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00:00Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros en ce 1er mai sur Europe 1 jusqu'à 9h30 et sur CNUJ jusqu'à 10h30.
00:10Les minutes de silence observées à l'Assemblée Nationale pour rendre hommage à une victime, à plusieurs victimes, sont devenues un enjeu politique.
00:18Chaque victime mériterait que la représentation nationale marque un temps de recueillement.
00:22Il n'existe pas de hiérarchie entre les victimes de la violence quand la mort devient le point commun de ces drames.
00:29Qu'une femme soit tuée par son compagnon, qu'une adolescente tombe poignardée par un élève de sa classe,
00:36qu'un lycéen perde la vie parce qu'il a refusé de donner son portable.
00:42C'est précisément parce que toutes les victimes, tous ces morts sont à égalité dans l'horreur, victimes de l'injustice, de la barbarie, de la bêtise,
00:50qu'il serait préférable de ne jamais marquer un temps de silence au Palais Bourbon,
00:55ou alors commencer chaque séance quotidienne par une prière, pourquoi pas ?
00:59Dans ce temple laïque.
01:01Ces minutes de silence font l'objet de récupérations, d'instrumentalisations.
01:06Je ne dirais pas la même chose pour un soldat, un policier, un ministre, un magistrat,
01:11qui meurt dans l'exercice de ses fonctions, au nom de la France.
01:15Il est une victime évidemment, il est aussi un héros.
01:18Hier, Yaël Braun-Pivet a salué la mémoire d'Aboubacar Sissé à l'Assemblée Nationale.
01:23Dans le même temps au Sénat, Gérard Larcher rappelait la mort de la jeune lycéenne de 15 ans à Nantes
01:29et l'agression d'un rabbin à Orléans, au moment où il rendait l'hommage à Aboubacar Sissé.
01:37Deux salles, deux ambiances, mais un point commun, l'ensauvagement de la société,
01:43qui incite à l'action plus qu'au silence.
01:46Il est 9h01, Shana Lousteau.
01:499h, 9h30, l'heure des pros sur CNews et Europe.
02:01Bonjour Pascal, bonjour à tous.
02:02Inquiétude autour des manifestations du 1er mai.
02:05Aujourd'hui, plus de 200 actions sont attendues partout en France.
02:09Les forces de l'ordre craignent des débordements, notamment à Paris.
02:12On attend jusqu'à 30 000 manifestants, parmi lesquels 400 Black Blocs venus d'Italie ou encore d'Allemagne.
02:18Alors, pour sécuriser le parcours, environ 5 000 forces de l'ordre seront déployées dans la capitale,
02:23de la place d'Italie à la place de la nation.
02:26En Israël, les secours sont en état d'alerte maximale.
02:30Des incendies géants se sont déclarés près de Jérusalem.
02:33Benyamin Netanyahou met en garde contre un risque de propagation.
02:36Les flammes pourraient atteindre la ville à cause du vent d'ouest.
02:39La police israélienne a fermé l'autoroute entre Jérusalem et Tel Aviv et a évacué 5 communes le long de cet axe routier.
02:46Et puis fini, la pédagogie, les contrôles sur la voie de covoiturage du périphérique parisien commencent aujourd'hui.
02:52Si vous êtes seul dans votre voiture, vous ne pourrez pas circuler sur la voie de gauche du lundi au vendredi,
02:57de 7h à 10h30 le matin et de 16h à 20h le soir, au risque de payer une amende de 135 euros.
03:04Voilà pour l'essentiel de l'information, c'est à vous Pascal.
03:06Tout ça est absolument grotesque. Bonjour cher, merci cher Chavez, il fait très beau aujourd'hui.
03:11Je ne sais pas si vous manifestez en ce 1er mai, mais nous nous manifestons, voyez-vous, pour le travail.
03:16Et précisément, c'est en étant sur place que nous honorons le mieux possible ce travail et ce 1er mai, cette fête du travail.
03:24Virginie Giraud est avec nous. Bonjour.
03:26Bonjour.
03:26Olivier d'Artigolle.
03:27Bonjour.
03:28Je m'étonne qu'un homme comme vous s'y attachait.
03:30Je serai à la manifestation à 14h, place d'Italie, mais pour moi, être avec vous, ce n'est pas du travail.
03:36C'est du plaisir.
03:39C'est une déclaration.
03:40On a la chance de faire quelque chose qui nous passionne.
03:43Mais oui.
03:43Et la souffrance au travail vient aussi de beaucoup de personnes contraintes à des activités où elles ne trouvent pas d'épanouissement.
03:49Nous, nous sommes des gens gâtés.
03:52Alors, vous avez parfaitement raison.
03:54Je suis d'accord avec vous.
03:55Thomas Bonnet, bonjour.
03:56Bonjour.
03:57Nous sommes gâtés surtout d'être avec M. Bidger.
04:00Oui.
04:01Ça fait partie du plaisir du travail.
04:03Ça fait partie.
04:04Ça fait partie des réjouissances.
04:05C'est tard un peu tard.
04:06Lui-même est un peu gâté parfois, mais non.
04:10Vous pouvez dire pourri.
04:12Non, non, arrêtez.
04:14Non, mais franchement, je vais vous dire.
04:16Mais vous pensiez, hein.
