcription
00:00J'espère qu'il y aura du monde, il faut se mobiliser.
00:03Avec quelles revendications ? Pour vous, ça doit être quoi, la revendication de demain ?
00:07Il y en a une déjà, certaines organisations syndicales européennes.
00:10Moi, je pense qu'il ne faut pas toucher à l'âge de la retraite,
00:12qu'il faudrait abroger la réforme borne, pour dire les choses simplement.
00:15C'est ultra majoritaire dans le pays, toutes les études d'opinion.
00:18Il y a à la fois un scandale social et un scandale démocratique qui est assez intéressant et qui se maintient.
00:23Moi, je suis assez indigné, là, vraiment, de ce coup de force
00:26qui produira des effets différés électoraux, d'un dégoût ou alors de vote
00:30qui risque d'exprimer une forme de violence.
00:33Mais après, il y a une attente très forte, vous savez, vous pourrez parler, par exemple, de la souffrance.
00:37Non, mais si vraiment les gens ont l'impression en permanence d'être méprisés,
00:39que le fait d'aller voter ne sert à rien, il ne faut pas s'étonner après
00:41qu'il y a une dégradation du climat civique, pour le dire simplement.
00:45Voilà, donc je ne le souhaite pas.
00:47Moi, vous savez, je suis un républicain social à l'ancienne.
00:50On fait campagne et puis on essaie de gagner par les élections parce que tout le reste n'existe pas.
00:53Mais même des gens peuvent avoir une tentation d'un vote énergique
00:57que peut incarner l'extrême droite, comme quoi tout ça ne sert à rien.
01:00Les députés sont des bavards, de toute manière.
01:02Et on choisit la solution, ou après, c'est le concours l'épine
01:05de qui a la solution la plus énergique, la plus autoritaire, etc.
01:08Et moi, je pense qu'il faut cultiver le goût de la démocratie.
01:13Mais alors demain, il y a ça.
01:14Vous savez, après, on peut prendre un sujet parce que celui-là, je voyais encore des chiffres.
01:17En 20 ans, c'est 21 000 travailleurs qui sont morts au travail.
01:20L'année 2023, c'est 735 travailleurs qui sont morts au travail.
01:23On discute des accidents du travail, par exemple.
01:26Je dis ça à l'heure...
01:26Un peu dans le conclave, non.
01:28Il n'y en sortira rien.
01:29J'ai encore vu qu'hier, pour vous me parler de ce qui se passe à l'Assemblée nationale,
01:32à l'occasion du débat sur la simplification,
01:35a été adoptée cette idée que maintenant, les CSE, vous savez, c'est plus grand-chose,
01:38peuvent même se tenir en visioconférence.
01:40C'est-à-dire comment on a supprimé les CHSCT,
01:42on a supprimé toutes les instances qui discutent parfois,
01:44je ne dis pas que ça règle tout, mais quand même de protection des salariés.
01:47C'est tout simple pour ne pas que les gens se fichent en l'air sur un chantier, etc.
01:50On voit bien que là, il y a une dégradation.
01:53Elles ont été regroupées, pour être précise.
01:55Elles ont été regroupées.
01:57Et allégées, etc.
01:59Et avec de moins en moins de possibilités,
02:01notamment pour des salariés protégés,
02:03de pouvoir participer à ça.
02:04On sait très bien que ça dégrade, y compris le climat syndical,
02:06qui est nécessaire au sein d'une entreprise.
02:08Les syndicats, ils ne sont pas là pour casser les pieds.
02:10Ils sont là pour vérifier que le code du travail soit respecté,
02:12qu'effectivement, l'entreprise fonctionne avec le fait qu'on ait des salariés
02:16qui bénéficient d'ailleurs éventuellement de la richesse qu'ils produisent,
02:20etc., etc.

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