04:17Attendez.
04:18Attention.
04:19La taquinerie et la méchanceté des bons disaient.
04:22J'ai lu ça ces dernières heures.
04:23Oui, ce n'est pas de moi.
04:24C'est de Victor Hugo.
04:26C'est assez joli.
04:26Oui, je crois que c'est ça.
04:27La taquinerie, c'est une phrase comme ça que j'ai découverte.
04:30Richard Millet, ça me fait toujours plaisir quand vous êtes là.
04:32Mais moi aussi.
04:33Parce que vous pouvez nous éclairer et proposer un regard différent sur l'actualité.
04:37Et pour tout vous dire, aujourd'hui, il n'y a pas dans l'actualité des choses particulièrement nouvelles.
04:46Et c'est le premier match.
04:47Il y a des gens qui sont en train de nous regarder.
04:49Ils ont de la chance.
04:49Ils vont peut-être aller se promener, etc.
04:51Et essayons d'être un peu, de temps en temps, légers.
04:56Même si cette actualité, elle ne l'est guère, bien sûr.
04:59Et je voulais qu'on commence par ce qu'a dit Jérôme Gage.
05:01Parce que c'est très intéressant ce qu'a dit Jérôme Gage.
05:03On se souvient qu'il était à la manifestation dimanche.
05:07Il est du Parti Socialiste.
05:09Il est de confession juive.
05:10Et il a été exfiltré précisément parce qu'il est juif.
05:13Donc, il était l'invité ce matin de Sonia Mabrouk.
05:16Et il a commenté ce moment.
05:19Écoutons-le.
05:19Je vois les images.
05:22Je ne veux pas m'y résoudre, évidemment.
05:24Parce que ce serait de donner le point.
05:26Je vous ai parlé tout à l'heure de crétins décérébrés.
05:28En parlant des Black Blocs, c'est à peu près la même chose.
05:30Ceux qui dénaturent une manifestation comme celle-ci.
05:33Dimanche, je suis allé dans la rue parce qu'un homme a été assassiné à raison de sa confession.
05:38Un musulman qui plus est a été tué dans une mosquée.
05:42Et je vais vous dire, quand je suis arrivé sur la place de la République,
05:44j'avais les boules de voir qu'il y a si peu de monde présent sur cette place.
05:48Parce que je me disais, mais dans quel monde vivons-nous ?
05:51Dans cette République qui doit protéger tous ses enfants, quelles que soient leurs confessions,
05:56quand un juif se fait tuer à l'hypercachère ou à l'école Azoratora,
06:00quand un chrétien se fait massacrer à l'église Saint-Étienne-du-Rouvray ou à Nice,
06:06ou un musulman dans une mosquée,
06:08un sursaut devrait se déclencher dans le pays à chaque fois.
06:14Qu'est-ce que je constate ?
06:15Ce n'est pas toujours le cas.
06:16Et donc quand je suis là-bas et quand ils me voient,
06:19qu'ils n'aiment pas les socialistes pour des gens d'extrême-gauche,
06:23pourquoi pas ?
06:23Certains m'ont dit qu'il fallait censurer François Bayrou.
06:26Ça, c'est le débat.
06:27Ça, c'est le débat et j'ai l'habitude.
06:29Par contre, qu'on me dise, fils de pute, ce n'est pas bien,
06:32qu'on me dise, dégage, sioniste,
06:35j'entends évidemment autre chose,
06:37évidemment autre chose,
06:38d'ailleurs que j'ai entendu en traversant la foule,
06:41quand une voix de dame a dit,
06:43je ne sais pas qui c'est, je n'ai pas pu la voir,
06:45mais qui m'a dit, on n'a pas besoin des juifs avec nous.
06:47Un mot, quand il parle de crétins décérébrés,
06:50ce ne sont pas des crétins décérébrés, les Black Blocs,
06:52c'est des militants professionnels qui sont révolutionnaires.
06:55Donc c'est autre chose.
06:56Il y en a peut-être, tout de même,
06:58il y a quelques crétins décérébrés
07:00qui se servent d'une idéologie
07:03pour laisser croire à une intelligence
07:05qui n'existe pas.
07:06La porosité, les deux groupes peuvent exister, oui.
07:08Mais là, Jérôme Gage,
07:09vous avez raison de passer,
07:10il est une denrée rare, Jérôme Gage,
07:13c'est un parfait honnête homme.
07:15Vous parlez souvent de l'obligation
07:18d'éliminer le deux poids deux mesures,
07:20et lui, je crois qu'il le fait
07:22autant qu'il est possible de le faire.
07:24Avec un peu de naïveté.
07:26Oui, mais...
07:26Pardonnez-moi de le dire comme ça.
07:27J'en ai parfois sur ce plateau.
07:30Il découvre le Pérou à Orléans,
07:32il découvre que l'extrême-gauche
07:34ne le défendra pas.
07:35Oui.
07:36Pardonnez-moi qu'il nous écoute un peu.
07:39Oui, mais la naïveté,
07:40c'est une manière d'introduire...
07:41Qui l'écoute ce plateau depuis le 7 octobre ?
07:43Oui, mais Pascal,
07:44c'est la naïveté,
07:46ce que vous appelez naïveté,
07:47et j'en ai ma part.
07:50Non, vous n'êtes pas naïf.
07:51Si, c'est souvent une manière
07:53d'introduire un peu de grâce
07:55dans un univers qui, sinon,
07:57est trop intolérant.
07:58Non, mais vous n'êtes pas naïf.
08:00Et lui, en l'occurrence,
08:02j'aime énormément l'honnêteté
08:04de cette...
08:04Mais non, mais...
08:06C'est de la fausse...
08:07Et il vous l'a dégradé un petit peu
08:09en évoquant sa naïveté.
08:10Mais non, c'est de la fausse naïveté.
08:12Non, je ne suis pas d'accord.
08:13Ah bon ?
08:14Non, c'est...
08:15Si vous appelez ça...
08:16Vous, vous êtes naïf,
08:17vous trouvez que vous êtes naïf,
08:18vous êtes tout sauf naïf,
08:19je vous connais depuis...
08:20Je suis...
08:20Vous êtes tout sauf naïf,
08:21vous pouvez jouer la naïveté,
08:23vous pouvez faire de la naïveté...
08:24Non, je ne l'avoue pas.
08:25Mais arrêtez...
08:26Un magistrat procureur
08:28qui serait naïf
08:28après tout ce que vous avez vu.
08:29Mais c'est évident.
08:31Ce que vous appelez naïveté,
08:33c'est parfois la volonté
08:35d'appréhender une globalité
08:38dans le réel humain et matériel
08:40avec des nuances.
08:41La naïveté,
08:42ça n'est pas la faiblesse
08:44ni la bêtise.
08:45C'est...
08:46C'est refuser de voir.
08:49Non, non, mais...
08:50Parce que moi, je suis d'accord avec vous.
08:52Je trouve formidable
08:53qu'il prenne la parole.
08:54Je trouve très bien ce qu'il dit.
08:55Mais au fond,
08:56il refuse de voir.
08:58Je ne crois pas.
08:59Mais parce qu'il sait tout.
09:00De voir le fait
09:00que ses autres camarades du PS
09:02ne quittent pas la...
09:03Mais il devrait en interpeller.
09:05Boris Vallaud,
09:06il est resté.
09:07Je le sais qu'ils vont rester.
09:09Mais il est resté
09:09à la manifestation,
09:10Boris Vallaud.
09:10Je le sais.
09:11Justement, Boris Vallaud
09:13n'est pas Jérôme Guet.
09:14Jérôme Guet,
09:14je fais tout pour modifier
09:15la ligne du PS
09:16si on peut le reconnaître.
09:17Mais alors...
09:17Ça, c'est pas naïf.
09:19Et très bien.
09:19Au Congrès,
09:20il fait...
09:21Et ça, ce n'est pas naïf.
09:24Il a même été élu
09:25sans la bannière
09:26du nouveau fonds populaire.
09:26Et c'est en ça
09:28que vous avez raison.
09:29Il peut être un parfait honnête
09:31mais pas pour les raisons
09:32que vous dites.
09:32Boris Vallaud,
09:33c'est un politicien.
09:35Jérôme Guet,
09:36il y a encore en lui
09:37quelque chose
09:38qui peut le sauver.
09:39Mais j'entends.
09:41Vous avez sans doute raison.
09:42Mais il peut se présenter
09:44au PS
09:45et il verra.
09:48Jérôme Guet,
09:48combien de divisions ?
09:50Mais ça va se voir.
09:51Jérôme Guet,
09:52combien de divisions ?
09:53Qui se présente au PS ?
09:54Nous aurons la vérité des prix.
09:56Et là,
09:57les gens vont se compter.
09:58Et là,
09:58les gens vont se compter.
09:59Nous aurons la vérité des prix
10:01fin juin
10:01avec le résultat
10:02du Congrès PS
10:03avec une ligne Fort
10:04qui est une ligne
10:05d'association
10:07avec LFI
10:08et une ligne
10:09des opposants.
10:09Ah non, Fort,
10:09il l'a dit qu'il n'y aurait pu.
10:10Non, mais enfin,
10:11de fait, oui.
10:11Il l'a dit hier.
10:12C'est pour passer
10:14la rampe du Congrès
10:15mais en fait,
10:16il ne décrochera pas
10:17des LFistes.
10:18Et une autre ligne
10:19portée par les opposants
10:20qui est sur une rupture nette.
10:23C'est très clair.
10:23Le paysage politique au PS
10:24est très clair.
10:26Et ça va voter.
10:27Vous trouvez que le paysage
10:28au PS est très clair ?
10:29Parce qu'ils ont fusionné
10:30leur liste.
10:30En fait, finalement,
10:31ça devient clair.
10:31Je le dis pour Marine.
10:32Est-ce qu'on peut réécouter
10:33parce qu'on l'a passé,
10:34je crois, hier soir
10:35lorsque M. Fort
10:37a expliqué
10:38qu'il n'y aurait plus d'accord.
10:39Il l'a dit clairement quand même.
10:41Alors là,
10:42pour le coup,
10:42je suis naïf.
10:43Je peux croire encore.
10:45Je l'ai cru à une époque.
10:46Alors maintenant,
10:46c'est vous qui le croyez.
10:48Non.
10:48J'ai cru à une époque
10:49que je ne pensais pas
10:50qu'après les Européennes,
10:51il y avait une union possible
10:52pour des législatives.
10:53Oui, mais ils n'avaient pas
10:54dit le contraire.
10:55Là, il dit le contraire.
10:56Moi, je vous disais toujours
10:57qu'ils reviendront ensemble
10:58parce qu'ils ne l'avaient pas dit.
10:59Mais là, il le dit.
11:01C'est poire et c'est roux,
11:02notre truc.
11:03Bon, c'est un peu...
11:04On peut faire...
11:05On peut gagner.
11:06On peut faire un petit truc avec.
11:07Bon.
11:08Que me dit...
11:09Écoutez ce qu'a dit Olivier Feuert.
11:11Écoutez ce qu'a dit Olivier Feuert.
11:12Pour le coup,
11:13il le dit très clairement.
11:13Ce matin, il y a un sondage
11:16qui est sorti
11:17et qui fait apparaître le fait
11:18que la gauche rassemblée,
11:20celle que je prône...
11:21Le sondage de la revue Regards ?
11:23Exactement.
11:24Qui, de Ruffin à Glucksmann,
11:26est en mesure aujourd'hui
11:27d'être au second tour
11:28et je l'espère de battre
11:29l'extrême-nordat demain.
11:30Donc la gauche, pour vous,
11:31ça va de Ruffin à Glucksmann ?
11:33La gauche est plus large,
11:33bien entendu.
11:34Mais celle,
11:35le rassemblement que je prône,
11:37c'est celui-là.
11:37D'accord.
11:38Donc, vous excluez
11:39les Insoumis ?
11:41Je crois qu'ils se sont exclus
11:41d'eux-mêmes, oui.
11:42Non, mais vous les excluez ?
11:44Oui, oui, bien sûr.
11:46Donc il n'y aura plus
11:47d'accord d'appareil
11:48entre les Insoumis
11:50et cette gauche
11:50que vous voulez rassembler ?
11:51C'est ça que vous dites ?
11:52C'est ce que je dis.
11:54Bon, écoutez, moi...
11:55Non, mais ce ne sont que
11:56des calculs électoralistes.
11:57Où sont les hommes de foi ?
11:58Où sont les hommes de conviction ?
12:00Moi, je ne vois que des gens
12:01qui font des alliances
12:01d'opportunités.
12:02Ça me fatigue.
12:03C'est dans tous les coins.
12:04Oui, Richard Millet
12:05qui ne s'est pas exprimé.
12:06Non, je voudrais revenir
12:07sur quelque chose.
12:08Je ne pense pas
12:09que M. Gage soit naïf.
12:11Je pense qu'il est
12:12extrêmement habile.
12:13Mais lorsqu'il dit
12:14la France et ses enfants,
12:18je voudrais extrapoler un peu.
12:20M. Sissé,
12:21qui a été malheureusement,
12:22et je condamne absolument,
12:23ce meurtre dans cette mosquée,
12:25était un clandestin.
12:26Et même cet assassinat, peut-être.
12:27Oui, cet assassinat.
12:29C'était un clandestin,
12:30me semble-t-il.
12:31Or, il y a une contradiction
12:32à voir la République
12:33honorée d'une minute de silence,
12:35un clandestin.
12:36Déjà, je trouve que
12:37c'est une contradiction insupportable.
12:39Et ensuite,
12:40c'est toujours la même chose
12:41avec les musulmans.
12:42On ne les voit pas,
12:43ni dans un sens,
12:44ni dans l'autre.
12:45Même pour eux,
12:46venir soutenir
12:47un islam, disons,
12:50plus ouvert,
12:50plus tolérant.
12:51On ne le voit pas.
12:52Si.
12:52Reja Belaj,
12:53qui était hier,
12:55ou Amil Ed Khatmi,
12:57prennent la parole.
12:58Et c'est précisément,
12:59ces prochaines semaines,
13:00ce que je veux faire,
13:01ce que nous voulons faire entendre,
13:03c'est des voix
13:03de musulmans pratiquants
13:06qui sont en défiance,
13:08notamment sur la France insoumise.
13:09Et je le redis encore là pour...
13:11On l'a écouté hier,
13:13Reda Belaj,
13:14il est d'un syndicat de police,
13:15je le dis encore à Marine Lançon.
13:18On avait prévu peut-être
13:18de le passer un peu plus tard,
13:19mais on peut l'écouter à l'instant.
13:21Parce qu'il était hier,
13:22écoutez ce que disait Reda Belaj,
13:24parce que c'est cela en fait
13:25notre travail.
13:26C'est de faire écouter
13:28des voix
13:28de compatriotes français-musulmans
13:32qui sont en défiance
13:33sur l'instrumentalisation,
13:35récupération
13:36de la France insoumise.
13:37C'est vrai qu'on ne les entend jamais.
13:38On ne les entend pas,
13:39mais on va les entendre,
13:40parce que d'abord,
13:41je vais les interroger,
13:42on va les interroger,
13:43et ils viendront sur ce plateau.
13:44Écoutez Reda Belaj.
13:46Pour moi,
13:47une religion,
13:47ça se partage,
13:48ça ne s'impose pas.
13:50Malheureusement,
13:51dans la société d'aujourd'hui,
13:52et en France,
13:53peut-être qu'il y a des choses
13:54qu'on a laissé peut-être
13:56trop de choses,
13:57pas de liberté,
13:58mais on a laissé
13:59trop de radicalisation
14:00se mettre en place,
14:02en prétextant une liberté,
14:03justement.
14:04Après,
14:05c'est une question d'éducation.
14:07Aujourd'hui,
14:08dans la société actuelle,
14:10les gens sont,
14:11malheureusement,
14:11dans certaines religions,
14:12sont édiqués
14:13sur les réseaux sociaux.
14:14Nous,
14:14on a eu la chance
14:15d'avoir des parents
14:18qui sont venus
14:18grâce à l'immigration,
14:20parce que c'était
14:21une opportunité
14:22pour eux
14:22de venir en France.
14:23Donc eux,
14:23ils nous ont fait
14:24qu'ils nous ont appris
14:24à nous intégrer.
14:28Le vendredi,
14:29à l'école,
14:29on mangeait du poisson,
14:30on ne se plaignait pas,
14:31c'était comme ça.
14:33Et puis,
14:34on n'avait pas
14:35des mosquées.
14:36Ce qui est paradoxal,
14:37c'est qu'à l'époque,
14:38vous n'aviez pas
14:38de boucherie halal partout.
14:40Moi,
14:40j'habitais dans le 95,
14:41il fallait aller jusqu'à Argenteuil
14:42pour acheter de la viande halal,
14:44par exemple.
14:44Vous n'aviez pas
14:45des mosquées partout,
14:47vous n'aviez pas
14:47de salles de prière partout.
14:48Et on a l'impression
14:49qu'avec le temps,
14:50ce qui est dommage,
14:50c'est qu'on a mis
14:51plein de dispositifs en place,
14:53l'islam a été reconnu
14:55comme deuxième religion
14:56en France,
14:58pour le coup,
14:59par la droite,
15:00il me semble.
15:01Et au final,
15:02on a l'impression
15:02que plus on a donné,
15:03plus on a donné,
15:03plus ça ne suffit pas.
15:04Et puis,
15:05on a l'impression
15:05que les gens se radicalisent.
15:07Vous êtes victime
15:09de l'espace médiatique
15:10parce que vous n'entendez
15:10dans l'espace médiatique
15:11qu'un son de voix musulmane.
15:15Pourquoi ?
15:16Parce que si ça ne correspond pas
15:17exactement à ce que veut
15:18entendre l'espace médiatique,
15:19ils ne sont pas invités
15:20M. Beladj,
15:21vous croyez qu'il sera invité
15:22chez Quotidien,
15:23chez Léa Salamé
15:24ou dans l'émission
15:26C'est ce soir ?
15:27Non,
15:28parce que c'est une voix
15:28qui ne correspond pas
15:30à ce que l'espace médiatique
15:31veut entendre.
15:32L'espace médiatique
15:33veut entendre
15:34des voix musulmanes
15:36qui sont en défiance,
15:37pourquoi pas,
15:38sur notre modèle,
15:40sur notre société
15:41et surtout
15:43qui s'affirment
15:44dans des positions victimaires.
15:46Eh bien non,
15:47il faut entendre
15:47d'autres voix.
15:48Parce que M. Beladj,
15:49je pense qu'il est
15:50très représentatif
15:51de beaucoup
15:52de compatriotes musulmans.
15:54Beaucoup.
15:54Et c'est ces gens-là
15:55qu'il faut faire entendre.
15:56Et des enfants
15:56de la méritocratie,
15:57c'est-à-dire tous ceux
15:58qui ont eu des parents
15:59avec des stratégies
16:00de réussite.
16:01On est là
16:02pour que vous puissiez
16:02travailler à l'école
16:03et avoir une meilleure vie.
16:05Et nous sommes
16:06extrêmement nombreux
16:06à être des enfants
16:07de la méritocratie
16:08et si ce pays
16:08peut encore être sauvé,
16:10je pense que ce sera par nous.
16:11Et elle est là
16:11la bataille culturelle
16:12à mener.
16:13Parce que,
16:14croyez-moi,
16:14les médias,
16:15ils ne veulent pas entendre
16:16toutes les voix.
16:18Elle est là
16:18la bataille culturelle.
16:19La responsabilité
16:19à un combo
16:20au parti politique
16:22qui ne s'intéresse pas
16:24à...
16:25En fait,
16:25les seuls
16:25qui parlent
16:26à cet électorat,
16:27c'est la France insoumise.
16:27C'est ce qu'il m'a dit
16:28M. Redavelac.
16:29Hier,
16:29il m'a dit
16:29les seuls
16:30qui vont dans les quartiers,
16:31c'est la France insoumise.
16:31J'aimerais répondre à une...
16:32Le PS a déserté
16:34les quartiers.
16:35Le rapporteur Ranova
16:35l'est emmené...
16:36J'aimerais répondre
16:36sur une réflexion
16:38de réagir
16:38à une réflexion
16:39de Richard Millet.
16:39Est-il possible
16:40de rendre hommage
16:41à une personne
16:42qui, administrativement,
16:43n'a pas ses papiers
16:44et donc en situation irrégulière ?
16:46Je le crois.
16:46Non.
16:47Parce que...
16:47Moi, je vais dire pourquoi.
16:49Je le crois
16:49parce que les portraits
16:50qu'on a pu lire,
16:51j'ai en mémoire
16:52un texte,
16:53un article dans le Figaro,
16:54ont dressé
16:54un portrait
16:55particulièrement
16:57positif
16:58de...
16:59Car si c'est 22 ans,
17:01très serviable,
17:03très gentil,
17:04on décrit cette gentillesse
17:05dans la communauté
17:06à grand combre
17:07où il vivait.
17:08Donc, je pense
17:09que notre nation
17:10a la capacité
17:11d'honorer
17:12des personnes
17:13ou au moins,
17:14on peut discuter
17:14sur la minute de silence
17:15mais ta situation administrative
17:17ne règle pas
17:18définitivement
17:19la personne que tu es.
17:21Oui, mais est-ce que
17:22je peux dire
17:23que je viens de voter
17:24d'Edito,
17:25Pascal,
17:26tout en discutant
17:27deux points.
17:28Vous avez dit
17:29très justement
17:30que les minutes de silence,
17:32vous en aviez
17:33d'une certaine manière
17:34assez.
17:35Vous vouliez
17:35de l'action
17:36à la place du silence
17:37mais ces minutes
17:39de silence
17:39sont plus
17:40que l'abandon
17:41à un silence
17:42délétère,
17:43ça se veut
17:44comme un substitut
17:45à l'action
17:46et ça,
17:47c'est scandaleux.
17:48Deuxième élément
17:49et là,
17:50j'enfourche
17:51la pensée
17:52de Richard Mies,
17:53c'est le fait
17:55que je pense
17:56que toutes les morts
17:57ne se valent pas.
17:59Dans le domaine
17:59familial,
18:00dans la douleur
18:01que la mort
18:02inspire,
18:03toutes les morts
18:03se valent.
18:04Mais, pardon
18:05de provoquer,
18:07la mort d'un
18:07Naël,
18:08par exemple,
18:09qui a tout fait
18:10d'une certaine manière
18:12pour s'introduire
18:13dans un univers
18:14de risque
18:15et de violence,
18:16ne vaut pas
18:17celle d'un homme
18:18parfaitement irréprojetant.
18:19Mais c'est important ça !
18:21Oui, c'est important
18:22mais, comment dire ?
18:24Qu'est-ce qu'il y a ?
18:25Qu'est-ce qu'il y a ?
18:26Non, ce n'est pas
18:26une question de danger.
18:27Je pense à ces propos
18:29combien il peut choquer
18:30la famille Naël.
18:31J'ai expliqué.
18:32Vous avez expliqué
18:33mais c'est pourquoi
18:34je m'odère
18:35et je nuance
18:37et j'apporte
18:37quelque chose
18:38de plus souple
18:39à la dureté
18:41de vos paroles.
18:42Mais, je dis dans
18:42l'univers familial
18:43que je comprends
18:44la douleur.
18:45Bien sûr.
18:45Et on ne peut pas
18:46mettre Naël
18:47sur le même temps
18:48que...
18:48Oui, mais ça,
18:49je n'ai pas un exemple
18:50de jeune homme
18:51parfaitement irréprochable
18:52là dans la tête
18:53qui est mort.
18:54J'entends bien
18:54mais il n'empêche
18:55que la mort
18:56d'un jeune homme
18:58est toujours un drame.
18:59Alors, on a
18:59comme toujours
19:00dans cette émission
19:01on devait entendre
19:03Jérôme Guèche
19:04à deux ou trois reprises
19:06et puis nous avons dévié
19:07parce que
19:07la conversation est ainsi
19:09et je voudrais
19:10qu'on revienne
19:10sur ce qu'a dit
19:11Jérôme Guèche
19:11sur les gens de gauche.
19:13C'est le deuxième passage
19:14que je vous propose
19:15d'écouter.
19:15J'ai été soutenu
19:18par des gens de gauche
19:19et par des gens de droite.
19:20J'ai vu ceux des gens de gauche
19:21qui n'ont pas eu
19:22une seule expression
19:23de solidarité.
19:24Je les ai vus
19:25incontestablement.
19:26Voilà.
19:28Au Parti Socialiste
19:29tout le monde
19:29m'a soutenu.
19:30À droite
19:30j'ai eu des messages
19:31de plusieurs ministres
19:33Certains ont fait
19:34le minimum syndical
19:35mais nous ne sommes pas là
19:36pour peser chaque mot.
19:37Mais par contre
19:38je n'ai pas eu
19:40un mot de soutien
19:40de la France insoumise
19:42et
19:43Vous ne comptiez pas ?
19:44Non, mais
19:45vous savez quoi ?
19:46Je me dis que
19:47si on en arrive à ça
19:48c'est-à-dire que
19:50l'apreuté du combat politique
19:52qu'on peut avoir
19:52l'effet
19:53faire silence
19:55sur
19:56une mise en cause
19:58de ce qui là aussi
19:59à nouveau devrait
20:00nous rassembler.
20:00Mais encore une fois
20:01pour moi
20:01ce n'est pas l'alpha
20:02et l'oméga.
20:03Ce qui m'inquiète le plus
20:04c'est dans ce pays
20:05c'est dans ce pays
20:06comment on indique
20:08à nos compatriotes
20:09de confession musulmane
20:10vous n'êtes pas seul.
20:12C'est là que je trouve
20:12une forme aussi
20:13en fait il sait
20:14mais il feint
20:16une forme de naïveté
20:17que la France insoumise
20:18ne l'est pas soutenue.
20:20Richard Miguel.
20:22Oui non non
20:23politiquement
20:23je suis d'accord
20:24mais je suis perturbé
20:26beaucoup par
20:26ce qu'on dit là
20:28depuis quelque temps
20:29avec cette histoire
20:30c'est dans le gare
20:32c'est ça ?
20:33Oui
20:33Encombe.
20:34Je suis d'accord
20:35que cet homme
20:36était certainement
20:36quelqu'un de très bien
20:37après tout
20:37pourquoi pas
20:38le problème n'est pas là.
20:39Non mais il l'était.
20:40Il l'était.
20:40Oui j'ai dit
20:40il l'était.
20:41D'accord.
20:42Simplement je trouve
20:43qu'on n'a pas beaucoup parlé
20:44les médias
20:45ni de l'origine ethnique
20:47du meurtrier
20:49je crois qu'il était
20:50bosniaque
20:51ni de ce qui s'était passé
20:56la veille à Nantes
20:58et le meurtrier
20:59était lui
21:00d'origine turque.
21:02Je ne dis rien
21:03je ne fais pas de commentaire
21:04parce que le modérateur
21:05que vous êtes
21:05va me taper sur les doigts
21:06mais je veux laisser
21:07résonner
21:08ces choses
21:10comme ça.
21:10Tout ça
21:11n'est pas du hasard
21:12tout ça
21:12n'est pas de la folie
21:13tout ça
21:14montre qu'il y a
21:15une France malade
21:16dans les deux sens
21:17partout.
21:18Non mais il y a un ensauvagement
21:19qui existe.
21:20Un ensauvagement politique aussi
21:22parce que ces gens-là
21:23un turc
21:24non il n'est pas un turc
21:25il est français.
21:27Oui mais il est français.
21:29Comme monsieur Gage.
21:29Il est français.
21:30Oui mais
21:31ce n'est pas parce que
21:32il y a des raisons
21:35peut-être dans sa vie
21:37que je ne connais pas
21:38d'ailleurs
21:38qui peuvent expliquer
21:39qu'il soit
21:40aujourd'hui devenu
21:41l'homme qu'il est
21:42ou ce jeune homme
21:43qu'il a été.
21:44Donc
21:44j'essaie de comprendre
21:47c'est tout.
21:47Ben oui mais
21:48j'entends bien
21:49mais comme nous sommes
21:50sur des sujets
21:50extrêmement sensibles
21:52et que l'enquête
21:54est en cours
21:55et qu'elle méritera
21:57évidemment
21:57d'approfondir
21:59s'il y a des raisons
22:00qu'on découvrira
22:02je propose
22:03évidemment que
22:05nous soyons prudents
22:07forcément.
22:08Alors
22:08dernière chose
22:09parce que monsieur Gage
22:10accuse CNews
22:12d'une certaine manière
22:13de parler souvent
22:14des musulmans.
22:15bon
22:15et moi je réponds
22:16toujours la même chose
22:17je parle pas
22:19des musulmans
22:19c'est les musulmans
22:20je parle
22:22parfois
22:22de certaines séquences
22:24j'ai cité
22:24les hijabeuses
22:25l'autre jour
22:25quand les hijabeuses
22:27souhaitent porter le voile
22:29et qu'elles vont
22:30devant le conseil d'état
22:31et que la fédération
22:32française de football
22:33réagit
22:35c'est pas moi
22:36qui en parle
22:36c'est l'actualité
22:37qui s'impose à moi
22:38première chose
22:39de la même manière
22:40lorsque la ministre
22:41des sports
22:42explique que
22:43les uns et les autres
22:44doivent porter le voile
22:45et qu'elle est retoquée
22:47par son premier ministre
22:48ce n'est pas moi
22:49qui parle des musulmans
22:50c'est l'actualité
22:52qui s'impose à moi
22:53et c'est vrai
22:54pour tous les journalistes
22:55c'est-à-dire que c'est l'actualité
22:56qui s'impose
22:58c'est important de le dire
22:59pourquoi l'actualité
23:00s'impose-t-elle ?
23:01voilà ce dont il faudrait
23:02mais parce que vous avez
23:03mais parce qu'aujourd'hui
23:04vous avez des demandes
23:05nouvelles identitaires
23:07liées à une immigration massive
23:09c'est assez simple
23:10heureusement que ce n'est pas moi
23:11qui le dis
23:12mais non mais ça
23:12c'est factuel
23:13et personne n'a raison
23:15personne n'a tort
23:16c'est d'autres mœurs
23:17c'est d'autres demandes
23:19je le dis tous les jours
23:19je veux dire
23:20c'est d'autres cultures
23:21chacun a le droit
23:24de demander
23:26en fonction de sa culture
23:28ses croyances
23:28ses mœurs
23:29simplement il y avait un modèle
23:30qui était le modèle
23:32d'assimilation français
23:33ce modèle n'existe plus
23:34et des demandes nouvelles
23:35je ne suis pas d'accord
23:36avec chacun à droit
23:37chacun a le droit
23:38personne n'a raison
23:39dans le cadre de nos lois
23:40et de nos règles
23:41il n'est pas valorisé
23:42je ne suis pas
23:43pour qu'on adapte
23:43nos lois et nos règles
23:45mais vous parlez de loi
23:47alors que
23:48je parle de la laïcité
23:49par exemple
23:49mais qu'est-ce que vous êtes
23:51tiens la république laïque
23:53mais qu'est-ce que vous voulez
23:54vous pensez que c'est plié
23:56on a souvent cette discussion
23:57je ne crois pas que c'est plié
23:59je crois que ces mots
24:00ne résonnent même pas
24:01dans un gosse de 15 ans
24:02qui a ses demandes identitaires
24:04c'est vrai que ça ne résonne pas
24:06mais il faut faire en sorte
24:07que ça résonne
24:07mais il faut faire en sorte
24:08d'accord
24:09ça veut raisonner
24:10il faut passer
24:11sur nos générations
24:13alors après j'entends
24:14le phénomène de nombre
24:15de proportions
24:16mais sauf qu'il n'y avait pas
24:17d'immigration massive
24:18dans les années 60
24:19sauf qu'il y a aujourd'hui
24:21et bien maintenant
24:22à partir du moment
24:22où vous avez une immigration massive
24:23vous avez les conséquences
24:24de l'immigration massive
24:25pour maîtriser le flux migratoire
24:27il faut avoir une réflexion
24:29sur qui rentre
24:29qui peut rentrer
24:30et après il faut s'organiser
24:32de nouveau
24:32pour que ça fonctionne
24:34comme ça a fonctionné
24:35par le passé
24:36je pense que c'est possible
24:37alors sinon on a fait la bascule
24:42et c'est irrémédiable
24:43c'est d'autres
24:44une autre société
24:44c'est une autre société
24:45multiculturelle
24:46multiconfessionnelle
24:47et donc qui peut être en tension
24:50en tension
24:52il l'échec matin
24:53habile transition
24:55je vous ai apporté
24:57des bonbons
24:58regardez comme c'est beau
24:59un petit brin de l'ugage
25:00c'est le 1er mai
25:01et alors j'ai quelqu'un
25:02qui souhaitait vous dire
25:03bonjour ce matin Pascal
25:04qui est là ?
25:06bonjour Pascal Praud
25:08c'est votre fille
25:10c'est ma fille
25:10bien sûr c'est le jour férié
25:12si vous ne savez pas
25:12quoi faire d'elle
25:13alors on ne va pas la voir
25:15j'imagine
25:15mais alors on peut dire
25:17son prénom
25:17comment tu t'appelles ?
25:19Thelma
25:19Thelma
25:21qu'est-ce que je vous envie
25:22à quel âge ?
25:239 ans
25:24elle est en CE2
25:26oui
25:27certains ne sont pas
25:30allés plus loin
25:31mais qu'est-ce que je vous envie
25:34d'avoir une enfant
25:36en CE2
25:37ça c'est fort bien
25:37ah oui c'est génial
25:38c'est un bonheur
25:39j'ai un petit garçon
25:40aussi en 5ème
25:41c'est d'autres problèmes
25:43déjà
25:43mais voilà
25:44mais CE2 c'est génial
25:45c'est génial
25:46petits enfants
25:46petits problèmes
25:47bien sûr
25:48grand problème
25:49très joli costume
25:51Pascal ce matin
25:51vous nous régaler
25:52c'est le printemps
25:52c'est une veste
25:54ah oui
25:56il n'y a pas le bas
25:56d'accord
25:56il n'y a pas le bas
25:57j'ai décidé
25:58c'est quelque chose
26:00on n'est pas en plan large
26:01je vois que c'est jour férié
26:02c'est l'été
26:03j'ai pris
26:04bon
26:04et Amissa
26:05elle est sur
26:06l'île merveilleuse
26:08ah oui oui
26:09elle est en fête du travail
26:10à Noirmoutier
26:10voilà exactement
26:11on salue les Noirmoutrins
26:14qui nous écoutent
26:15Noirmoutier sans S
26:16je précise
26:17parce que les gens
26:17qui écrivent avec Noirmoutier
26:18elle est à Noirmoutier en Lille
26:20je salue
26:20absolument
26:21on l'embrasse
26:23notre ami Jean Dalric
26:26qui nous écoute
26:27et ben c'est bien tout ça
26:28les encyclopédies
26:30mais non
26:30le Noirmoutier
26:32j'ai une émission à faire Pascal
26:33je vous embrasse
26:34il va falloir nous laisser
26:359h30
26:3711h
26:38Europe 1
26:39Culture Média
26:40Thomas Hille
26:41et nous on arrive tout de suite
26:42pour Culture Média
26:43en direct
26:43avec ce matin
26:44la grande gagnante de danse
26:45avec les stars
26:46la chanteuse Léni
26:47qui va être interrogée
26:48par ma fille
26:49par ses copines aussi
26:501er mai oblige
26:51et puis l'auteur de la liste
26:54de mes envies
26:54Grégoire Delacour
26:55pour un livre très touchant
26:56à tout de suite sur Europe 1